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LES CARMES DECHAUSSES DE VANNES

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Les Carmes Déchaussés sont une branche de l'Ordre des Carmes. Ils ont commencé en Espagne en 1568, sous l’inspiration de sainte Thérèse et de saint Jean de la Croix. Leur réforme est très austère, et ils pratiquent la règle primitive, sans aucune mitigation. Ils ont un supérieur général depuis 1593.

Ils se sont établis à Paris en 1611, puis graduellement dans différentes villes du royaume. Vannes les a reçus en 1627, et voici dans quelles circonstances.

ORIGINE

Messire Jean Morin, seigneur du Bois-de-Tréhant, président du présidial de Vannes, et Jeanne Huteau, sa femme, avaient vu leur mariage béni du ciel. Leur fils aîné, Joachim, était entré chez les Carmes Déchaussés de Paris, et y avait fait profession le 25 juillet 1621, sous le nom de Chérubin de Sainte-Marie. Le second, nommé André, suivit son frère, et fit profession le 14 décembre 1623, sous le nom de Vincent-Ferrier de Jésus.

Dès lors ces pieux parents, qui aimaient tendrement leurs enfants, résolurent de fonder à Vannes une maison de leur ordre et de leur transmettre ainsi leur part d’héritage.

A cet effet, messire Jean Morin sollicita et obtint la permission de Mgr Sébastien de Rosmadec, le 20 décembre 1624, et le consentement de la communauté de ville, le 31 juillet 1626 (Hist. Carm. 89).

Le fondateur et sa femme offrirent aux religieux, leur maison située dans le quartier du port, près de la chapelle de Saint-Julien, avec les jardins et la prairie y attenants ; ils y ajoutèrent la propriété de l’île de Lerne, dans le golfe du Morbihan. Et comme la ville n’avait pas autorisé les religieux à quêter, les époux Morin leur assignèrent en dot une rente annuelle de cinq cents livres tournois, qu’ils hypothéquèrent sur leur propriété du Trest en Sarzeau, se réservant à eux et à leurs successeurs la faculté de retirer cette hypothèque pour la transférer sur une autre terre.

Ces offres ayant été agréées par les Carmes Déchaussés de Paris, six religieux furent envoyés à Vannes, à savoir les pères Jacques de Saint-Martin, Michel de Sainte-Thérèse, Léonard de Saint-Joseph, Chérubin de Sainte-Marie, Séraphin de Sainte-Marie et le frère Maurice. Ils arrivèrent à destination le 1er juin 1627, furent mis par le fondateur en possession de sa maison et y dirent la messe dès le 3 juin. Leur premier prieur fut le R. P. Lucien de Sainte-Marie, élu au définitoire provincial tenu le 8 octobre de cette année. Le R. P. Bernard de Saint-Joseph, l’un des deux premiers carmes déchaussés de Maris et alors provincial de France, vint lui-même à Vannes et inaugura dans l’oratoire de la maison, le 19 décembre 1627, le privilège de la réserve eucharistique. Le lendemain, 20 décembre, il arrêta avec les fondateurs les charges du nouvel établissement et en dressa la note suivante : 

« Il a esté arresté que nous serons obligés de dire en ce couvent trois messes la sepmaine, une le lundi, l’autre le mercredi, et la troisiesme le samedi, à neuf heures ou environ et après le décez des dits sieur et dame les messes du lundi et mercredi se diront au jour qu’eschoira le dit décez, de plus une messe chantée, tous les mois, de Nostre Dame ou autre ;

« De plus, qu’il sera permis aux dits sieur et dame de prendre telle chapelle de l’église, lorsqu’elle se fera, que bon leur semblera, la faisant bastir, d’y mettre leurs armoiries, et aux vitres et aux portes de l’église et du monastère ;

« De plus a esté arresté que Monsieur le Président et Madame sa femme mettront leurs bancqs ou accoudoirs dans la grande chapelle, autrement devant le grand autel ; et qu’il sera mis dans l’acte de fondation qu’on ne permettra à personne de mettre lisière ou ceinture, à cause que cela répugne à nos coustumes ; de plus, que quelqu’un voulant bastir l’église ou le monastère, on en communiquera (le projet) au dit sieur président, afin que le tout soit sans préjudice de ses droitz. Faict à Venues, ce 20e de décembre 1627. Signé : F. Bernard de Saint-Joseph ».

Un an après, à avoir le 8 décembre 1628, fut dressé, en la demeurance desdits sieur et dame du Bois-de-Tréhant, à Vannes, un acte de fondation en langue latine, contenant toutes les donations et toutes les conditions énumérées ci-dessus. Les fondateurs y ajoutèrent seulement le désir de voir leur oeuvre dédiée à saint Vincent Ferrier, le protecteur spécial de la ville, et choisirent en même temps leur sépulture dans le choeur de la future église, devant le milieu de l’autel. — Cet acte, passé par devant les notaires royaux Anno et Basselinne, fut souscrit par le président Jean Morin et sa femme Jeanne Huteau ; et les Carmes s’engagèrent à leur fournir dans six mois la ratification de ce contrat par le chapitre général de leur ordre.

Les religieux tinrent parole. « Le Chapitre général des Carmes Déchaussez, tenu à Rome, le 9 may 1629, ayant remis au Deffinitoire général d’accepter l’offre faicte par Mr Morin, conseiller du privé conseil du Roy de France et président de Vannes, pour ung couvent des nostres au dit Vannes, et de voir et d’approuver, si bon luy semble, les conditions demandées par mon dit sieur Morin ; les Pères du dit deffinitoire général assemblez à son de cloche et avecques les formalitez accoustumées en l’Ordre, ont accepté avecq action de grâces la maison que le dit sieur a donnée à l’effect de bastir ung monastère, des nostres, avecques les jardins et le pré adjacents, comme aussy l’isle appelée Lerne, sise dans la mer mineure, avecques 500 livres tournoys de rente annuelle, pour le tiltre de fondation, pour l’assurance de laquelle rente le dit sieur Morin a hypotecqué sa maison du Trest ; — et a le dit deffinitoire accepté les conditions accordées par le R. Père Bernard de Saint-Joseph, provincial, et a donné licence au dit Père provincial et religieux du couvent de Vannes d’en passer avec le dit sieur Morin tels contracts qu’ils sera nécessaire pour la stabilité de la dite fondation, les quels contracts nous avons dés à présent ratifiez et ratifions. Faict à Rome, ce 21 may 1629. Fr. Ferdinand de Sainte-Marie, préposé général. FF. Dominique, Nicolas, Louis et Agatange, définiteurs généraux » (H. Carm. Déch.).

Enfin, le roi Louis XIII sanctionna le tout par lettres patentes, données à Chantilly au mois de juillet 1634. Sa Majesté « de grace spéciale, pleine puissance et autorité royale, permet aux dits religieux d’accepter les dits maison, jardins et pré, à eux donnés par le président Morin et sa femme, ensemble la somme de 500 livres de rente et de faire bastir une église, couvent et autres commodités pour leur demeure, afin d’y vivre selon leurs règle et constitutions ; de plus, leur permet d’accepter de quelques autres personnes que ce soient, qui leur voudront donner et aumosner maisons, rentes, deniers et héritages, le tout jusqu’à la valeur de trois mille livres de rente par chacun an ; lesquels biens acquis et à acquérir le Roy admortit dès lors, comme dédiés à Dieu, sans estre tenuz de luy en payer aucune finance ou indemnité ».  

