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BREC'H

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La commune de Brec'h (bzh.gif (80 octets) Brec'h) fait partie du canton de Pluvigner. Brec'h dépend de l'arrondissement de Lorient, du département du Morbihan (Bretagne). 

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de BREC'H

Brec'h vient de "bré - hec" (sol montagneux) ou de saint Brec'han (Bréhan). 

Brec'h est, semble-t-il, une ancienne paroisse primitive. Le territoire de Brec'h est démembré au XIIème siècle et en 1865 au bénéfice de Saint-Gildas-d'Auray.

Ville de Brec'h (Bretagne).

Note 1 : Brech est un nom qui semble dériver de Bré-hec, sol montagneux : ce qui convient parfaitement à ce pays. Brech est borné naturellement au nord par le ruisseau du Pont-Christ, qui le sépare de Pluvigner, et à l'est par la rivière du Loc, qui le sépare de Plumergat et de Pluneret ; au sud et à l'ouest, la limite est conventionnelle. Par suite de l'érection de Saint-Gildas d'Auray en paroisse, vers le XIIème siècle, et par suite de son agrandissement territorial en 1865, Brech a perdu, la première fois 149 hectares, et la seconde fois 461 hectares. Il lui reste encore une superficie de 3978 hectares, qui offrent des terres bien cultivées, des prairies et des landes étendues. En 1891, sa population est de 2199 habitants. Le bourg, situé sur le côté oriental du territoire, est à 7 kilomètres de Pluvigner et d'Auray, à 36 de Lorient et à 20 de Vannes. Les Celtes ont les premiers habité ce pays. Sans parler d'une énorme pierre branlante, située près du pont de Brech, et qui n'est point un effet du travail de l'homme, mais le résultat de quelque convulsion du sol, on peut citer un dolmen à demi ruiné à Kerhouarin, vers l'ouest, et un autre également bouleversé à Brégoarn, vers le sud-ouest. — A peu de distance de ce second village, et auprès du Guervec, on a trouvé en 1888 un pot en terre grossière, renfermant quelques monnaies gauloises, des bracelets, anneaux et fibules en bronze, des grains de collier en verre... ; on dirait le trésor ou l'écrin d'une femme. Les Romains ont fait passer par ce pays la voie de Vannes à Quimper : elle traverse Saint-Dégan entre deux retranchements et passe ensuite au nord de la Villeneuve et au sud de l'étang du Cranic. On a signalé aussi de nombreuses briques à rebord au Bézit et à Saint-Dégan. Les Bretons émigrés sont arrivés dans ce territoire dés le commencement du VIème siècle ; ils ont donné des noms à presque tous les villages, et ils ont maintenu leur langue et leurs usages jusqu'à nos jours. La paroisse de Brech est ancienne : sa vaste étendue en est un sûr garant ; le patronage de saint André, frère de saint Pierre, semble confirmer le fait. Si elle eut à souffrir des incursions des Normands au IXème et au Xème siècles, elle se releva certainement après leur expulsion (Joseph-Marie Le Mené - 1891).

Note 2 : C'est sur le plateau de Rostevel qu'a lieu, le 29 septembre 1364, la bataille qui oppose Charles de Blois et Jean de Montfort pour la succession du duché de Bretagne.

Ville de Brec'h (Bretagne).

