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NOTRE-DAME D'ESPÉRANCE

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I.— Origine de ce vocable : Mère de la Sainte-Espérance.

Cette invocation avait souvent frappé l’abbé Prud'homme. Il avait remarqué que les saints, en particulier saint Bernard et saint Alphonse de Liguori, aimaient à l’employer, et il regrettait qu’elle n’eût pas encore passé dans le langage populaire si fertile, pourtant, en touchantes appellations de la Mère de Dieu. Il y a, disait-il, Notre-Dame des Victoires, Notre-Dame de la Garde, Notre-Dame de Bon-Secours, Notre-Dame des Grâces, Notre-Dame de la Délivrance, etc. Pourquoi n’y a-t-il pas Notre-Dame d'Espérance, puisque ce titre répond si bien aux aspirations des âmes chrétiennes et puisque, mieux que beaucoup d’autres peut-être, il est consacré par la sainte liturgie ?

Absorbé dans ces pensées et sans doute aussi dans ses prières particulières, il invoquait déjà Notre-Dame d'Espérance, quand un événement merveilleux vint proclamer la puissance de ce vocable si doux.

Après l’institution des exercices du mois de Marie en 1838, la chapelle de l'Immaculée-Conception encore plus fréquentée, se revêtait de nombreux ex-voto de bois et de marbre attestant, en même temps que la bonté de la Mère de Dieu, le progrès constant de la dévotion du peuple envers cette auguste Vierge. Les années 1845, 1846 et 1847 avaient été marquées par un nombre croissant de messes d’actions de grâces, de dons et de témoignages de reconnaissance. La très sainte Vierge se plaisait visiblement à exaucer ceux qui venaient l’invoquer dans le modeste sanctuaire érigé en l’honneur de son Immaculée Conception. Or, à la fin de cette année 1847, un enfant de sept ans, appartenant à l’une des familles les plus estimables de Saint-Brieuc, le jeune Hyacinthe de Bélizal, fut atteint de la fièvre typhoïde. En quelques jours, la maladie l’avait conduit aux portes du tombeau. Ses parents, encouragés par les grâces obtenues au sanctuaire de l'Immaculée-Conception, vinrent supplier Marie de sauver leur enfant. Que de visites à la chapelle ! que de prières et que de larmes répandues pour le petit malade ! Cependant le mal allait toujours croissant. Un jour, les médecins déclarent que la mort est imminente. Épuisée par la douleur, la pauvre mère réduite à ne plus pouvoir donner les derniers soins au petit moribond, doit se faire remplacer par ses filles. L’une d’elles, n’écoutant que sa foi, s’agenouille au chevet du lit où gît presque inanimé son jeune frère et adresse à Marie cette prière : « 0 ma bonne Vierge de Saint-Pierre (c’est ainsi que dans le peuple on appelait communément la Madone invoquée dans la chapelle de la Congrégation), si vous conservez la vie à mon frère, oh ! je ne serai point ingrate, ni moi, ni ma soeur, ni aucun des miens ! ».

De son côté, l’abbé Prud'homme, ami de la famille, faisait violence au ciel : « 0 Marie, disait-il prosterné aux pieds de la Bonne Vierge de Saint-Pierre, je n’ai plus rien à vous offrir ; mon coeur, vous l’avez ; des biens je n’en ai pas, ou si j’en ai, ils sont à vous. Accordez la guérison que tant d’âmes pieuses vous demandent, et tous mes efforts tendront à vous faire appeler et à vous faire honorer sous le titre de NOTRE-DAME D'ESPÉRANCE, car une fois de plus, vous aurez prouvé qu’ici on ne vous invoque jamais en vain ». En faisant cette promesse, l’abbé Prud'homme suivait une inspiration du ciel ; il croyait alors que la très sainte Vierge n’était nulle part invoquée sous ce titre.

Cependant l’enfant luttait contre la mort. A la suite d’une crise plus terrible que les précédentes, une personne amie se hasarda à dire : « Votre Vierge de Saint-Pierre ne continue pas ses faveurs, puisque le petit est très mal ». Cette imprécation excita la confiance de ceux qui l’entendirent ; ils redoublèrent de ferveur et enfin Marie se laissa toucher. Le danger ne tarda pas à disparaître, une convalescence, étonnante par sa rapidité, mit bientôt l’enfant en état de venir lui-même témoigner sa reconnaissance à Celle qui l’avait sauvé.

Le 2 février 1848, entouré de ses parents et de ses amis émus, il se rendit en actions de grâces à la chapelle de l'Immaculée-Conception, et ce fut un touchant spectacle de voir s’agenouiller ensemble à la sainte Table ses soeurs, sa mère et même son père qui depuis longtemps avait abandonné toute pratique religieuse. La bonne Vierge de Saint-Pierre avait bien fait les choses ; d’un même coup elle avait accordé les deux grâces sollicitées avec tant de confiance par cette chrétienne famille : la guérison du malade et la conversion du père. Avant de se retirer, le petit protégé de Marie remit au Directeur de la Congrégation une somme d’argent qui fut employée à construire des supports pour les statues des douze Apôtres. Sa soeur ne fut pas ingrate comme elle l’avait dit ; elle entra aussitôt au noviciat des Filles de la Charité et se dépensa jusqu’à sa mort (1900) aux oeuvres de cette admirable Congrégation.

