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LES PAROISSES DE BILLIO ET CRUGUEL

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Ces deux paroisses de Billio et Cruguel, du doyenné de Porhoët et à collation libre, se trouvent déjà unies dès le XVème siècle et sans qu'on puisse assigner la date de leur annexion. Aux XIVème siècle et XVème siècles, la première portait encore le nom de Mouster-Billiou, qui ferait présumer une origine monastique (Chapitre de Vannes, 1387 et 1422). Chacune avait son église paroissiale et son presbytère. Les nouveaux titulaires prenaient possession dans les deux localités et l'intitulaient canoniquement recteurs de Cruguel et Billio. Ils résidaient, à leur choix, dans l'une ou l'autre de ces paroisses. Mais, comme ils s'étaient fixés à Cruguel, dans les derniers siècles, ils ne portaient plus que le titre de cette localité, et Billio finit , à tort, par n'être considérée que comme une trêve. L'ancienne église de Billio, maintenant remplacée par une nouvelle, avait pour titulaire saint Corentin, premier évêque de Quimper et auquel a été substituée la sainte Vierge. Dans les temps passés, comme aujourd'hui, celle de Cruguel était sous le vocable de saint Brieuc, aussi premier évêque et fondateur du siège épiscopal de ce nom. En 1610, les deux presbytères se trouvaient complètement détruits et le recteur habitait la Ville-Audrain, en Cruguel. Seul probablement, celui de cette dernière localité fut relevé de ses ruines.

La paroisse de Cruguel avait quatre frairies : celles du bourg, de la Ville-Potin, de Treadoré, des Landes, et les deux chapelles de Saint-Yves, au village de ce nom, et du château des Timbrieux, mais dont le vocable est inconnu. Sur son double bénéfice, le recteur dîmait à la 33ème gerbe, à l'exception de quelques quartiers où la dîme était levée à la 11ème par les seigneurs ; car là il n'avait que la 36ème. Malgré l'union des deux paroisses, leur unique titulaire ne jouissait que d'un mince revenu. D'ailleurs, un seul bénéfice secondaire s'y était fondé. C'était la chapellenie du prêtre François Trevalinet et dont l'existence seulement nous est révélée par des provisions de 1732. La fabrique de Cruguel possédait un petit domaine de quatre journaux de terre, qui fut vendu 346 fr., le 23 juillet 1799.

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Recteurs de Billio et Cruguel.

1493. Jean du Val, mort in curia romana.
1493-1502. Pierre Le Bigod, pourvu par le Souverain Pontife.
1540. R. Jean Daniélo, archidiacre de Vannes résigne entre les mains du Pape en faveur du suivant.
1540-1546. R. Laurent de la Bouexière, pourvu en cour de Rome, y résigna aussi en faveur du suivant et avec réserve d'une pension, ce qui l'autorisait, encore en 1568, à revendiquer des droits sur ce bénéfice.
1546……R……. Cosson, pourvu aussi par le Pape, résigna, lui-même, en faveur du suivant, mais à une date inconnue.
1561. Thomas Rallier,
1562-1595. + Pierre Bourel, originaire de Guégon, pourvu par l'Évêque, le 28 janvier 1562, prit possession le 1er février. Il eut plusieurs compétiteurs, dont un l'inquiétait encore en 1579 ; c'était Julien Le Quen, qui finit par résigner ses prétentions en 1582. Ses autres concurrents furent Jean Rallier, qui mourut en 1572 ; Sébastien Allain, en faveur duquel avait résigné julien Le Quen et qui décéda en 1585 ; enfin Raoul Le Texier, pourvu sur ce décès. Bourel mourut, lui-même en novembre 1595
1599-1612. Julien Saignard, de Plumelec, pourvu probablement, en 1596, eut pour compétiteurs François Hamelin et Isaac Novisse, contre lesquels il obtint de l'Évêque de nouvelles provisions, le 21 juin 1603, et reprit possession le lendemain. Ce bénéfice lui fut contesté et ravi, dès 1612 par Olivier Jouan, et, plus tard, par Alain Le Quenderff, il finit par résigner, en 1618, ses dernières prétentions en faveur de celui-ci.
1612-1644. Alain Le Quenderff, originaire de Billio, pourvu par le Pape, le 7 juillet 1619, par dévolut sur le susdit Jouan, prit possession, le 15 octobre suivant. Il eut à se défendre contre Michel Crespel, clerc de Rennes, et en faveur duquel Jouan avait fait, en 1615, cession de ses droits. Sur la résignation de Saignard, il obtint, le 7 août 1618, de nouvelles provisions de la cour de Rome, et reprit possession, le 18 novembre de la même année. Après un long rectoral, mourut en 1644.
1644-1646. R. Julien Gatechair, né à Vannes, sur la paroisse de Saint-Pierre, et n'étant encore que simple clerc, se vit néanmoins conférer ces paroisses par l'Évêque, le 16 septembre 1644, et en prit possession le 9 octobre. En 1646, il résigna pour permuter avec le suivant contre le bénéfice de Guégon.
1646-1653. François Balluays, originaire de Mohon et recteur de Guégon.
1661… Daniel Le Vaillant.
1681……… François Gauguet, mort avant 1686.
1689-1692. Jean Le Bail. Il résigne, en 1692, et devient recteur d'Erdeven, où il meurt au bout de trois ans.
1692-1721. R. Thomas Touzé, prêtre du diocèse de Saint-Malo, pourvu par un des vicaires capitulaires de Vannes, le 12 juillet 1692, prit possession le lendemain. En 1721, il résigna entre les mains du Pape, en faveur du suivant, mais tout en se réservant une pension de 200 livres.
1721-1730. Pierre Renault, prêtre aussi du diocèse de Saint-Malo, pourvu en cour de Rome, le 19 février 1791, prit possession le 1er septembre. Il fut inhumé dans l'église de Cruguel, le 18 mars 1730.
1730-1759. Philippe Le Carour, originaire de Plouhinec, pourvu par le Souverain Pontife, le 31 août 1730, prit possession le 7 octobre. Il débouta Yves Le Garnec auquel, malgré la vacance en un mois papal, l'Évêque avait conferé ses bénéfices, le 23 mars précédent. Le Carour fut enterré au cimetiètre de Cruguel, le 12 janvier 1759.
1759-1763. R, Jean Le Bot, d’Arzal, pourvu par le Pape, le 22 mai 1759, sur les résultats du concours du 26 avril, prit possession le 4 juillet. Il donna, le 3 juillet 1763, procuration pour résigner en cour de Rome en faveur de son neveu et révoqua, mais trop tard, cette procuration, le 1er avril 1764.
1763-1764. R. Jean Le Bot, d'Arzal aussi, pourvu par le Souverain Pontife, le 25 juillet 1763, résigna, lui-même, l’année suivante, entre les mains de l'Évêque, pour devenir recteur de sa paroisse natale.
1765-1791. François Éon, de Questembert, dut sa collation à l'Ordinaire et refusa le serment, à la constitution civile du clergé.

(Abbé Luco).

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