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PATRIMOINE de BREC'H

l'église Saint-André (XIIème et XIXème siècles). De plan presque carré, l'église de Brec'h, divisée en six travées, date, dans l'ensemble, de la fin du XIIème siècle ou du commencement du XIIIème siècle. La nef romane communique avec les bas-côtés par de grandes arcades en plein cintre, à double rouleau, reposant sur des colonnes engagées dans de lourds piliers carrés. L'église actuelle possède une série de 24 chapiteaux du XIIème siècle. Les chapiteaux sont décorés de perles, de crossettes, de feuilles stylisées, d'animaux et de grossières figures humaines. Le chœur à chevet plat fut refait au XVIème siècle. Il était ajouré d'une grande fenêtre à réseau flamboyant aujourd'hui bouchée. Les murs des bas-côtés ont été reconstruits en 1740, époque à laquelle disparut le transept primitif ainsi que le clocher. L'ornementation du transept et du choeur remonte à la restauration de 1835. Les stalles et les lambris du choeur (à pilastres cannelés et sculptés de médaillons ovales) proviennent de la chartreuse d'Auray et datent du XVIIème siècle. Au centre du retable se trouve une peinture représentant une "Descente de Croix" et, de part et d'autre, des niches abritent des statues de saint André et de saint Pierre. La réfection de voûte de la nef date de 1988. Les vitraux avec médaillons sont l'oeuvre du maître-verrier vannetais E. Laumonnier. Le clocher date de 1892 et sa tour s'amortit en un tambour octogonal de granit ;

Eglise de Brec'h (Bretagne).

