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Subdélégation de Quimper. — District de Quimper, arrondissement de Quimper, canton de Quimper. — Paroisse supprimée, aujourd'hui en Plomelin.
POPULATIN. — 300 habitants.
CAPITATION. — 48 cotes (3 l. et au-dessous : 25 ; au-dessus : 23). Total : 186 l. 18 s. 11 d. (capitation, 127 l., 21 deniers p. l. 11 l. ; milice, 17 l. ; casernement, 31 l.).
VINGTIÈMES. — 390 l. 11 s.
FOUAGES. — 4 feux 1/2. – Total : 177 l. dont 114 l. 2 s. 7 d. pour f. ext.
CORVÉE. — Route Quimper-Pont-l'Abbé, 160 toises. Dist. 8 km 5. Cap. 112 l. Synd. Pierre Tanniou. - Son territoire est fertile en toutes sortes de grains.
RECTEUR. — Compagnon, 700 l. — Décimes : R. 18 l. F. 19 l.

PROCÈS-VERBAL. — Assemblée électorale, le 13 avril, sous la présidence de Pierre-Augustin Mettez, procureur an présidial de Quimper. — Comparants : Jean Deniel, procureur terrien, du lieu de Guilly-Hervé, Jean Le Cornec de Kerustanic-Izellaf, François Quilliec de Gorré-Bodivit, Jacques Le Guillou du Leuré, Alain Riou du Leuré, Jean Guichaoua de Kerivoal, Jean Nédélec de Kerlec Pierre Le Bolzer de Penvelet-Huelaff, Jean Cosmao de Coz-ale-Izelaff, François Guichaoua de Lestremeur, Yves Le Cloarec de Kermeur-Huellaf, Pierre Faroux de Penfoul-Creiz, Jean Codivic de Kerhascoët et Alain Le Bars de Coat-Creiz. — Députés : Pierre Faroux et Jacques Le Guillou.

Cahier de charges et doléances de la paroisse de Bodivit pour les Etats généraux fixés au 27 avril 1789.

Nous, habitants de la paroisse de Bodivit...

Le préambule et les art. 1 à 9 inclus reproduisent textuellement le cahier de Plonéis (même écriture, même papier).

10° — D'après toute lecture du présent, les délibérants et autres ont observé ce qui suit, savoir :

Demandent qu'il soit donné à chaque domanier ou fermier les arbres de dessus les fossés, tous les arbres fruitiers, les bois courants dans les champs, jusqu'en un journal de terre (voir la note qui suit) ; que la maltote en général soit supprimée ; que Sa Majesté ait la bonté de fixer les droits d'entrée de toutes boissons à sa volonté, les répartissant sur tous et chacun de ses sujets ; que le droit d'écobue qu'exigent les seigneurs, au cas, soit aussi supprimé, étant juste que ceux qui défrichent les terres aient le fruit de leurs travaux pour dédommagement et récompense.

Note : Sous le régime des usements, appartenaient aux domaniers les bois dits convenanciers : les arbres fruitiers, à l’exception des noyers et des châtaigniers, les bois taillis avec leurs souches, les bois puinais (épines, sureau, aulnes, genêts, genèvres, ronces coudrier, houx, bouleau), les émondes des arbres émondables. Tous les autres arbres propres à merrain, c’est-à-dire propres à faire du bois d’œuvres (chênes, frênes hêtres, ormeaux, noyers, châtaigniers, etc.), étaient réputés bois fonciers, dès qu’ils avaient acquis assez de consistance pour « supporter l’échelle » (Cf. Usement de Cornouaille, art. 7 : J FURIC, Commentaire sur l’usement local du domaine congéable de Cornouaille ; BOHAN, op. cit., p. 31.

METTEZ, procureur au présidial.

(H. E. Sée).

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