|
Bienvenue chez les Brélidiens |
BRELIDY |
Retour page d'accueil Retour Canton de Pontrieux
La commune de Brélidy ( |
ETYMOLOGIE et HISTOIRE de BRELIDY
Brélidy vient du breton « bre » (colline) et « lidy », nom demeurant obscur.
Brélidy est un démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Plouec. La paroisse de Brélidy est attestée dès le XIVème siècle. Le village de Kerhadic anciennement en Coatascorn est annexé à Brélidy le 11 juin 1847.
L'existence du bourg de Brélidy est semble-t-il liée à celle de la motte féodale (château ruiné au XIVème siècle) sur laquelle était jadis bâtie la chapelle du Sacré-Coeur. La terre de Brélidy est donnée en 1342 par Charles de Blois à Ayton Daire (ou Doire) pour ses "bons et agréables services....", avant de devenir par alliance la propriété de Guillaume de Rostrenen (via la famille de Lezversaut).
L'ancienne paroisse de Brélidy dépendait jadis de l'évêché de Tréguier, de la subdélégation de Pontrieux et du ressort de Morlaix. La cure était à l'ordinaire. Durant la Révolution, la paroisse de Brélidy dépendait du doyenné de Pontrieux.
On rencontre les appellations suivantes : Breledy (vers 1330), Brellidy (en 1342), Breulloudy (à la fin du XIVème siècle), Brelidy (en 1414), Breledi (en 1461), Breledy (en 1464), Brelidy (en 1481), Brellidy (en 1486), Breledy (en 1581).
Voir aussi
"Le cahier de doléances de Brélidy en 1789"
Note 1 : la commune de Brélidy est formée des villages : Ty-ar-Boniec, Pen-an-Barrière,Traou-Richard, Croas-Ru, Traou-Brélidy, Kerbars, Kerjacob, Kernevez, Kerguen, Kerveziou, Kerbiguet, Keronal, Kergroas, le Goas-Vihan, Kervat-Gouëno, Saint-Tugdual, Levergot, le Launay, Keravel, la Chavraie, Deruen, etc...
Note 2 : Liste non exhaustive des recteurs de BRELIDY : Jean Nicole, décédé en 1702. - Jean le Noan (1702-1713). - Noble Christophe le Bihan de Keralo (1713-1715). - Louis Daniel (1715-1721), curé à Morlaix. - Louis Daniel : jusqu’en 1721, du diocèse de Quimper, neveu du précédent. - François Prigent (1721-1737). - Jean le Guernevez (1737-1744). - Bertrand Trovel (1744-1750). - François le Gall (1750-1757). - Yves Jacq (1757-1758), du diocèse de Léon. - Jean-François le Diouris (1758-1760), chanoine de Notre-Dame-du-Mur. - Noble Maurice Moisant de Kerouriou (1760-1765), chanoine de Notre-Dame-du-Mur. - Rolland Jugain (1765-1773). - Noble Gabriel-François Guezou (1773-1788), recteur de Saint-Sauveur de Guingamp. - Noble Vincent Guezou (1788-1790), etc...
PATRIMOINE de BRELIDY
l'église Saint-Colomban
ou Saint-Columban (1882-1884), oeuvre de l'architecte Le Guerrannic de Saint-Brieuc et construite par les
maçons Jean de Ploujean et Morvan de Vieux-Marché en remplacement d'un édifice
ancien inadapté et édifié en 1727. La première
pierre de l'église est posée le 29 juillet 1884. On y trouve une pierre
gravée aux armes de la famille Rostrenen (XVème siècle). Saint Colomban
est un saint irlandais (né en Irlande en 543 et décédé en Italie en 615), fondateur du monastère de Luxeuil
(Haute-Saône). La bannière de Saint Colomban date du XVème siècle. "
L’édifice actuel comprend une nef avec bas côtés de cinq travées précédée
d’un clocher extérieur, pas de transept et un choeur. Exécuté par M. Le
Mat sur les plans de M. Le Guerrannic, la bénédiction de sa première
pierre eut lieu le 29 juillet 1884. Dans le mur du chevet l’on a conservé
une belle pierre du XVème siècle armoriée des armes des Rostrenen,
seigneurs de Brélidy, dans laquelle on retrouve la facture des sculptures
de Runan. Mobilier : Statue ancienne de saint Columban et moderne de saint Yves " (R. Couffon). Les
seigneurs de Brélidy sont les fondateurs de l'église paroissiale. "
Droits honorifiques de la terre et seigneurie de Brélidy : les armes des
seigneurs du Parc se voyaient : 1° En relief, supériorité et unique,
dans la nef du grand chœur sur un cartouche de bois, au-dessus du maître-autel.
2° En alliance sur la vitre entre les deux portes de la longère midi. 3°
Au second jour de la même vitre, en alliance avec de gueules à quatre fusées
d'hermines, posées en fasce, accompagnées de six tourteaux d'argent, trois
en chef, trois en pointe. 4° Au troisième jour était un écu, parlé :
au premier, les armes des seigneurs du Parc ; au second d'argent à
cinq belette d'azur ; au troisième, d'argent à un fond inconnu d'or
en abîme, et au quatrième de gueules à la fasce d'argent. La famille d'Arrel,
seigneurs de Kermarquer, avait ses armoiries dans l'église des Jacobins de
Guingamp et dans celle de Brélidy " (A. B.) ;
![]() |
![]() |
la chapelle Saint-Pabu ou Saint-Tugdual de Kerbiquet
(XVIIIème siècle-1841). Cette chapelle a pris la place d'un ancien
sanctuaire qui a été vendu le 18 mai 1796 à Jean Quérou. On y trouve une porte réemployée du XVIème siècle.
