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PREUVES DE NOBLESSE DE PIERRE DE SÉRENT

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PREUVES DE NOBLESSE DE PIERRE DE SÉRENT.

12 Avril 1663.
Pierre de Sérent, fils cadet de Pierre de Sérent, sgr de la Rivière, et de Gillonne Mancel de la Villecaro, fut baptisé le 26 juillet 1644 à Vannes, où son père occupait les fonctions importantes de Président du Présidial. On ne sait rien de son enfance sinon qu'il manifesta de bonne heure l'intention d'entrer dans l'ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem alors à l'apogée de sa gloire. Loin de s'opposer à ce désir, le seigneur de la Rivière approuva hautement son fils, et Pierre n'avait pas atteint sa dix-huitième année quand sa demande fut formulée et déposée au Grand Prieuré d'Aquitaine au siège de Poitiers. L'assemblée provinciale réunie en l'Hôtel-Commanderie de Saint-Georges sous la présidence du Grand Prieur, le 22 juillet 1662, nomma une commission chargée de vérifier la noblesse de la famille de Sérent. Cette commission que présidait François Budes du Tertrejouan, commandeur de Mauléon, Villedieu, Clisson, etc., se rendit à Vannes, le 12 avril 1663, et ce fut dans cette ville, en l'auberge « où pendait pour enseigne la Croix », qu'elle procéda à l'enquête, objet de sa mission. Successivement Jean de Quifistre, sgr de Bazvalan, Julien des Portes, sgr de Saint-Nuday, Marc de Kboulard, sgr de Kboulard, du Prady et du Cosquer, et un autre gentilhomme vannetais affirmèrent sous la foi du serment l'antiquité et l'illustration de la maison de Sérent.

Séance tenante procès-verbal fut dressé tant des dépositions des témoins que de la production des titres fournis par le Sgr de la Rivière. Le brouillon de ce procès-verbal existe aux archives du château de la Graë en Peillac, et est la proprièté de M. le Vte Léonce de Gibon qui a bien voulu nous le communiquer.

C'est de ce brouillon que nous avons extrait les preuves qui sont l'objet de cette étude. Afin de donner plus de clarté à notre travail nous avons groupé les titres produits par familles ; puis, nous avons cru intéresser le lecteur en indiquant sous le nom de chacune de ces familles les armoiries que les témoins furent unanimes a leur donner. On remarquera les différences sensibles qui existent entre ces armoiries et celles qui figurent au nobiliaire de Courcy. Ce n'est pas là le moindre intérêt du procès-verbal d'enquête du 12 avril 1663.

 

DE SÉRENT.
D'or à trois quintefeuilles de sable.

Extrait du papier baptismal de la paroisse de Sainte-Croix de Vannes daté du 26 juillet 1644 par lequel se voit l'âge du sieur de Sérent, prétendant chevalier, et qu'il fut baptisé ledit jour (voir la note 1 qui suit) comme second fils (voir la note 2 qui suit) de messire Pierre de Sérent, sgr de la Rivière, Guervazic, Aguénéac, Villecaro, etc., conseiller du Roi et président de Vannes, et de dame Gillonne Mancel, — par vénérable et discret missive Guillaume Le Gallois, chanoine et vicaire de Vannes, de lui signé et vérifié par le sieur grand vicaire de l'Évêque de Vannes.

Note 1 : Il eut pour parrain noble et discret missire Pierre de Montigny, sr de Knabat, chanoine de l'église cathédrale de Vannes, et pour marraine dlle Françoise Bernard, dame des Greffains. (Reg. par. de Vannes, paroisse de Sainte-Croix).

Note 2 : Il avait pour frère aîné René de Sérent qui fut sénéchal de Ploërmel et continua la filiation.

Contrat de mariage d'entre ledit messire Pierre de Sérent, daté du 23 juin 1633, signé Mabon et Diguet, notaires, par lequel se voit que ledit Pierre de Sérent est fils aîné principal et noble d'autre messire Pierre de Sérent, sgr de la Rivière, Guervazic, Aguénéac, etc., et de dame Catherine Bernard, ses père et mère, — et que ladite Gillonne Mancel (voir la note qui suit) est fille de messire Nicolas Mancel, sur de la Villecaro, et de dame Thomase Champion, dame de Chartre.

Note : Gillonne, alias Gillette Mancel, fille aînée de Nicolas Mancel et de Thomase Champion, sr et de de la Villecaro, fut baptisée aux Fougerêts, le 21 décembre 1620. Elle eut pour parrain Guillaume Huchet , écuyer, sr de Villechauve, et pour marraine dlle Gillette Becdelièvre, dame douairière du Préclos. (Reg. par. des Fougerêts).

