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EGLISE DE VANNES SUITE AU CONCORDAT (1801)

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L'EGLISE DE VANNES APRES LE CONCORDAT

L'invasion normande de 919 avait promené le fer et le feu depuis le Blavet jusqu'à la Vilaine et avait ruiné toutes les institutions religieuses du diocèse. La révolution française, par d'autres moyens, était arrivée au même résultat.

Après l'expulsion des pirates, il avait fallu tout restaurer : évêché, chapitre, paroisses, communautés. Il en fut de même après la Révolution.

Le Concordat, signé à Paris, le 26 messidor an IX, — 15 juillet 1801, — entre les plénipotentiaires du Pape et ceux du premier Consul, et ratifié ensuite par les deux gouvernements, porte ce qui suit :

« Art. 1er - La religion catholique, apostolique et romaine sera librement exercée en France ; son culte sera public... 

Art. 2. - Il sera fait par le Saint-Siège, de concert avec le gouvernement, une nouvelle circonscription des diocèses français.

Art. 9. - Les évêques feront une nouvelle circonscription des paroisses... avec le consentement du gouvernement.

Art. 11. - Les évêques pourront avoir un chapitre dans leur cathédrale, et un séminaire dans leur diocèse, sans que le gouvernement s'oblige à les doter ».

Le cardinal J.-B. Caprara, chargé par le Pape de mettre à exécution le Concordat, promulgua, le 9 avril 1802, la bulle supprimant tous les anciens diocèses de France, avec les chapitres et les paroisses, et érigeant à leur place 10 métropoles et 50 cités épiscopales. Le lendemain, 10 avril, il signa les décrets particuliers de chacun des nouveaux sièges, y compris Vannes, dans la province de Tours.

 « … Nous érigeons, dit-il, l'église de Saint-Pierre en cathédrale, et y établissons un chapitre, composé de dignitaires et de chanoines… En vertu de l'autorité apostolique, nous subdéléguons au premier évêque de ce siège le pouvoir de fixer le nombre des dignités et des canonicats qui conviendront le mieux à la nécessité, à l'utilité et à l'ornement de cette église, en se conformant aux prescriptions du concile de Trente. Ces dignitaires et chanoines composeront le chapitre de la dite église cathédrale » (Archives de l'Evêché).

Qu'a fait Mgr. de Pancemont, le premier évêque de Vannes après le Concordat, le subdélégué du Saint-Siège ? — Dans son ordonnance du 13 septembre 1802, il s'exprime ainsi : « Le clergé de notre église cathédrale sera composé de dix prêtres, dont deux seront nos vicaires généraux, et huit seront chanoines ».

Que les vicaires généraux soient membres du clergé de la cathédrale, personne ne le conteste. Mais là n'est pas la question. Sont-ils en même temps membres du chapitre, c'est-à-dire pourvus d'un titre inamovible et astreints à l'office divin? — Evidemment non. Le gouvernement lui-même a reconnu cette incompatibilité par une lettre du 11 avril 1803.

Il ne reste donc, pour constituer le chapitre, que les huit chanoines canoniquement établis par Mgr de Pancemont, et reconnus ensuite par le gouvernement. Sur les huit canonicats, l'évêque devait en prendre un, ou deux, ou trois, pour les ériger en dignités, et laisser les autres en simples canonicats. Mgr de Pancemont a malheureusement négligé de régler ce point, qui lui était cependant formellement recommandé. Ses successeurs n'ayant reçu aucune délégation pour combler cette lacune, il est indispensable de recourir au Saint-Siège pour régulariser la situation.

Dans la plupart des diocèses de France, le doyen préside et représente le chapitre ; en beaucoup de lieux les évêques l'ont fait reconnaître comme dignitaire par le Saint-Siège, et ainsi s'est complétée l'organisation des chapitres, restés jusque-là sans dignitaires reconnus.

Le cardinal légat avait aussi recommandé de désigner deux canonicats, dont les titulaires successifs rempliraient l'office, l'un de Théologal, l'autre de Pénitencier. Mgr de Pancemont n'en fit rien, et c'est son successeur immédiat qui dut y suppléer en 1808 ; comme il ne s'agissait pas ici de dignités à créer, mais de simples offices à pourvoir, la délégation du Saint-Siège n'était plus nécessaire, et l'autorité de l'évêque suffisait : il n'y avait qu'a suivre les décrets du concile de Trente.

2° Continuant ses instructions, le cardinal Caprara recommanda au premier évêque de faire un règlement pour la célébration des offices divins à la cathédrale, de donner des statuts au chapitre, soit en renouvelant les anciens, soit en rédigeant de nouveaux articles, et de fixer à tous les serviteurs leurs diverses obligations.