Carmes déchaussées de France : fondation de Vannes (Bretagne)

Carmes déchaussées de France : fondation de Vannes (Bretagne)

   

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EGLISE

La première construction entreprise par les Carmes Déchaussés fut celle de l’église. Voici le procès-verbal de la pose de la première pierre. « A tous présens et advenir sçavoir faisons que le 3e jour du mois de may 1629, les Révérends Pères prieur et religieux de l’ordre des Carmes Déchaussés establis au fauxbourg de Ker de la ville de Vennes, assistés de messire Jean Morin, sieur du Bois-des-Tréhans, conseiller du Roy en son Conseil d’Estat et président au présidial du dit Vennes, fondateur du dit couvent, seroient allés supplier, très hault, très puissant et très excellent prince Mgr Henry de Bourbon, prince de Condé, premier prince du sang, premier duc et pair de France, duc d'Enguyen et Chasteauroux, duchés de Berry et Bourbonnois, estant de présent au dit Vennes, honorant les estats de cette province de sa présence, et y présidant en l’ordre de la noblesse comme comte de Léon (?), d’avoir agréable de se transporter au d. monastère, pour apposer la première pierre fondamentale de l’église du d. couvent : ce que leur ayant accordé et s’estant à l’instant transporté au d. couvent et entré dans le jardin où doibt estre construite la d. église, y seroit peu après arrivé processionnellement Monseigneur l’Evesque de Vennes, revestu de ses habits pontificaux, assisté des d. religieux et de ses officiers, et arrivé au lieu où doibt estre posé le grand autel de la d. église, et les bénédictions ordinaires faictes suivant le cérémonial romain par le d. seigneur Evesque, il auroit présenté à mon d.  seigneur le Prince la truelle, de la quelle il auroit appliqué du mortier sur la première pierre mise au fondement, et frappé sur icelle d’un marteau luy mis en main ; dans laquelle pierre creusée auroit esté enfermée une lame d’argent, présentée à mon d. seigneur le Prince par le d. sieur président Morin, fondateur, armoiée en chef des armes de mon d. seigneur le Prince, et au bas celles du d. sieur fondateur, portant l’inscription cy après :

D. O. M. — Justissimo et christianissimo Ludovico XIII regnante et de hœresi triumphante, invictissimus maximus potentissimus Henricus de Bourbon, primus regiœ prosapiœ princeps, primus Dux et Par Franciœ, in ducatu Bituricensi et Borbonio prorex, prostratis hœreticis, Veneti in amplissimis totius Armoricœ provinciœ comitiis summus nobilium prœses, in jaciendis fundamentis hujus ecclesiœ, quam illustris et pius D. Johannes Morin, a regiis consiliis et apud Venetos prœses Deo et Beatissimœ Virgini Matri, sub sancti Vincentii Ferrier urbis Venetensis patroni invocatione devovebat et patribus Carmelitis Discalceatis excitabat, primum hac argentea lamina ornatum suffundavit lapidem, die III Maii MDC. XXIX. Reverendissimo P. D. D. Sebastiano de Rosmadec urbis Episcopo benedicente.

« De tout quoy Jan Monneraye et Jan Gaudé, conseillers, notaires, secrétaires du Roy, avons rapporté le présent acte, le nous requérant tant le d. sieur président Morin fondateur que les d. prieur et religieux, pour leur servir où estre debvra sous le seing de mon dit seigneur le Prince, et ceux de messire Sébastien de Rosmadec, évesque de Vennes, messire Claude Gouault archidiacre, Julien Roudault chanoine, messire Isaac Loaisel, premier président en son semestre en la cour de parlement de Bretagne, messire Jean Morin président au présidial de Vennes, et des RR. PP. du dit couvent, savoir, F. Charles de Sainte-Gertrude, F. Bruno de Saint-Yves, F. Sébastien de Jésus, F. Chérubin de Sainte-Marie, F. Yves de Saint-Joseph, F. Philippe de Saint-Elie, F. Apollinaire de Saint-Paul, F. Nicolas de Sainte-Catherine, F. Basile de Saint-Jean-Baptiste, F. Justinien de Sainte-Marie, F. Laurent de l’Assomption ». (H. Carm. D. Vannes).

Le fondateur, comme on l’a vu, avait choisi sa sépulture dans le choeur de la nouvelle église ; son beau-frère, Jacques Huteau, sieur de la Haye-Pallée, maître en la Chambre des Comptes de Bretagne, choisit la sienne dans la première chapelle de la nef du côté de l’évangile dédiée à saint Joseph. Et pour contribuer à la construction de l’édifice, il donna, par acte du 27 juin 1630 « au couvent des Carmes Déchaussés de Vennes la somme de cent livres tournois de rente à jamais, franchissable au denier seize, lors et quantes qu’il plaira au dit sieur de la Haye-Pallée et aux siens après son debcès, parceque les dits Peres Carmes feront bastir à leurs fraiz, cousts et despans, la première chapelle de l’églize du dit couvent du costé de l’évangile, avecq un autel et enfeu, devant le lieu de sépulture en icelle, pour le d. sieur de la Haie-Pallaie et les siens, parce qu’elle sera prohibitive à tous aultres ; ils feront mettre aux vitres d’icelle les armoiries et escussons du dit sieur de la Haie-Pallaie et de damoizelle Jaune Le Livec sa femme et compagne, et, feront faire et orneront icelle chapelle en entier de ce qui sera requis ; participera le d. sieur de la Haie-Pallaie, sa compagne et les leurs ès prières qui se feront au dit couvent, et feront le prieur et religieux dire des messes en la dite chapelle à leur discrétion et volonté, pour prier Dieu pour les dits sieur et dame et les leurs.. ».

A la suite de cette chapelle, à gauche en entrant dans l’église, il y avait une autre chapelle. En face, à droite en entrant, était la chapelle de l'Ange-gardien, où fut inhumé plus tard Maurile de Bréhant, seigneur de Mauron. La chapelle au-dessus, dédiée à la sainte Vierge, fut adoptée par les Francheville, et plusieurs d’entre eux y eurent leur sépulture.

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COUVENT

Après l’église, le couvent. Le 19 juin 1630, Renée d'Aradon, femme de Pierre Ier de Lannion, donna « pouvoir et permission aux Reverandz Pères Carmes Deschaussés de Vannes de faire tirer en ses perrières de l’Isle-aux-Moines et autres lui appartenant tel nombre de pierres de taille et de massonnage, qu’il leur sera requis pour la construction de leur couvent, sans que ceulx qui y travailleront de leur part puissent en vendre ou distribuer à d’autres ».