Dix partages avantageux donnés par les seigneurs de la Rivière de Sérent aux puînés de leur maison suivant l'assise au comte Geffroy, en dates des années 1531, 1581, 1585, 1585, 1585, 1599, 1608, 1611, 1617 et 1636.

L'aveu dudit sgr de la Rivière de Sérent rendu au Roi en l'an 1653, reçu en la Chambre en l'an 1654, où sont mentionnés les terres, fiefs et juridiction de haute, basse et moyenne justice en châtellenie qu'il possède aux paroisses d'Elven et Plaudren sous ledit Sgr Roi, avec les droits de fondateur en l'église de Plaudren et patronage lais au prieuré de Saint-Bily, droit de foire et marché audit lieu et au bourg de Trédion et en la trêve de Saint-Nicolas dépendantes dudit sur de la Rivière de Sérent, avec ses autres droits d'obéissance, juridiction et prééminences, moulins, droits d'épave et gallois.

Contrat de mariage du 25 février 1607, entre nobles gens Pierre de Sérent, écuyer, sr de la Rivière, fils aîné héritier principal et noble de feu François de Sérent, vivant écuyer, sr de la Rivière de Sérent, la Villeguérif et Aguénéac, et de dlle Simone du Hallay, dame douairière desdits lieux, — et dlle Catherine Bernard, dame des Greffains, fille de défunts nobles gens François Bernard et dlle Guillemette de Couldebouc, vivants sgr et de de Lesmée. Signé Viard et Macé, notaires royaux.

Acte du 11 mai 1611, signé Basselinne et Méthayer, notaires royaux à Vannes, par lequel ledit sgr de la Rivière, père, a partagé noblement messire Julien de Sérent (voir la note qui suit), sgr d'Aguénéac, père de messire Jean de Sérent, sgr de Kfily, conseiller au Parlement de ce pays, son frère germain et puîné en leur succession paternelle et maternelle.

Note : Julien de Sérent épousa par contrat du 24 juin 1606, dlle Anne de Chefdubois, dame de la Villerouge, fille de Guillaume de Chefdubois et de Jeanne de Juzel. Il fut l'auteur de la branche de Kfily (La Chesnaye des Bois). Leur petite-fille Claude-Françoise de Sérent épousa Jérôme de Botherel de Quintin : de ce mariage vint une fille qui épousa Olivier de Gibon , sr du Grisso. (Archives de la Graë).

Trois aveux rendus par ledit écuyer Pierre de Sérent au Roi et aux sgrs de Largoet et de Moliac, baron de Sérent, de ses terres nobles et seigneuries de la Rivière, Aguénéac (voir la note qui suit) et Guervazic, aux années 1605, 1615 et 1040, signés Lezot et Coué, notaires royaux à Vannes, Marot, et de Banc, notaires de La Chapelle à Sérent, Begaud Tregaro, notaires de la baronnie de Sérent, où sont employés tous les droits de fiefs et juridiction et obéissance qu'ont lesdits de Sérent en leurs dites terres avec quantité de domaines et grands bois avec droits de plesse en lieux et de chasse aux grosses bêtes.

Note : La terre d'Aguénéac fut achetée en 1589 par François de Sérent, sgr de la Rivière (La Chesnaye des Bois).

Contrat de mariage d'écuyer François de Sérent, sgr de la Villeguérif, père dudit. Pierre, avec dlle Simone du Hallay, quatrième fille de nobles gens écuyer Jean du Hallay et dame Jeanne du Breilrond, sgr et dame de la Borderie. Ledit mariage fait du consentement de noble écuyer Guillaume de Sérent [Note : Guillaume de Sérent mourut sans avoir contracté alliance], sgr de la Rivière, frère aîné dudit François, en date du 8 mars 1575. Signé Renaudin et Ody, notaires à Rennes.

Contrat de mariage d'entre ledit écuyer François de Sérent et dlle Yvonne de Bellouan, daté du 4 novembre 1529, signé Le Feubvre et Guillote, notaires royaux à Ploërmel, par lequel il s'apprend que ledit François de Sérent est fils de nobles gens Regnaud de Sérent (voir la note 1 qui suit) et Guillemette de la Cour, ses père et mère, et que ladite dlle Yvonne de Bellouan est fille d'écuyer Robert de Bellouan, sgr de la. Minière (voir la note 2 qui suit).