En temps ordinaire, c'est à l'Evêque et au chapitre réunis qu'il appartient de régler tous ces détails ; mais en 1802 il n'y avait pas encore de chapitre en fonctions, et pour aller plus vite, le Légat avait, par exception, donné à l'évêque seul le pouvoir de dresser tous ces règlements. Au lieu de faire ce travail assez compliqué, Mgr de Pancemont trouva plus simple de l'omettre : il n'a laissé aucune trace de statuts. On trouve seulement, dans son Ordonnance du 13 septembre 1802, cette phrase phénoménale, empruntée au Mandement de l'archevêque de Paris du 7 mai 1802 :

« Nous déclarons que l'administration de l'église cathédrale, la fixation des offices qui s'y célébreront, l'heure à laquelle ils auront lieu, les cérémonies qui les accompagneront, et généralement tous les droits quelconques qui peuvent être exercés dans la même église, demeureront entre nos mains, sans qu'aucun des prêtres qui composeront le clergé de cette église puisse se les attribuer ou les exercer, soit personnellement, soit collectivement ».

C'était la confiscation complète des droits du chapitre, de la paroisse et de la fabrique, et Mgr de Pancemont pouvait dire : Le chapitre, la paroisse, la fabrique, c'est moi ! — Ce règlement anti-canonique était radicalement nul en droit ; il était opposé aux instructions du Légat, qui avait recommandé de le modeler sur les lois de l'Eglise. Dès 1808, Mgr de Bausset, et en 1834 et 1850 Mgr de la Motte lui ont substitué, avec le concours du chapitre, quelques règlements partiels. En réalité le chapitre de Vannes n'a pas de Statuts définitifs et canoniques : c'est encore un travail à faire.

3°. Le cardinal Caprara disait aussi : « Les dignitaires et chanoines, formant le chapitre, résideront personnellement près de l'église et seront tenus de réciter, chanter et psalmodier les heures canoniales, tant du jour que de la nuit … Ils assisteront l'évêque dans les fonctions pontificales selon les coutumes reçues, et l'aideront dans l'administration du diocèse conformément au droit ».

Malgré ces prescriptions formelles, on vit certains évêques, très soucieux d'avoir le concours de leurs chanoines dans les offices pontificaux, et très portés à se passer d'eux dans les affaires où leur conseil et quelquefois leur consentement était obligatoire. Mgr de Pancemont était de ce nombre.

Quant à l'office public, il ne fut pas rétabli dés 1802. Il n'y avait pas encore de traitement assigné aux chanoines. La dotation fut accordée le 5 mars 1803, mais les évêques attendirent encore. Le Saint-Siège se plaignit, par une note, de ce que l'office divin n'était pas célébré dans les cathédrales ; le gouvernement répondit, le 21 mars 1804, que « Sa Majesté inviterait les évêques à faire célébrer l'office quotidien dans leurs cathédrales ». - On sait ce que valait l'invitation du puissant empereur. C'est alors seulement que l'office fut rétabli dans l'église de Vannes.

Le traitement fixé à 1,000 francs à l'origine, fut élevé à 1,500 francs en 1818, et à 1,600 en 1858. Cette rétribution remplace le revenu des biens ecclésiastiques confisqués par la Révolution. Le revenu des biens du chapitre, en 1790, était, comme on l'a vu, de 52,938 francs ; aujourd'hui le gouvernement, qui a tout pris, ne veut plus continuer la rente, et il profite de chaque décès de chanoine pour s'affranchir de sa dette.

« Aux dignitaires et aux chanoines, dit le Légat, le premier évêque pourra donner l'habit de choeur qui répondra le mieux à l'ancien costume de l'église de Vannes : nous lui en donnons le pouvoir, par grâce très spéciale et par autorité apostolique ». Mgr de Pancemont ne voulut point rétablir l'aumusse ni la cape parce qu'il ne prévoyait pas d'offices de nuit ; pour les offices de jour, en été comme en hiver, il assigna pour habit de choeur un rochet en batiste et un camail noir, doublé et bordé de rouge , avec des boutons de même couleur.

Un indult pontifical du 13 novembre 1863 a concédé aux vicaires généraux et aux chanoines titulaires la faculté de porter un rochet brodé, un camail en soie moirée, bordé d'hermines, et une croix pectorale, suspendue à un large ruban violet. L'ancien costume n'ayant pas été supprimé, les chanoines le portent encore pendant la semaine, et réservent le nouveau pour les dimanches et les grandes fêtes.

Enfin, un bref de Léon XIII, du 9 février 1886, ayant érigé l'église cathédrale de Vannes en basilique mineure, les chanoines ont la faculté de porter, en hiver, une cape violette en laine, avec un chaperon en hermines, sans mouchetures, doublé de laine violette : et en été une cotta garnie de dentelles, à mettre par dessus le rochet ; pour porter en été la cape avec chaperon rouge il faut un indult spécial.

« L'érection du chapitre de l'église de Vannes étant ainsi terminée, dit le Légat, nous accordons au premier évêque, par une grâce très spéciale, en vertu de l'autorité apostolique, la faculté de conférer, pour cette première fois, toutes les dignités, mêmes les principales, ainsi que les canonicats, à des ecclésiastiques capables ».

