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TREAL

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La commune de Tréal (bzh.gif (80 octets) Treal) fait partie du canton de La Gacilly. Tréal dépend de l'arrondissement de Vannes, du département du Morbihan (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de TREAL

Tréal vient de "Tre" (passage) et de "al " (lieu pierreux).

Tréal est un démembrement de la paroisse primitive de Ruffiac. Tréal est mentionné au IXème siècle dans le cartulaire de Redon (charte du 24 février 858) : "Anauan donne la vigne qui est dans son jardin, en Tréal, pour en jouir à jamais, aux moines de Redon, et à l'abbé Conwoïon….".

Ville de Tréal (Bretagne).

Mentionnée au cartulaire de Redon, dès 858, sous la dénomination de Plebs Tréal, cette paroisse faisait partie du doyenné de Carentoir. Vers le milieu du siècle dernier, l'abbé Cillart lui attribue 800 communiants, et, quelques années plus tard, le Dictionnaire d'Ogée lui donne une population de 1.200 habitants. Nous ne nous chargeons pas d'expliquer cette augmentation si rapide.

Note : Tréal est limité au nord par Réminiac, à l'ouest par Ruffiac, au sud par Saint-Nicolas-du-Tertre, et à l'est par Carentoir. En 1891, sa superficie est de 1895 hectares, arrosés par les ruisseaux d'Ardenne et du Rahun, et comprend des terres en labour, des prairies et des landes. En 1891, sa population est de 1106 habitants. Le bourg, situé sur le côté oriental du territoire, est à 6 kilomètres de Ruffiac et à 7 de Carentoir. Les Celtes ont laissé quelques traces dans ce pays. Sur une lande, au nord du presbytère, se trouve un tumulus de forme elliptique, ayant dix pas de longueur et entouré de blocs de pierre. Un peu plus loin, se voit un dolmen en ruines. A quelques pas de là, se dresse un menhir de 1 m. de hauteur, au pied duquel on a trouvé des cendres et des charbons et même un fragment de poterie rouge. Les Romains ont construit une voie qui forme la limite nord de la paroisse ; et pour surveiller cette voie, ils ont établi, dans la lande du Madry, un camp de forme à peu près carrée, ayant 200 pas de côté ; ils y ont englobé le tumulus ci-dessus mentionné, exactement comme à Saint-Nolff ; on a trouvé dans cette enceinte de nombreuses briques romaines. Les Bretons émigrés ont pénétré dans ce pays, comme le prouvent les noms de Fauhoet, Courouet, Cleu, Tréal, Bodliguen, etc... D'ailleurs, le Cartulaire de Redon nous montre, au IXème siècle, de nombreux Bretons établis sur ce territoire. Tréal paraît avoir fait partie de Ruffiac à l'origine, et avoir commencé par le monastère de Conoch ou de Sainte-Leuférine, dont Sulmin était abbé en 830 et 867 (Cartulaire de l'abbaye de Redon, 117, 118). Sainte Zéphirine, patronne de Tréal, paraît être la même que Sainte Leuférine. — En 858, « le clerc Anauan donna à l'abbaye de Saint-Sauveur la vigne qu'il avait dans son jardin de Tréal, pour racheter sa main droite, qu'il avait été condamné à perdre, après avoir battu et tenté de tuer le prêtre Anauhoiarn » (lb. 157, 158). Ce rachat est un acte très curieux à noter ; l'existence d'une vigne dans un pays où il n'y en a plus, est également intéressante. Dans ces textes, Tréal ne porte point la qualification de paroisse, plebs ; aussi pense-t-on que sa séparation de Ruffiac ne date que du XIème siècle (J-M. Le Mené).

Ville de Tréal (Bretagne).

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PATRIMOINE de TREAL

l'église Sainte-Zéphirine (1884-1889), située au lieu-dit La Villio et qui remplace une ancienne église détruite en 1887. Seul le transept est conservé, qui devient une chapelle dédiée à saint Cornély. La première pierre de l'église actuelle est posée en février 1884. La bénédiction a lieu le 29 octobre 1885. L'édifice actuel est en forme de croix latine, sans bas-côtés et ses fenêtres sont garnies de meneaux. Les armoiries des seigneurs de Tréal ornent la chapelle  ;

Eglise de Tréal (Bretagne).