Note 1 : Regnaud de Sérent était fils de Guillaume de Sérent, sgr de la Rivière, et de dlle Jeanne Guillemet, petit-fils de Geoffroy de Sérent, sgr de la Rivière, et de dlle Françoise Madeuc, et arrière-petit-fils de Perrot de Sérent, sgr de la Rivière, et de dlle Jeanne Gouyon, lequel Perrot était second fils de Jean de Sérent qui combattit au combat des Trente, et de dlle Jeanne de Saint-Gilles. Regnaud de Sérent épousa, par contrat du 1er novembre 1494, dlle Guillemette de la Cour, fille de messire Alain de la Cour et de dlle Olive de Nevet (La Chesnaye des Bois).

Note 2 : Yvonne de Bellouan était fille de Robert de Bellouan et de dlle d'Avaugour, sr et dame de la Minière.

Acte du 22 mars 1534 fait et passé entre nobles gens Jacques de Nevet, sr de Nevet, Lezargan, Pouldavy, etc., d'une part, — et dlle Guillemette de la Cour, dame de la Rivière de Sérent, d'autre part, — par lequel ledit sieur de Nevet a partagé définitivement ladite Guillemette de la Cour, sa tante, aux successions de défunts N. H. Alain de la Cour et dlle Olive de Nevet, père et mère de ladite Guillemette de la Cour et ayeuls dudit sieur de Nevet, par icelui sieur de Nevet être fils de feu François de la Cour, frère de ladite Guillemette de la Cour, et d'Olive d'Avalec, laquelle d'Avalec était sœur d'Avalec, sr de la Grée.

Acte par lequel se voit que dlle Orfraise (voir la note qui suit) de Sérent a épousé messire Guillaume de Montauban et que le nom de ladite Orfraise de Sérent a terminé et fini en ladite maison de Montauban, lequel était sgr du Bois-de-la-Roche et de Tromeur et que ladite maison de Tromeur a été donnée en assiette de partage à nobles gens Julien d'Avaugour et Anne de Sainte-Flainne, laquelle était fille de dlle Marguerite d'Avalec, qui fille était de dlle Hélène de Montauban, fille desdits Guillaume de Montauban et Orfraise de Sérent. Ledit acte en date du 25 août 1524, signé J. Gaillard, passé et scellé.

Note : Orfraise de Sérent, demoiselle de la duchesse Yolande d'Anjou, était fille et unique héritière de Jean de Sérent, sgr de Tromeur, frère aîné de Perrot de Sérent cité plus haut, et de dlle Jeanne de Comenan. Elle épousa : 1° N. Delhoye, conseiller chambellan du duc de Bretagne, capitaine d'Hennebont, dont elle n'eut postérité ; 2° Henri Hingant, sgr de Floville ; 3° Guillaume, sire de Montauban (La Chesnaye des Bois. — Archives de la Graë).

Extrait de la Chambre des Comptes de Bretagne, signé J. Demoire, auditeur, et Yves Morice, procureur général en ladite Chambre, par lequel se voit qu'en la réformation dernière des nobles faite en l'an 1513, Regnaud de Sérent, sgr de la Rivière, y est employé sous la paroisse de Sérent comme sgr de la Rivière.

Autre extrait de la Chambre des Comptes signé comme dessus qui est la copie de l'inventaire des Chartes de Bretagne fait en l'an 1579 où est écrit ce qui suit : « Aultre obligation de Jehan de Sérent, chevallier, capitainne de Bas, par lequel il promet au duc luy estre loyal serviteur et porter son party contre toutes personnes, dabtée du quatorzième may mil trois cents quatre vingts dix neuf, signé Jehan de Sérent et scellé de deux seaux ».

Acte de comparution de N. H. François de Sérent, sgr de la Rivière, à l'arrière-ban, daté du 18 septembre 1541. Signé : F. de Sérent, et à ladite requête Doussin.

Acte portant la revue de la compagnie de gens d'armes du sire de Clisson, connétable de France, composée de deux cents gentilshommes, faite par un commissaire du Roi à Vannes, le 1er septembre 1376, parmi lesquels gens d'armes et gentilshommes il y en a un du nom de Sérent.

Une requête du 5 mai 1651, présentée au Parlement de ce pays par messire Sébastien de Rosmadec, marquis dudit lieu, baron de Mollac et de Sérent, par laquelle en la vérification que faisait ledit sgr de la Rivière de ses lettres d'érection de ses terres en titre de châtellenie avec droit de juridiction ordinaire, haute, moyenne et basse justice, il a reconnu ledit sgr de la Rivière chef du nom et des armes de Sérent, dont la seigneurie est entrée par l'alliance dans la maison de la Chapelle (voir la note qui suit), il y a plus de cinq cents ans, et depuis, les deux ensemble en celle dudit sur Marquis aussi par alliance, il y a environ cent cinquante ans. Ladite requête signée Le Gras.