D'après le droit commun, la nomination du premier dignitaire d'un chapitre appartient au Pape ; la nomination des autres dignitaires et des chanoines appartient alternativement au pape et à l'évêque, suivant le mois de la vacance des bénéfices. En 1802, le cardinal Caprara a fait une dérogation à la règle, pour cette première lois seulement, et par conséquent il a maintenu pour les nominations suivantes l'application du droit commun.

Mgr de Pancemont, usant des facultés accordées par le Légat, a nommé tous les chanoines pour la première fois, en omettant malheureusement de désigner un ou plusieurs dignitaires. Quand, plus tard, des vides se produisirent dans le chapitre, l'évêque se crut en devoir d'y pourvoir seul, sans en référer au Saint-Siège. Ses successeurs ont tous agi de même ; ils ont choisi librement tous les chanoines, et se sont contentés de les soumettre à l'agrément du gouvernement. Le Saint-Siège, qui est au courant de la situation, n'a jamais réclamé ; il y a un siècle que ce régime persiste ; on peut donc admettre en sûreté la prescription acquise par les évêques.

Mgr de Pancemont eut beaucoup de peine, à trouver ses huit premiers chanoines, parce qu'il n'y avait pas encore de traitement assuré. Après plusieurs refus, il institua les suivants :

1 ° Lamour, Yierre, ex-chapelain du Père-Eternel le 10 octobre 1802, à 62 ans.

2° Bocherel, Vincent, ex-curé constitutionnel de Saint-Patern, le 10 octobre 1802, à 56 ans.

3° Jarry, Jean-Baptiste, secrétaire de l'évêché, le 10 octobre 1802, à 33 ans.

4° Mahé, Joseph, ex-vicaire de Saint-Salomon, le 10 octobre 1809, à 42 ans.

5° Elédouet, Yves, ex-curé de Locminé, le 4 novembre 1802, à 77 ans.

6° Grignon, Joseph-Marie, prêtre, institué le 3 janvier 1803, 49 ans.

7° Coquerel, Jean-Pierre, ex-carme, le 8 janvier 1803, à 68 ans.

8° Daniélo, Jean, recteur de Saint-Jean-Brévelay, le 21 juin 1804, à 72 ans.

Aucun des anciens chanoines n'avait été appelé à faire partie du nouveau chapitre. Plusieurs d'entre eux étaient morts, d'autres étaient dispersés au loin : ainsi M. Grimaudet de Goetcanton et N. Jacquelot de Boisrouvray vivaient à Paris, M. Jean-Louis Boutouillic s'était mêlé aux chouans, M. d'Haumières était recteur de Péaule.

6° A côté du chapitre de la cathédrale était la paroisse de Saint-Pierre de Vannes, érigée le 13 septembre 1802, en ces termes : « Justice de paix de Vannes-Ouest. Eglise cathédrale et paroissiale de Saint-Pierre : curé Pierre Noury.

Oratoires des Ursulines, du Collège, du Petit-Couvent et de Nazareth.

Succursales : Arradon, Baden, Isle-d'Arz, Isle-aux-Moines, Ploeren.

Les droits et l'exercice des fonctions curiales, établies dans notre église cathédrale par la présente Ordonnance, seront fixés par Nous d'une manière spéciale, relativement au clergé de la même église, pour éviter toute concurrence de part et d'autre ».

On ignore si ce règlement a été fait ; il y a lieu d'en douter, car on n'en a trouvé aucune trace. 

Un autre point assez important préoccupa bientôt l'évêque : ce fut la délimitation de la paroisse. En arrivant à Vannes, Mgr de Pancemont avait trouvé la ville partagée en deux par les deux justices de paix ; une ligne idéale, partant de la Porte-Prison et aboutissant à la place actuelle des Halles, donnait au juge de paix du canton ouest les rues des Chanoines et de Saint-Salomon, les rues de Notre-Dame et des Halles, et au juge de paix du canton est les rues de Saint-Guénael et des Vierges, la place des Lices et toute la partie sud de la ville.

Cette division, commode peut-être pour les deux juges de paix et basée sur le partage de la ville close en deux portions presque égales, était incommode pour les paroissiens et illogique pour les curés : ainsi les maisons de la rue Saint-Guénael, adossées à la cathédrale, étaient de Saint-Patern, et la rue Saint-Nicolas, qui touche Saint-Patern, était de Saint-Pierre. Mgr de Pancemont, pressé de tout organiser, avait accepté, en 1802, cette division anormale, pour les deux paroisses de la ville. Mais bientôt, éclairé par l'expérience, il prépara, en 1804, un autre plan de délimitation.

