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LE FIEF OU LA SEIGNEURIE DE HAYE-KERAMBORGNE EN TRÉGROM. |
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La seigneurie de Keramborgne tenait des fiefs dans plusieurs paroisses, principalement dans celle de Plouaret, où elle exerçait un droit de haute, basse et moyenne justice (1 et 5b).
SEIGNEURS.
Le 6 novembre 1437, Bertrand Beunic cède à Mérien de Keramborgne tous les fiefs lui appartenant dans la paroisse de Trégrom, en échange de propriétés dans la paroisse de Garland (2).
Succèdent à Mérien (3) :
. Jean de Keramborgne,
fils de Mérien, époux d’Anne Loz.
. Guillaume de Keramborgne, fils de Jean,
époux de Catherine de Coetvoult.
Ces fiefs
passent dans la famille de la Haye quand Jeanne de Keramborgne, fille de
Guillaume, épouse Jean de Lahaye. La seigneurie s’intitule désormais la
Haye-Keramborgne.
Margilie de la Haye, fille du couple précédent, épouse
Bastien de Bellisle sieur de Tropont.
Louise de Bellisle, fille de Bastien,
épouse en 1583 Charles de Perrien (+ 1602).
Succèderont à Charles
de Perrien, de père en fils (4) :
. Marc de Perrien (+ 1632) qui épouse Françoise de Clisson
demi-sœur de François du Cosquer (voir prévôté de Kernotériou).
. Charles de
Perrien (°ca 1597, + ca 1670) qui épouse en 1621 Anne de Kergroades.
.
Vincent de Perrien qui épouse en 1664 Louise de Lescouet.
. Vincent Hyacinthe
de Perrien (°1668, + 1722) qui épouse Claude Agnes de Lantivy.
. Gabriel de
Perrien, meurt sans enfant le 11/12/1754. La seigneurie passe à son frère cadet
Jean-Baptiste qui meurt, à son tour, le 08/04/1768, puis au troisième frère
Claude Charles vicaire général de l’évêché de Tréguier (5b).
SEIGNEURIE.
En 1583, le sieur de Keramborgne est cité comme redevable de cheffrente à la prévôté de Coatleven pour une pièce de terre, mais on ne trouve pas mention d'un fief de la Haye Keramborgne. Est-ce une omission ou le fief ne dépendait il pas alors de Tonquedec? (7).
En 1626 (8), Marc de Perrien possède le domaine de Kernotériou que son épouse Françoise de Clisson a obtenu lors du partage, le 30 août 1600, des biens de sa mère Françoise de Kernechriou, entre elle et son demi-frère François du Cosquer. Ce domaine dépend de la prévôté de Kernotériou.
En 1700,
Vincent, Hyacinthe de Perrien fait aveu à Tonquédec de ses biens (5a) :
En
propriété, le lieu et métairie noble de Kergluisou (Kerlisou), en frérie de
Kerillis, tenu à domaine congéable, qui comprend un ensemble de bâtiments et
1897 cordes (11,5 hectares) de terres et prés. Ce bien est issu de la seigneurie
de Kernotériou. Les autres biens de ce domaine ont dus être vendus entre temps.
Dans le
fief de la Haye Keramborgne :
En propriété, des pièces de terre et le
convenant de Pen an Pont (1295 cordes soit 8 hectares).
Des biens
possédés par diverses personnes sous proche fief, en frairie de Kervédan :
.
convenant le Breinou, bâtiments et 324 cordes (2 hectares) de terres et prés.
. convenant le Bouder, essentiellement bâtiments (maison, crèche, 25 cordes).
. 9 pièces de terre pour 318 cordes (2 hectares).
En 1769,
Claude, Charles de Perrien de Crénan, chanoine à l'évêché de Tréguier, fait un
aveu :
- le convenant de Pen an Pont bras fait seulement partie du fief.
-
dans le fief d'autres parcelles ainsi qu'une maison neuve au Pont Neuf (6
cordes) apparaissent.
Le 10 novembre 1775, Claude, Charles de Perrien vend ses biens en Trégrom à son suzerain René de Quengo, vicomte de Tonquédec (6).
Domaine :
- Lieu et métairie noble de Kergluisou (provenant de la
seigneurie de Kernotériou).
Documentation :
(1) Infobretagne.com Plouaret.
(2) AD22-1E3643.
(3) Geneanet, généalogies P Caron et Ponalz.
(4) AD29-32J2.
(5)
AD22-1E1824 (a : aveu 1700 ; b aveu 1769).
(6) AD22-78J1.
(7) AD22-A29.
(8) AD22-A35.
(Claude Gautier).
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