Note : Nobilis de Sérent, fille et héritière de Pierre de Sérent, sgr de Sérent, vivant en 1010, épousa Guillaume, sire de la Chapelle, et lui apporta la seigneurie de Sérent. Jeanne de la Chapelle, seconde fille d'Alain, sire de la Chapelle, Molac, Sérent, Pestivien, vicomte de Bignan, chambellan des ducs de Bretagne et l'un de leurs lieutenants généraux, et de Louise de Malestroit, épousa le 19 février 1505, au château de Blois, Jean, sire de Rosmadec ; — sa sœur aînée Ysabeau de la Chapelle qui avait épousé Jean de Rohan, grand maître de Bretagne, étant morte sans postérité, elle recueillit sa succession et apporta aux Rosmadec tout le splendide héritage des La Chapelle (Généalogie de la maison de Rosmadec, par La Colombière, 1644).

Huit actes de fondations faites par ledit sgr de la Rivière, son père et ses prédécesseurs, qui sont en dates : la première du 3 août 1382, portant la fondation de l'église de Saint-Michel du Mortray dans le bourg de Sérent par noble homme Guillaume de Sérent, du consentement d'Olivier et Jehan de Sérent, signée J. de Cancoet, vicaire général ; — la seconde du 30 mars 1620, portant fondation en la chapelle de Saint-Joseph dépendant de la seigneurie de la Prevostaye en la paroisse de Pleucadec ; — la troisième, du 4 octobre 1626, portant fondation du Rosaire en l'église paroissiale de Sérent ; — la quatrième du 7 avril 1631, portant fondation en l'église des Carmes du Bondon ; — la cinquième du 23 décembre 1637, portant fondation pour les religieuses de l'hôpital de Vannes ; — la sixième, du 2 avril 1644, portant fondation de la chapelle de la maison de la Rivière ; — la septième, du 10 février 1652, portant fondation à l'hôpital dudit Vannes ; — la dernière et huitième, du 31 janvier 1659, faite par ledit sgr de la Rivière en l'église cathédrale de Saint-Pierre de Vannes, pour la procession du Saint-Sacrement qui s'y fait le jeudi.

 

MANCEL DE LA VILLECARO.
D'azur à trois molettes d'argent, au chef de sable chargé de deux têtes de loup d'argent arrachées et lampassées de gueules (voir la note qui suit).

Note : Courcy donne pour armes aux Mancel de la Villecaro : azur à trois molettes d'argent, au chef cousu de sable chargé de trois têtes de loup d'argent arrachées de gueules.

Contrat de mariage du 7 novembre 1620, d'entre écuyer Nicolas Mancel (voir la note qui suit), sgr de la Villecaro, et dlle Thomase Champion, fille aînée d'écuyer Gilles Champion et dame Gillette de la Porte, sgr et dame de Chartre. L'original signé Gicquel, notaire royal à Rennes.

Note : Nicolas Mancel, fils de Pierre Mancel, sur de la Villecaro, et de Françoise de Quéjau, fut baptisé aux Fougerets, le 28 août 1569. Il eut pour parrains : N. H. Nicolas de Quéjau, sgr de la Houssaye, et N. H. François Guillouet, sgr de la Brousse. et pour marraine : dlle Françoise de Quéjau, dame du Verger. (Reg. par. des Fougerets).

Partage du 21 mars 1580, d'entre dlle Jacquette Mancel et écuyer Pierre Mancel, son frère aîné, fils d'écuyer Pierre Mancel, sgr de la Villecaro, par lequel lesdits Mancel ont reconnu que de tout temps immémorial ledit sgr de la Villecaro et ses prédécesseurs ont toujours partagé leurs successions noblement et avantageusement. Signé Du Chesne et Moro.

Aveu rendu par ledit messire Pierre de Sérent comme mari de ladite dame Gillonne Mancel (voir la note qui suit), seule héritière dudit écuyer Nicolas Mancel, sgr de la Villecaro, au seigneur de Rieux, de ladite maison de la Villecaro et autres en dépendantes avec ses domaines, moulins, fiefs, juridiction haute, basse et moyenne, rentes et obéissances, en date du 19 septembre 1636. Signé Chesnays et Mabon, notaires de lieux.