D'après ce plan, la paroisse de Saint-Pierre devait comprendre tout l'intérieur des murs de la ville, comme avant la Révolution, et de plus les anciennes paroisses du Mené et de Saint-Salomon, qui lui appartenaient déjà ; en retour, la paroisse de Saint-Patern aurait eu tous les villages de la campagne à l'est et à l'ouest de la ville. Ce projet, consigné dans le registre des correspondances de l'évêque, ne fut pas approuvé par le gouvernement. La division des deux paroisses, calquée sur celle des deux justices de paix, a été maintenue jusqu'au 1er avril 1873, où un décret du président de la République, sur la demande de l'évêque et du préfet, augmenta la paroisse de Saint-Pierre des rues de Saint-Guénael, des Vierges, de la Monnaie, de Noé et de Léhélec, et des places de la Mairie et des Lices, et rendit à Saint-Patern la rue Neuve, la rue Saint-Nicolas et la place du Morbihan.

7° Quant à la fabrique, Mgr de Pancemont n'en avait pas établi à la cathédrale. L'article 76 du 18 germinal an X (8 avril 1802) en avait cependant prescrit l'établissement en ces termes : « Il sera établi des fabriques pour veiller à l'entretien et la conservation des temples et à l'administration des aumônes ».

Un décret du 26 juillet 1803 avait fait un pas de plus en disant : « Ces biens seront administrés, dans la forme particulière aux biens communaux, par trois marguilliers, que nommera le préfet... ».

Le 9 fructidor an XII (27 août 1804) l'évêque de Vannes écrivait au préfet : « L'église cathédrale n'a point de fabrique ni de marguilliers, n'ayant aucun bien à administrer. Personne n'est chargé, si ce n'est moi, de recevoir le produit des chaises et les oblations, et d'en consacrer l'emploi aux réparations et à l'entretien de la dite église. C'est ce qui m'a fait penser que, de concert avec vous, général, je pouvais déterminer les droits et exiger pour les ornements, les tentures et le reste, ainsi qu'il a été fait à Paris pour l'église métropolitaine ...» (Corresp.).

Décidément Mgr de Pancemont aimait trop centraliser et à garder tous les pouvoirs spirituels et temporels. Aussi après sa mort, M. Allain, vicaire capitulaire, écrivait-il à Mgr de Bausset, le 11 décembre 1807 : « M. de Pancemont n'a jamais voulu nommer de fabriques, quoique je l'en eusse prié plusieurs fois. Ce que j'avais prévu est arrivé : les comptes qu'on nous a présentés n'étoient point en règle. Ce qui nous paroit démontré, c'est que les héritiers doivent au moins 1,500 livres à la cathédrale, et je crois, Monseigneur, devoir vous prévenir que le chapitre et les paroissiens seroient très mécontents, si vous faisiez à MM. Mayneaud la moindre remise ou diminution de cette somme de 1,500 livres que nous réclamons ... » (Archives de l'Evêché).

Mgr de Pancemont mourut le 13 mars 1807, à l'âge de 50 ans et 7 mois, et fut enterré dans la communauté du Père-Eternel.

Mgr Pierre-Ferdinand de Bausset-Roquefort fut nommé au siège de Vannes le 19 novembre 1807, préconisé le 16 mars 1808 et sacré le 29 mai à Aix.

« L'église cathédrale, lui écrivait M. Allain, est en bon état mais nous n'avons ni dignitaires, ni bas-choeur. — Jusqu'à présent, lui disait M. Le Gal, autre vicaire capitulaire, il n'y a point de dignités dans l'église cathédrale ; les vicaires généraux président le choeur les jours de dimanche et de fêtes, et c'est tout ».

C'est pour combler ce vide, et sous l'influence de ses vicaires généraux, que Mgr de Bausset signa les statuts suivants au mois de décembre 1808, sans demander le consentement nécessaire du chapitre.

« Art. 1er. Le chapitre de la cathédrale est composé de deux vicaires généraux et de huit chanoines.

Art. 5. Les dignités sont l'archidiacre, le trésorier, le grand chantre et le pénitencier ».

Passant à l'application, Mgr de Bausset nomma son 1er vicaire général, M. Allain, archidiacre, son 2ème vicaire général, M. Le Gal, trésorier, son 3ème vicaire-général, M. Grignon, grand chantre, et son 4ème vicaire général, M. Coquerel, pénitencier. Comme on le voit, tout le profit était pour les vicaires généraux, et on serait tenté de dire : is fecit cul prodest. Mais ce profit était-il légitime ?

On sait que Mgr de Pancemont avait reçu du Saint-Siège une délégation spéciale pour organiser le chapitre de Vannes, en se conformant aux lois de l'Eglise. Son successeur n'avait pas le même pouvoir. Il pouvait néanmoins, de son autorité propre, et avec le consentement formel du chapitre, ériger des prébendes canoniales, puis élever celles-ci ou d'autres plus anciennes an rang de dignités (Bouix. Capit. p. 193).