Nota : L'église paroissiale, dédiée à l'apôtre saint André, est de forme rectangulaire, et appartient à trois époques. Les piliers massifs, qui la partagent en trois nefs, présentent des colonnes engagées, surmontées de chapiteaux ornés de feuillages, de têtes humaines, de dessins bizarres et variés. Ces sculptures, dont quelques-unes sont vraiment curieuses, paraissent se rattacher au style roman de la troisième époque, que l'on peut rapporter en Bretagne à la fin du XIIème siècle et aux premières années du XIIIème. Le chœur est de style ogival, et par conséquent plus récent. Les deux murs latéraux de la nef et le clocher sont de 1740. Dans le cimetière on voit une pierre tombale, figurant en relief un prêtre, qui tient un calice à coupe hémisphérique. Deux établissements religieux existaient sur ce territoire. Le premier était le Prieuré de Notre-Dame de Kerléano, auprès d'Auray, dépendant de l'abbaye de Saint-Sulpice du diocèse de Rennes. C'était un couvent de femmes, fondé vers la fin du XIIème siècle, en faveur des filles du Bienheureux Raoul de la Fustaye. Les religieuses, après y avoir longtemps séjourné, furent rappelées à la maison mère ; mais le bénéfice, consistant en une chapelle, une maison avec ses dépendances, et deux tenues situées à Kerléano, subsista jusqu'à la révolution, et des prieures spéciales en furent pourvues jusqu'en 1790. Le second établissement religieux était celui de la Chartreuse. Fondé d'abord par le duc Jean IV sur l'emplacement de son camp et dédié à saint Michel, il fut confié à huit chapelains, chargés de prier Dieu pour ceux qui avaient péri dans la bataille d'Auray. Sa dotation, fixée en 1383 à 600 livres, fut assise principalement sur les biens confisqués jadis aux barons de Lanvaux. Donné aux Chartreux, en 1480, par le duc François II, cet établissement prit une grande importance et répandit d'abondantes aumônes dans le pays. La chapelle actuelle a été reconstruite vers 1750 ; le cloître, qui l'avoisine, est encore tapissé de toiles reproduisant la vie de saint Bruno d'après le fameux peintre Le Sueur. Les chapelles de la paroisse sont les suivantes : — 1. Notre-Dame des Fleurs, au bourg, cour du presbytère. — 2. Saint-Jacques, auprès du bourg, de forme rectangulaire, avec ouvertures ogivales et la date de 1464. — 3. Sainte-Marie-Madeleine, au village de ce nom, près de la grande route, bâtie primitivement pour les cordiers. — 4. Saint-Goal, au village de Calan, vers le nord-ouest, sur les confins de Pluvigner. — 5. Saint-Laurent, au sud, au village de Saint-Dégan, construite en 1890. — 6. Saint-Clément, à l'ouest du bourg, non loin de Kerhouarin, reconstruite en 1874. — 7. Notre-Dame de Grâces, à Tréavrec, vers le nord-ouest. — 8. Saint-Quirin, ou Guérin, au village de ce nom, restaurée en 1676, et ornée des armes des seigneurs de Kerivalan. — 9. Saint-Pierre et Saint-Paul, au sud-ouest, près de Brégoarn, dédiée jadis à Saint-Yves. — 10. Saint-Cado, au Reclus, de style ogival et de forme rectangulaire, annexée en 1865 à Auray. — 11. Saint-Julien, à la sortie d'Auray, sur la route de Landévant, également annexée à Auray. Ces chapelles, avec le bourg, donnaient leurs noms aux douze frairies de la paroisse. Les chapellenies étaient : — 1. Celle de Saint-Sébastien, fondée au XVIème siècle par Jean Estin. — 2. Celle de Saint-Jacques, dotée d'un verger. — 3. Celle de Saint-Laurent, dotée d'une prairie près du Pont-Neuf. — 4. Celle de Saint-Joseph ou du Guern, desservie à Saint-Guérin. — 5. Celle de Saint-Julien, dans la chapelle de ce nom. — 6. Celle de Saint-Jean. Le recteur de Brech dîmait sur toute l'étendue de sa paroisse, à la charge de payer au chapitre une pension annuelle de 20 livres. En 1422 il ne la payait plus ; mais en 1453 l'évêque Yves de Pontsal, autorisé par le Saint-Siège, unit au chapitre de la cathédrale les deux tiers des dîmes de la paroisse, en réservant au recteur l'autre tiers, ainsi que le casuel et le presbytère. Cet arrangement fut modifié plus tard, et, dès 1617, le recteur dîmait seul de nouveau sur toute la paroisse. En 1757, son revenu net était évalué à 1,600 livres, et celui des Chartreux à 14,000 livres. C'est en Brech, sur le plateau de la Chartreuse, qu'était campé, en 1364, Jean de Montfort, pendant que Charles de Blois occupait Kerzo et les environs en Pluneret. C'est dans la vallée qui sépare ces deux points, que se livra, le 29 septembre, la décisive bataille d'Auray, qui coûta la vie à Charles de Blois et donna la couronne à son adversaire. Une croix de granit rappelle le souvenir de cette lutte acharnée, et un champ voisin porte encore le nom de cimetière des Anglais. Brech était du doyenné de Pou-Belz et de la sénéchaussée d'Auray. En 1790, il fut érigé en commune, du canton de Pluvigner et du district d'Auray. Son recteur, J. P. Thorin, prêta le serment schismatique, mais il le rétracta peu après, et subit pour ce fait une longue détention. Pendant ce temps, on vendit nationalement les biens des chapellenies, des Chartreux de Brech, des Carmes de Sainte-Anne, des Cordelières d'Auray et du prieuré de Kerléano. Alors surgit le fameux Georges Cadudal, né à Kerléano en 1769. En 1795, il souleva les environs d'Auray, refusa de traiter à la Mabilais, fut poursuivi dans les bois de Trédion et de Floranges, et rejoignit les émigrés de Quiberon. Il suivit le corps expéditionnaire de Tinteniac et le ramena ensuite au pays, sans perdre un seul homme ; aussi fut-il nommé général en chef du Morbihan ; mais paralysé par Hoche, il signa la paix le 21 juin 1796. Quand la guerre reprit, sur la fin de 1799, il attaqua Vannes, battit les Bleus à Guéhenno, livra la bataille indécise du Pont-du-Loc, et dut encore signer la paix le 12 février 1800. Plus tard, il fut arrêté à Paris, et guillotiné le 25 juin 1804. C'est aussi sur le territoire de Brech, et sur le champ de la bataille d'Auray, que furent passés par les armes, du 1er au 25 août 1795, près de 700 des prisonniers faits à Quiberon. L'endroit s'appelle depuis le Champ des Martyrs. Leurs ossements, exhumés sous la Restauration, furent transportés à la chapelle de la Chartreuse. On y a élevé, de 1823 à 1829, une construction latérale, portant au fronton l'inscription : Gallia mœrens posuit, et renfermant à l'intérieur un mausolée en marbre blanc, orné de sculptures, qui rappellent les événements de 1795. En même temps on bâtit dans le Champ des Martyrs un temple grec, et l'on mit sur son portique cette courte et significative inscription : Hic ceciderunt ; c'est ici qu'ils sont tombés ! — C'est ici croyons-nous, qu'on aurait dû recueillir les ossements des victimes et placer leur mausolée. L'ancienne communauté de la Chartreuse, vendue nationalement, et rachetée en 1808 par les soins de M. Deshayes, curé d'Auray, est passée entre les mains des Filles de la Sagesse, qui en ont fait une maison de retraite pour les Soeurs et une institution pour les sourdes-muettes (Joseph-Marie Le Mené - 1891).

