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LES TOUCHES |
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La commune
des Touches ( |
ETYMOLOGIE et HISTOIRE des TOUCHES
Le terme "Touches" indique, semble-t-il, le défrichement d'un bois qui entourait Nort-sur-Erdre (plusieurs hameaux s'appellent d'ailleurs "Le Bois Souchard", "Le Bois Geffray", "Le Bois Nouveau", "Les Hauts Bois").
La paroisse des Touches, qui existait déjà en 1287, dépendait jadis des seigneurs de Petit-Mars (les seigneurs de Pont-Hus ou Ponthus), dont les droits s'étendaient à Ligné, Petit-Mars, les Touches, Nort (Nort-sur-Erdre) et Mouzeil jusqu'en 1789.
La seigneurie du Meix appartenait en 1418 à Pierre du Moulin, celle de Montigné en 1427 à Jean de Montigné. La seigneurie du Vernay appartenait en 1430 à Jean du Vernay.
Le général de brigade Westermann, " commandant en chef de la légion du Nord ", a massacré environ 300 ou 400 membres de l'armée vendéenne aux Touches le 18 décembre 1793, comme le stipule un extrait du récit du général Westermann pour la période du 16 au 23 décembre 1793 : " ... Ces expéditions finies, je suis l'ennemi qui s'est porté à Norte [Note : il s'agit de Nort-sur-Erdre) ; chemin faisant j'apprends que quelques cents brigands étoient resté au village des Touches ; il pleuvoit à verse et faisoit beaucoup de vent, j'en profite ; à onze heures de la nuit, j'entre ventre à terre dans ce village, tout ce qui se présente est renversé par ma cavalerie. Je place des postes aux extrémités du village, le reste de ma cavalerie mit pied à terre, et réveilla les brigands endormis à coups de sabres. Le massacre fut énorme et dura quatre heures..... Signé Westermann " (Guerres des Vendéens et des Chouans contre la République Française, Tome I, page 303).
Note 1 : Il y avait jadis deux puits principaux d'extraction de charbon à la Bourgonnière et à Saint Auguste de la Guérinière. Le puits de la Bourgonnière est fondé en 1838 et arrêté en 1848. Le puits de Saint Auguste, quant à lui, est exploité de 1854 à 1875.
Note 2 : En 1790, le premier maire de la commune est élu : il s'agit de Mr Charles Lecomte (qui est avocat et qui vit au château de la Rigaudière). On trouve ensuite Pierre Cébron (au moment de la Terreur), Edy Foucaud, Baudouin père (sous le Consulat et l'Empire), Pichelin père, Pierre Tardiveau de La Brécholière (en 1830), Jean Baptiste Houdinet (de 1834 à 1846), Olivier Baudouin (de 1847 à 1852), Belheure, Simon Hodé, Félix Foucaud, Pierre Pelletier, Jean Leduc, Jean Pelletier (en 1876), Louis Macé (en 1912), Jean Leroux (en 1925), ....
Note 3 : Le vicaire des Touches était maître d'école en 1683. Il avertit les paroissiens qu'il prendrait 5 sous par mois, pour les leçons de lecture et 10 sous pour les leçons d'écriture (Livre de visites du climat d'Ancenis - Archives départementales, G 57). En 1777, les enfants n'avaient plus de maître (Brevet du recteur - Archives départementales, G 57). Liste non exhaustive des recteurs de Touches : Nicolas Huet (de 1778 à 1816), ...
PATRIMOINE des TOUCHES
l'église
Saint-Melaine (1849-1861), située place de
la Mairie et agrandie vers 1895. Sous la monarchie de Louis-Philippe, en 1832, on décida d'agrandir
l'église, l'ancienne étant jugée trop petite et délabrée. L'ancien
clocher de 1861 était situé au niveau du choeur de l'église. Le clocher
actuel date de 1895 (il est placé dans
l'angle de l'édifice). Les deux grilles, en fer ouvragé, datent du XVIIIème
siècle. Le dallage au pied de l'autel central date du XVII-XVIIIème siècle.
La statue de Saint-Jacques de Compostelle, en pierre polychrome, date du XVIIIème
siècle. L'église abrite aussi une statue
de saint Melaine. Le cimetière actuel n'est pas celui
d'antan. L'ancien cimetière entourait jadis la vieille église. Et ce n'est que
vers 1771 que le cimetière d'aujourd'hui est ouvert ;
l'ancienne chapelle dédiée à Saint-Jacques de
Compostelle (XIIIème siècle), restaurée au XVème siècle, et aujourd'hui
disparue. Une croix commémorative est élevée à son emplacement au XXème siècle.