Mgr de Bausset, en faisant revivre les titres anciens d'archidiacre, de trésorier et de grand chantre (laissons de côté la pénitencerie, qui n'était qu'un simple office), rentrait dans la tradition de l'Eglise de Vannes. Malheureusement il négligea de demander le consentement du chapitre : son ordonnance garde à ce sujet un silence significatif ; d'où il suit que l'érection des dignités susdites est radicalement nulle.

De plus, l'application qu'il en fit aux deux vicaires généraux, titulaires est anti-canonique. Il y a incompatibilité absolue, comme on l'a déjà observé, entre le titre de vicaire général et le titre de chanoine : l'un est essentiellement révocable ou amovible, l'autre essentiellement irrévocable et inamovible ; le gouvernement lui-même le reconnaît. Si donc un vicaire général ne peut être chanoine, il ne peut pas, à plus forte raison, être dignitaire du chapitre, parce que le cardinal Caprara a voulu que désormais les dignitaires fussent chanoines.

Malgré ces raisons, les deux vicaires généraux titulaires de Vannes ont pris place au chapitre, présidé les réunions capitulaires et voté comme chanoines, jusqu'en 1850, où Mg de la Motte supprima cette ingérence comme vicieuse. Ils sont encore en possession de chanter la messe capitulaire, aux fêtes solennelles, en l'absence de l'évêque, bien que ce droit appartienne aux chanoines dignitaires. Les vicaires généraux sont chargés de la juridiction épiscopale, et les chanoines de l'office et de la messe : voilà la distinction radicale. 

2° A part ces erreurs fondamentales, l'ordonnance de Mgr de Bausset renferme de bons éléments. Voici ce qu'il dit de l'office.

« Art. 8. Il y aura tous les jours office canonial ; le dimanche l'office du matin commencera à huit heures et demie ; on chantera Prime, ensuite Tierce ; à neuf heures la grand'messe, qui sera paroissiale, pendant laquelle se fera le prône ; et l'office sera terminé par Sexte. Le soir, à trois heures, on chantera None, Vêpres et Complies. Pendant le carême, il y aura sermon après l'office.

Art. 9. Les jours ouvriers, l'office du matin commencera à neuf heures les petites heures seront psalmodiées ; la messe chantée ; le soir, les vêpres à deux heures ; elles seront psalmodiées ainsi que les complies.

Art. 10. Tous les chanoines doivent assister exactement aux offices ; ils ne peuvent s'absenter du chœur, pour dire la messe, ni entendre les confessions.

Art. 11. Ils peuvent prendre des vacances, mais jamais plus de deux mois, ni plus de deux à la fois, vu leur petit nombre » (Archives de l'Evêché).

L'office canonial, établi en 1804, se maintint jusqu'en 1819, époque où les chanoines adressèrent une supplique motivée au nouvel évêque Mgr de Bruc. Celui-ci leur répondit aussitôt : « Vu la délibération capitulaire de MM. les chanoines de l'église cathédrale de Vannes ; ayant égard à leur petit nombre, aux infirmités et à l'âge de la plupart, aux occupations multiples de quelques-uns, qui les empêchent d'assister au choeur, au défaut de chantres, le bas-choeur n'étant pas organisé ; Nous ne nous opposons point à ce qu'ils se conforment à l'usage établi dans les diocèses environnants et que l'office soit célébré seulement le dimanche. Notre intention est cependant que la messe de neuf heures soit célébrée tous les jours par un de MM. les chanoines, qu'il soit chanté une messe du Saint-Sacrement tous les jeudis, et qu'il y ait le salut le soir à quatre heures depuis la Toussaint jusqu'à Pâques, et à cinq heures depuis Pâques jusqu'à la Toussaint. Donné dans notre palais épiscopal, le 30 novembre 1819. H. Evêque de Vannes » (Archives du Chapitre).

En 1835, Mgr de la Motte remplaça la messe chantée du jeudi par une messe basse.

Bien que la messe quotidienne de neuf heures ne fût point chantée, elle devait être cependant appliquée tous les jours aux bienfaiteurs, comme le dimanche. Mgr de la Motte écrivit au Saint-Siège pour modérer cette charge. La Congrégation, interprète du concile de Trente, lui répondit, le 1er février 1841, en lui donnant le pouvoir de réduire l'application de la messe capitulaire des bienfaiteurs aux dimanches et aux fêtes d'obligation : ce qui fut exécuté.

En même temps, ladite Congrégation exprima son vif regret de voir l'office supprimé pendant la semaine, à cause du petit nombre des chanoines et d'autres graves raisons, et elle invita l'évêque à le rétablir aussitôt que les circonstances le permettraient.

C'est pour répondre aux désirs du Saint-Siège que Mgr Dubreil rétablit l'office quotidien, par une ordonnance du 16 avril 1862, et dispensa provisoirement de la récitation de Matines, en vertu d'un indult du 13 novembre suivant. L'interruption de l'office avait duré près de 43 ans.

