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François - Athanase CHARETTE DE LA CONTRIE

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François-Athanase Charette de la Contrie

François-Athanase Charette de la Contrie, né à Couffé, près d'Ancenis, au château de la Contrie, le 21 avril 1763.

Ancien officier de marine, il s'était retiré à la Garnache (Vendée) en son château de Fonte-Clause (ou Fonte-Close). Les Vendéens le mirent à leur tête en mars 1793.

Pendant trois ans, vainqueur ou vaincu, il résista aux armées républicaines.

Blessé, il fut cerné et pris dans les bois de la  Chabotterie (commune de Saint-Sulpice-le-Verdon) le 23 mars 1796.

Conduit à Nantes, il fut condamné à mort et fusillé sur la place Viarmes le 29 mars 1796.

Charette (François-Athanase) fut sans contredit le plus redoutable des généraux royalistes lors de la grande insurrection des populations de l'Ouest contre la République française et la Convention.

Cadet de famille, il fut de bonne heure désigné sous le titre de « Chevalier de Charette ». Il entra dans la marine à 16 ans, servit sur la flotte pendant la guerre d'Amérique contre les Anglais et parvint au grade de lieutenant de vaisseau. Protestant contre les principes de la Révolution naissante, il donna sa démission. Charette émigra ; mais persuadé qu'il servirait plus utilement la cause du roi de France que dans les rangs d'une armée étrangère, il se rendit à Paris en 1792, combattit le 10 août parmi les défenseurs des Tuileries, puis il alla s'enfermer dans l'obscure retraite d'une propriété, la Fonte-Clause, près de Machecoul.

Les paysans de la contrée, soulevés par le clergé, manquaient d'officiers. Charette, invité à se mettre à la tête d'une troupe improvisée, l'organisa à la hâte ; il reprit Pornic (27 mars), puis Machecoul (11 juin).

Il eut bientôt sous son commandement la Basse-Vendée, au sud de la Loire, se joignit à la grande armée de d'Elbée, la Rochejacquelein, Bonchamp et Lescure, et prit part à l'infructueuse attaque sur Luçon, et aux trois victoires de Torfou, Montaigu et Saint-Fulgent (septembre 1793), dues moins au courage, réel cependant des Vendéens, qu'au désaccord des généraux républicains.

Charette était plutôt fait pour la guerre de partisans, car son humeur indépendante se pliait mal à la discipline sous un généralissime. Il laissa la grande armée royaliste se lancer au Nord de la Loire, et se cantonna dans son commandement particulier de la Basse-Vendée avec Machecoul, Pornic et Legé, pour villes principales. Son quartier général était au bourg de Belleville (Vendée). L'hiver de 1793-1794 fut rempli par une foule de petits combats qui affermirent son autorité.

François-Athanase Charette de la Contrie

Une organisation complète, civile, administrative, financière, militaire, dont il était l'auteur, constitua pour Charette une quasi-souveraineté ; il avait à Belleville une sorte de cour où s'étaient rendus en grand nombre des ecclésiastiques, des gentilshommes et des femmes, souvent plus aimables et faciles que sérieuses ; on y jouait, on y dansait, on y menait, entre deux combats, une vie joyeuse.

Charette se montra assez redoutable pour que la Convention se décidât à traiter avec lui. Le 17 février 1795 fut signé au château de la Jaunaye, près de Nantes, un traité par lequel étaient accordées la liberté des cultes et l'exemption du service militaire pour les jeunes gens de la présente génération ; en outre, les bons, tirés sur le trésor public par Charette et Sapinaud, étaient ratifiés jusqu'à concurrence de 2 millions ; des indemnités étaient promises aux paysans ruinés par la guerre, et, enfin, une garde territoriale de 2.000 hommes était formée, sous le commandement de Charette, pour le maintien de l'ordre ; c'était en réalité, le noyau d'une armée royaliste en vue d'une reprise des hostilités.

François-Athanase Charette de la Contrie

Quelques jours après, Charette, accompagné de ses principaux officiers, fit à Nantes une entrée solennelle ; la garnison et la garde nationale formaient la haie ; le chef royaliste, la cocarde tricolore au chapeau, était à cheval auprès du général républicain Canclaux. La population joyeuse l'acclamait, croyant la guerre civile terminée. Pure illusion. Le traité de la Jaunaye n'était qu'une trêve.

Le 26 juin 1795, quatre mois après l'entrée de Charette à Nantes, ce chef proclamait à Belleville l'avènement de Louis XVIII, et recommençait les hostilités. Il venait d'être nommé lieutenant-général par le comte de Provence (Louis XVIII) qui promettait, en outre, des recours en argent et en troupes réglées.

Ces secours apparurent, en effet, à l'horizon ; le comte d'Artois (Charles X) porté par une flotte anglaise, avec 2.500 hommes, des chevaux, de l'artillerie, des munitions, de l'or et un état-major considérable, s'était établi dans l'île d'Yeu, annonçant un débarquement sur les côtes de la Vendée.

François-Athanase Charette de la Contrie

Pendant deux mois Charette attendit le prince, qui, de son côté, n'osait tenter l'entreprise, ses longues hésitations ayant donné, aux Républicains le temps de se préparer à le recevoir. Le comte d'Artois manqua de courage, abandonna ceux qui combattaient pour sa cause, et retourna en Angleterre. Il laissait les Vendéens irrités, mais non découragés. Charette était pressé par la stratégie du général Hoche ; chaque jour, avec une armée qui bientôt ne fut plus qu'une poignée d'hommes déterminés, il livrait des combats, des escarmouches, obtenait quelques succès, éprouvait des revers. Suivant le plan tracé par Hoche, le général Travot le poursuit sans relâche et finit par l'enfermer dans un bois aux Brouzils. En vain à la tête de quelques braves, Charette, blessé, essaie de lutter. Il tombe sous les coups de sabre, et fait prisonnier (23 mars 1796), il est conduit à Nantes. Traduit devant un Conseil de guerre, il ne tenta pas d'excuser sa conduite. Condamné à mort, il fut fusillé à Nantes, sur la place Viarmes, le 29 mars, et mourut avec son intrépidité habituelle (Métivier).

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