Deux ans après, à savoir le 14 juin 1632, la première pierre du dortoir, au premier étage, fut placée par le fondateur Jean Morin, et mise à l’endroit réservé pour l’autel de l’oratoire. L’inscription, gravée sur une lame de plomb, et retrouvée de nos jours, est ainsi conçue : Anno Domini M. DC. XXXII. die XIV junii, Urbano VIII Pont. Max. Reverend. D. D. Sebastiano de Rosmadec Episcopo Venetensi, justissimo Ludovico XIII regnante, primum hunc lapidem nobilissimus et illustrissimus Joan. Morin, à secretioribus Regis consiliis et Venetensis proeses, fundator, locavit in fundamentis hujus domus conventualis RR. PP. Carmel. Discalceatorum, quam devovit Deo, Beatissim. Virgini, et D. Vincentio Ferrier.

Ce couvent n’a pas besoin d’une longue description, puisqu’il existe encore à la fin du XIXème siècle, converti en évêché. Le cloître, situé au midi de l’église, forme un parallélogramme de 84 pieds de long sur 74 de large ; les piliers sont massifs et carrés, et les arcades en plein cintre. Le couvent occupait le côté sud et le côté ouest du cloître. On y trouvait, au rez-de-chaussée, à partir du nord, une sacristie derrière le maître-autel, puis une menuiserie, et un passage pour aller au jardin, ensuite un lavoir, un réfectoire, une cuisine à l’angle des deux bâtiments, puis une pièce libre, un chauffoir, un escalier en pierre et une chambre d’hôte au bout. Le premier étage était partagé en une vingtaine de chambres pour les religieux ; au-dessus de la sacristie était un oratoire, servant de choeur pour la récitation de l’office ; le corridor longeant l’église renfermait la bibliothèque.

Le parloir était à l’angle de l’église et du cloître, là où se trouve la loge du portier. En avant de ce parloir, entre le cloître et la rue, était un petit cimetière, créé en 1720. Au midi du couvent se trouvait une basse-cour, bornée par des hangars, une écurie et une maison de décharge. Le jardin, très vaste, contenait trois journaux et demi de terre, et possédait une fontaine, un jet d’eau et un petit étang. Les religieux voulurent utiliser cet étang et bâtir un moulin, mais le seigneur de Ker, dont ils relevaient, s’y opposa formellement et exigea qu’ils restassent tributaires de son moulin de Campen.

Outre l’enclos, les Carmes Déchaussés avaient reçu dès 1625, à titre purement gratuit, de Thomas Huteau, sieur de Bochelinier, une grande prairie, appelée la prée de Ker, bornée au nord par l’enclos des Ursulines, à l’ouest par le chemin de Trussac, au sud par une autre prairie et à l’est par le jardin des religieux.

De plus, pour s’affranchir de tout voisinage importun, les Carmes Déchaussés acquirent en 1632 la maison Bidé (à la fin du XIXème siècle, Le Bourg), avec les maisonnettes et jardins adjacents. Ainsi se trouva définitivement constitué le couvent, avec ses dépendances immédiates.

Quant à la dotation de 500 livres par an, hypothéquée sur la terre du Trest en Sarzeau, le fondateur avait réservé, pour lui et ses héritiers, la faculté d’en décharger cette terre, pour les placer ailleurs. Or cette faculté fut réclamée en 1658 par la veuve de messire Roland Morin, dame du Trest, qui voulait vendre cette propriété et l’affranchir auparavant. L’affaire souffrit quelques difficultés de la part des religieux ; mais après diverses procédures, survint en 1666 une transaction définitive, affranchissant le domaine du Trest, et donnant en place les terres de Kerstéphany, de Brouel et de Kerholorec ou Kerollière situées pareillement en Sarzeau.

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FONDATIONS

Les Carmes Déchaussés, comme les autres religieux, acceptaient volontiers des fondations de messes et de services, qui leur étaient proposées par les fidèles. La majeure partie de leurs archives comprend des actes de cette nature, et malgré l’aridité du sujet, il est nécessaire d’en donner la liste sommaire, pour ne pas rester incomplet.

En 1627, M. Jean Morin et Jeanne Huteau, sa femme, fondèrent trois messes par semaine, et se réservèrent divers droits à titre de fondateurs du couvent.

En 1627, le 14 décembre, Anne du Menant, veuve Mersant, marchande à Vannes, laissa une somme de 300 livres, pour avoir une messe basse tous les mardis.

En 1630, le 18 avril, Rollande de Lesté, dame de Limur, légua une maison et un jardin, rue Gillard, à la charge d’une messe annuelle pour son âme.

En 1630, le 27 juin, Jacques Huteau, sieur de la Haie-Pallée, donna une rente de 100 livres, pour avoir une chapelle prohibitive, avec enfeu et armoiries, et des prières.

En 1630, le 10 septembre, Hélène du Val, veuve de la Biflardière, donna une rente de 100 livres, en considération de son fils, le P. Ignace de Saint-Albert.

En 1631, le 30 juillet, M. de Kervelin fonda une messe basse par mois, comme le constate un acte capitulaire, bien que le contrat n’ait pas été retrouvé.

En 1631, le 1er septembre, les héritiers Huteau, etc., transigèrent pour la chapellenie de Kerlevenan, et cédèrent deux prés situés au Pargo, un jardin à Cliscoet et deux jardinets à Saint-Salomon.

En 1632, le 15 février, M. Rio, sieur de Coetmagoer, père de Yves de Saint-Joseph, donna la tenue de Locmaria-er-Fang en Plumergat, à charge d’une messe basse tous les samedis.

En 1633, le 10 juin, Mlle de Quintin donna un capital de 400 livres, pour avoir une messe basse par mois, comme l’indique un acte capitulaire de ce jour.

En 1634, le 27 mai, Guillaume Chedane, sieur de Kerbourbon, et Perrine Gicquel, sa femme, donnèrent une somme de 66 livres, pour avoir six messes basses par an.

En 1634, le 17 juillet, M. Bigaré, sieur de la Landelle, abandonna un capital de 150 livres, pour fonder le Salve Regina de la veille de l’Assomption.

En 1636, M. de Kerbourhis, d'Auray, légua un capital de 300 livres, pour avoir une fois 30 messes, puis à perpétuité deux messes par mois au lundi.

En 1637, le 14 juillet, Yvonne Le Harzellec, veuve, donna le pré Fardel, situé à Penvins en Sarzeau, à la charge de dire 4 messes par an et de payer 25 sous au domaine.

En 1637, le 25 juillet, Pierre Le Bourdiec et sa femme donnèrent 75 sillons en Séné, à la condition de prier pour eux et de payer les rentes dues à la seigneurie de Ker.

En 1638, le 2 juin, Mathurin Bonnefoy, sieur de Penhair, et sa femme donnèrent une rente de 16 liv. 10 s. pour avoir des messes à leur décès et continuer le 1er samedi du mois.

En 1638, le 12 septembre, M. Valentin de Talhoet-Séverac abandonna un capital de 600 livres pour avoir des messes basses le 1er et le 15ème de chaque mois.

En 1639, le 17 mai, Jeanne Brizoual, veuve Pitouays, donna une rente de 27 livres sur deux maisons d’Hennebont, pour avoir des messes à sa mort et à son anniversaire.