Note : Gillonne Mancel avait eu deux sœurs : Louise, baptisée aux Fougerêts le 18 septembre 1622, et Suzanne, posthume, baptisée également aux Fougerets le mercredi 28 août 1624. Toutes deux moururent en bas âge. (Reg. par. des Fougerets).

Contrat de mariage de noble Pierre Mancel, sgr dudit lieu de la Villecaro, et dlle Françoise de Quéjau, ladite de Quéjau fille aînée de défunts nobles gens Olivier de Quéjau et dlle Perrine Percé, en leur temps sgr et dame de la Houssaye et des Chastaigniers, du 13 octobre 1566. Signé Ruallan et du Plessix.

Acte de partage donné par ledit Pierre Mancel, écuyer, sgr de la Villecaro, à dlle Jacquette Mancel, sa sœur, femme d'écuyer François de Bonnaban, sgr des Landriais, après que ledit Bonnaban et audit nom a connu et confessé audit sgr de la Villecaro que de tout temps et immémorial lui et ses prédécesseurs ont toujours partagé leurs successions noblement et avantageusement. Ladite transaction sur partage datée du 21 mars 1580. Signé René Moro, notaire.

Acte fait touchaut le mariage de N. H. Pierre Mancel, sgr de la Villecaro et des Fougerets, et dlle Jeanne de la Souallaye, fille de nobles gens Pierre de la Souallaye et dlle Jeanne du Beizit-Malansac, sa compagne, sgr et dame de la Souallaye-Cavaro, en date du 17 septembre 1557. Signé de Branbilly passe et de la Souallaye.

 

DU HALLAY.
De gueules fretté d'argent (voir la note qui suit).

Note : Courcy donne pour armes aux du Hallay : d'argent fretté de gueules. Sceau de 1383.

Acte du 18 mai 1599 signé Ramage et Coquet, notaires, par lequel dlle Simone du Hallay, veuve de feu noble écuyer François de Sérent, tutrice de leurs enfants, a transigé avec noble écuyer Étienne du Hallay, sgr dudit lieu, son frère aîné, héritier principal et noble de nobles gens Jean du Hallay (voir la note qui suit) et Jeanne du Breilrond, et frère de ladite demoiselle Simone du Hallay pour son partage aux successions de leurs dits père et mère qu'elle a reconnu noble et avantageux suivant l'assise du comte Geffroy.

Note : Jean du Hallay était fils aîné de noble et puissant messire François du Hallay, chevalier, se du Hallay, Retiers, la Borderie, Mayneuf, Montbrault, etc. (Réformation de 1668).

Dix-sept anciens actes rendus à messire Pierre du Hallay, sgr dudit lieu par lesquels il se voit que les seigneurs du Hallay sont fondés en droits de juridiction et d'obéissance sur leurs hommes et sujets.

Contrat de mariage d'entre écuyer Jean du Hallay, sgr de la Borderie, et noble demoiselle Jeanne du Breilrond (voir la note qui suit), héritière et dame dudit lieu, daté du 8 septembre 1539. Signé Gillot et Blouier, notaires royaux à Vannes. Ledit acte servant de partage à ladite du Breilrond.

Note : Cette famille qui semble avoir habité Vannes en 1539 ne figure pas dans l'armorial de Courcy. Notre enquête lui donne pour armes : d'argent a trois greliers d'azur enguichés de gueules.

 

DE BELLOUAN.
De sable à une aigle éployée d'argent.

Acte de partage du 6 avril avant Pâques 1545, signé Jouchet et Jarnigan, passé entre écuyer François de Sérent stipulant et faisant pour écuyer Marc de Sérent, son fils aîné, par lui procréé en défunte demoiselle Yvonne de Bellouan, sa femme, et Jean de Bellouan, écuyer, sgr de la Minière, héritier principal et noble de feu Robert de Bellouan, sgr de la Minière, par lequel ils ont partagé la succession noble et avantageuse dudit Robert de Bellouan en suite et exécution du contrat de mariage du 4 novembre 1529.

Aveu et minu du sgr de la Minière de Bellouan aux seigneurs comtes du Bois de la Roche, de sa maison noble de la Minière, présenté par Jean de Bellouan, fils aîné héritier principal et noble de Robert de Bellouan (voir la note qui suit) et Marguerite d'Avaugour, demoiselle veuve dudit Robert, où sont employés les domaines, fiefs, rentes et obéissance qui en dépend, daté du 12 juillet 1535. Signé du Picaud et Bourdin, notaires dudit comté.

