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NOTRE-DAME D'ESPÉRANCE

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Extension de l'Oeuvre.

Cette touchante adhésion de l’épiscopat français jointe à la bénédiction apostolique de l’immortel Pie IX, ne tarda pas à porter ses fruits : partout où s’étendit la dévotion à Notre-Dame d'Espérance on vit la confiance renaître, la piété refleurir et la protection de Marie devenir de plus en plus sensible.

Saint-Brieuc : statue de Notre-Dame d'Espérance

Nous laisserons ici encore la parole à Mgr. le Mée [Note : Mandement de carême de 1851] pour redire l’accueil fait à l’union de prières dont nous racontons l’origine et la cause.

« ... N. T. C. F., le culte de MARIE, sous le titre de Notre-Dame d'Espérance, a continué de prendre une extension bien consolante, et nous ne craignons pas de le dire, bien glorieuse pour vous et pour Nous, puisque Marie a daigné choisir notre Diocèse pour être le berceau et le centre de sa nouvelle famille. Elle est tellement nombreuse aujourd’hui, que, d'après un relevé fait sur le registre d'inscription de l'Archiconfrérie-mère, il n’est pas un diocèse de France qui ne compte quelques associés de Notre-Dame d'Espérance. Dans ce nombre, se trouvent des membre éminents du clergé, des évêques, des communautés, etc.

Une notice insérée dans notre Mandement de l'année dernière, vous a appris l’accueil, bienveillant fait par NN. SS. les évêques de France aux communications que nous leur avions adressées sur notre union de prières pour le salut de la France.. Plusieurs, désireux de l’étendre, l'ont fait connaître officiellement à leurs diocésains.

De nouvelles faveurs spirituelles ont été accordées par le Saint-Siège aux associés de Notre-Dame d'Espérance, dans le courant de cette année.

Enfin, à la date du 23 avril 1850, onze jours après sa rentrée dans Rome, PIE IX, reconnaissant des prières qu’ont adressées au ciel pour son rétablissement et son retour dans la Ville Éternelle les associés de Notre-Dame d'Espérance, accorde, une fois par an, une indulgence plénière à tous les fidèles associés ou non, qui, par voeu ou dévotion, feront le pèlerinage ou visiteront son sanctuaire à Saint-Brieuc, pourvu que s’étant confessés, ils communient ; et une indulgence partielle de 5OO jours aux mêmes conditions, mais sans qu’il soit nécessaire d’approcher des sacrements.

Ces nouvelles grâces sont pour nous, N. T. C. F., un bien puissant encouragement et la preuve que Dieu bénit nos efforts et votre zèle. Mais aussi, les habitants de notre ville épiscopale et de notre diocèse ne sont pas les seuls à venir invoquer Notre-Dame d'Espérance dans son sanctuaire privilégié. Nous y avons vu de dévots pèlerins de chacun des départements de la Bretagne ; et quand, dernièrement, nous avons eu le bonheur de posséder quelques instants près de nous notre digne collègue de Rennes, sa piété et son amour pour MARIE l’ont porté à s’inscrire de sa propre main sur le registre, et à offrir le saint sacrifice sur l’autel de Notre-Dame d'Espérance pour tous les associés.

Nous vous avons dit que grand nombre de Communautés se sont affiliées et nous ont par là mis en communication du mérite de toutes leurs bonnes oeuvres : mais le grand trésor, l’avantage inappréciable de notre union de prières consiste dans l’oblation quotidienne du corps et du sang du Fils de Dieu sur l’autel de Notre-Dame d'Espérance, pour le salut de la France et pour les associés. Dans le principe, il n’était offert que les samedis et les jours de fêtes. Par une ordonnance en date du 2 juillet 1849, nous avons pu, grâce à l’extension de l'Archiconfrérie, rendre cette fondation quotidienne et perpétuelle. C’est aux mérites de ce saint sacrifice répété souvent six et sept fois par jour, pour satisfaire aux demandes adressées de toutes les parties de la France, que nous attribuons les grâces sans nombre, obtenues par l’intercession de Notre-Dame d'Espérance. Les ex-voto appendus en reconnaissance devant son autel attestent qu’on ne l’a pas invoquée en vain. Nous pourrions citer comme exemples, plusieurs enfants qu’on croyait ne pouvoir arracher à une mort prématurée, et rendus à la santé par suite de voeux à Notre-Dame d'Espérance : — plusieurs malades favorisés de grâces semblables : — une jeune personne écrasée par une charrette, dans une commune voisine de Saint-Brieuc, et recouvrant la connaissance et la santé par l’intercession de Notre-Dame d'Espérance : — un jeune marin, jeté à la mer par un coup de canon qui lui casse le bras gauche, et retiré vivant, après plusieurs minutes passées sous l’eau ; avant son départ, il était venu visiter le sanctuaire de Celle à qui il se vouait de nouveau, et qu’il invoquait au moment du danger : — des infirmes qui ont recouvré l’usage de membres estropiés ou paralysés : — des personnes délivrées de peines de conscience et de tentations violentes : — des communes délivrées d’une épidémie par l’invocation de Notre-Dame d'Espérance, et qui ont promis de lui élever un autel ou une statue... 