En 1639, le 30 juillet, Guillaume Bidé de la Bidière donna une rente de trois perrées de froment, pour une messe par semaine, en reconnaissance de la guérison de son fils.

En 1641, le 6 février, Louise Le Port, d'Auray, donna la tenue de Kerobel en Pluvigner, pour avoir cent messes à sa mort et puis deux messes par mois.

En 1641, le 5 avril, Jean Alix et sa femme vendirent leur maison de la rue Saint-Yves 1,200 livres, puis en abandonnèrent le prix aux Carmes pour des messes.

En 1641, le 3 septembre, Jeanne Le Mézec, dame de Loénan, légua 3O0 livres, pour avoir une messe par mois, et un anniversaire au 6 octobre.

Eu 1642, le 8 janvier, M. de Quéhéon légua une maison à Plaudren, vendue 150 livres, à la charge de célébrer un service annuel au 14 janvier.

En 1643, le 30 septembre, Françoise Cinquevin, veuve, donna un petit pré situé à Gliscoet, pour avoir à perpétuité une messe de Notre-Dame le samedi après sa mort.

En 1644, le 2 août, M. le président des Loges, père du R. P. Gabriel, donna une rente de 100 livres pour avoir une messe tous les ans au jour de son décès (arrivé le 29 janvier 1647).

En 1644, le 29 décembre, Yvorée Le Goff, douairière du Mézo et du Verger-Brossay, donna 1,600 livres pour avoir une messe quotidienne et un tombeau prohibitif.

En 1646, le 13 juillet, Louise Tourboul, veuve Le Livec et mère du R. P. Louis de Saint-Joseph, donna 500 livres pour avoir une messe basse tous les vendredis.

En 1647, Isabeau Le Yondre, veuve Puret, donna sa part d’une maison, à la charge de dire une messe basse par mois, puis une seulement tous les deux mois.

En 1647, le 8 novembre, les soeurs Rio, d'Auray, donnèrent une maison et un jardin, situés à Locminé, pour entretenir la lampe du Saint-Sacrement.

En 1647, le 23 novembre, Catherine du Roscoet, dame de Cadillac, abandonna un capital de 700 livres pour avoir à perpétuité une messe basse tous les vendredis.

En 1648, le 2 mai, M. Jean Lucas laissa par testament une somme de 300 livres, pour fonder une messe chaque lundi, à l’autel privilégié des Carmes.

En 1648, le 8 novembre, le P. Morin, prieur de Rhuys et frère du fondateur, donna 800 livres, pour avoir des messes à sa mort et puis une tous les samedis.

En 1650, le 10 juin, Catherine Mornel, dame de Kerampoul, donna le fonds de deux maisons situées à Auray, rue de l'Hôpital, pour avoir deux messes par an.

En 1650, le 30 septembre, les Dlles Rio d'Auray et M. de la Soraye donnèrent la tenue de Kergourio en Crach, pour avoir quatre messes par an.

En 1650, le 27 octobre, Bertranne Thomas, veuve de Kermur, donna une moitié de maison sur le port, pour avoir des messes à sa mort, et puis une messe par semaine.

En 1652, le 5 janvier, Mlle de Kermapousset donna 200 livres pour avoir une messe par mois.

En 1652, un prêtre d'Auray donna 120 livres afin que l’office de l’Immaculée Conception lui fût appliqué tous les ans.

En 1654, le 2 janvier, M. de Francheville donna sa maison de la rue du Drézen et le jardin, pour avoir la chapelle prohibitive de la sainte Vierge et 60 messes basses par an.

En 1654, le 9 novembre, Perrine Pitaut, mère du R. P. Yves de Saint-Samson, donna 1,000 livres pour avoir tous les ans au 19 mai un service pour son mari et ses parents.

En 1656, le 29 juin, Perrine Coudé donna 120 livres, pour avoir 30 messes à sa mort, puis une messe par mois.

En 1657, le 22 mars, M. Guillaume Corno légua une maison et un jardin dans la rue Fontaine, à la charge de prières et d’une messe tous les vendredis.

En 1659, Mlle Magrenon donna une somme de 400 livres, pour avoir une messe tous les lundis.

En 1661, Jean Frigot et sa femme, de Trussac, donnèrent une maison de Calmont-Haut, pour avoir mille messes.

En 1663, le 14 août, les Dlles Martin donnèrent 800 livres, pour leurs obsèques et deux messes par semaine.

En 1661, le 25 octobre, M. et Mme de la Ville-Hamon donnèrent 600 livres pour 36 messes par an.

En 1666, M. Boutouillic légua une petite tenue à Kerharno en Locmariaquer, à la charge de deux messes par an.

En 1666, Vincente Le Priolic, d'Auray, laissa une rente de 12 livres pour deux messes basses par an.

En 1668, le 2 février, M. R. Gouault, archidiacre, frère du R. P. Basile, donna une petite métairie de Kervénic, pour avoir trois messes basses par semaine.

En 1668, le 12 avril, M. Jacques Le Normand, prêtre, donna une rente de 5 livres pour avoir six messes par an.

En 1669, le 6 avril, Mlle de Francheville donna une rente de 40 livres, pour l’exposition du Saint-Sacrement et une messe pendant l’octave de saint Joseph.

En 1670, le 17 janvier, Mlle Le Bras donna deux maisons, un jardin et une pièce de terre situés à Muzillac, à la charge de 116 messes par an.

En 1670, le 21 janvier, les Dlles Martin donnèrent 400 livres pour fonder une messe tous les jeudis.

En 1670, le 22 février, Renée Dame du Vieux-Chastel donna 120 livres pour fonder 12 messes par an.

En 1670, le 16 juillet, M. Jacques Chedane donna sa tenue de Kergouriec en Erdeven pour des messes.

En 1673, le 10 janvier, fondation d’une messe par semaine pour M. Luco de Truhélin, moyennant 520 livres.

En 1675, le 3 janvier, Mlle de la Villegué donna 300 livres  pour avoir 30 messes par an.

En 1675, le 19 décembre, M. Le Gouvello de Rosmar donna 600 livres pour avoir 60 messes par an.

En 1680, le 22 juin, Françoise Jamet donna 150 livres pour avoir une messe par mois.

En 1680, le 24 juin, Mlle de Liziec donna une rente de 12 livres pour avoir deux messes par mois.

En 1682, M. Pierre Gillouard, prêtre, donna 1,800 livres, à la charge de trois messes par semaine.

En 1683, M. de Francheville de la Motte donna une tenue de Cliscoet, pour avoir sept messes par an.

En 1688, Mme Davier donna 600 livres, pour avoir une messe basse tous les mercredis.

En 1688, M. et Mme Harivel donnèrent 1000 livres à la charge de deux messes par semaine.

En 1688, Mme de Bréhant de Mauron donna 1,600 livres, pour fonder deux services solennels par an.

En 1688. Mme veuve Fruneau donna un petit pré, pour avoir douze messes basses par an.