Voir aussi   Ville de Brech (Bretagne) "L'histoire de la paroisse de Brech ou Brec'h et ses recteurs"

la chapelle Saint-Jacques (1464), située à l'Est de Brec'h. Construite au bourg de Brec'h en 1464, il s'agit d'un édifice de forme rectangulaire dont le pignon occidental, surmonté d'un clocheton carré, est percé d'un portail à belle décoration flamboyante, où se voient des blasons martelés. Les fenêtres en tiers-point à réseau flamboyant ont été mutilées : celle du chœur est bouchée. Un banc de pierre intérieur court tout autour de la chapelle. Au chœur sont deux jolies piscines flamboyantes ;

la chapelle Notre-Dame-de-Grâce (1565), située au village de Tréavrec ou Tréverec et édifiée en 1565, suivant une inscription de la sablière Nord. Il s'agit d'un petit édifice de forme rectangulaire dans le style de la Renaissance. Les portes sont dotées de nombreuses sculptures. Les rampants des pignons sont décorés de crochets et d'animaux fantastiques. La porte principale possède un fronton triangulaire avec un motif animalier et des personnages tenant un phylactère. Un clocheton carré, avec flèche en pierre, auquel on accède par un escalier extérieur, s'élève sur le pignon occidental. Les sablières et entraits de la charpente sont grossièrement sculptés. Une piscine à coquille, surmontée d'une accolade de mauvais goût, se trouve à droite du chœur ;

la chapelle Saint-Quirin (1676), située au village de Guérin. La chapelle a été entièrement refaite en 1676 par les soins des seigneurs de Kerivalan (ou Kerivallan), dont les armes se voient au portail occidental et dans les fragments de vitraux. Sur son fronton, se trouve le blason des De Robien et De Cleuz. Le retable, en pierre et marbre, date de la fin du XVIIème siècle. Dans la chapelle même, était jadis aménagé une pièce pour le prêtre desservant ;

la chapelle Saint-Goal (XVIIème siècle), située au village de Calan. Au sommet, le clocheton porte la date de 1733 (année de la bénédiction de la cloche) ;

la chapelle expiatoire (1829), située au Champ des Martyrs et oeuvre de l'architecte Caristie. Cette chapelle funéraire, néo-classique, commémore l'exécution (en vertu de la loi du 25 Brumaire an III de la République) de centaines de royalistes débarqués à Quiberon le 25 juin 1795. Le mausolée de marbre blanc de la chapelle, oeuvre de Caristie, date de 1829 : dans des médaillons ressortent les portraits de deux des principaux chefs de l'expédition de Quiberon, Sombreuil et Soulanges. Les bas-reliefs du sarcophage représentent d'un côté le débarquement et de l'autre côté la mission de Gesril de Papeu ;

Ville de Brec'h (Bretagne).

