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Les armes des Champs-Géraux sont : de gueules à une fasce d'argent chargée de trois merlettes de sable et accompagnée de trois têtes de loup arrachées d'or, 2 en chef et 1 en pointe. Ces armes, qui figurent en tête du papier à lettre de la mairie, ont été empruntées à la famille Nicolas, à laquelle appartenaient des seigneurs des Champs-Géraux au XVIIème et au XVIIIème siècles. Une pierre ancienne portant ces armes a été insérée dans la façade de l'église en 1967.

La commune des Champs-Géraux fut créée par la loi du 6 avril 1934 et son territoire distrait de celui de la commune d'Evran. Ce fut la dernière en date des créations de commune dans le département. Les Champs-Géraux dépendent toujours, pour le culte, de la paroisse d'Evran.

Les principaux monuments sont :

1) La chapelle Notre-Dame des Champs-Géraux, datant en partie de 1704 et 1750. C'était autrefois la chapelle seigneuriale du manoir des Champs-Géraux ;

2) Le château de la Gravelle et son colombier octogonal (1607). Sur le portail figurent les armes de quatre familles dont les Nicolas des Champs-Géraux.

Le site de la forêt de Coëtquen (dont le nom se prononce "couakin" ou "couekin") s'étend pour un quart sur le nord de la commune.

Plusieurs événements ont eu lieu aux Champs-Géraux pendant la dernière guerre :

1) Aux Frays, le 29 mai 1943, un bombardier américain fut abattu au retour d'un raid sur Rennes, ce qui donna lieu le lendemain à une manifestation de sympathie de la population en faveur des Alliés. Onze aviateurs avaient été tués et un fait prisonnier ;

2) A la Pesnais, le 27 juillet 1944, une embuscade fut tendue à des soldats allemands par des maquisards étrangers à la commune ;

3) Le 2 août 1944, les avant-gardes de la 3ème Armée américaine du général Patton entrèrent aux Champs-Géraux, qui fut sans doute la première commune du département à être libérée.

Jean Nicolas des Champs-Géraux, décédé aux Champs-Géraux le 26-27 août 1641, fut conseiller au Parlement de Bretagne. Son fils Jean Nicolas de Claye (décédé en 1677) y fut reçu président des requêtes le 23 décembre 1645.

Au village de Fautrel se continue la fabrication artisanale des "craquelins" ou "échaudés", vieille de plusieurs siècles.

(Bulletin d'informations des maires).

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