Note : Robert de Bellouan, sgr de la Minière, était fils de Benoît de Bellouan, sgr de la Minière, et de dlle Guillemette Niel (Mss. Galles aux arch. dép. du Morbihan).

Aveu et minu rendus par Jean de Bellouan, écuyer, fils aîné héritier principal et noble de Guillaume de Bellouan (1), sgr de la Villefief, à haut et puissant Charles de Rohan, comte de Guische, où sont employés les domaines, fiefs et rentes de ladite seigneurie, en date du 6 juillet 1515. Signé Monneraye.

Note : Guillaume de Bellouan, sgr de la Villefief, eut de sa femme, dlle Anne Blanchet, quatre enfants : Jean, sgr de la Villefief, qui continua la descendance ; Aliette, mariée à Maurice de Quéjau, sgr de Lesnée ; Jeanne, femme de Jean Bernard, sgr de Lesmée, et Charlotte (La Chesnaye des Bois).

 

BERNARD DES GREFFAINS.
D'or à trois têtes de sable frontées d'argent (voir la note qui suit).

Note : Courcy donne pour armes aux Bernard : d'or à trois têtes de maure de sable tortillées d'argent.

Contrat de mariage entre nobles gens François Bernard (voir la note qui suit), sgr de Lesmée, et dlle Guillemette de Couldebouc, fille aînée et héritière présomptive principale et noble de nobles gens Jean de Couldebouc et Jaquette de Saint-Mallon, sgr et dame des Greffains et de Launay, daté du 8 mai 1575. Signé G. Legrand, notaire royal.

Note : François Bernard était fils de Jean Bernard, écuyer, sgr de Lesmée, et de dlle Jeanne de Bellouan.

Acte de partage des successions desdits écuyer François Bernard et dlle Guillemette de Couldebouc, sgr et dame de Lesmée, donné par Olivier Bernard, leur fils aîné héritier principal et noble, à écuyer René Bernard, sgr des Greffains, son frère puîné, qui les reconnait nobles et avantageux et que eux et leurs prédécesseurs se sont toujours gouvernés noblement dans leurs partages à la manière des nobles de ce pays, en date du 14 août 1612. Signé Collin et Pannay, notaires.

Acte justifiant le contrat de mariage d'entre nobles gens Jean Bernard, sgr de Lesmée, et Jeanne de Bellouan de la Villefief, sœur de Jean de Bellouan, fils aîné héritier principal et noble d'autre Jean de Bellouan (voir la note qui suit), sgr dudit lieu, en date du 10 janvier 1547. Signé Jocet et Thebaud, notaires.

Note : D'après La Chesnaye des Bois il faudrait lire : Guillaume de Bellouan.

Acte de partage donné par dlle Jeanne de Bellouan de la Villefief, femme d'écuyer Jean Bernard, sgr de Lesmée, à nobles gens Jean de Chateautro, écuyer, sgr de Botel, et dlle Renée Bernard, fille dudit sgr de Lesmée, par contrat de mariage en date du 11 mars 1560.

 

COULDEBOUC.
D'azur à un col de bouc arraché d'argent (voir la note qui suit).

Note : Courcy donne pour armes aux Couldebouc, d'après le Mss. Gaignières : d’argent à trois têtes de bouc de sable.

Contrat de mariage entre nobles gens Jean de Couldebouc (voir la note qui suit), écuyer, sgr de la Loulaye et de Beauvais, et de dlle Jacquemine de Saint-Malon, fille de feu Jacques de Saint-Malon, en son vivant écuyer, sgr de la Brouce de Guer, et dlle Jeanne Rogon, son épouse, en date du 18 décembre 1553. Signé Pasquier et de la Ruée.

Note : Jean Couldebouc était fils de François Couldebouc, sgr des Greffains et de Launay, et de dlle Guillemette de Maigné (Archives du château de Bahurel en Redon).

 

DE SAINT-MALON.
D'argent à trois écureuils rampants de gueules.

Contrat de mariage du 18 décembre 1553, cité ci-dessus, entre Jean Couldebouc et Jacquemine de Saint-Malon, par lequel il se voit que Pierre de Saint-Malon, écuyer, fils aîné héritier principal et noble de Jacques, son père, et présomptif et attendant de Jeanne Rogon, sa mère, pour demeurer quitte du partage dû à la dite Jacquemine de Saint-Malon, sa sœur, promit faire assiette à ladite Jacquemine de la somme de soixante livres monnaye de Bretagne de rente annuelle et perpétuelle.

