Web Internet de Voyage Vacances Rencontre Patrimoine Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Bienvenue !

LA SITUATION FÉODALE DE BEAUCÉ

  Retour page d'accueil       Retour page "Ville de Beaucé"  

Boutique de Voyage Vacances Rencontre Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Boutique de Voyage Vacances Rencontre Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

1° Juridictions seigneuriales.

Les principales juridictions seigneuriales s'exerçant dans la paroisse étaient celles de la Motte, de la Chaudronnerais, de Fontaine-la-Chèze, etc...

2° Seigneuries.

1° La MOTTE, terre seigneuriale de la paroisse, avec Moyenne Justice [Note : Cette justice s'exerçait le samedi dans la salle basse de l'Auditoire de Fougères]. Elle relevait de Vitré, par la châtellenie de Châtillon-en-Vendelais. Il paraît assez singulier de voir cette terre appartenir à la baronnie de Vitré, car elle se trouve au nord du Couesnon, qui séparait les deux seigneuries de Fougères et de Vitré. M. Le Bouteiller s'est demandé si, à partir des environs de la Motte, la ligne de démarcation n'était pas déterminée par de vieux chemins, notamment par le chemin Chasles. qui limite la paroisse de La Chapelle-Janson, plutôt que par le Couesnon, alors divisé en plusieurs petits ruisseaux. La Motte appartint longtemps aux de Beaucé, très ancienne famille, connue depuis le XIIème siècle, dont les membres ont rempli des charges importantes. Cette famille, au XIVème siècle, s'était partagée en plusieurs branches, dont l'une, restée au pays, se divisa elle-même en deux rameaux. L'un conserva le manoir ancestral de la Motte, et était représentée, en 1498, par Jehan de Beaucé, homme d'armes de la garde de la duchesse Anne. Ce rameau s'éteignit d'assez bonne heure. L'autre rameau de la famille de Beaucé se fixa au manoir de Montfromery, en La Chapelle-Janson. Il se fondit dans les de Lys, qui conservèrent le nom de Beaucé, et dans les du Bois Le Houx. Après l'extinction du premier rameau, la Motte passa aux de Couesnon. A la fin du XVIIème siècle, elle appartenait aux de la Belinaye ; et lors de la Révolution, aux du Parc Porée.

2° La CHAUDRONNERAIS, siège, dès le XIIIème siècle, d'une sergentise féodée s'exerçant, une année sur trois, dans la vairie de Fleurigné. Cette terre appartenait au XIIIème siècle aux de Pioger, qui tiraient eux-mêmes leur origine des d'Iné, anciens possesseurs, très probablement, de la Chaudronnerais, qui paraît avoir compris jadis un grand fief, appelé le Grand fief d'Iné, s'étendant au village de ce nom. Les d'Iné semblent appartenir, par les de Louvigné, à la famille de Fougères (LE BOUTEILLER, II, 69, 84). — Des de Pioger, la Chaudronnerais passa, au XVIème siècle, aux de la Cervelle. En 1644, elle appartenait aux Payel ; en 1661, aux de Valois. Elle fut achetée, en 1671. par les Morel de la Martinière. En 1709, nous la voyons aux mains de François de Bregel ; en 1742, en celles des du Pontavice qui en prirent le nom et la conservèrent jusqu'à la Révolution. Elle fut vendue nationalement, pour 256.000 livres, le 7 juillet 1795.

3° Domaines seigneuriaux.

Deux métairies de la CHAUDRONNERAIS : domaine proche de la Chaudronnerais.

Moulin de CHAUDRON : domaine proche de la Chaudronnerais (vendu nationalement 41.000 livres, le 10 août 1795).

Métairie, manoir et moulin de la MOTTE : domaine proche de la Motte.

4° Mouvances.

Haut, moyen et viel ARON, membres du fief de la Pissotière qui relevait de Fontaine-la-Chère, en arrière-fief de Montbraud.

Terre noble de la BELOTTIÈRE, membre du fief de la Quenouazière, qui relevait de Fougères (ou de la Motte ?).
Le BOIS-HAMARD, membre du fief ci-dessus.
Le BREIL-HUART, membre du fief ci-dessus.
Fief de la COQUETIÈRE (120 journaux), relevait de Saint-Brice par Fontaine-la-Chère.
Fief et masure de l’ECARTELÉE, relevait de Fougères.
Métairie de l'EULAGUÈRE, appartenait à l'Hôpital Saint-Nicolas.
Fief de la BASSE-FUMERAIS (90 journaux), relevait de la Chaudronnerais.
Métairie de la FUMERAIS (18 journaux), membre, sans doute, du fief ci-dessus, appartenait aux Urbanistes de Fougères et fut vendue nationalement le 6 avril 1791 pour 8.325 livres.
Le lieu de la GIRAUDAIS (35 journaux), membre du fief de la Quenouazière relevant de Fougères.
La GUÉNAUDIÈRE (grande et petite) relevait du Roi.
Les HAIES DE BEAUCÉ ET DE BÉCAN, relevaient de Fougères. La Haie appartenait, lors de la Révolution, à M. Fournier de la Pommerais, ancien député à la Constituante.
La HOUDUCIÈRE, membre du fief de la Quenouazière relevant de Fougères.
La HUBAUDIÈRE, membre du fief de la Quenouazière relevant de Fougères.
Le lieu noble de la HAUTE-LANDRONNIÈRE (Saint-Léonard et Beaucé), membre du fief d'Iné, relevant de Fontaine-la-Chèze. C'était probablement jadis une petite seigneurie. En 1515, on voit Geoffroy le Pitard, seigneur de la Laudronnière.
Terre noble de LAUNAY-FURGON (66 journaux), relevait de Fougères.
Fief des BAS et HAUT-PARON, relevait de Fougères.
Fief des HAUT et BAS-PLESSIS, relevait de Saint-Brice par Fontaine-la-Chèze.
Prée noble de P0ILLEY, relevait de Fougères.
Fief noble de la QUENOUAZIÈRE et de la BELOTTIÈRE, relevait de Fougères (ou de la Motte ?). — Il fut confisqué par Mercœur sur Thomas Le Limonnier. Ce fief, qui était sans, doute, jadis, une petite seigneurie, devait tirer son nom des Quenonaz de Patron.
Métairie de la QUENOUAZIÈRE (65 journaux), qui relevait de la Motte, appartenait aux Urbanistes de Fougères. Elle fut vendue nationalement, le 13 avril 1791, pour 50.000 livres.
Fief de la ROUILLIÈRE (100 journaux), relevait de la Chaudronnerais.
Lieu noble de la SALLE, relevait de Fougères et appartenait aux Ubanistes de Fougères. La Salle fut vendue nationalement, le 23 février 1791, pour 28.000 livres.
La SAUNERIE, membre du fief de la Quenouazière (voir ci-dessus).
La SOUESNIÈRE ou SOUANIÈRE, membre du fief de la Quenouazière (voir ci-dessus).
Terre noble de la VALETTE (5 journaux), relevait de Fougères et appartenait aux prêtres de la paroisse.
Terre noble de la VESSIÈRE, relevait de Chaudronnerois. Elle comprenait 35 à 40 journaux de terres roturières et elle devait : au Roi, 18 sols et 16 boisseaux d'avoine ; et au seigneur de la Chaudonnerais, 15 sols et 16 boisseaux d'avoine.

(Emile Pautrel).

© Copyright - Tous droits réservés.