Nous ne prétendons pas, N. T. C. F., qu’on doive appeler miracles les faits que nous venons de relater et plusieurs autres de même nature, par exemple : des conversions, des réconciliations obtenues à la suite de neuvaines ; mais nous ne pouvons nous dispenser d’y voir les marques d’une protection visible et de la joie que notre divine Mère éprouve à être honorée sous ce nom si doux de Notre-Dame d'Espérance. Ne pouvons-nous pas trouver aussi l’explication de ces grâces nombreuses obtenues, dans le culte spécial rendu par les associés à Marie, mère de douleurs ? C’est à son coeur immaculé et transpercé du glaive qu’ils s’adressent ; et, comme il est rapporté dans leur manuel, intitulé LE SALUT DE LA FRANCE, elle a daigné révéler à ses serviteurs, saint Bernard, saint Philippe Benizi, sainte Brigitte et autres, " qu’elle comblerait de grâces, aimerait et protégerait tout particulièrement ceux qui compatiraient à ses peines et mêleraient avec elle leurs larmes au sang de son divin Fils ".

Continuez, N. T. C. F., continuez d’étendre et de propager un mouvement dont vous avez l’initiative. Nous faisons un appel tout particulier aux hommes : ils aiment leur patrie et ne peuvent refuser de prier pour elle : qu’ils adressent donc chaque jour, soir et matin, à Notre-Dame d'Espérance, la courte prière recommandée aux Associés : ils ne l’auront pas adressée longtemps sans en recueillir pour eux-mêmes des fruits abondants de grâces.

Prêtres et fidèles, travaillez à l’extension d’une union de prières si précieuse, et qui est vôtre. Plus vous gagnerez à Marie de serviteurs, plus vous arracherez d’âmes à l’enfer. Cette divine Mère vous bénira de plus en plus ; et un jour, peut-être, la France entière vous saura gré de lui avoir donné l’exemple et de l’avoir appelée à votre suite sous la bannière de NOTRE-DAME D'ESPÉRANCE ».

L'Évêque de Saint-Brieuc dans les lignes qui précèdent, rappelle une des fins proposées aux membres de l'Archiconfrérie : rendre un culte spécial à la Mère des Douleurs ; c’est donc ici le lieu de décrire la statue de Notre-Dame d'Espérance qui rappelle avec les prérogatives et les privilèges de la divine Mère, ses douleurs et son amour.

Saint-Brieuc : statue de Notre-Dame d'Espérance

Marie debout écrase la tête du serpent enroulé au pied de l’arbre qu’il a choisi pour tenter la première Ève. C’est sur un arbre aussi que s’est opéré le salut du monde, l'arbre de la croix symbolisé par le tronc sur lequel se tient debout l'enfant Jésus. Ce tronc d’arbre est aussi l’image de la racine de Jessé, d’où devait sortir le fruit de bénédiction, le fils de Marie ; et celle-ci appuie, en signe de propriété, la main gauche sur l’épaule du divin Enfant.

Le petit Jésus présente d’une main l'ancre, emblème de l'Espérance ; il lève l’autre main vers le coeur de sa mère, source intarissable d'Espérance, de confiance et d’amour. Ce coeur, percé de sept glaives et qui a tant souffert, comble des plus douces faveurs ceux qui compatissent à ses peines. Nous sommes véritablement les enfants de sa douleur.

Les traits de la statue, de Notre-Dame d'Espérance sont empreints d’une maternelle bonté et sa main droite, s’étendant vers les chrétiens, semble les appeler et leur dire : « Mon Fils m’a donnée à vous, pour être votre Mère et votre Espérance, venez, je serai toujours l’une et l’autre » (J. Cadiou).

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