 

Ville de Brec'h (Bretagne).

la chapelle Notre-Dame-des-Fleurs (XVIIIème siècle), située à l'Ouest du bourg de Brec'h et restaurée en 1993. L'autel et le retable sont en bois polychrome : il abrite un tableau où la Vierge est assise au milieu des fleurs. Quatre vitraux, réalisés d'après les cartons de Lucien Pouëdras et représentant les quatre saisons, sont l'oeuvre des maîtres verriers Lefeuvre ;

l'ancienne chapelle Saint-Pierre et Saint-Paul, située au village de Brégoarn et mentionnée en 1930. Il s'agit d'un petit édifice de forme rectangulaire daté du XVIIème siècle et qui était jadis dédié à saint Yves ;

l'ancienne chapelle Saint-Clément, reconstruite en 1874 au village de Kerhouarin. Elle est mentionnée en 1930 ;

l'ancienne chapelle Saint-Laurent, construite en 1890 au village de Saint-Dégan. Elle est mentionnée en 1930 ;

l'ancienne chapelle Sainte-Marie-Madeleine, reconstruite au XVIIème siècle, au village de ce nom, sur l'emplacement de la chapelle qui était réservée aux Cordiers. Elle est mentionnée en 1930 ;

le monastère "La chartreuse" (XVIIème et XVIIIème siècles). Ce monastère remplace un édifice plus ancien qui date de 1482. On la désignait le plus souvent sous le nom de Chartreuse d'Auray. Le monastère, donné en 1480, par le duc François II aux Chartreux, avait été fondé par Jean IV qui y avait installé huit chapelains, en commémoration de la bataille d'Auray. Ce monastère était tenu autrefois par l'ordre des chevaliers de l'Hermine, fondé par le duc Jean IV de Montfort dès 1368. A partir de 1482 et jusqu'à la Révolution, le monastère héberge des membres de l'ordre de Saint-Bruno. La chapelle datée de 1750 était sans grand intérêt architectural. L'autel à baldaquin et les boiseries du XVIème siècle ainsi que le cloître et les cellules de la même époque méritaient de retenir l'attention. La Chartreuse a été partiellement reconstruite après l'incendie de 1968. Aujourd'hui, les bâtiments abritent la communauté des Filles de la Sagesse ;

Voir aussi   Ville de Brec'h (Bretagne) "La Collégiale de Saint-Michel-du-Champ de Brec'h

Voir aussi   Ville de Brec'h (Bretagne) "L'histoire des Chartreux d'Auray

Ville de Brec'h (Bretagne).

 

Ville de Brec'h (Bretagne).

le calvaire du XVIIème siècle, situé dans l'enclos de l'église Saint-André. Le fût est frappé de deux écussons ;

le calvaire (1977), situé sur le placître de la chapelle Notre-Dame-de-Grâce ;

le calvaire (1688), situé sur le placître de la chapelle Saint-Goal ;

la croix de Charles-de-Blois (1842), restaurée par Jean le Boulc'h (maire de la commune de Brec'h, en 1842) et qui remplace une croix ancienne. Cette croix commémore la bataille entre Jean de Montfort et Charles de Blois, le 29 septembre 1364, où Charles de Blois fut tué. Le socle porte l'inscription "En Mémoire de la Bataille de Jean de Montfort et Charles de Blois en 1364" ;

le manoir de Kerberhuet, siège d'une ancienne seigneurie. Propriété de Eon de Kerguigin ou Kerguiguin en 1427 et de Jehan de Kerguiguin en 1464 ;

le manoir de Kerivalan ou Kermallan. Siège d'une seigneurie, propriété successive des familles Le Parisy (en 1436 et en 1464), Langoueouez, Talhouët et Robien ;

le manoir de Kercambre. Siège autrefois de l'ancienne seigneurie de Kercambre et propriété de la famille Robic ;

le manoir de la Villeneuve. Siège d'une seigneurie ayant appartenu, durant l'Ancien Régime, aux familles Guillemin et Talhouët. Propriété d'Allain de Talhouët en 1427. On y voit un beau puits en granit ;

Ville de Brec'h (Bretagne) : vallée de Tré-Auray.

la fontaine située à proximité de la chapelle Saint-Jacques ;

la fontaine, située à proximité de la chapelle Saint-Goal ;

la fontaine située à Tréavrec et à proximité de la chapelle Notre-Dame-de-Grâce ;

la fontaine Saint-Quirin (XVIIème siècle), située à Cann-Er-Rheu. L'édifice abrite la statue de Saint-Quirin et celle de la Vierge. Restaurée en 1890, la fontaine a été reconstruite en 1991 par l'Afpa de Brec'h ;

le four à pain, situé à Saint-Dégan ;

le moulin de Treuroux (XVIIIème siècle) ;

Ville de Brec'h (Bretagne) : champ des martyrs.