" Elle est dédiée à saint Tugdual et dépendait autrefois de
Portz-an-Parc. Edifice rectangulaire du XVIème siècle, restauré au XIXème
siècle, sans doute en même temps que le calvaire du placître qui porte la
date de 1841. Il renferme les statues anciennes de saint Tugdual, saint
Jean-Baptiste, saint Fiacre, saint Laurent, sainte Philomène, deux statues
de la sainte Vierge, et celle de saint Antoine, ermite, complètement
vermoulue " (R. Couffon) ;
la
chapelle du Sacré Coeur en Noblance (1878), sur la motte de l’ancien château
de Brélidy. Il s'agit d'une chapelle
privée. " Petit édifice rectangulaire datant de 1878 et
actuellement (1936) très lézardé. Dans la cour du manoir voisin, chapelle
désaffectée et transformée en bâtiment de décharge. Parmi les statues
modernes : saint Jorand " (R. Couffon) ;
les croix de Saint-Pabu
(XVIème siècle), du cimetière (XVIIème siècle) ;
la
croix de Lezuel (XVIIIème siècle). Cette croix porte
l'inscription "Madeleine Houriadec, veuve Jean Bourget 1792" ;
la fontaine Saint-Vincent (1746),
située route de Plouec ;
le manoir de Ty-ar-Bonniec (XVI-XVIIème siècle), encore appelé
château de Brélidy ou de Noblance. La forteresse est démantelée en 1347
(en ruine dès 1583). Au XVIème siècle, un nouveau château est édifié
par la famille Du Parc dont un des membres avait épousé Péronelle
de Leverzault. Brélidy-sur-le-Parc,
dit Ogée, appartenait au XVIIème siècle à Vincent du Parc, marquis de
Locmaria, époux de Claude Nevet. Les lucarnes datent du XVIème siècle ;
le manoir de Kerveziou
(XVIIème siècle). On y voit un portail et un puits datant du XVIème siècle. Le logis date,
semble-t-il, des années 1650 ;
le
manoir de Lezuel (XVème siècle - 1792). Il s'agit du
siège de l'ancienne seigneurie de Lez-Uhel ou Lezuel, ayant
appartenue à la famille de Rostrenen. On trouve d'ailleurs un Guillaume de
Rostrenen en 1481. Le porche de l'édifice date du XVème siècle ;
les maisons de Kerouano (1727), de Saint-Tugdual
(1767) ;
2 moulins ;
A signaler aussi :
la motte féodale de Ty-ar-Bonniec (moyen
âge, avant le XIIème siècle) ;
la motte féodale de la Chauvaie ou Loquel Hastel (moyen âge) ;
ANCIENNE NOBLESSE de BRELIDY
Jusquà la Révolution, le pays dépend des familles Leverzault, Goësbriand, Lizardais, les Vaudron et les Gourden (ou Gourdan). En 1342, la seigneurie de Leverzault prend place dans le château du Mur qui lui a été attribué par Charles de Blois. Guillaume de Rostrenen, devient par alliance, seigneur de Leverzault au XVème siècle.
La seigneurie de Lezerzot (ou Lezerdot ou Leversault ou Leverzault) possédait jadis un droit de haute justice (en 1583). Cette seigneurie appartient dès 1439 au même seigneur que celui qui détient la seigneurie de Brélidy.
La seigneurie de Brélidy possédait jadis un droit de haute justice. Elle est unie dès 1439 à celle de Leverzault (ou Leverzaut ou Leverzot ou Lezverzot). La seigneurie de Brélidy s'étendait sur Cavan, Coatascorn, Ploëzal, Plouëc et Prat. En 1765, la juridiction de Brélidy est annexée à celle de Locmaria. Propriété d'Ayton Daire (ou Doire) en 1342, puis des familles Lesversaut ou Lesversault (en 1439), Du Parc (vers 1520, suite au mariage de Péronelle de Lezversaut avec Jacques du Parc, seigneur de Locmaria). En 1760, Brélidy-Leverzot est vendu par les créanciers de Louis Vincent de Goësbriand (décédé en 1752) à Abraham Sévère Michiel de Lizardais. Cette seigneurie de Brélidy-Lezverzot devient en 1770 la propriété de André Louis Marie de Gourdan.
A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Tréguier de 1481, on comptabilise la présence de 3 nobles de Brélidy (il y en avait 1 en 1426) :
Guillaume DU
BOESDELAROCHE (120 livres de revenu) : porteur dune brigandine et comparaît armé en archer ;
Yvon de LEZVERZAULT
(300 livres de revenu) : excusé comme appartenant à une compagnie d'ordonnance ;
Guillaume de
ROSTRENEN de le Ponchastel (300 livres de revenu) : comparaît en Homme dArmes.
© Copyright - Tous droits réservés.