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SAINTE ANNE, MERE DE MARIE

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Sainte Anne.

Anne, dont le nom hébreu Hannah signifie « grâce », naquit à Bethléem. Elle était de la race de David.

Vers l’âge de vingt ans, elle épousa Joachim qui était également de la race royale, et s’en vint avec lui habiter la bourgade de Nazareth, où ils vécurent tous deux saintement.

Ils eussent été parfaitement heureux si Dieu, bénissant leur union, leur eût donné des enfants.

Chaque jour Anne disait à Dieu son chagrin : « Seigneur des armées, priait-elle, si vous donnez à votre servante un enfant, je vous le consacrerai moi-même pour tous les jours de sa vie ».

Hélas, le ciel restait sourd à ses supplications ! Mais voici qu’un jour, alors qu’elle redisait sa quotidienne prière, un ange lui apparut et lui dit : « Anne, ne craignez pas : il est dans les desseins de Dieu de vous donner un enfant, et le fruit qui sortira de vous fera l’admiration de toute la terre jusqu’à la fin des temps ».

Au même moment, un autre messager céleste se montrait à Joachim et lui donna la même assurance : « De ton sang, lui disait-il, naîtra une fille, elle habitera le Temple et le Saint Esprit descendra en elle, et son bonheur sera au-dessus de celui des autres femmes : son fruit sera béni ; elle-même sera bénie et sera appelée la Mère de toute bénédiction ».

Cette double annonce devait bientôt se réaliser. Anne conçut et mit au monde une fille qui reçut le nom de Marie.

« Au jour béni de la naissance de la Vierge, tous les anges, dit S. Bernardin, descendirent du ciel pour saluer l'Enfant que l’heureuse mère avait reçue avec tant de joie. Contemplant cette oeuvre admirable entre toutes les oeuvres du Créateur, ils se prosternèrent avec un infini respect devant celle qui devait être leur Souveraine ».

Conformément à la promesse qu’ils en avaient faite à Dieu, Anne et Joachim mirent leur fille au temple de Jérusalem, dès qu’elle eut atteint l’âge de trois ans, et la Vierge se prépara dans le silence et la prière, à la grande faveur que Dieu devait lui faire, en la choisissant, entre toutes, pour être la mère de son Fils.

 

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Culte et Reliques de sainte Anne.

Chacun sait que sainte Anne mourut à Jérusalem, mais tous les historiens s’accordent à reconnaître que son corps n’y est pas resté.

Un document pontifical nous autorise à croire que c’est l'Eglise d'Apt qui reçut et conserva les précieuses reliques de la Sainte.

En effet, un bref du pape Clément VII, en date du 30 octobre 1533, enrichit d’indulgences et recommande à la générosité des fidèles, l'église d'Apt, qui tombait de vétusté, cette antique église, disait-il « où reposent les corps de plusieurs saints, et notamment celui de sainte Anne, mère de la glorieuse Vierge Marie ».

L’évêque d'Apt, César Erioulée, avait porté au Souverain Pontife toutes les pièces anciennes, relatives à la possession des reliques de sainte Anne, et ce n’est qu’après l’examen qui en fut fait, par ordre du Pape, que celui-ci porta son jugement. Sa lettre à elle seule suffit donc à authentiquer les saintes Reliques.

Toutefois, avant comme après Clément VII, nous voyons d’autres Papes : Benoît XII, Innocent VI, Martin V, Alexandre VI, Paul III, Clément VIII, reconnaître l’authenticité des reliques de sainte Anne, que démontraient les documents les plus probants, conservés dans l’église d'Apt, et accorder des indulgences aux fidèles qui faisaient le pèlerinage au tombeau de la Mère de la Sainte Vierge.

Il reste à se demander comment l'église d'Apt est venue en possession de ce trésor.

Des traditions provençales affirment que le saint corps fut transporté en Provence, par les premiers apôtres de cette contrée : saint Lazare et ses soeurs, sainte Marie-Madeleine et sainte Marthe, les saintes Marie.

On s’explique facilement que, prévoyant les bouleversements dont la Palestine serait le théâtre et que le Sauveur avait prédits, les deux saintes Marie aient pensé, au moment de quitter l'Orient, emporter les pieux restes de leur sainte parente.

Ils furent confiés à saint Auspice, premier évêque d'Apt, sans doute parce que cette ville, séparée de la mer par une triple chaîne de montagnes, offrait aux Reliques une retraite plus sûre.

La tourmente de la persécution finit cependant par déferler sur la ville retirée.