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ANCIENNE NOBLESSE de BREC'H

Brech faisait jadis partie de la grande seigneurie de Pou-Belz devenue plus tard la châtellenie d'Auray.

Ses seigneuries particulières étaient :

1.     Bézidel, vers le sud-ouest.

2.     Botulen.

3.     Le Cranic, à l'ouest.

4.     Kerberhuet, au sud-ouest.

5.     Kercambre, au sud-ouest.

6.     Kerdrain, tout près d'Auray.

7.     Kerioué, vers le sud-ouest.

8.     Kerhouarin, vers l'ouest.

9.     Kerivalan, aux Parisy, Langueouez, Talhoet... Robien.

10.   Kermelin, à l'ouest.

11.   Kermoélo, vers le sud.

12.   Kerihan.

13.   Léaulet, au sud-ouest.

14.   Limelec, au sud-ouest, aux Cadio... Le Livec.

15.   Le Merdy, au sud.

16.   Pengal, vers l'ouest.

17.   Le Reclus, auprès d'Auray.

18.   Rosmec, auprès d'Auray.

19.   Rostevel, au sud, aux Authueil.

20.  Saint-Dégan ou Sendegan, au sud.

21.   Villeneuve, au centre, aux Guillemin et Talhoet.

(de Joseph-Marie Le Mené).

A la réformation de 1427, on comptabilise la présence de plusieurs nobles de Brec'h : Ollivier Dreianou, Guillo Nicolassic (le bourg de Brech), Henry Gillou (Beisits), Henry de Launay (Bésidel), St Gilles (Kerhouarin), Pierre des Portes, Eon de Coaitcoursout (Kerdrého), Jehan et Pierre Le Roux (Limellec), Henry et Ollivier Couiezelain (Brégouharne), Jehan Le Bars (Léaulet), Allain de Talhouët (Villeneuve et Kermoëlo), Eon de Kerguigin (Kerberhuet), Pierre Talehoet (St Degan), Pierre Le Gallou (Kerbiguet), Guillaume Le Palut (Kerbiguet), Henry Le Parisi (Kerivalan).

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Vannes du 8 septembre 1464, on comptabilise la présence de 7 nobles de Brec'h :

Jehan de KERUIGUIN (30 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et d'une salade (casque), comparaît armé d'une vouge et d'une épée ;

Perrot LE ROUX (20 livres de revenu) : porteur d'un paltoc et d'une salade (casque), comparaît armé d'une hache, d'une épée et d'une vouge ;

Henry LE PALUT (25 livres de revenu) : défaillant ;

Henry LE PARISI (800 livres de revenu) : défaillant ;

Selvestre de TALHOET (30 livres de revenu) : porteur d'un paltoc et d'une salade (casque), comparaît armé d'une épée et d'une javeline ;

Guillaume de BELOUAN (600 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et d'une salade (casque), comparaît armé d'une vouge, d'une javeline et d'une épée ;

Jehan de TALHOET, remplacé par Perrot Legal : porteur d'une brigandine et d'une salade (casque), comparaît armé d'une vouge et d'une épée ;

 

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Vannes du 4 septembre 1481, on comptabilise la présence de 8 nobles de Brec'h :

Henry LE PARISY (200 livres de revenu) : comparaît en homme d'armes ;

Guillaume de LANTIVY (100 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Jehan KERGUYUIN (90 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Henry LE PALUT (20 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Pierre LE ROUX (3 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Selvestre de TALHOET : porteur d'un paltoc, comparaît armé d'une jusarme ;

Henry LE BLEIZ (5 livres de revenu) ;

Marion LE GALLO (5 livres de revenu) ;

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