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LES CORDELIERES D'AURAY

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ÉTABLISSEMENT

Les Cordelières reconnaissent saint François d'Assise et sainte Claire pour leurs fondateurs. Elles portent, comme les Frères Mineurs, une robe brune avec un cordon blanc, et se couvrent la tête d'un voile noir.

La règle de sainte Claire étant très austère, et n'admettant que des aumônes pour la subsistance des couvents, le pape Urbain IV (1261-1265) adoucit cette disposition et permit aux monastères de posséder des biens-fonds. Les religieuses qui voulurent conserver l'étroite pauvreté furent appelées Clarisses ; celles qui acceptèrent la concession du pape furent nommées Urbanistes et plus souvent Cordelières. Celles-ci avaient la clôture et la vie contemplative, comme les autres, et de plus les écoles de filles.

Auray : rue du Château (Bretagne).

Ce but pratique les fit désirer à Auray. On lit dans le registre des délibérations de la communauté de ville, au 14ème jour d'avril 1632 : « Les habitans délibérant sur ce qui leur a esté proposé par quelques personnes de qualité, que les sœurs de saint François de Nantes désirent s'establir en ceste ville, ont chargé Messieurs les députés qui vont aux Estats de parler aux religieuses et de scavoir à quelles conditions elles se veulent establir ».

Du jeudi 13ème de juin 1632.
« Le sieur sindicq (Pierre Le Livec) a remonstré que, suivant la charge qu'il avait eue de la communauté de scavoir l'intention des religieuses Cordelières de l'ordre de saint François, il auroit conféré estant à Nantes avec les d. religieuses, et auroit reçeu un estat, daté du 3e may dernier, portant les conditions auxquelles elles désirent s'establir en ceste ville.

Elles promettent d'establir communauté de religieuses de leur ordre, en nombre suffisant, en la d. ville d'Auray, dans deux mois prochains, ou plus tôt si faire se peut, pour y vivre en closture perpétuelle, sans désirer aucune subvention du corps de la ville..., ains seulement pouvoir recevoir ce que leur sera offert et donné libéralement et par charité.

Elles promettent de prendre des filles pensionnaires et externes, en aussi grand nombre sera possible, pour les instruire à la piété et bonnes moeurs, et pour le prix des pensions s'accommoder si raisonnablement avec Messieurs de la ville qu'ils auront tout subjet de contentement.

Item promettent de s'accommoder d'un lieu pour leur establissement, selon l'advis, gré et consentement de la communauté de la d. ville.

Sur quoy les d. habitans, après avoir entendu la lectura du d. acte, ont d'un commun advis donné leur consentement à l'estallissernent requis en ceste ville par les d. religieuses, au lieu toutefois le moins incommode à la ville, soit en icelle soit aux fauxbourgs, lequel lieu elles ne pouront choisir, contracter, ny en fairé achapt, sans avoir sur ce au préalable le consentement des habitons d'icelle ; et qu'ils pouront juger de la commodité ou incommodité du dit lieu ; et aussi à la charge que les d. religieuses ne pouront mendier, et qu'elles se pourvoiront de lettres de Sa Majesté confirmatives du d. establisement » (BB. 2).

Plan du couvent des Cordelières d'Auray (Bretagne).

Afin de se mettre en règle, les religieuses obtinrent d'abord le consentement de Mgr. Sébastien de Rosmadec pour leur existence canonique dans le diocèse, puis les lettres patentes du roi Lois XIII pour leur existence légale. Il y eut, paraît il, quelques difficultés pour le choix de l'emplacemerit du couvent ; mais on finit par leur accorder près du Loc le terrain et les douves de l’ancien château d'Auray.

C'est sur la partie occidentale de ce terrain qu'elles bâtirent peu à peu leur couvent et leur chapelle, le reste de l'enclos étant converti en jardin et en verger. La chapelle, située à sud-ouest de établissement, était tournée vers le nord : au fond, le chœur des religieuses, en avant l'autel, puis la nef ouverte au public. Les fenêtres sont en plein cintre ; la voûte est surbaissée à cause des appartements ménagés au dessus. Le chœur et le sanctuaire sont actuellement décorés de magnifiques stalles, provenant de la Chartreuse d'Auray.

Au nord de la chapelle se trouve la maison principale ; à l'est, une cour et un bâtiment parallèle, relié par un édifice transversal à la maison principale. (Voir le plan).

Voici l'état sommaire de l'établissement, fourni par les religieuses le 22 septembre 1790.

Dans la cour d'entrée du nord, au rez de chaussée, une cuisine, un réfectoire et une pièce de décharge.

Au premier étage de la maison principale, 24 cellules pour les religieuses, ayant chacune un lit, une table ; un prie-Dieu et 3 chaises.

Au second étage, même distribution.

