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On qualifie de tréveneuquois les gens et les choses de cette commune (J O, 16 juin 1977). On écrit aussi tréveneucois (Le Télégr. de Brest, 20 oct. 1977, p. 7).
La commune de Tréveneuc n'a pas d'armoiries mais pourrait utiliser celles de la famille de Tréveneuc (Chrestien), éteinte en 1940 et qui portait de sinople à une fasce d'or accompagnée de trois heaumes du même, tarés de profil, 2 en chef et 1 en pointe. Ces armes ont été peintes en 1842 dans une des salles des croisades du château de Versailles.
Les chartes de l'abbaye de Beauport citent la paroisse de Trevenech (1224, 1225), Trevenoc (1231, 1277), Trevenec (1240). On trouve encore cette dernière forme en 1414 (Lettres de Jean V, n° 1170) mais, dès 1428, le nom a pris sa forme actuelle Treveneuc, à l'accent près (Arch. de la L-Atl., B 2979).
Cette paroisse, qui appartenait sous l'Ancien Régime au diocèse de Saint-Brieuc, élut sa première municipalité au début de 1790. L'ordonnance du 26 novembre 1823 lui accorda une fraction du territoire de Plourhan, au voisinage du village de la Ville-Gallio [Note : Ce village s'étend sur les deux communes).
Les principaux monuments anciens de cette commune sont :
1) L'église Saint-Colomban (1743 nef, 1745 choeur et aile nord, 1747-1748 clocher, 1751 portail latéral). Elle est construite dans l'axe du château de Pommorio ;
2) La chapelle Saint-Marc (1715 et 1781-1786) ;
3) Le château de Pommorio (XVIIIème s.). La seigneurie et le manoir de Pommorio appartenaient depuis le Moyen Age à la famille Chrestien. Après l'extinction des Chrestien de Tréveneuc, la famille Espivent de la Villesboisnet a hérité le château ;
4) La ferme de la Porte, à Perhéméno ;
5) la ferme du Bout de Ville (1781) ;
6) L'établissement romain de la Ville-Quinio.
Le littoral de Tréveneuc (section A 1) et le domaine public maritime sur une profondeur de 500 m, y compris les rochers et écueils, ont été classés parmi les sites pittoresques par décret du 1er août 1979.
Le 15 mai 1795 la batterie côtière de Tréveneuc fut bombardée de quatre-vingts coups de canon par le navire anglais Daphné.
Plusieurs membres de la famille de Tréveneuc ont joué un rôle important. A ceux qui ont déjà été mentionnés, dans la notice de Lantic, il convient d'ajouter :
1) Pierre Chrestien, chambellan du duc de Bretagne, cité de 1442 à 1470 (notamment à Tréveneuc en 1470) ;
2) François Chrestien, vicomte de Pommorio et de Tréveneuc, fils du précédent, chancelier de Bretagne (1481), sénéchal de Rennes (1486), un des exécuteurs testamentaires de la duchesse (vers 1496) ;
3) Gildas Chrestien de Pommorio, sénéchal d'Hennebont (1777), maire de cette ville (1778), plusieurs fois député aux Etats de Bretagne, condamné à mort par le tribunal révolutionnaire et mort sur l'échafaud le 7 juillet 1794 ;
4) Robert Chrestien comte de Tréveneuc, né à Pommorio en Tréveneuc le 3 novembre 1860, député des Côtes-du-Nord (1893-1898), sénateur (1901-1921). Il signa une pétition favorable au vote des femmes (1918). Il mourut à Pommorio le 5 février 1940, le dernier représentant masculin de cette famille ;
Il faut ajouter à cette liste un personnage dont la mère et la femme étaient nées Chrestien de Tréveneuc :
5) Jean-René Cte Harscouët de Saint-Georges, né à Pommorio le 3 octobre 1781, baron de l'Empire (1814), député du Morbihan (1827), démissionnaire (1830), représentant du peuple (1848), mort le 20 janvier 1867.
(Bulletin d'informations des maires).
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