Cet événement causa une vive émotion à Saint-Brieuc ; mais, plus que personne, l’abbé Prud'homme en fut saisi. Cette merveilleuse guérison n’était-elle pas la réponse du Ciel à sa solennelle promesse ? Il le crut et, fidèle à sa parole, il avait inscrit, à l’heure des premières vêpres de la Purification, le 1er février 1848, le nom béni de Notre-Dame d'Espérance sur le socle de la statue de la très sainte Vierge qui présidait aux réunions de la Congrégation. A partir de ce jour, il devint plus que jamais l’apôtre de son culte et le propagateur infatigable de ce consolant vocable, si bien que, trente-quatre ans plus tard, une voix éloquente et autorisée, celle de Mgr. David, pouvait s’écrier du haut de la chaire de vérité : « Notre-Dame d'Espérance, voilà sa vie ! Ce qu’il a fait pour son oeuvre, les peines qu’il s’est données, les obstacles vaincus, les sacrifices accomplis, tout cela ne se peut compter. Et au fond de tout cela, il y avait une idée supérieure, un sentiment profond, digne de sa piété : l’amour de Marie. La Reine du ciel et de la terre était la Reine et la maîtresse de sa vie... Il avait compris la beauté de cette pensée d’un illustre Breton : Elle est divine, la Religion qui a fait une vertu de l’espérance (Chateaubriand)... Tel est le doux nom sous lequel il voulut que son oeuvre fût connue dans l'Église ».

 

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II. — L’Union de prières pour le salut de la France.

Quelques jours après ces événements, éclatait la révolution du 25 février 1848. Le trône de Louis-Philippe était renversé ; Paris, couvert de barricades, présentait encore une fois le triste spectacle d’une populace en démence ; des cris de haine retentissaient par tout le pays.

L’écho de cette fureur parvint aussi en Bretagne et y porta l’effroi. Les habitants de Saint-Brieuc accoururent en foule à l’humble chapelle dont Notre-Dame d'Espérance avait pris possession. Une prière incessante s’organise ; pendant un mois entier de nombreux groupes de fidèles y viennent implorer le salut de la France. C’est alors que le zélé gardien du sanctuaire, comprenant que la plaie faite au coeur de notre nation était profonde et ne pouvait disparaître en quelques jours, conçut le projet d’organiser la prière en permanence.

De son côté l'évêque, justement ému du mouvement extraordinaire qui se produisait autour de la chapelle de l'Immaculée-Conception, résolut d’en stabiliser le courant, et après s’être concerté avec l’abbé Prud'homme, il érigeait canoniquement une Association de prières et de bonnes oeuvres pour le salut de la France, sous l’invocation et le patronage de Notre-Dame d'Espérance.

Voici l’ordonnance qu’il rendit à ce sujet :

Désirant contribuer, autant que nous le pourrons dans le Seigneur, à faire honorer la très sainte Vierge Marie, notre vie, notre douceur, notre espérance, et ainsi procurer de plus en plus sa protection puissante à notre Patrie :

AVONS ORDONNÉ ET ORDONNONS :

Art. 1er. Nous établissons et autorisons canoniquement, dans la chapelle de l'Immaculée-Conception, dite des SS. apôtres Pierre-et-Paul, de Saint-Brieuc, une pieuse Association sous le titre de Notre-Dame d'Espérance, pour obtenir le salut de la France, par l’intercession de la très sainte Vierge Marie ;

Art. 2. M. l’abbé Prud'homme est nommé Directeur de ladite Association et chargé par les présentes de dresser un projet de Statuts qui nous seront soumis avant d’être mis à exécution.

Donné à Saint-Brieuc, sous notre seing, le sceau de nos armes et le contre-seing du secrétaire de notre évêché, le 25 mars 1848.

t J.-J. PIERRE, évêque de Saint-Brieuc. Par Mandement : P. LIMON, Ch., Secrétaire.

Le texte des statuts fait appel à tous les catholiques et recommande la dévotion au saint Coeur de Marie transpercé du glaive, afin d’obtenir par sa puissante intercession le salut de la France.

Pour faire partie de l'oeuvre, il faut donner ses noms de baptême et de famille, et réciter chaque jour, le matin le Salve Regina, et le soir, le Sub tuum.

Ces statuts furent présentés à l’approbation de Monseigneur le 3 avril.

 

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III. — L’Archiconfrérie.

