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LA PAROISSE DE TREFFLEAN

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Cette paroisse de Treffléan [Note : Formes anciennes de Treffléan : Trevleyan, 1387 (chap. de Vannes). — Treveleen, 1397 (Ibid)] du territoire de Vannes et sous le patronage de saint Léon, d'où son nom, fut à collation libre jusqu'au 14 décembre 1459, date à laquelle une bulle pontificale l'unit à la Psallette de la cathédrale et déclara que le titulaire, présenté ou même nommé par le chapître, ne serait plus qu'un vicaire amovible ad nutum capituli. Cette situation explique l'absence de provisions aux Registres des Insinuations ecclésiastiques, jusqu'au jour où ce prêtre devint vicaire perpétuel, vers la fin du XVIIème siècle.

En conséquence de cet état de choses, le chapître était gros décimateur à la 33ème gerbe, et payait au vicaire, novaliste, une portion congrue de 300 livres. Aussi, ce dernier se hâta-t-il, le 7 août 1769, de profiter d'une déclaration royale, pour opter en faveur de la pension annuelle de 500 livres, et pour déclarer qu’il abandonnait ses novales au chapître.

Le vieux presbytère, situé près du bourg et accompagné d'un pré, fut longtemps en ruines avant d'être reconstruit. La première pierre du nouvel édifice ne fut posée que le 12 septembre 1719.

En 1744, le territoire de la paroisse était partagé entre les frairies du Bourg, de Kerno, de Montaigu, de Talhouet, de Craon et de Bizole.

Cette dernière avait même été érigée en trêve à une date inconnue ; mais, tout en permettant d'y remplir les fonctions curiales et même parfois de posséder des registres de baptêmes, mariages et sépultures, les recteurs la faisaient desservir par un simple prêtre dépourvu du titre de curé et la traitèrent toujours en frairie plutôt qu'en trêve, jusqu'au vicariat, sur la fin du XVIIème siècle, de Julien Cougan, qui avait été lui-même, pendant plusieurs années, chapelain de Bizole et à même d'apprécier l'état de la situation.

Sur la paroisse, il y avait, sans excepter celle de Bizole placée sous le vocable de Notre-Dame, quatre chapelles, dont les autres étaient celles de sainte Appoline, de saint Mathieu et enfin de la sainte Vierge et de la Vraie-Croix de Craon.

Nous connaissons les trois bénéfices secondaires suivants :

La chapellenie de Saint-Sébastien, fondée le 18 mars 1638 par Sébastien Thomas, prêtre, demeurant au village de Kerno, pour être desservie de deux messes par semaine, le lundi et le vendredi, à l'autel de Saint-Sébastien et de Notre-Dame sur la neffe de l'église paroissiale, avec De profundis, chaque fois, sur la tombe du fondateur, à partir de son décès. Présenté par l'aîné de la famille Thomas et conféré par l'Ordinaire, ce bénéfice était doté d'une partie de tenue au bourg de Noyalo. Il eut titulaire jusqu'en 1790.

La chapellenie de François Corollas, s'appelait ainsi du nom de son fondateur, curé de Treffléan et grand prédicateur, qui la chargea d'une messe chaque lundi à l'église paroissiale, d'une autre chaque vendredi en la chapelle de Craon, et de l'obligation au titulaire de faire le catéchisme les dimanches et fêtes à l'église paroissiale et à la chapelle de Craon et d'entretenir la lampe devant le Saint-Sacrement dans le premier de ces édifices. Sa dotation se composait de 60 livres de rente annuelle sur la terre des Goualesdre, à Craon, d'où le nom de chapellenie de Craon qu'on lui trouve aussi. Présentée par les héritiers du fondateur, elle se desservait encore en 1790.

La chapellenie de Sébastienne Le Gludic, ainsi appelée aussi du nom de sa fondatrice, se desservait de messes au maître-autel de l'église paroissiale et était dotée de rentes sur la tenue de Kervoyant, au village de Kerno, sur la paroisse. Elle avait également titulaire en 1790.

 

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Recteurs et Vicaires perpétuels de Treffléan.