3° Pour l'aider dans la célébration de l'office et de la messe, le chapitre n'a eu qu'un bas-choeur incomplet, durant tout le XIXème siècle. D'abord, sous l'Empire, le gouvernement ne donnait qu'un maigre traitement de 1000 francs à chaque chanoine, et ne donnait rien pour les chantres, les diacre et sous-diacre, les musiciens et les enfants de la psallette. Il est vrai que, le dimanche et les jours de fêtes gardées, le séminaire assistait à l'office et pouvait fournir gratuitement des chantres, un diacre et un sous-diacre ; les écoles primaires pouvaient également donner des enfants de chœur, auxquels la fabrique n'avait à procurer que les vêtements ecclésiastiques et quelques légères gratifications. Mais pendant la semaine, le chapitre restait seul, et était réduit à psalmodier simplement l'office ; même situation pendant les vacances du séminaire.

Sous la Restauration (1815-1830), le gouvernement vint en aide aux chapitres et aux fabriques des cathédrales, en leur accordant une allocation annuelle d'environ 7000 francs, pour le bas-choeur et la maîtrise ou psallette. Voici comment le crédit a été partagé à Vannes : aux quatre chantres, 2,400 francs, ou 600 francs à chacun, à l'organiste 1000 francs, aux deux musiciens jouant du serpent et plus tard de l'ophicléide, 1000 francs, savoir 600 francs au premier et 400 francs au second, au maître de psallette, au précepteur, et aux six enfants, 2,500 francs ; la fabrique fournissait le surplus.

Le crédit de la psallette fut supprimé en 1830, mais celui du bas-choeur fut maintenu, et il n'a été supprimé qu'en 1882.

Les quatre chantres furent fournis par le séminaire, et comme leur pension n'était que de 400 francs, l'excédant servait à nourrir le diacre et le sous-diacre, fournis également par le séminaire.

Le 26 octobre 1846, le chapitre, dans le but de procurer une messe ou deux de plus à la cathédrale, décida de remplacer les quatre chantres séminaristes par deux chantres prêtres, qui recevraient chacun 1000 francs, et de donner les 400 fr. disponibles au supérieur du séminaire, à la charge de fournir un diacre, un sous-diacre et un chantre suppléant ; ce qui fut accepté. Les deux premiers chantres prêtres furent M. Jégat et M. Baron.

Au début du XXème siècle, après une interruption momentanée, les chantres du chapitre sont encore deux prêtres. Seulement le supérieur du séminaire a cessé de fournir un diacre et un sous-diacre, et on a eu recours à diverses combinaisons pour y suppléer.

L'organiste est toujours dans les mêmes conditions que par le passé, et il prête son concours à la paroisse aussi bien qu'au chapitre.

Les deux serpents ou ophicléides ont disparu l'un après l'autre ; l'harmonium est resté maître du terrain, en attendant qu'il soit à son tour remplacé par un orgue de choeur.

4° Après le personnel vient naturellement le temporel.

Le droit de propriété de l'Eglise en général, et des chapitres en particulier, est naturel et sacré, et antérieur à la reconnaissance civile. Dans notre législation actuelle, un décret du 6 novembre 1813 reconnaît le droit des chapitres de posséder des biens meubles et immeubles, et il a même la prétention d'en régler l'administration, sans tenir compte des prescriptions canoniques.

Le chapitre de Vannes, au début du XXème siècle, ne possède aucun bien immeuble ; il n'a que des objets mobiliers, épaves du passé, ou legs de divers évêques. Parmi ces objets on peut noter :

1° Un coffret en bois, avec peintures du XIIème siècle, représentant des chevaliers et divers personnages ;

2° Une volute de crosse en ivoire, paraissant appartenir aussi au XIIème siècle, et figurant des animaux ;

3° Un manuscrit, renfermant l'enquête faite en Bretagne en 1453 pour la canonisation de saint Vincent-Ferrier ;

4° Un grand calice en vermeil, donné, par Mgr de Bausset-Roquefort décédé archevêque d'Aix en 1829 ;

 5° Un calice en vermeil, avec burettes, ampoules et bougeoir, aiguière et cuvette en argent, et divers ornements pontificaux, légués par Mgr de Bruc en 1826 ;

6° Une aiguière et cuvette en vermeil, quatre burettes, une ampoule et un bougeoir, et divers ornements pontificaux, légués par Mgr Garnier en 1827 ;

7° Deux croix pectorales en or, ayant appartenu à Mgr de la Motte, mort en 1860 ;

8° Un calice en vermeil, orné de pierreries, avec burettes et plateau, aiguière et cuvette, bougeoir et crosse, le tout donné par Napoléon III, en 1868, à  Mgr Bécel, et cédé par l'évêque en 1897 à la cathédrale ; de plus, un anneau épiscopal et une crosse pectorale décorée de l'image de sainte Anne ; et des ornements épiscopaux ;

9° Un calice en argent, avec burettes et plateau, donné par M. l'abbé du Mousset en 1886 ;

10° Deux calices en vermeil, dont l'un est soutenu par un ange, donnés par M. Montfort, chanoine, en 1894.