Près de là, se trouvait jadis le logis dit la Chapelle (XVIIème siècle).
Valérienne Pichelin meurt en son logis de la Chapelle Saint-Jacques, le 30 juillet 1777 ;
le calvaire (XIX-XXème siècle), situé à
Mont-Juillet et édifié sur les fondations d'un ancien moulin ;
la croix (1897) du cimetière ;
la vieille cure (XV-XVIII-XIX-XXème siècle). Au XVème
siècle, l'édifice sert de relais de chasse pour la famille du prince de Condé.
En 1745, l'édifice sert de presbytère. Vers 1800, le citoyen Jean Huet, curé
des Touches la rachète. Le domaine devient par la suite une
exploitation vinicole produisant du Muscadet et du Gros Plant ;
le manoir du Bois-Souchard (XVI-XIX-XXème siècle).
Propriété, au XVI-XVIIème siècle, de la famille Le Petit Du Boissouchard (alliée aux de Bruc, aux
Toublanc, aux Mabille des Granges et de Boux) qui fait ériger une chapelle
privée. Il ne subsiste qu'une tourelle cylindrique de l'édifice primitif. Anne Rosalie Perrine de
Bruc de Montplaisir, épouse en 1783 Henri Le Petit du Boissouchard ;
la
seigneurie du Meix. Propriété, en 1418, de Pierre-du-Moulin ;
le
logis du Vernay. Propriété de Jean du Vernay en 1430. La famille du Vernay,
originaire de la paroisse des Touches, évêché de Nantes, s’est fondue
en 1670 dans Bariller du Saz. A noter qu'Anne de Bruc, née le 2 février
1639, fille de René II de Bruc et Renée de la Touche (fille de Louis de la
Touche et d'Hélène Dorin de Ligné) épouse au XVIIème siècle Antoine du
Vernay, seigneur du Vernay ;
le
logis de la Rigaudière (XVIème siècle). Propriété de la famille Paris
de Soulange, alliée aux Le Petit du Boissouchard, puis aux Biré de la
Jahotière et aux Tardiveau de La Brécholière ;
le
logis de la Peignerie (XVIIIème siècle) ;
le
logis de la Herpinière ;
le
logis de Mont-Juillet. Il s'agit de l'ancienne cure. Le Mont-Juillet était
occupé primitivement par les Romains. Un vieux moulin occupe son sommet. La
famille Tardiveau possédait jadis une partie de ce Mont-Juillet ;
le
logis de Montagné ou Montigné. Propriété de la famille Le Ségaller,
puis de la famille Lejeune de Vanghéon ;
10
moulins
(9 moulins à vent et un moulin à eau) dont 4 moulins à vent situés au
Mont-Juillet, le moulin des Buttes (XIX-XXème siècle) situé sur
le chemin du Moulin-des-Buttes, le moulin situé à la Brunière, le moulin
situé au Rochettes, le moulin situé aux Chesnaux, le moulin situé à la
Papionnière, ainsi que le moulin à eau de la Chaussée ;
A signaler aussi :
la statue de la Vierge Marie (XXème siècle), en bois
polychrome, située place du Calvaire ;
le puits (XIXème siècle), situé au square
Olivier-Tardiveau ;
24 haches
à talon ont été retrouvées, en 1916, à la Gérarderie ;
des silex éclatés et taillés ont été retrouvés au
Mont-Juillet (époque néolithique) ;
on a trouvé dans
un puits à la Réauté, de la vaisselle romaine (qui a été déposée au Musée Dobrée à Nantes) ;
deux anciennes
routes romaines sont encore visibles : l'une suivant le chemin très rectiligne
allant de "La Touche de Vault" à Trans-sur-Erdre, l'autre parallèle
à la route de Nort, allant de la Bréchoulière au hameau de Montigné ;
la maison rouge. Cette maison est le théâtre du
premier maquis homologué par Londres le 16 octobre 1943. Il s'agit d'une
ferme exploitée par Martin des Touches. Martin y accueillait les réfractaires
au S.T.O. (Service du Travail Obligatoire institué par une loi du gouvernement
de Vichy 1943 sous la pression de l'occupant, afin de procurer de la main
d'oeuvre aux usines du Reich) ;
ANCIENNE NOBLESSE des TOUCHES
Les anciens fiefs sont : la Rigaudière (aux Paris de Soulanges), le Bois-Souchard (aux Lepetit), La Chapelle (aux Pichelin du Cléray et Longuet de Monplaisir), la Bréchoulière (aux Tardiveau) et Montigné (aux Lejeune de Vaughéon).
(à compléter)
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