Au dessus, dortoir pour les pensionnaires, avec 24 lits, 60 draps, 50 couvertures et 12 armoires à leur usage.

Au dépôt, une armoire d'archives et une table.

A la chambre de récréation, trois petits tableaux.

A l'infirmerie, un lit, une table, un buffet, un guéridon.

A la bibliothèque, des bréviaires et des livres de méditations.

A la chapelle, une garniture d'autel, une lampe de cuivre, un reliquaire et cinq petits tableaux.

A la sacristie, deux armoires et deux buffets, dix ornements, dix aubes, dix nappes et accessoires.

L'argenterie : 2 calices, 1 soleil, 1 plat et deux burettes, une croix, dix petits chandeliers, un encensoir et sa navette, et cinq gobelets, le tout pesant 16 marcs, ou 864 livres.

A la buanderie, deux trépieds, trois bassins, 9 bailles.

Le jardin et le verger, situés à l'est de la maison et dans le mur de l'enclos, comprennent 3 journaux 6 cordes.

Hors de la communauté, l'appartement du chapelain, composé d'un en-bas et d'un premier ; au dessus couchent le jardinier et le boulanger du couvent. (L. 786).

Grâce à leur économie, les Cordelières acquirent immeubles au dehors. Elles eurent ainsi une maison près du Loc à Auray ; trois tenues, situées à Kerbellec Peudrec et Kerhéré en Brech ; deux petites tenues à Botquelen et Kervéléon en Pluvigner ; et une tenue à Kergestin en Landaul.

Tous ces immeubles leur rapportaient 826 livres par an.

Elles avaient en outre des capitaux placés sur le clergé de France, sur les États de Bretagne et sur divers particuliers, qui leur rapportaient 1.367 livres par an.

Voici donc quel était leur budget en 1790.

I. Revenus.
Jouissance de l'enclos … ?
Rétributions scolaires et pensionnat .......... ?
Ferme des tenues ……… 826 livres.
Rente des capitaux………… 1.367 l.
Total …… 2.193 livres.
II. Charges.
Décimes de la communauté………… 111 l.
Trois rentes viagères…………….. 616 l.
Traitement du chapelain …………… 616 l.
Gages et capitation des domestiques........... 189 l.
Fournitures à la chapelle …………… 186 l.
Réparations annuelles ……………… 483 l.
Total ........ 2.2185 livres.
III Dettes.
Les dettes de la communauté, pour fourniture de froment, de viande, de vin et de bois, montent actuellement à la somme de 8.052 livres.
Signé : Soeur Saint-Pierre Provost, supérieure. (L. 786).

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RELIGIEUSES.

Voici la liste presque complète des professions religieuses émises chez les Cordelières d'Auray. On y trouvera des noms qui intéressent de nombreuses familles.