11° Un calice en vermeil, avec émaux, donné au chapitre, en 1896, par M. Le Vulgos, chanoine.

Tel est ce qu'on appelle le Trésor du chapitre ; il est exposé, au début du XXème siècle, dans une vitrine de la salle capitulaire.

5° A la suite du chapitre se place la fabrique. Avant la Révolution, il y avait une fabrique de la cathédrale, administrée par les chanoines, et une fabrique de la paroisse administrée par le curé et un conseil de laïcs.

Comme il y a une paroisse dans presque toutes les cathédrales, le décret du 30 décembre 1809, qui a organisé toutes les fabriques de la France, a laissé aux évêques, dans son article 104, la faculté de faire un règlement spécial pour leur église cathédrale, à la charge de le faire approuver par le gouvernement.

Usant de ce droit, Mgr de Bausset, dès le 3 octobre 1810, statua qu'il n'y aurait qu'une fabrique dans son église, et qu'elle serait composée de cinq ecclésiastiques et de quatre laïcs, tous à sa nomination, le curé et le maire seraient membres de droit ; l'évêque ou son vicaire général présiderait le conseil et le bureau, et aurait, en cas de partage, voix prépondérante. Il retint aussi à sa nomination les prédicateurs de l'Avent et du Carême, et tous les employés du choeur et de l'église.

On pourrait certainement critiquer la disposition qui confie l'administration de la cathédrale à une partie du chapitre et qui en exclut l'autre : elle est contraire au droit canonique ; mais l'évêque ne voulait pas probablement avoir un conseil trop nombreux. Ce règlement resta longtemps sans autorisation de l'Etat ; Mgr de la Motte, l'ayant légèrement retouché, le fit enfin approuver le 5 octobre 1841.

Bien que la fabrique soit unique et qu'il n'y ait qu'un trésorier, les intérêts de la cathédrale et ceux de la paroisse restent distincts : il y a un budget pour la cathédrale et un budget pour la paroisse, un compte pour la cathédrale et un compte pour la paroisse.

La fabrique est propriétaire de l'ancienne maison du sacristain et d'une parcelle de terre qui l'avoisine ; elle n'a pas l'autre immeuble. Ses biens mobiliers sont les vases sacrés, ornements et linges de la sacristie, les chandeliers des autels, les chaises de l'église, les confessionnaux, les cloches, etc... 

Ses principaux revenus consistent dans la location des chaises et dans le casuel des enterrements ; ils suffisent à peine à payer les charges, surtout depuis que l'Etat ne paie plus le bas-choeur, ni la ville les vicaires.

6° Quant à la paroisse de Saint-Pierre, elle vit parallèlement au chapitre et est seule chargée des baptêmes, mariages et sépultures.

L'église étant commune, le chapitre a ses heures déterminées pour l'office et la messe, et le reste du temps la paroisse a l'entière disposition de l'édifice pour ses enterrements et ses cérémonies.

Jusqu'à 1862, le curé était le premier chanoine honoraire, et il occupait au choeur la première stalle après celles des chanoines titulaires ; il faisait l'office ou chantait la messe capitulaire à certains jours, qui lui étaient réservés. M. Fouchard, ayant alors demandé l'annexion de sa cure au chapitre, ou, pour parler plus exactement, l'érection de sa prébende curiale en prébende canoniale, le projet fut agréé par le chapitre et mis à exécution par l'évêque et le gouvernement. Restait à obtenir la sanction du Saint-Siège, qui fut enfin donnée le 20 avril 1874, à la condition que le curé chanoine aurait les mêmes avantages et les mêmes charges que les autres chanoines. Au début du XXème siècle, le chapitre de Vannes comprend neuf canonicats, tous reconnus par l'Etat et par l'Eglise.

En 1883, M. Benjamin Montfort, prêtre de Malestroit, fonda une prébende, qui fut érigée par l'évêque, avec le consentement du chapitre, en prébende canoniale ; il en fut le premier titulaire.

En 1896, Mlle du Pontavice a fondé, en faveur de M. Audran, une autre prébende, qui a été pareillement érigée par l'évêque, avec le consentement du chapitre, en prébende canoniale. Les deux nouveaux chanoines, n'étant pas reconnus par l'Etat ; n'interviennent pas à l'élection des vicaires capitulaires, ni aux actes où le chapitre est en rapport avec le gouvernement ; mais ils sont reconnus par l'Eglise, et ils ont par ailleurs les mêmes droits et les mêmes obligations que les autres chanoines. 

Liste chronologique des Chanoines à partir de 1802.

Lamour, Pierre, prêtre, agréé le 10 septembre 1802, décédé le 19 octobre 1805.

Bocherel, Vinc. , ex-const., agréé le l0 septembre 1802, décédé le 23 mars 1830.

Jarry, Jean-Rapt. secrétaire, le 10 septembre 1802, décédé le 5 mars 1846.

