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Pour qualifier les gens et les choses de cette commune, on emploie l'adjectif trévéen (Bull. par., n° 310, 1966, p. 2).
Treve est nommé en 1149 dans la charte de fondation de l'abbaye de Lantenac et a le titre de paroisse du diocèse de Saint-Brieuc dès 1271 (Morice, Preuves, I, col. 604, 1026). Dans l'état civil, on écrit Trevé, Tresvé (1684), Trêvé (1719) et enfin Trévé à la fin du XVIIIème siècle.
Au début de 1790, la paroisse devint une commune en élisant sa première municipalité. Le nom de la commune, écrit par erreur Trève dans l'arrêté des Consuls en date du 27 octobre 1801, fut rétabli sous la forme Trévé, qui devint le nom officiel, par l'arrêté rectificatif du 14 février 1802.
Cette commune possède plusieurs édifices anciens, dont le premier seul a fait l'objet d'une protection comme monument historique :
1) Le château de la Ville-aux-Veneurs (1761), sur la parcelle D 566. Les façades et toitures du manoir et des deux pavillons, l'escalier avec sa rampe de bois, la salle à manger et le grand salon avec leur décor ont été inscrits sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques le 7 octobre 1975. Cette propriété, après avoir appartenu aux érudits Robert et André Oheix, est venue en héritage à M. Yves Guillon, conseiller à la cour de Rennes ;
2) L'église Saint-Just, précédemment église Saint-Laurent jusque vers 1820 (1709 choeur ; 1770 nef et pignons du transept ; 1776 sacristie) ;
3) La chapelle Saint-Pierre (1732) ;
4) Le manoir de la Touche (XVIème-XVIIème s.), servant de ferme ;
5) Le manoir de Beauséjour (1719) ;
6) La croix des Landes ;
7) Une maison du bourg (1742) ;
8) Les fermes du Moutoir-d'en-Bas (1609), de Kerdela (1640), de la Ville-au-Moulin (1641), de Goranton (1649), du Réteuf-d'en-Haut (1686), de la Ville-aux-Fèves (1688 ; 1775), de Kergohy (1710), du Réteuf-d'Abas (1714), de Kergoff (1741), de la Ville-Boscher (1755), de Saint-Just (1762), de Kergouët (1769 ; 1778) et de Kerbiguet (1780) ;
Parmi les habitants de la Ville-aux-Veneurs, il faut citer :
André Oheix, né à Loudéac le 26 novembre 1882, docteur en droit, avocat, auteur de nombreux articles historiques, notamment sur les vieux saints bretons, et d'un Essai sur Les sénéchaux de Bretagne des origines au XIVème siècle (1913). Porté disparu à Vienne-le-Château (Marne) le 14 juillet 1915 et mort pour la France, il a été inhumé à Trévé en décembre 1935 (Bibliografie par Y. Guillon dans : Bull. et mém. de la Soc. archéol. du dép. d’I-et-V, IXXIX, 1976, p. 111-117).
(Bulletin d'informations des maires).
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