Nota 1 : L'église paroissiale de Tréal, dédiée à sainte Zéphirine, est de style ogival, et en forme de croix latine, avec une tour carrée à l'ouest, amortie en ardoises. Elle mesure 26 m. sur 8 environ. La fenêtre du choeur est garnie de meneaux en flammes et en trilobes. A l'extérieur et à l'intérieur se trouve l'écusson plusieurs fois répété des Tréal : de gueules, au croissant burelé d'argent et d'azur. On y voit aussi les bourdons des la Bourdonnaye, et une croix chargée de croissants. Des restaurations ont été exécutées en 1614 et 1692. Cette église a été réduite récemment au rang de simple chapelle, par la construction d'un nouvel édifice. Les chapelles de la paroisse étaient : — 1° Saint-Fiacre, dans la partie nord du territoire. — 2° Sainte-Anne, en un lieu isolé, aux Métairies, près du village du Plessis. Cette chapelle s'appelait aussi la chapelle du Plessis. — 3° Notre-Dame de Bonne-Rencontre, au village du Boher vers le sud. Il y avait en outre des chapelles privées aux manoirs de la Gui­chardaye et du Préclos. Les Chapellenies étaient : — 1° Celle de Notre-Dame du Cleu, à l'autel de ce nom. — 2° Celle de Sainte-Anne, dite aussi de la Choulaye. Le recteur, à la libre nomination du pape ou de l'évêque, percevait la dîme à la 33ème gerbe sur toute la paroisse. En 1757, son revenu net, casuel compris, était évalué à 700 livres. Tréal était du doyenné de Carentoir, de la sénéchaussée de Ploërmel, et de la baronnie de Malestroit. En 1790, il fut érigé en commune, du canton de Carentoir et du district de Rochefort. En 1791, son recteur, Y. Priellec, refusa le serment et fut obligé de se cacher l'année suivante. La Révolution vendit la dotation des deux chapellenies et les dépendances du presbytère. En 1799, M. Nicolas, prêtre de la paroisse, fut déporté à Saint-Martin de Ré et y resta 20 mois. Tréal, maintenu dans le canton de Carentoir en 1801, passa dans la justice de paix de la Gacilly en 1837. L'église demandant de sérieuses réparations, on résolut d'en construire une nouvelle, vers le centre de la paroisse, non loin du presbytère, et à 1,700 mètres au sud-ouest de l'ancien clocher. Grâce aux souscriptions recueillies par le recteur, F. Lohier, la première pierre fut posée en février 1884, et la bénédiction de l'église eut lieu le 29 octobre 1885 ; Mgr l'évêque de Vannes voulut bien la consacrer le 26 février 1889. C'est un édifice, de style ogival, en forme de croix latine, sans bas côtés, et dont les fenêtres sont garnies de vitraux peints. Autour de l'église, on a bâti la mairie, la maison d'école et d'autres habitations, en sorte que le bourg neuf l'emportera bientôt sur l'ancien, et restera, dans tous les cas, d'un accès plus facile pour l'ensemble de la population (J-M. Le Mené)