Mahé, Joseph, ex-vicaire, le 10 septembre 1802, décédé le 4 septembre 1831.

Elédouet, Yves, curé de Locminé, le 4 novembre 1802, décédé le 18 novembre 1809.

Grignon, Jh-Marie, catéch., le 3 janvier 1803, vicaire général en 1809.

Coqueret, Jean-Pierre, ex-carme, le 8 janvier 1803, décédé le 5 décembre 1811.

Daniélo, Jean, de St.-Jean-Brév., le 21 juin 1804, décédé le 24 juin 1805,

Thomin, Jh.-Vincent, Ploërmel, le 1er novembre 1805, décédé le 30 avril 1817.

Eon, Henri-Pierre, prof., le 13 janvier 1806, décédé le 31 mars 1841.

d'Haumière.s, J-B. ex-théologal, le 2 janvier 1809, décédé le 11 janvier 1815.

Aillo, François, de Vannes, le  25 janvier 1810, décédé le 29 mars 1812.

Baron, Jean, recteur de Saint-Jacut, le 16 janvier 1812, décédé le 13 septembre 1820.

Bertrand, Toussaint, vicaire, agréé le 28 mai 1812, décédé en mars 1825.

Bézier, Jh-Jean, recteur de Saint-Dolay, agréé le 9 novembre 1815, décédé le 27 octobre 1833.

Danion, Jean, de Guer, agréé le 9 juin 1817, décédé le 9 janvier 1821.

Pivron, Julien de Craon, agréé le 24 novembre 1820, décédé le 17 mars 1832.

Mauguen, Vincent, de Vannes, agréé le 15 mars 1821, décédé le 2 mai 1837.

Thétiot, Louis-M., secrétaire, agréé le 20 mars 1825, décédé le 31 janvier 1863.

Bertin, Georges, de Pouilley, agréé le 11 avril 1830, décédé le 1er décembre 1877.

Le Joubioux, Jean-M., secrétaire, agréé le 31 décembre 1831, décédé le 3 mars 1888.

Gaudin, Pierre-M., secrétaire, agréé le 11 avril 1832, décédé le 22 novembre 1891.

Lacambre, Guill., à Sainte-Anne, agréé le 13 novembre 1833, démissionnaire en 1848.

Louer, Yves, supérieur du séminaire, le 7 juin 1837, décédé le 19 février 1855.

Flohy, Jean-M., curé de Saint-Pierre, le 13 mai 1841, vicaire général en 1861.

Charil, Jean-Ch., à Sainte-Anne, agréé le 24 mars 1846, c. à Lor., 1849.

Granlin, Jacq.-M., curé de Saint-Pierre, le 9 février 1848, décédé le 7 décembre 1867.

Le Crom, Math.-M., prof., le 11 avril 1849, décédé le 17 avril 1876.

Gruel, Jean-M., curé de Saint-Pierre, le 10 mars 1855, décédé le 18 décembre 1877.

Baron, Jean-M., ex-vicaire général, le 25 novembre 1861, décédé le 10 août 1867.

Larbitre-Monférant, Jean, curé, le 23 juillet 1863, décédé le 19 mai 1877.

Le Mauguen, Jh-M.., ex-vicaire général, le 16 septembre 1867, décédé le 23 septembre 1872.

Régent, Vincent, supérieur du séminaire, le 22 janvier 1868, vicaire général en 1881.

Le Mené, Jh-M., secrétaire, le 15 octobre 1872.

Morio, Pierre-M., archiprêtre, le 18 juin 1875.

Le Vulgos, Yves, aumônier, le  23 mai 1876, décédé le 26 septembre 1896.

Desgrée, Julien-F., recteur de S.-X., le 19 juin 1877.

Fresche, Jacq.-M., Elven, le 26 décembre 1877, décédé le 3 juin 1878.

Alléosse, Louis-M., Hennebont, le 22 janvier 1878, décédé le 29 mai 1899.

Bonté, Edouard, Malestroit, le 15 juillet 1878, décédé le 8 juin 1883.

Le Guénédal, Joachim, secrétaire, le 6 mai 1881.

Le Roux, Jean, aumônier, le 12 septembre 1883, décédé le 17 février 1886.

Montfort, Benjamin, prébendé, le 10 mars 1883, décédé le 13 août 1894.

Chapelain, Joachim, curé, agréé le 27 octobre 1888.

Gorel, Paul, secrétaire, agréé le 29 janvier 1889.

Dumestre, Théophile, recteur, le 1er février 1892.

Le Cadre, Louis, prébendé, le 22 octobre 1894.

Audran, Jean-Fr., prébendé, le 24 septembre 1896.

Anglade, Eugène, de Séez, agréé le 11 juin 1897.

Le Port, Léonard, de Bignan, agréé le 7 mars 1900. 

etc, …

 (extrait de l'ouvrage de l'abbé Le Mené - 1900)

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