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LE CHATEAU DE L'ESTIER OU L'ETIER A BEGANNE

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Le Château de L'Estier est une vaste et haute construction, sur les bords de la Vilaine, qui a son origine au XIVème siècle, dans le pavillon de chasse des comtes de Rieux, placé en lisière de la forêt et qui occupe la partie nord de l'aile droite du château. Le château proprement dit, fut probablement construit au début du XVème siècle par Eustache d'Espinay, seigneur de Trieux et de L'Estier, et conseiller du duc François II. Il signa avec Jean IV, sire de Rieux, son suzerain, un accord en 1476. Le château fut relié au pavillon de chasse dont la partie sud s'était écroulée, et qui fut construit en prolongement de la façade du château en 1637.

Le château de l'Estier ou l'Etier à Béganne (Bretagne).

La façade est percée d'une porte d'honneur encadrée d'accolades et colonnettes et de fenêtres à meneaux, dont les embrasures intérieures sont meublées de bancs de pierres. Une tour polygonale en pierres de taille et escalier à vis, a été construite fin XVème siècle, en remplacement de la tour nord écroulée.

De vastes salles moyenâgeuses occupent les différents étages du logis principal. Le nombre des cheminées (22), et leurs dimensions (linteaux de 2,50 m à 4,50 m), avec leurs puissants arcs de décharge, sont la principale caractéristique du château. Dans l'escalier de la tour, chaque palier voûté d'ogives donne accès sur trois grandes salles. De très belles sculptures ogivales décorent les principales pièces. Sur la façade nord, une élégante tourelle en encorbellement joue en même temps le rôle d'ornementation et de poste de guet.

Un des soucis de l'ancien propriétaire M. Tetrel fut de redonner à ce château son allure médiévale. Quelques erreurs commises au cours des siècles avaient eu pour résultat regrettable de mettre sur un même niveau les planchers des salles centrales et des ailes, ce qui avait eu pour conséquence de couper aux trois-quarts de leur hauteur de magnifiques fenêtres à meneaux, d'en boucher certaines dont la plus belle, et de couper de la même façon les non moins belles et grandioses cheminées.

Après avoir fermé par urgence les parties du château qui risquaient de s'effondrer, et refait la partie brûlée du toit dans l'aile droite, le travail fut donc de remonter ces deux planchers de 180 m2, et vous pouvez voir les magnifiques volumes pleins d'harmonie, que comportent ces trois belles salles, ainsi que l'éclairage lumineux obtenu grâce aux anciennes fenêtres dégagées et débouchées sur toute leur surface.

Ce travail nécessita une valse de six poutres de chêne de 8,50 m de long, de corbeaux et corbelets, de solives et planches, dont le bruit a fini par troubler les fantômes signalés maintes fois au château, et partis pour de nouvelles destinations...

Aujourd'hui, après une arrivée en 1975 où le confort était limité à un point d'eau, aucun sanitaire, aucun chauffage si ce n'est les cheminées, le château est en bon état de conservation avec son chauffage central, et en bonne voie de présentation pour une prochaine visite.

(Amiral Tetrel, 1979).

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