Aveus rendus au seigneur comte de Monfort par N. H. Bertrand de Saint-Malon, sgr dudit lieu et de Raulou, où sont employés tous les domaines, fiefs, moulins, juridiction et obéissance et rentes lui appartenant avec droits d'épave et gallois et de chasse aux bêtes sauvages.

 

DE QUÉJAU.
D'argent à trois roses de gueules.

Contrat de mariage de noble écuyer Olivier de Quéjau (voir la note 1 qui suit), sgr des Châtaigniers et de la Ville-Robert, avec dlle Perrine Percé (voir la note 2 qui suit), dame de la Houssaye, fille de feu noble écuyer Charles Percé, sgr desdits lieux, et de dlle Jeanne du Loquet, ses père et mère, du 10 mai 1537. Signé Nicoul.

Note 1 : Olivier de Quéjau, sgr, des Châtaigniers, fut l'un des gentilshommes de la montre de Raoul Tizon, écuyer, sgr de la Villedeneu, revue à Lesneven le 21 août 1543. Il eut de sa femme, Perrine Percé, entre autres enfants : 1° Nicolas de Quéjau, sgr des Châtaigniers, mort le 7 février 1611, lequel épousa en premières noces, vers 1570, dlle Suzanne de Porcaro, et en secondes, en 1576, dlle Michelle de Lemo. Du second mariage vint un fils, Nicolas, qui continua la postérité ; 2° Gilles de Quéjau, sgr de la Houssaye, baptisé à Caro le 16 novembre 1553, mort le 26 malt 1590, lequel épousa vers 1581 dlle Simone Morice ; 3° Françoise de Quéjau, mariée le 13 octobre 1566 à Pierre Mancel, sgr, de la Villecaro (Marquis de l'Estourbeillon : La Noblesse de Bretagne, II. 82 ; — Archives du château de Bahurel).

Note 2 : La famille Percé ne figure pas dans Courcy. D'après notre enquête elle portait : échiqueté d'argent et d'azur.

Partage entre nobles gens Nicolas de Quéjau, sgr des Châtaigniers, et Gilles de Quéjau, son frère juveigneur, des successions desdits Olivier de Quéjau et Perrine Percé, auquel il est dit que les successions collatérales reviendront à l'aîné comme héritier principal et noble, du 19 novembre 1578. Signé de la Houlle et Rozé, notaires royaux.

 

DE LA SOUALLAYE.
D'argent à un rencontre de cerf de gueules emmuselé d'un garot d'or
(voir la note qui suit).

Note : Courcy donne pour armes aux de la Souallaye : d'argent au rencontre de cerf de gueules percé au mufle d'une flèche d'or.

Acte de partage donné par N. H. Gilles de la Souallaye, sgr dudit lieu et Cavaro, à dlle Jeanne de la Souallaye, sa sœur, femme et compagne de N. H. Pierre Mancel, sgr de la Villecaro, aux successions d'écuyer Pierre de la Souallaye et Jeanne du Beizit, desquels ledit Gilles est héritier principal et noble, lesdites parties reconnaissant lesdites successions être avantageuses, et s'être régis et gouvernés noblement, de tout temps immémorial, daté du 16 mars 1582. Signé Mahé Petelo, notaire.

Aveu desdites terres et seigneuries de la Souallaye et de Cavaro, rendu par écuyer Gilles de la Souallaye, sgr desdits lieux, à François de Colligny, sire de Rieux, où sont employés tous ses droits de cour, juridiction et obéissance, daté du 15 avril 1583. Signé Bachet et Jonnier, notaires.

 

CHAMPION DE CHARTRE.
D'azur à trois têtes de lévrier d'argent aux colliers de gueules bouclés atournés d'or (voir la note qui suit).

Note : L'armorial de Courcy donne pour armes aux Champion de Chartre : d'azur à trois têtes de lévrier d'argent accolées de gueules.

Contrat de mariage d'entre N. H. Gilles Champion, sgr de Chartre, et dlle Gillette de la Porte, fille de nobles gens Pierre de la Porte et Perrine Satin, ses père et mère. Daté du 26 décembre 1591. Signé Richart et J. Odion.

Partage noble et avantageux du 9 juillet 1561, fait entre N. H. Julien Champion, fils alué héritier principal et noble de défunts nobles gens Michel Champion et Raoulette de la Pavais, en leur vivant sgr et dame de Chartre, et écuyer Guillaume Champion, frère puîné dudit Julien, par lequel ledit Guillaume Champion a été et est connaissant que les successions de leurs dits feus père et mère étaient et sont avantageuses, et que de tout temps immémorial eux et leurs prédécesseurs se sont gouvernés noblement et avantageusement selon l'assise du comte Geffroy, et a reçu noblement son partage auxdites successions. Signé L. Odion.