Nota 2 : L'église paroissiale, placée sous le vocable de sainte Zéphirine, vierge et martyre, reçut, en 1692, d'importantes et longues restaurations, qui obligèrent de transférer le service curial dans les diverses chapelles répandues sur le territoire de la paroisse. Pendant les années 1762, 1763 et 1764, cet édifice fut sous le coup d'un interdit fulminé, on ne sait pour quel motif, par l'Ordinaire en cours de visite épiscopale. Cet interdit fut enfin levé le 3 mai 1764. Durant ce long espace de temps, les services religieux se célébrèrent dans la chapelle isolée de Saint-Fiacre, située non loin du bourg et dans laquelle il y avait assemblée, le 1er septembre de chaque année. Les autres chapelles de la paroisse étaient celles de l'Assomption, au village de Cleu, sur les confins du territoire de Tréal, avec assemblée le 15 août ; de Sainte-Anne que je ne sais où placer ; enfin de Notre-Dame de Bonne-Rencontre, isolée au sommet d'une lande et ayant son assemblée le dimanche après la fête de sainte Anne. Soumise à l'alternative ou de collation libre, cette paroisse avait, dans toute son étendue, son recteur pour unique gros décimateur. Mais, perçue seulement à la 33ème gerbe, cette redevance n'en faisait qu'un assez maigre bénéficier. Aussi, en 1603, la ferme de son presbytère, jointe à celle de ses dîmes, ne lui rapportait-elle qu'un pauvre revenu annuel de 126 livres, dont il fallait encore déduire certaines charges. Sur cette paroisse, nous n'avons rencontré qu'un seul bénéfice secondaire, la chapellenie de Notre-Dame du Cleu, qui se desservait d'une messe chaque lundi dans la chapelle de Notre-Dame de Bonne-Rencontre, dite aussi de Bonne-Encontre. Cependant, à la date de 1676, nous avons trouvé un prêtre qualifié chapelain de Sainte-Anne, ce qui permettrait de présumer l'existence du bénéfice secondaire de ce nom. Nous aurons épuisé le peu que nous savons de l'histoire religieuse de de cette petite paroisse, quand nous aurons ajouté que, dès 1606 au moins, elle possédait une confrérie de Notre-Dame et de Monsieur Saint-Sébastien, mentionnée, à cette date, dans une inscription en capitales romaines sur une vitre de la fenêtre du nord de l'église paroissiale (abbé Luco).

Eglise de Tréal (Bretagne). Eglise de Tréal (Bretagne).

Voir aussi   Ville de Tréal (Bretagne) "L'histoire de la paroisse de Tréal et ses recteurs"

la chapelle Saint-Cornély (XVème siècle), seule vestige de l'ancienne église paroissiale détruite en 1887. Construite au XVème siècle, en forme de croix latine avec choeur à chevet plat, elle est profondément remaniée lors des restaurations de 1624 (date gravée au-dessus du linteau d'une porte emmurée) et de 1692 Sur le pignon occidental s'élève un clocher carré recouvert d'ardoises. Le portail Sud, en tiers-point, dont les archivoltes reposent sur des colonnettes aux chapiteaux décorés de feuillages, la grande fenêtre du chevet à réseau rayonnant, la piscine du choeur en tiers-point ornée d'une accolade, sont les détails les plus intéressants. On y voit aussi un bénitier hexagonal daté de 1509 ou 1609. A l'intérieur et à l'extérieur se voit l'écu de la famille Tréal ("de gueules au croissant burelé d'argent et d'azur"). Elle es restaurée au XIXème siècle ;

Chapelle de Tréal (Bretagne).

la chapelle Notre-Dame de Bonne Rencontre (XVIIIème siècle), située jadis au village du Boher ;

la croix de Saint-Fiacre, située à Coiqueneuc. Son socle est composé de trois marches ;

le calvaire (1896), oeuvre de l'architecte Libergé ;

le calvaire du cimetière (1896), édifié par la famille La Ruée ;

la croix de Le Cleu (1606). Il s'agit d'une croix de Malte portant en son centre une inscription avec la date de 1606 et le nom de Froucher ;

le manoir de la Guichardaye (XVI-XVIIIème siècle), situé route de Tréal. Cette seigneurie appartient à André de Crévy (Guillemet André en 1427), puis aux familles Tayart, La Touche et aux Carmes. Les dépendances datent du XVème siècle. Le manoir possédait autrefois une chapelle privée ;

Manoir de Tréal (Bretagne).

le château de Préclos ou Pré-Clos, propriété de Jehan Goureden ou Gouriden (en 1427 et en 1464), Renaud Goureden (en 1481), Guillaume Gouredon (en 1536), puis de la famille La Ruée. Il possédait autrefois une chapelle privée. Ce château est connu pour être lié à un soulèvement contre-révolutionnaire en 1791 ;

Voir aussi   Ville de Tréal (Bretagne) "L'affaire du Pré-Clos en Tréal en 1791"

les moulins à vent de Bonne-Rencontre, de la Roche, de la Rucé, et le moulin à eau de Tréal ;

Costumes de Tréal (Bretagne).