En 1688, M. et Mme Le Gouvello donnèrent une rente de 16 livres pour avoir 24 messes par an.

En 1689, le 4 mai, Mlle du Val laissa 720 livres, pour fonder 59 messes par an.

En 1689, Mlle de Tohanic donna 573 livres pour fonder une messe par semaine.

En 1692, acceptation de 750 livres de Tournay, à la charge d’une messe par semaine.

En 1693, M. Le Danff donna une rente de 35 liv. 17 sols pour une messe par semaine.

En 1693, le 29 septembre, Mme Françoise de Quélen, veuve de M. de Montigny, donna 3,600 livres, pour une messe quotidienne et un service au 11 mai.

En 1699, le 28 septembre, Mme veuve Chedane de Kerbourbon donna 600 livres pour fonder une messe par semaine.

En 1700, Mme veuve Louvart légua une rente de 26 livres sur sa maison de la rue du Drézen.

En 1709, le 9 juin, Mme Barbe Le Vandeur de la Richardaye donna 650 livres pour une messe tous les dimanches.

En 1709, le 25 octobre, Mlle Crosson donna 300 livres, pour une exposition et une messe chantée au 2 octobre.

En 1709, Mlle Gatienne Larcher donna 2,000 livres pour une messe tous les mercredis et l’exposition du Saint-Sacrement pendant l’octave de Sainte-Thérèse.

En 1713, le 12 octobre, Mlle Renée Le Moine donna 300 livres pour une exposition et une grand’messe au 15 août.

En 1719? le 26 septembre, M. Jacques Le Verger, sieur du Téno, donna 1,200 livres, pour fonder huit messes basses, avec exposition, pendant l’octave du Mont-Carmel.

En 1720, le 2 janvier, Mlle Bigeau légua 400 livres, pour fonder une messe tous les samedis.

En 1723, le 12 mai, M. Chevreau, chirurgien, légua 800 livres, pour fonder deux services par an.

En 1724, le 10 juillet, Terrine Bourgneuf donna un constitut pour une exposition au 24 août.

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ACQUISITIONS

En parcourant la liste des fondations ci-dessus, on a pu remarquer qu’il y en avait de deux sortes, au point de vue de la dotation : les unes étaient hypothéquées sur un immeuble, qui était cédé aux religieux, les autres consistaient en capitaux, qu’il fallait placer en rentes. A cette époque, on ne plaçait pas encore son argent sur l'Etat, mais sur des particuliers ou sur des communautés, moyennant un contrat de constitut, ou bien on achetait des terres, qu’on faisait valoir à ses risques et périls.

Pendant que certaines communautés préféraient les constituts, d’autres aimaient mieux les biens au soleil, comme offrant plus de garantie aux fondations. C’est ce second parti que prirent les Carmes Déchaussés.

Le 9 août 1631, ils achetèrent de la famille Colombel une métairie située au Grand-Conleau, pour le prix de 3,000 livres.

En 1632, ils achetèrent, comme on l’a vu, la maison Bidé, les maisonnettes des deux côtés et les jardins, pour 4,460 livres, moyennant l’hommage à la seigneurie de Ker et une petite rente au seigneur de Propriendo.

Le 1er avril 1649, ils acquirent de Jean Lubin, sieur de la Rouézo, et de Renée Choumin, sa femme, pour 400 livres, un pré situé au sud de leur enclos et contenant un journal ; ce pré ayant été plus tard coupé en deux par le nouveau chemin de Saint-Julien à Trussac, une partie resta aux Carmes et l’autre fut afféagée aux dames du Père-Eternel. Le 12 février 1656, les religieux acquirent à Morlaix quelques immeubles, dont le détail ne nous est pas connu.

Le 18 décembre 1673, ils achetèrent au prix de 500 livres une petite tenue située au bourg de Ploeren.

Le 4 septembre 1683, ils acquirent de Perrine Le Ridant, moyennant le prix de 2,140 livres, une maison et un jardin dans la rue de Groutel, un pré situé sur l’ancien chemin de Saint-Avé à la sortie de la ville, et un autre pré situé au sud de l’enclos entre leur pré et celui des Carmes du Bondon.

Le 14 août 1713, ils acquirent, au prix de 16,000 livres, de M. René de la Touche et de Marie-Anne du Bot, sa femme, le domaine de la Guichardaye en Tréal, comprenant le pourpris, la métairie de la Porte et la métairie de Lestrat. Ce fut la plus importante, mais aussi la dernière acquisition des Carmes Déchaussés.

Qu’on ne s’imagine pas que tout fut bénéfice dans la possession des immeubles. Outre les charges ordinaires incombant à tous les propriétaires, les religieux avaient à payer une taxe extraordinaire, dite d’amortissement et de nouveaux acquets, qui emportait le revenu de plusieurs années, tant sur les biens achetés que sur les biens reçus en fondation. Voici ce que les Carmes Déchaussés de Vannes durent payer en 1692, à Louis XIV, qui avait toujours besoin d’argent pour ses guerres incessantes.

Pour le pré de Ker, donné en 1625, taxe... : 336 livres 13 sous 4 deniers.

L’île de Lerne, dans le golfe, reçue en 1627 : 87 livres 15 sous.

Maison et jardin de la rue Gillard, reçus en 1630 :  87 livres 15 sous.

Métairie de Conleau, achetée en 1631 .....:  731 livres 5 sous.

Prés du Pargo et trois jardinets, reçus en 1631 : 212 livres 10 sous 5 deniers.

Tenue de Locmaria-er-Fang, reçue en 1632 : 149 livres 2 sous 6 deniers.

Maison de la Bidiére, achetée en 1632 : 415 livres 9 sous 2 deniers.

Maisonnettes voisines, achetées en 1632 : 118 livres 13 sous 8 deniers.

Prairie Fardel, près de Penvins, en Rhuys, 1637 : 415 livres 10 sous.

Soixante-quinze sillons en Séné, reçus en 1637: 91 livres 8 sous 1 denier.

Rente de 27 livres sur deux maisons d’Hennebont, 1639 : 113 livres 7 sous 6 deniers.

Rente de trois perrées sur la tenue Corlay, en 1639 : 75 livres 15 sous.

Tenue de Kerobel, en Pluvigner, reçue en 1641 : 138 livres 17 sous 6 deniers.

Maison Alix, rue Saint-Yves à Vannes, reçue en 1641 : 287 livres 6 sous 5 deniers.

Pré de Jean Lubin, acheté en 1649 : 84 livres 3 sous 4 deniers.

Tenue de Kergourio en Crach, reçue en 1650.

Fonds de deux maisons à Auray, reçu en 1650 : 58 livres 10 sous.

Moitié de maison, sur le port de Vannes, en 1650 : 292 livres 10 sous.

Maison et jardin de Francheville, rue du Drézen, 1654 : 164 livres 2 sous 6 deniers.

Biens situés à Morlaix, acquis en 1656 : 210 livres 8 sous 4 deniers.

Maison et jardin Corno, de la rue Fontaine, 1657 : 189 livres 7 sous 6 deniers.

Maison et jardin Frigot, à Calmont-Haut, 1661 .... : 107 livres 6 sous 3 deniers.