Aveu et déclaration de la maison, terre et seigneurie de Chartre avec ses fiefs nobles sujets aux armes et autres dépendances, rendus en la juridiction de Rennes par N. H. Michel Champion, du 5 mars 1539. Signé Champion et Dupin.

Acte justifiant le mariage d'entre nobles gens Julien Champion et dlle Guyonne du Quartier, fille de feu N. H. Jean du Quartier, sr dudit lieu, et dlle Artuse de Romillé, ses père et mère. Ledit acte daté du 9 mai 1561. Signé J. Odion et L. Odion.

 

DE LA PORTE D'ARTOIS.
De gueules au croissant d'hermines bordé d'or.

Contrat de mariage susrelaté d'entre Gilles Champion et Gillette de la Porte, par lequel le seigneur du Val, conseiller au Parlement de Bretagne, frère aîné de ladite Gillette, pour être et demeurer quitte vers ladite Gillette, sa sœur, de tout ce qu'elle pouvait vers lui prétendre querer et demander pour ses droit, part et portion ès successions de lesdits défunts père et mère, Pierre de la Porte et Perrine Satin, savoir est les lieu, maison et fief de la Touche de Racinoux et autres terres nobles…. reconnaissant lesdites parties respectivement être nobles et la succession de leur père commun noble et avantageuse. Du 26 décemble 1591. Signé Bichart et J. Odion.

Contrat de mariage de messire Pierre de la Porte et dlle Perronnelle Satin, fille puînée de la Teillaye. Fait au château d'Espinay, le 29 septembre 1567. Signé Perrault, notaire.

Contrat par lequel messire Pierre de la Porte, sgr du Val, donne à Jean de la Porte, son fils de lui et de dlle Guillemette Becdelièvre, par avancement de droits successifs la somme de 400 livres tournois de rente pour parvenir au mariage d'entre lui et dlle Jeanne de Coisno, fille aînée du sr de Lorgerie et de dlle Jeanne de Treslan. Du 6 novembre 1573. Signé Bido et Chartier.

 

DU QUARTIER (voir la note qui suit).
Ecartelé d'argent et d'azur à quarte fleurs de lys d'argent et d'azur de l'un en l'autre.

Note : Cette maison, originaire de Bazouges, ne figure pas dans Courcy.

Acte susrelaté justifiant le mariage d'entre nobles gens Julien Champion et dlle Guyonne du Quartier, par lequel Jean du Quartier, fils aîné héritier principal et noble de Jean du Quartier et d'Artuse de Romillé, a donné son partage à ladite Guyonne du Quartier et à son mari, Julien Champion. En date du 9 mai 1561. Signé J. Odion et Odion.

Assiette de partage du 5 novembre 1620, signé Roger et Gicquel, fait entre écuyer Gilles Champion, sr de Chartre, fils héritier principal et noble d'écuyer Julien Champion, sr de Chartre, et dlle Guyonne du Quartier, sœur d'écuyer Jean du Quartier, sr dudit lieu, son frère aîné, et tous deux enfants d'autre écuyer Jean du Quartier et de dlle Artuse de Romillé de la Chesnelaye, et messire Jean du Maz, sgr du Brossay, tant en son nom que comme père et garde naturel d'écuyer René du Maz, son fils de lui et de dame Charlotte d'Arbilliers, vivante héritière d'écuyer Jean du Quartier, sr dudit lieu, et de ladite dlle Artuse de Romillé, père et mère dudit Jean du Quartier et de ladite Guyonne du Quartier.

 

SATIN DE LA TEILLAYE.
D'argent au lion rampant mi parti de gueules et de sinople (voir la note qui suit).

Note : Courcy donne pour armes aux Satin : d'or au lion coupé de gueules et de sinople, d'après l'Armorial de l'Arsenal.

Contrat de mariage susrelaté de messire Pierre de la Porte et dlle Perronnelle Satin, fille puinée de la Teillaye, de la Bouexière près Saint-Aubin-du-Cormier, fait en présence d'écuyer Gilles Satin, sgr dudit lieu, frère aîné de ladite Perronnelle, après sa confession et apurement de sa noblesse de personnes et biens, et que de tout temps immémorial ils se sont gouvernés au fait de leurs partages noblement et avantageusement, suivant l'assise au comte Geffroy. Fait au château d'Espinay, le 29 septembre 1567. Signé Perrault, notaire.

Cte R. DE LAIGUE.

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