Marguerite Moraud, de Saint-Joseph, supérieure.
Marie de la Touche, de l'incarnation, prof. 1er juillet 1634.
Anne de Baubès, de la Passion, prof. 5 juillet 1634, sup. 1651, 1655.
Marie Henry, de Saint-François, prof. 18 octobre 1634, sup.
N.. dite Thérèse de Jésus, prof. le 11 octobre 1635.
N... Magdeleine du Calvaire, prof. le 9 octobre 1636.
Marguerite Fourrier, de la Passion, prof. 12 juin 1637.
Françoise Le Bigot, des Anges, prof. 12 juin 1637, sup. 1666.
Catherine Botherel, de Sainte-Agnès, prof. 7 février 1638.
Marie Duboys, de Saint-Joseph, prof. 8 décembre 1638.
Françoise de Kervérien, du Saint-Esprit, prof. 13 décembre 1639.
Marie Pulunian, de l'Assomption, prof. 24 juin 1640.
Jeanne Pulunian, de Saint-Jean l'Évang., prof. 24 juin 1640.
Angélique Couyer de Tous-les-Saints, prof. 12 août 1640, sup.. 1669.
Jeanne Loisel, de la Croix, prof. le 2 janvier 1641.
Anne Rolland, de Saint-Alexis, prof. le 3 février 1641.
Suzanne de Lage de Saint-Bernard, prof. 14 juillet 1641.
Claude du Verger, de Saint-Paul, prof. le 14 juillet 1641.
Marie-Jeanne Michel, de Saint-Augustin, prof. 8 décem. 1642.
Marguerite de Rospiec, de Jésus, prof. le 17 mai 1643.
Marguerite Loisel, de Sainte-Élisabeth, prof. 20 nov. 1643.
Marguerite Moraud, de Sainte-Cécile, prof. 10 août 1644.
Françoise de Geslin, de Saint-Dominique, prof. 25 août 1644.
Marie de Kergiliard, de Sainte-Gertrude, prof. 18 sept. 1644.
Marie-Franç. Morice, des Séraphins, prof. 9 oct. 1644.
Françoise Pulunian, de Sainte-Thérèse, prof. 5 nov. 1645.
Marie Josse, de Saint-Ignace, prof. 2 février 1646.
Jeanne Le Vestle, de la Nativité, prof. 2 octobre 1646.
Symphorose Guémené, de Saint-Vincent, prof. 10 août 1648.
Marie Le Capitaine, de Sainte-Magdeleine, prof. 5 avril 1649.
Mauricette Fouquet, de Sainte-Agnès, prof.. 20 juin 1649.
Renée Gabart, de Saint-Louis, prof. le 14 mai 1651.
Marie Fraboulet, de Sainte-Hélène, prof. 23 mars 1652.
Marie Tatibouet, de Saint-Joseph, prof. 25 août 1652.
Anne Moraud, de Saint-Joseph, prof. le 2 novembre 1652.
Françoise de Bodoyec, de Sainte-Agnès, prof. 18 fév. 1655
Marie Picot, de Sainte-Scolastique, prof. le 4 octobre 1660.
Jeanne Guillis? De Sainte-Anne, prof. le 20 octobre 1660.
Perrine de Cosnoal, de Saint-Jérôme, prof. 11 sept. 1666.
Isabelle Couyer, de Sainte-Marie, prof. 12 sept. 1666.
Suzanne Le Pontois, de la Trinité, prof. 26 juin 1667, supér. 1705.
Jeanne de Lépinay, Marie des Anges, pr. 4 août 1669.
Anne de Langle, de Saint-Michel, prof. 12 août 1613, supér. 1716.
Julienne Fournier, des Séraphins, prof. 3 mai 1674.
Marie-Anne Henry, de Saint-Hyacinthe, prof. 8 nov. 1675, supér. 1699.
Nicole Parthenay, de Saint-Jean l'Év., prof. 14 fév. 1677.
Renée de Robien, de Saint-François, prof. 12 mars 1679, supér. 1719.
Jeanne Cordonnier, de Sainte-Rose, prof. 25 janvier 1684.
Vincente-Magd. de Robien, de... prof. 11 avril 1684.
Marie-Anne-L. Moraud, de Ste-Élisabeth, pr. 20 janv. 1686.
Ursule Aubin, de Sainte-Jeanne, prof. 27 janvier 1686.
Renée La Choue, de Saint-Louis, prof. le 17 mars 1686.
Lacune.
Julienne Le Lorec, de... prof. le 25 mars 1699.
Pétronille Le Lardeu, de Sainte-Marie, prof. 2 juin 1701.
Anne Gautier, de Saint-Bernard, prof. 7 juillet 1701.
Louise Rioux, de l'Enfant-Jésus, 16 juillet 1701 , supér. 1734.
Gillonne du Pin, de Saint-Antoine, prof. le 7 août 1701.
Magdeleine-Marie Ferrier, de Saint-René, prof. 5 janv. 1702.
Marguerite-Fr. Vivian, de Sainte-Hélène, prof. 4 juin 1702.
Michelle Gautier, de Sainte-Cécile, prof. 13 octobre 1705.
Lacune.
Marie-Vincente Gouzerh, de Tous-les-Saints, 14 juillet 1716.
Vincente Andrieux, de Sainte-Thérèse, prof. 8 sept. 1719.
Marie-Jeanne Henry, de Sainte-Claire, prof. 14 déc. 1720, supér. 1745, 1750.
Marie-Rose Moreau, de Saint... prof. 20 avril 1730, sup. 1766.
Marie-Vincente Le Verger de… prof. 4 sept. 1731, sup. 1770.
Magdeleine-Joseph Gravé, de Sainte ... prof. 3 déc. 1732.
Guillemette Lucas, de Sainte-Marthe, prof. 27 juillet 1736, converse.
Marie-Jeanne Authueil, de Saint-Vincent, prof. 18 oct. 1736.
Angélique-Louise Gravé, des Anges , prof. 27 août 1737.
Julienne-Rose de Trémereuc, de ... prof. 29 juillet 1738.
*Marie-Anne Borderaye-Gautier, de Ste-Rosalie, 20 oct. 1739.
Emilie Humphry, de Saint ... prof. 12 août 1745.
Magdeleine Le Gril, de Sainte-Céleste, prof. 15 juil. 1747.
Louise Cerclux, dite de Saint-François, prof. 23 juil. 1748.
*Louise Le Yondre, de Saint-Louis, prof. le 23 juil. 1748, converse.
Angélique Foulques, de Sainte-Gertrude, prof. 15 fév. 1750.
*Perrine Provost, de Saint-Pierre, prof. 17 sept. 1750, supér. 1785.
Jeanne L. R. Geffroy, de Sainte... prof. 2 octobre 1753.
Françoise Le Henanf, de Sainte-Pélagie, prof. 9 nov. 1756.
*Marie Stéphan, de Saint-Joseph, prof. le 17 août 1758.
Jeanne Le Drévo, de Sainte-Élisabeth, prof. 21 avril 1760, converse.
*Henriette-Fr. du Fay, de Sainte-Thérèse, prof. 17 juin 1760.
*Marie-Anne Cabelguen, de Sainte… prof. 15 nov. 1762, converse.
Marie-M. C. de la Butte, de Saint-Paul, prof. le 12 févr. 1765, supér. 1774,
*Claude Bainvel, de Sainte-Catherine, prof. 14 févr. 1765, converse.
Marie-Hélène Gouzerh, de Sainte-Hélène, prof. 25 nov. 1766.
*Anne Trinquec, de Sainte-Anne, professe le 9 mai 1770, converse.
N… Kerhouant, de Saint-Yves, prof. 23 mai 1771.
Jeanne-Rose Schomberg, de Sainte-Rose, prof. 23 mai 1771.
*Marie J. S. de Vieuville, de Saint-Jean, prof. le 7 août 1771.
Louise Gratia, de Sainte-Marie, prof. le 7 août 1771.
*Louise J.Ch. de la Vigne, de Saint-Vincent, prof. 7 août 1771.
Marie Dupré la Garenne, de Ste-Reine, prof. 22 mars 1776.
*Suzanne Le Meilleur, de Sainte-Suzanne, prof. 3 févr. 1778, converse.
*Marie-Louise Guémené, de Saint-Bernard, prof. 29 oct. 1778.
*Jeanne-Marg. Giroton, de Saint-Augustin, prof. 19 oct. 1779.
*Jeanne Lotode, de Sainte-Claire, prof. le 16 oct. 1780.
*Bonne-Franc. Lanon, de Saint-Émmanuel, prof. 26 oct. 1780.
*Marie-Franç. Hervé, de Sainte-Marie, prof. 27 juin 1782.
*Marie-Anne Calvé, de Sainte-Juile, prof. le 27 juin 1782 converse.
*Jeanne Le Drévo, de Sainte-Agnès, prof. le 29 oct. 1782.
*Guillemette Le Portier, Sainte-Marie-Séraphin, 29 oct. 1782.
*Marie-Avoie Le Normand, de Ste-Sophie, prof. 28 déc. 1784.
*Marie Collet, de Sainte-Marie-Victoire, prof. le 7 avril 1785
*Marie-Louise Chrestien, Ste-M. Émilie, prof. le 8 nov. 1785.
*Marie-Anne Corchuan , Sainte-Marthe, prof. le 8 nov. 1785, converse.
*Marie-Franç. Allemand, du Port-Louis, prof. 18 mai 1786.
*Marie Lorfèvre, de Josselin, prof. le 23 sept. 1788, converse.