Tenue de Kerharno, en Locmariaquer, reçue en 1666 : 26 livres 16 sous 9 deniers.

Terres de Kerstéphany, Brouel et Kerholorec, 1666 : 1408 livres 17 sous 11 deniers.

Petite métairie de Kervenic, en Vannes, 1668 : 218 livres 16 sous 8 deniers.

Deux maisons, jardin et clos, à Muzillac, 1670 : 209 livres 12 sous 6 deniers.

Tenue de Kergouriec, en Erdeven, reçue en 1670 : 253 livres 10 sous.

Tenue à Cliscoet et prés reçus en 1643 et 1683 : 21 livres 9 sous 4 deniers.

Maison et jardin à Ploeren, achetés en 1673 : 109 livres 11 sous 8 deniers.

Pré Ridant, pré Saint-Symphorien, Groutel, 1683 : 387 livres 10 sous 1 denier.

Total : 7110 livres 10 sous 8 deniers.

Remise à déduire : 266 livres 13 sous 3 deniers.

Reste à payer : 6853 livres 17 sous 5 deniers.

A ces taxes considérables il faut encore ajouter ce que les religieux payèrent plus tard pour l’importante acquisition du domaine de la Guichardaye en Tréal. C’est alors seulement qu’ils purent jouir en paix de leurs biens et acquitter sans pertes les charges qui y étaient annexées.

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SEPULTURES

Voici les noms des principales personnes inhumées dans la chapelle des Carmes Déchaussés de Vannes.

Jean Morin, sieur du Boistréhant (Bois-de-Tréhant), fondateur, mort le 30 mars 1646.

Sébastien Botherel du Vertin, inhumé le 11 février 1647.

Daniel de Francheville, seigneur de Truscat, inhumé le 7 août 1656.

Yvorée Le Goff, dame du Verger, inhumée le 21 février 1660.

Vincent Le Meilleur, sieur de Kerhervé, inhumé le 30 septembre 1670.

Jacques Chedane, sieur de Kerbourbon, inhumé le 23 novembre 1679.

Jacques de Lantivy, sieur de Rulliac, inhumé le 2 mars 1681.

Jean de Quifistre de Bavalan, âgé de 75 ans, inhumé le 6 mai 1681.

Louise Henry de Bohal, dame de Loénan de Kergonano, 11 décembre 1681.

Claude de Francheville, seigneur de Truscat, sénéchal, 20 février 1682.

Henri Ernault, sieur de Cancoet, juge au présidial, 12 avril 1684.

Thomas de Francheville, seigneur de la Motte-Rivaud, 15 janvier 1686.

Maurile de Bréhant de Mauron, conseiller au Parlement, 10 janvier 1688.

Jeanne Crose, femme d'Armand Le Gouvello, le 28  février 1689.

François de Lentivy, seigneur de Kervéno, inhumé le 21 mars 1693. 

Jacquette de Lentivy, demoiselle Quifistre de Bavalan, le 25 mai 1696.

Florimonde de Lentivy, de Rulliac, de Randrecar, inhumée le 1er mai 1697.

Claude Gâtechair, sieur de Kerropert, inhumé le 28 février 1698.

Charles Gravé, sieur de la Rive, inhumé le 15 septembre 1699.

Marie-Anne Bidé, dame de Trécesson, inhumée le 25 juin 1700.

Louise de Quélen, veuve de Maurile de Bréhant, inhumée en 1703.

Jeanne Le Ny de Coadelès, veuve Joseph Bide, inhumée le 22 mai 1705.

Gillonne de Loénan de Kergonano, inhumée le 3 février 1706.

Guy-Barthélemy de Coetlagat, inhumé le 28 février 1707.

Marie Pembou, dame de Roscanvec, en Saint-Nolff, 18 juin 1708.

François-Gabriel de Montigny, marquis de Camper, 6 octobre 1709.

Pierre Dondel, sieur de Keranguen , sénéchal, 21 décembre 1714.

Jeanne Rollée, dame de Lambilly de Kergrois, 5 avril 1715.

Joseph Le Meilleur, sieur de Larré, du Rest, 4 juin 1717.

Jean-Vincent de Quifistre de Bavalan, le 28 avril 1718.

A l’époque où nous sommes rendus, en 1719, parut un arrêt du Parlement de Bretagne, défendant d’inhumer désormais dans les églises et chapelles, sauf ceux qui avaient un droit d’enfeu bien établi. C’était une mesure de salubrité publique et un retour à l’ancienne discipline ecclésiastique.

Les Carmes Déchaussés se soumirent à cet arrêt. Ils préparèrent, pour servir de cimetière, le terrain compris entre leur cloître et la rue, où le public pouvait entrer sans passer par la communauté. Quand tout fut prêt, les religieux prièrent M. de Robien, vicaire général de l’évêque de Vannes, de vouloir bien se rendre chez eux, pour juger par lui-même de la situation et de la décence de ce lieu, et y autoriser, s’il le jugeait à propos, la sépulture des fidèles qui désireraient se faire enterrer chez eux.

En conséquence, le 11 mars 1720 « Nous, Jacques-André de Robien, docteur en Sorbonne, trésorier et chanoine de l’église cathédrale de Saint-Pierre de Vannes et vicaire général de Mgr Le Febvre de Caumartin, sommes, à la prière et réquisitoire du Père Prieur, ayant avec nous M. Jacques-Daniel Colomb, secrétaire de mon dit seigneur l’évêque, descendus chez les dits religieux Carmes Déchaussés, qui nous ont conduits dans le lieu destiné à servir de cimetière ; nous l’avons vu et examiné et nous ayant paru séparé par un mur nouvellement élevé de la clôture des religieux, et dans un état de propreté et de décence convenables à un cimetière, nous avons cru, pour répondre à la dévotion des fidèles et favoriser autant qu’il est en nous l’exécution des arrêts et réglemens de la Cour, devoir autoriser les d. religieux à se servir de ce lieu pour la sépulture de ceux qui désireront se faire inhumer chez eux. Dans cette vue nous sommes entrés dans la sacristie, et vêtus d’aube, d’étole et de chape, nous sommes allés processionnellement dans ce lieu, que nous avons bénit et où nous avons dit toutes les oraisons et observé toutes les formes en pareil cas nécessaires ; après quoy nous sommes processionnellement sortis du dit cimetière par la porte qui a été pratiquée sur la rue du côté du levant, et sommes rentrés dans l’église des dits religieux, où la grand’messe a esté dite et célébrée. — De quoy nous avons fait et redigé notre présent procès-verbal ».

A partir de ce moment, voici les principales sépultures qui eurent lieu chez les Carmes Déchaussés, les unes dans leur église, les autres dans leur cimetière.

Marguerite Le Quinio, femme de Nicolas  Le Mintier, 30 avril 1721.

Elisabeth Boussineau, veuve Joseph Le Meilleur, inhumée le 21 avril 1730.

Charles Gouyon, seigneur de Vaudurant, inhumé le 25 février 1731.

François-Vincent de Quifistre, seigneur de Bavalan, 17 décembre 1732.