...1414..... Pierre Goeziat ou Greziat.
...1459.... Jean Lenhent, ? recteur à l'époque de l'annexion, n'eut plus de successeurs. Si le chapître commença, après lui, à nommer des vicaires, on l'ignore. Il est probable qu'il trouva plus économique de faire desservir la paroisse par un curé, et que cet état de choses eut une longue durée. De 1610 à 1619, on trouve cependant le prêtre Sébastien Thomas avec le titre de recteur de Treffléan, mais sans que le fait puisse s'expliquer. Pour remédier à cette situation, l'évêque, par un motu proprio de 1680, conféra cette paroisse à un ecclésiastique qui y remplissait déjà les fonctions de curé. Le chapître comprit qu'il ne pouvait pas résister plus longtemps, et il présenta lui-même cet ecclésiastique.
1680-1710. Julien Cougan, oncle, premier vicaire perpétuel de Treffléan, pourvu par le susdit motu proprio. Le 26 mars 1683, le chapître le présenta et demanda pour lui des provisions à l'évêque qui n'en fit rien, attendu qu'il le considérait comme validement investi. Malade, Cougan donna procuration, le 15 mars 1706, pour résigner entre les mains de l'Ordinaire en faveur d'autre Julien Cougan, son neveu ; mais le chapître fit opposition et le titulaire recouvra, du reste, la santé. Sur la fin de sa vie, il réitéra cet acte, sans plus de succés. Décédé, il fut inhumé, le 15 mai 1710, dans le cimetière et à l'entrée du grand portail de l'église.
1710-1721. R. Nicolas Le Clainche, prêtre du diocèse à Languidic, présenté par le chapître le 27 juin 1710, pourvu par l'Ordinaire le 28, prit possession le 4 juillet. Il eut à défendre son bénéfice contre Julien Cougan, neveu, le prêtre Wittemberg et Yves Le Viavant, qui le lui disputaient pour divers motifs. Resté paisible possesseur, il donna procuration, le 12 avril 1721, pour résigner entre les mains du Pape en faveur du suivant et devint vicaire perpétuel de Locmariaquer. Sous son vicariat, eut lieu la reconstruction du presbytère de Treffléan qui fut béni le 12 septembre 1719.
1721-1729. Yves Le Viavant, originaire et curé de Treffléan et malheureux dans ses prétentions de 1712, pourvu en Cour de Rome, le 18 mai 1721, prit possession le 1er septembre. Décédé à l'âge de 52 ans, le 25 février 1729, il fut enterré le 26 dans le cimetière.
1729-1743. Pierre Rozo, de Séné et prêtre à Treffléan, présenté par le chapître, pourvu par l'évêque le 4 mars 1729, prit possession le 6. Mort à l'âge de 40 ans, le 24 novembre 1743, il fut enterré, le 26, dans le cimetière.
1743-1751. R. Mathurin Danays, de Saint-Allouestre, sacriste de la cathédrale et licencié in utroque jure, pourvu par l'Ordinaire, résigne entre les mains du chapître le 5 août 1751 et devient recteur de Tréal.
1751-1769. R. Gilles Le Nevé, de Treffléan, neveu du saint recteur de Séné, était curé de sa paroisse natale, lorsque, présenté par le chapitre, il fut pourvu par l'évêque le 20 août 1751 et prit possession le lendemain. En 1769, il opta pour la pension de 500 livres, mourut, à l'âge de 64 ans, le 12 octobre de la même année et fut inhumé le 13 dans le cimetière.
1769-1785. Joseph Le Derff, originaire et curé de Saint-Nolff, présenté par le chapître, pourvu par l'évêque le 6 novembre 1769, prit possession le 9. Décédé à l'âge de 58 ans, le 5 avril 1785, il fut enterré le 6 dans le cimetière.
1785-1791. Louis Le Sant, de Saint-Patern et curé de Plœmeur, pourvu par l'évêque le 14 avril 1785, prit possession le 15. Ayant prêté le serment prescrit par la Constitution civile du clergé, il était éligible à toutes les paroisses du diocèse. Aussi, le 4 avril 1791, l'assemblée électorale d'Hennebont le choisit-elle pour recteur de Plœmeur. Il refusa, pour devenir, comme il l'avait promis, vicaire épiscopal de Le Masle. Nommé recteur de Baud le 9 novembre 1802, il prêta serment entre les mains du préfet le 21 octobre suivant.

(Abbé Luco).

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