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ANCIENNE NOBLESSE de TREAL

Les seigneuries de la paroisse de Tréal étaient :

1° La Bérais, vers l'ouest.

2° Le Bois-Brun, haute justice, aux la Houlle et Tourtat.

3° Bostubois, à l'extrémité occidentale.

4° La Buardais, au sud-ouest.

5° Le Couédic, aux du Houx, et aux Castel.

6° Fauhoet, vers le sud.

7° La Guichardaye, aux Tayart, la Touche et les Carmes.

8° Lestrat, au nord, près de la voie romaine.

9° Lorgeraye, aux Tayart, puis La Ruée.

10° Le Plessis, haute justice, aux du Houx.

11° Le Préclos, à la famille La Ruée.

12° La Provostaye, au sud-ouest.

13° La Rue, aux Saulnier en 1655.

14° La Touche.

15° Tréal, berceau de la famille de ce nom.

16° La Ville-Régent, au sud-ouest.

17° La Villelio, aux Dantol en 1671 (J-M. Le Mené).

 

Lors de la réformation de 1427, on comptabilise la présence de plusieurs nobles à Tréal : Jehan Kerriec ou Keryciet (Boisbrun), Bertram de Treal (le Plessix), Pierre Chauvel (Lorgeraie), Jehan Goureden (la Provostaye), Jehan Goureden et Jehan de Malleville (le Préclos), Bertram Pibourt (le Coédic-Pibout), Robert Buinart (la Béraye), Guillemet André (la Guichardaye), Guillaume Guillemare (la Villio), Guillaume Secillon (la Touche), Guillaume Ermar (Fanhoat).

 

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Vannes du 8 septembre 1464, on comptabilise 5 nobles de Tréal :

Jehan BOUILLANT : porteur d'une brigandine et d'une salade (casque) ;

Jehan PIBOURT (100 livres de revenu) : porteur d'une brigandine ;

Jehan UGUET : défaillant ;

Jehan GOUREDEN : défaillant ;

Regnaud GOURDEN : défaillant ;

 

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Vannes du 4 septembre 1481, on comptabilise 7 nobles de Tréal :

Jehan, sieur de Treal (800 livres de revenu) ;

Jehan PIBOURT (200 livres de revenu) ;

Jehan BOUILLAND (30 livres de revenu) ;

Henry de la MARCHE (5 livres de revenu) ;

Renaud GOUREDEN (20 livres de revenu) ;

les héritiers Jamet HUGUET (10 livres de revenu) ;

Jehan LE MAQUIGNON (5 livres de revenu) ;

 

Lors de la réformation de 1536, on recense plusieurs propriétaires et manoirs à Tréal :

le Plessix de Treal (le Plessix), la Ville Regen (la Ville-Régent), la Buardaye (la Buardaye), la Ville Gleyo (la Villio), au sieur de Treal ;

la Prevostaye (la Provostaye), à Jehan de Belouan ;

le Boisbrun (le Boisbrun), au sieur de Trecesson ;

Logeraye (Lorgeraie), au sieur de la Morlaye (en Missiriac) ;

Fanhouac (Fanhoat), au sieur du Boisguehenneuc (en Augan) ;

le Coedic (le Coédic-Pibout) et la Ruée (la Ruée), à Loys de la Bourdonnaye ;

le Pré Clos (le Préclos), à Guillaume Goureden ;

la maison de Leschesnot (la Chenaye ?), à la femme de Raoul de la Marche ;

la maison de Bottesuboy (Bostuboy), à Jehan de Boisbic ;

la Guichardaye (la Guichardaye), Lestrac (Lestrat), la Beraye (la Béraye), la Touche (la Touche), au sieur de la Guichardaye;

la maison de Lagoden, à Raoul Predic ou Prodic ;

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