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TREILLIERES |
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La commune de
Treillières ( |
ETYMOLOGIE et HISTOIRE de TREILLIERES
Treillières vient du latin "tilium" (tilleul) ou "trichila" (berceau de verdure).
A partir du XIIème siècle et jusqu'en 1791, le territoire de Treillière est la propriété du diocèse de Nantes en application de la charte de Louis VI, en 1123.
Treillière devient paroisse en 1613. Les anciennes seigneuries de Treillières sont : Gesvres, Le Fayau, La Louinière et Launay. Une très ancienne seigneurie "Les Fosses" aurait possédé une motte féodale. Au XIXème siècle, la commune de Treillière est rattachée au canton de La Chapelle-sur-Erdre.
Nota : liste non exhaustive des maires de Treillières : Alexandre Vincent (sous le 1er Empire), Léon Le Lardic de La Ganry (sous la Restauration), Alexandre Vincent (1816), Le Lardic de La Ganry (en 1826), le fils d'Alexandre Vincent, Douet (sous le Second Empire), Edmond Doré-Graslin (en 1878), Jean-Marie Vincent (en 1887), Raoul de Moissac, Enaudeau, Olivier de La Brosse, Jean Lumineau, Etienne Sébert, André Dubigeon, ... ;
PATRIMOINE de TREILLIERES
l'église
Saint-Symphorien (XVIIème siècle - 1895). Elle a été refaite en
1894-1895 à l'exception de la façade qui date de 1836. Le clocher date du XVIIème siècle.
A l'intérieur, en la chapelle à droite du choeur, se trouve la statue
Notre-Dame des Dons qui date de 1472 et qui a été sauvée de l'ancien
sanctuaire. Le crucifix date du XVIème siècle. Le maître-autel
date de 1960 ;
la
chapelle Notre-Dame-des-Dons (1460), située route de Sautron et restaurée
(ou reconstruite) sur ordre de François II, duc de Bretagne. Une chapelle
latérale, réservée au duc, était surnommée
chapelle des Marguerite. Le duc épousa en effet deux Marguerites :
Marguerite de Bretagne (qui lui donne un enfant mort en bas âge) et
Marguerite de Foix (qui ne lui donne pas d'héritier). Pourtant dans
l'intervalle, sa favorite, Antoinette de Villequier, lui avait donné deux
fils et une fille qui ne pouvaient pas entrer en ligne de compte pour sa
succession. En 1472, le duc revient en visite officielle, avec sa deuxième
épouse, pour demander le don d'une postérité et fait don à la chapelle
d'une Vierge qui allaite. En 1477, le duc a une fille, Anne de Bretagne. La
visite de la duchesse Anne est signalée en 1491. En 1815, M. de La Brosse,
propriétaire de la chapelle, refuse d'en faire l'entretien. La chapelle, en
ruine à la fin du XIXème siècle, a été restaurée. La très ancienne statue a été transportée, en
1815, en l'église de Treillières et restaurée en 1967 ;
voir
"Histoire
de la Chapelle Notre-Dame-des-Dons (ou des Marguerite)".
la
croix (1826) située au cimetière ;
la
maison de Launay (XVIème siècle), propriété de la famille Launay.
Il s'agit d'une terre noble de Charles de Sévigné. Le domaine passe
ensuite à la famille des Coutances, seigneurs de La Bouvardière et de La
Haie-Mahéas, alliée aux Richard de La Pervenchère, Poydras de La Lande,
Hersart du Buron (Vigneux) ;
la
maison de la Cour du Bourg (1595), située au n° 30, place de l'Eglise.
Propriété de la famille Bouchard jusqu'en 1846, puis des familles
Haentjens et Lecoq ;
le
manoir des Bas-Gesvres (1653), édifié par César Renouard (ou Renounard) et son épouse
Isabelle Poulain. Puis, propriété du marquis de Rosmadec et de Talhouët-Bonamour,
puis de la famille Haentjens (acquisition de Mathias Haentjens) en 1803 et
Guillet de La Brosse. En 1784, l'héritage de Gesvres est partagé entre les
de Talhouet et les de Freslon. Joseph Guillet est décédé à Gesvres en
1876 à l'âge de 93 ans. Sa fille Eugénie de La Brosse y a vécu en
solitaire de 1876 à 1917. Le manoir possède une fontaine datée du XIXème
siècle et une chapelle privée ;
le
manoir de la Rivière ou Haut-Gesvres (XIXème siècle - 1912). Propriété successive des
familles Haentjens, Maès, Doré-Graslin, Bergues et Sebert ;
le
manoir de La Louinière. Il s'agit de la terre des Siochan de Kersabiec qui
se firent les défenseurs des Bourbons. La chapelle, détachée du manoir,
garde les armes des Kersabiec. Cette famille se dévoua pour la duchesse de
Berry en 1832 ;
la
maison de Ragon. Les grilles datent du XVIIIème siècle. Propriété de Mme
veuve Bertrand ;
la
maison Le Fayau (1770). Propriété de la famille Lardic de La Ganry, puis
d'Olivier Guillet de La Brosse ;
les
moulins
de Chambouin, de Launay (ou Launais) ;
A signaler aussi :
la
borne gallo-romaine (50 ans avant Jésus-Christ). Elle est surmontée d'une
croix métallique datée de 1876 ;
la
découverte de haches en pierre (époque néolithique) ;
ANCIENNE NOBLESSE de TREILLIERES
(à compléter)
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