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Généalogie des seigneurs d'Hennebont

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La ville actuelle d'Hennebont est partagée en deux par le Blavet. La cité, bâtie sur la rive gauche, du côté de Languidic, a toujours appartenu aux Ducs de Bretagne ; la ville élevée sur la rive droite, avec son vieux château, était le chef-lieu de la seigneurie de Kemenet-Héboë. Kemenet ou Quémenét signifie Fief, et Héboé pourrait bien être le nom de son premier seigneur, absolument comme pour Kemenet-Guégant, Kemenet-Ili, etc.

Le Kemenet-Héboé, appelé plus tard Kemenet-Hébois, et Guémené-des-Bois, était un vaste démembrement du comté de Vannes et s’étendait du Blavet à l'Ellé et de l’océan au Kemenet-Guégant. Il comprenait donc Saint-Caradec-Hennebont, Inzinzac, Quistinic, Bubry, Inguiniel, Berné, Meslan, Guiligomarch, Arzano, Redené, Plouay, Lanvaudan, Calan, Caudan, Cléguer, Pont-Scorff-Lesbin, Gestel, Quéven, Guidel, Ploemeur, Groix, et peut-être à l’origine Riantec. 

Voici la série généalogique des seigneurs d'Hennebont.

1er Degré.

BERENGER est le plus ancien seigneur connu de ce pays ; il vivait à la fin du Xème siècle et au commencement du XIème ; il est formellement désigné dans les actes de son fils Huélin (Dom Morice, Preuves Tome 1er, 366, 373). Avait-il eu des prédécesseurs ? Quels étaient-ils ? L’histoire garde à ce sujet le plus profond silence.

 

2ème Degré.

« HUELIN ou HUGOLIN, fils de Bérenger », et son successeur, épousa Avan, soeur d'Alain Canhiart, comte de Cornouaille, dont les possessions touchaient les siennes ; aussi assista-t-il, en 1029, à la fondation de l’abbaye de Sainte-Croix de Quimperlé, faite par son beau-frère (Dom Morice, Preuves Tome 1er, 366). En 1037, se trouvant à Quimperlé avec sa femme, ses enfants et plusieurs seigneurs de Kemenet-Héboë, il donna à l’abbaye de Sainte-Croix l’île de Tanguethen, appelée aujourd’hui Saint-Michel, dans la rade de Lorient, et les églises de Saint-Gurthiern, et de Saint-Méloir de Groix (Dom Morice, Preuves Tome 1er, 373). La même année, il souscrivit à la fondation du prieuré de Locoal (Dom Morice, Preuves Tome 1er, 364). Il mourut le 26 juillet, d’après le nécrologe de Quimperlé, mais on ignore en quelle aimée.

 

3ème Degré.

« GUEGON, d'Hennebont, fils de Huélin », avait assisté en 1037 à la donation de Tanguethen. C’est lui qui enleva un certain Caradoc, fils de Daniel (Dom Morice, Preuves Tome 1er, 364). On ne connaît pas son alliance, mais il laissa un fils nommé Tanguy (Dom Morice, Preuves Tome 1er, 464). Il fut l’un des principaux seigneurs de la cour de son cousin le duc Hoel, et fut témoin, vers 1069, de la découverte des reliques de saint Gurthiern, de saint Guénolé et des saints Paulennan, Symphorien, Ténennan, Guédian, Guénel, Idunet, et autres saints, qui avaient été cachées à Groix à l’époque des ravages des Normands (Quimperlé, Le Duc, p. 96).

2° Tanguy, autre fils de Huélin, parut aussi, en 1037, à la donation de Tanguethen (Dom Morice, Preuves Tome 1er, 374).

« Kadoret, fils de Huélin » (Dom Morice, Preuves Tome 1er, 432), était peut-être frère des précédents.

 

4ème Degré. 

« TANGUY, fils de Guégon », qu’il ne faut pas confondre avec Tanguy, son oncle, fut témoin, en 1088, de la confirmation d’une donation à Quimperlé par la duchesse Constance (Dom Morice, Preuves Tome 1er, 464). Il fut aussi témoin, peu après, d’un acte concernant les droits du Duc à Quimperlé (D. Le Duc, p. 137). On ignore son alliance, mais il eut au moins deux fils, Guillaume et Rivallon.

 

5ème Degré.

« GUILLAUME étant devenu seigneur de Hennebont, après la mort de son père Tanguy », revendiqua certains droits féodaux, que les moines de Quimperlé prétendaient appartenir à leur prieuré de Tanguethen ou de Saint-Michel ; l’affaire finit vers 1120, par un accord, où Guillaume reconnut les droits de l’abbaye à Saint-Michel et à Groix. (Le Duc, p. 187).

2° Rivallon, frère cadet de Guillaume, donna au prieuré de Saint-Michel une mine de froment à prendre sur le village de Tréfaven, pour les âmes de la vicomtesse Hodierne et de son fils Baudouin. (Dom Morice, Preuves Tome 1er, 190). C’est peut-être à cette époque qu’il faut rapporter un premier et considérable démembrement du Kemenet-Héboë ; toujours est-il que le territoire de la Roche-Moysan, situé entre l'Ellé et le Scorff, n’appartenait plus intégralement aux derniers seigneurs d'Hennebont.

 

6ème Degré.

SOLIMAN d'Hennebont, fils ou petit-fils de Guillaume, renouvela, dès son avènement, les prétentions de son prédécesseur sur le prieuré.

(abbé Le Mené)

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