Saint Auspice, avant de subir le martyre, cacha dans un souterrain le corps de sainte Anne, où il fut à l’abri pendant les invasions des Visigoths et des Sarrasins. Le malheur est que la cachette était ignorée de tous.

Un miracle devait le faire retrouver à la fin du VIIIème siècle, lors d’une visite que Charlemagne fit à la ville d'Apt, à son retour d'Espagne, où il avait battu les Sarrasins.

L’empereur se trouvait dans la cathédrale d'Apt, le jour de Pâques 792. Le monarque assistait à l’office, entouré de ses chevaliers et du peuple.

Tout à coup, un jeune homme aveugle et sourd-muet, fils du seigneur Caseneuve de Simiane, chez lequel l’empereur avait accepté d’être l’hôte, entre dans l’église, comme guidé par une main invisible, et fait signe qu’on enlève une dalle et qu’on creuse.

Charlemagne voulut que l’on obéît à son désir. On lève la dalle, on creuse, on découvre une crypte où étaient des reliques.

Et voilà que le jeune homme, soudainement guéri, s’écria : — « C’est elle ! ».

« C’est elle ! », répéta Charles, et avec lui la foule.

La châsse qui se trouvait au fond de la crypte fut ouverte et sur un voile qui entourait les reliques, on put lire : « Ici repose le corps de sainte Anne, Mère de la glorieuse Vierge Marie ».

Pendant quatre siècles, les reliques de sainte Anne furent honorées dans la crypte où on les avait découvertes. Des Papes et des Rois y vinrent en grand nombre, attirés par l’immense concours des peuples qui obtenaient de la sainte de nombreuses faveurs.

Le 21 avril 1392, la translation des saintes reliques eut lieu dans la nouvelle chapelle, élevée en leur honneur par la famille 0llier, de Paris.

C’est là que René d'Anjou, François Ier et beaucoup d’autres personnages sont venus prier la bonne et glorieuse mère de la Vierge Marie.

La reine Anne d'Autriche, désolée de n’avoir pas d’enfants, recourut à sainte Anne, et pour la remercier de la faveur obtenue en la personne de son fils Louis XIV, elle vint en pèlerinage à Apt, le 19 mars 1660.

Elle fit construire à côté de la cathédrale, une jolie chapelle, sur le modèle de sainte Marie Majeure, où le corps de sainte Anne fut transporté.

La Reine voulut avoir une parcelle des Reliques. Ce fut assez difficile.

Déjà, en effet, plusieurs grandes églises avaient reçu des reliques d'Apt, car c’est d'Apt que sont sorties toutes les reliques de sainte Anne que l’on peut voir et vénérer en France, en Belgique, en Allemagne, en Autriche, en Italie, en Espagne et jusque dans le Nouveau Monde.

Le Parlement de Provence, pour arrêter des libéralités un peu indiscrètes, était intervenu et avait défendu de toucher au corps de sainte Anne sans une permission expresse du Roi par lettres patentes. Le Roi donna à sa mère l’autorisation requise et une délégation du Chapitre porta solennellement à la Reine un doigt de sainte Anne.

Une phalange fut donnée à la mère Eugénie de Fontaine, religieuse de la Visitation, rue Saint-Antoine ; une autre fut remise aux Prémontrés du quartier Saint-Germain-des-Prés, et la troisième fut envoyée à Sainte-Anne d'Auray, dont le pèlerinage est devenu si célèbre.

Le diocèse de Beauvais se glorifie de posséder le chef de la Sainte.

La chapelle de Sainte-Anne la Palud se devait de posséder aussi des reliques de sa sainte Patronne.

Jusqu’en 1922, elle ne possédait que deux reliques infimes du corps de la vénérable aïeule du Sauveur. Elles provenaient toutes deux de Rome, où se trouve une notable partie du corps de sainte Anne, venue d'Apt.

L’une avait été apportée en 1847, par l'abbé de Lézeleuc, alors professeur au séminaire, plus tard évêque d'Autun ; l’autre avait été obtenue vers le même temps par M. le chanoine Boussard, né à Kerannou, en Plonévez.

La translation de ces reliques, le 30 juillet 1848, fut l’occasion de solennités, qui se renouvelèrent en 1922, lorsque le R. P. Le Floc'h, supérieur du Séminaire Français à Rome, réussit à obtenir deux parcelles plus conséquentes, l’une de Rome, l’autre d'Apt même : un éclat du bras de sainte Anne et un fragment de côte.

(abbés H. Bossus et J. Thomas). 

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