Marie-Rose Le Meilleur, dame de Chateautro, inhumée le 17 avril 1734.

Jean-Edouard Le Limonnier, sieur du Collédo, inhumé le 19 juin 1735.

Elisabeth de Coetlagat, dame de la Touche, inhumée le 27 août 1742.

Thérèse de Lentivy, dame Aimé G. de Francheville, le 4 janvier 1746.

Aimé-Gervais de Francheville, seigneur de Plélin, inhumé le 28 mai 1746.

Jeanne-Pauline de Muzillac, veuve de la Guibourgére, le 18 août 1747.

Guy-Jules, comte de Goyon, lieutenant du Roi, le 2 juillet 1749.

Claude de Langle, lieutenant de vaisseau, inhumé le 5 avril 1753.

M. A. Thérèse du Breil de Pontbriand, veuve G. de Francheville, 1755.

Alexandre du Bouéxic, seigneur des Forges, etc. inhumé le 13 janvier 1777.

Gillonne Charpentier, veuve de F. V. de Quifistre, 5 mars 1781.

Yves-Claude-René, marquis de Montigny, inhumé le 10 mars 1781.

Pierre-Louis Dondel, seigneur de Kergonano, inhumé le 1er mars 1787.

M. A. Félicité de Vaucouleurs, dame Quifistre, inhumée le 27 avril 1789.

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DEUXIEME EGLISE

L’église construite en 1629 n’avait pas été, parait-il, solidement bâtie ; au bout d’un siècle, elle menaçait ruine dans sa partie antérieure.

Le 22 juin 1734, les religieux réunis en chapitre firent marché avec Bertrand Le Hen, architecte et entrepreneur, pour réparer leur église. Le devis montait à 3,800 livres.

Les religieux n’ayant pas toute cette somme, demandèrent à leurs supérieurs de Rome l’autorisation de faire un emprunt de 2,000 livres : ce qui leur fut accordé le 30 juillet suivant.

Mais quand on mit la main à l'oeuvre, on reconnut que toute l’église était à refaire jusqu’au choeur, et qu’un emprunt de 16,000 livres était nécessaire. Cette situation ayant été notifiée à Rome, le définitoire général donna, le 22 février 1735, l’autorisation requise pour l’emprunt.

Avant de démolir l’église, pour la rebâtir sur le même emplacement, il fallut prendre quelques arrangements avec les familles, qui avaient des enfeus dans le lieu saint. Voici l’acte concernant la sépulture des Bréhant de Mauron : « Le 24e jour de janvier 1735, après midy, par devant les nottaires royaux et apostoliques de la cour, sénéchaussée et diocèze de Vannes, ont comparu les RR. PP. prieur et religieux Carmes Déchaussés de la ville de Vannes,... les quels s’obligent à exécuter, comme par le passé, la fondation de Mr et de Mme de Mauron, à perpétuité, sans aucun changement, à l’exception de celui qui se doit faire par la destruction, tant de la chapelle de l'Ange Gardien (où se trouve le tombeau de M. de Mauron), que de toute leur église, qui menace une ruine prochaine, sy on n’y remédie promptement ; et comme dans la réédification de la nouvelle église qu’ils vont faire, suivant le devis et plan qu’ils en ont fait faire, il n’y aura point de chapelles le long de l’église, et afin que Messieurs de Mauron n’en souffrent aucun dommage, les dits religieux s’obligent et obligent leurs successeurs à conserver à MM. de Mauron leur caveau dans le même lieu et estat qu’il est, et tout le terrain qu’occupe présentement la d. chapelle de l'Ange-Gardien leur sera également prohibitif, sans que les d. religieux ny leurs successeurs puissent y enterrer ou inhumer aucun autre qu’eux et leurs descendants ; et pour leur marquer de plus en plus leur reconnaissance, ils promettent de faire mettre leur mausolée avec l’inscription au pilier de leur église le plus voisin de leur caveau (c’est le premier pilier à droite en entrant), en lui faisant faire face à la grande nef, et par ce moyen il se trouvera dans un lieu beaucoup plus apparent que celui où il est présentement... ».

Cette proposition, soumise à M. le comte de Mauron, fut acceptée par lui en ces termes : « Approuvé l’acte cy-dessus, pour ce qui me regarde, à la charge que le mausolée sera posé et placé avec ses ornements et dans la forme qu’il a aujourd’hui. Donné à Paris ce 16 de février 1735. Signé : J. de Bréhant, Comte de Mauron ».

Le 8 mai 1735, se fit un arrangement analogue avec M. de Francheville, qui eut tout le terrain du bas côté de droite entre le second et le troisième piliers. Les autres intéressés reçurent également des garanties pour conserver leurs droits.

Ces préliminaires réglés et les matériaux préparés, on commença la construction de la nouvelle église, telle qu’on la voit encore à la fin du XIXème siècle. C’est un édifice en forme de parallélogramme, avec deux bas côtés, le tout en style renaissance, le seul usité alors. La façade, toute en pierre de taille, offre une porte monumentale surmontée d’une grande fenêtre en plein cintre. A l’intérieur, des piliers carrés supportent de belles arcades de même style, et partagent l’église en trois nefs.

Il n’y eut plus qu’un autel dans chaque bas côté : celui de droite ou du nord fut dédié à la Sainte Vierge, et celui de gauche ou du sud à saint Joseph. Dans le sanctuaire il y avait à droite une chapelle de sainte Thérèse, à gauche un oratoire sous le clocher, et au fond le maître-autel de l’église.

Sur le frontispice on lit encore la date de 1737, qui est celle de son achèvement. Le plafond fut exécuté par Jean Plaudrain et payé le 11 octobre 1739.

Pour subvenir à tous les frais, les religieux avaient dû emprunter ; puis pour payer les intérêts et rembourser graduellement les capitaux, ils durent faire toutes les économies possibles sur leurs revenus.

Quels étaient ces revenus ?

Un état fourni par eux à l’assemblée du clergé du diocèse de Vannes, en 1756, montre que leurs revenus montaient, en argent, à 1,991 livres, 4 sous, 5 deniers ; et en grain à 43 perrées 3 quarts de froment, 27 percées de seigle et 20 perrées de blé noir. — Le prix du grain était variable, mais en prenant la moyenne de cette époque, c’est-à-dire 17 livres pour la perrée de froment, 9 livres pour le seigle et 8 livres pour le blé noir, on arrive à un total de 1,146 livres, 15 sous ; en y ajoutant le revenu en argent on obtient en tout 3,137 livres, 19 sous et 5 deniers.

Sur cette somme, il fallait nourrir et habiller une douzaine de religieux et payer les diverses charges de la maison ; c’est avec le reste, qui ne devait pas être bien lourd, qu’il fallait enfin amortir l’emprunt contracté pour la reconstruction de l’église.

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SUPPRESSION

Les Carmes Déchaussés de Vannes menaient depuis 163 ans une vie contemplative et active, quand ils se virent arrêtés par la Révolution.