Nota. Tous les noms précédés d'un astérisque sont ceux des sœurs qui vivaient en 1700. Toutes déclarèrent vouloir persévérer dans leur état. Elles ne furent pas moins expulsées pour le 1er octobre 1792.

Pendant la Terreur, dix d'entre elles, à savoir les sœurs Borderay, Provost, Le Yondre, Stéphan, Cabelguen, de Vieuville, de la Vigne, Lanon, Hervé et Le Normand furent incarcérées à Auray ; trois autres, les sœurs Chrestien, Allemand et Lorfèvre, furent enfermées à l'hôpital de Saint-Nicolas de Vannes. Elles ne recouvrèrent la liberté qu'au commencement de 1795.

Pendant ce temps, la nation vendait leurs biens. Le 25 octobre 1791, la terre de Kerhéré en Brech fut adjugée à M. Le Conte, de Lorient, pour 8.100 livres ; celle de Peudrec, au même, pour 7.500 livres ; celle de Kerbellec fut vendue le 20 juillet 1792 au même pour 3.600 livres.

A Auray, une maison et un verger furent adjugés, le 23 juin 1796, à M. Bosquet, pour 1.422 livres ; une remise fut cédée à M. Cauzique, le 7 juillet 1796, pour 720 livres ; et la maison du chapelain fut vendue, le 1er août 1796, à Joseph Houeix, pour 1.458 livres.

La tenue de Kergestin, en Landaul, fut adjugée, le 2 avril 1798, à. Ch. Henry pour 25.635 livres en assignats dépréciés ; la tenue de Kervéléon en Pluvigner fut vendue, en août 1798, à Soret-Vieuville, pour 4.815 livres.

Le couvent, l'église et l'enclos, vendus le 8 avril 1801, à M. Cauzique, pour 18.060 francs, ont été rachetés, en 1807, par les religieuses du Père-Éternel de Vannes, qui y tiennent des écoles et des retraites. Elles ont conservé la chapelle dans son état primitif, mais elles ont renouvelé plusieurs bâtiments et ajouté de nouvelles constructions.

Jh.-M.  Le Mené.

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