Le 25 novembre 1790, la communauté comprenait :

1° François-Marie Renault, prieur, âgé de 65 ans,

2° François de Grège, sous-prieur, âgé de 47 ans,

3° Ange-Joseph Cornu, profès en 1781, âgé de 31 ans,

4° Joseph Kerdoneuf, profès en 1782, âgé de 43 ans,

5° Jean-Pierre Girardin, profès en 1782, âgé de 36 ans,

6° Sébastien Hamonic, profès en 1783, âgé de 28 ans,

7° Yves Guinoys, profès en 1784, âgé de 30 ans,

8° Jean-Baptiste Claudic, profès en 1785, âgé de 34 ans,

9° François Jollivet, profès en 1785, âgé de 31 ans,

10° François Le Cam, profès en 1787, âgé de 26 ans,

11° Louis Bourdet, frère servant, âgé de 64 ans,

12° Joseph-Marie Mandart, frère servant, 57 ans.

Interrogés sur leur volonté de continuer ou de cesser la vie commune, sept d’entre eux, savoir les PP. Renault, de Grège, Cornu, Kerdoneuf, Hamonic, Claudic et le F. Mandart déclarèrent vouloir persévérer dans leur état ; les cinq autres, savoir les PP. Girardin, Guinoys, Jollivet, Le Cam et le F.  Bourdet manifestèrent la volonté de cesser la vie commune. Ceux-ci ne furent pas tous heureux dans le siècle : M. Girardin versa dans l’église constitutionnelle et fut vicaire à la cathédrale ; M. Jollivet fut placé à Lignol et y fut assassiné en 1794. Les religieux restés fidèles à leurs engagements furent expulsés de leur asile le 1er avril 1791.

Quant aux biens, tout avait été confisqué. L’argenterie de la sacristie comprenait : six calices, deux ciboires, un ostensoir, deux encensoirs et navettes, un bassin et deux burettes, une croix et six chandeliers au maître-autel et une lampe. La bibliothèque comprenait 417 volumes in-folio, traitant de l'Ecriture sainte, des conciles, des saints Pères et de la théologie ; de plus 2,333 volumes de formats divers, traitant de matières variées.

Le mobilier de la maison fut vendu aux enchères. Il en fut de même des biens immeubles. Voici la liste des terres et des maisons vendues, avec les prix d’acquisition.

Le 19 mars 1791, les prairies du Pargo furent adjugées à M. Le Maignen pour 4,825 livres.

Le 27 janvier 1791, une maison située près du port fut cédée à M. Guyot au prix de 5,925 livres.

Le 28 février suivant, une autre maison sur le port fut vendue à M. de Cardelan pour 6,000 livres.

Le 14 mars 1791, la prairie de Ker fut adjugée à M. Malherbe aîné, au prix de 4,450 livres.

Le 20 avril suivant, une maison et un jardin de la rue Fontaine furent vendus à M. Le Gal 1,920 livres.

Le 27 avril 1791, une maison de la rue du Drézen fut cédée au sieur Brulon pour la somme de 1,465 livres.

Le 16 juillet suivant, la métairie du Haut-Kervenic fut vendue à M. Malherbe aîné, pour 7,360 livres.

Le 28 septembre 1791, deux petites maisons de la rue du Drézen furent adjugées à M. de Cardelan, pour 960 livres.

Le 14 mai 1792, la métairie de Conleau fut livrée à M. Danet aîné pour le prix de 8,000 livres.

Le 2 mars 1793, une maison et un jardin de Cliscoet furent vendus au sieur Chauvel pour 500 livres.

Le 16 juillet 1794, une maison et un jardin de Groutel furent adjugés au sieur Rougeot pour 1,225 livres.

Le 17 février 1795, les maisons et jardins de la rue Gillard furent vendus aux sieurs Talec et le Roux 2,075 livres.

Le 1er juin 1796, une maison et un verger furent adjugés pour la somme de 990 livres.

Le 13 juin 1796, une maison et un jardin de Calmont-Haut furent vendus au sieur Beurel, pour 950 livres.

En dehors de Vannes :

La métairie de Brouel, en Sarzeau, fut vendue à M. Patary, le 22 décembre 1790, pour 5,053 livres.

La métairie de Kerholorec ou Kerolliére fut cédée au sieur Le Joubioux, le 22 décembre 1790, pour 2,383 livres.

La métairie de Kerstéphany, en Sarzeau, fut adjugée à M. Rollando, le 3 février 1791, pour 9,290 livres.

L’île de Lerne dans le Morbihan fut adjugée le 16 juin 1792, au sieur Salel pour 142 livres.

La tenue de Locmaria-er-Fang en Plurmergat fut vendue le 20 juillet 1792, au sieur Segondat, pour 2,700 livres.

La tenue de Kergouriec, en Erdeven, fut adjugée le 20 juillet 1792 au sieur Segondat, pour 4,875 livres.

La tenue de Kerobel, en Pluvigner, fut cédée le 28 mars 1798 au sieur Gorlès, pour 6,300 livres.

Les maisons et jardins du bourg de Ploeren furent adjugés à MM. Béluze et Aché, le 14 janvier 1799 pour 1,700 livres.

Quant aux tenues de Kergourio en Crach, de Kerharno en Locmariaquer et du domaine de la Guichardaye en Tréal, on n’a pas trouvé les actes de vente.

Le couvent des Carmes Déchaussés, avec la chapelle et l’enclos, était resté entre les mains du Domaine national, sans avoir été vendu.

Mgr de Pancemont, en arrivant à Vannes le 11 août 1802, n’avait pas de logement réservé : l’ancien palais épiscopal de la Motte était occupé par le préfet du Morhihan, le général Jullien. L’évêque accepta provisoirement l’hospitalité chez le Receveur général, qui demeurait au N° 11 de la rue des Orfèvres, et loua des chambres dans le voisinage pour son secrétaire et ses domestiques.

Dès le 20 août, il écrivit au Directeur des domaines, pour demander qu’on mit à sa disposition l’ancien couvent des Carmes Déchaussés, afin d’y établir son logement et son secrétariat. Sa demande fut transmise au Gouvernement, qui prit, le 17 novembre 1802, l’arrêté suivant : Extrait du registre des délibérations des Consuls de la République.

« Saint-Cloud, le 26 brumaire l’an IX de la République une et indivisible. Les Consuls de la République arrêtent :

Article 1er. - Les maisons et jardins des ci-devant Carmes à Vannes seront donnés pour logement à l'Evêque de Vannes.

Article 2. — Le Ministre des Finances est chargé de l’exécution du présent arrêté.

Le premier Consul : Signé : BONAPARTE. Pour le premier Consul, le Secrétaire d'Etat : HUGUES-BERNARD MARET ».

A partir de ce moment l’ancien couvent des Carmes sert de palais épiscopal. C’est, à cette époque, une habitation à peu près suffisante, mais qui a le grave inconvénient d’être trop loin de la cathédrale en revanche on y trouve un magnifique enclos, renfermant jardins, prairies et pièce d’eau. La chapelle adjacente, après avoir été longtemps abandonnée, a subi aussi d’importantes réparations.

J.M. Le Mené

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