Le lendemain, 4 avril 1848, après avoir célébré la messe à l’autel de la sainte Vierge, Mgr. Le Mée s’inscrivait en tête du registre de la nouvelle association. Plus de cent personnes imitèrent son exemple. Les jours suivants, les inscriptions se multiplièrent et bientôt on compta deux mille associés. Profondément édifié et consolé de ce succès, l’évêque engagea M. l’abbé Prud'homme à solliciter de Rome quelques indulgences. Quelle ne fut pas la surprise, ou, pour mieux dire, la joie de ces deux serviteurs de Marie, lorsqu’ils apprirent que Pie IX était tout disposé à concéder à l'oeuvre naissante le titre et les privilèges des Archiconfréries ! L’évêque rédigea la supplique que la Cour romaine demandait, et, le 8 août 1848, c’est-à-dire moins de cinq mois après sa fondation, l'Union de prières pour le salut de la France devenait « l'Archiconfrérie de Notre-Dame d'Espérance ».

Voici la traduction littérale du Bref d’érection :

A PERPÉTUITÉ

Nous enrichissons volontiers des faveurs particulières de l'Indulgence pontificale les pieuses Confréries des chrétiens qui sont instituées pour augmenter la gloire du saint nom de Dieu et défendre la religion. On nous a dernièrement exposé qu’une pieuse Confrérie, en l’honneur de la très sainte Vierge Mère de Dieu, sous le nom de NOTRE-DAME D'ESPÉRANCE, dont le but est d’obtenir le salut de la France, la conversion des pécheurs, la persévérance des justes et enfin la bonne mort pour tous les associés, a été canoniquement érigée dans la ville de Saint-Brieuc, et, pour le plus grand bien et l’accroissement de cette Confrérie, on nous a humblement supplié de l’enrichir du titre et des privilèges d'Archiconfrérie. Nous donc, accédant de bon coeur à ces prières, nous enrichissons, par les présentes, du titre et des privilèges d'Archiconfrérie l'Association mentionnée plus haut, canoniquement érigée, comme on l’atteste, dans la ville de Saint-Brieuc, pourvu que, dans la même ville, il n’en existe pas déjà quelqu’une du même nom ; en vertu, de la même autorité, nous accordons, à perpétuité, et nous donnons aux Directeurs et Confrères présents et futurs de cette Archiconfrérie ainsi constituée, le droit d’agréger les autres associations du même nom, et qui se proposent la même fin, existant en quelque lieu que ce soit, hors des limites de la ville susdite, et de leur communiquer librement et licitement (observant toutefois la forme prescrite par la Constitution publiée à ce sujet par notre prédécesseur Clément VIII), en général et en particulier les indulgences, rémissions des péchés, diminutions des peines susceptibles d’être communiquées et accordées par le Siège apostolique à ladite Association, ainsi érigée en Archiconfrérie, nonobstant les Constitutions, Ordonnances apostoliques et toutes autres dispositions contraires.

Donné à Rome, à Sainte-Marie-Majeure, sous l’anneau du Pêcheur, le 8ème jour d’août de l’année 1848, de notre pontificat la 3ème.

Pour S. E. le Cardinal LAMBRUSCHINI, A. PICCHIONI, délégué.

Nous avons reconnu les présentes lettres apostoliques. Saint-Brieuc, le 22ème jour d’août 1848.

t J.-J.-P. LE MÉE, évêque de Saint-Brieuc.
Par Mandement : P. LIMON, Chan., Secrét.

Nous ne nous étendrons pas ici, sur les faveurs spirituelles dont le germe se trouve dans la pièce qu’on vient de lire, faveurs qui se sont augmentées pour ainsi dire chaque année, et que se partagent les Associés de Notre-Dame d'Esperance, immense famille dont les membres, répandus aujourd’hui dans toute la catholicité, sont unis en quelque sorte par de communs intérêts, confondant dans un même faisceau de prières pour l'Église et pour la France leur religieuse confraternité : ces Biens spirituels sont énumérés dans le manuel intitulé : Le Salut de la France.

Nous dirons seulement que la grande, richesse, l’immense avantage de l'Archiconfrérie de Notre-Dame d'Espérance, après les nombreuses, indulgences qu’elle procure, consiste dans la célébration quotidienne du saint sacrifice, devant l’image bénie de Notre-Dame d'Espérance, pour tous les associés, et que l’adhésion d’un grand nombre de couvents, de membres éminents du clergé, de saints prêtres, de zélés missionnaires, rend par la communauté des biens spirituels établie entre eux tous les associés participants des mérites qu’ils acquièrent et des sacrifices qu’ils s’imposent.

Un autre avantage spécial à l'Archiconfrérie de Notre-Dame d'Espérance, c’est l’envoi du souvenir annuel adressé aux associés souscripteurs groupés au nombre de 20. L’un d’eux recueille les souscriptions et distribue les images.

Beaucoup en vue de s’affranchir de la rétribution annuelle, en remettent le capital : 7 francs, en se faisant inscrire. Ce sont les associés fondateurs.

Une semblable aumône, une fois faite à l'intention d’une personne décédée, associée, ou non, la fait entrer immédiatement et pour toujours en participation du saint sacrifice offert chaque jour sur l’autel de Notre-Dame d'Espérance et des suffrages de tous les associés. Un registre spécial est ouvert pour les défunts au siège de l'Archiconfrérie. (Ordonnance de Mgr. Le Mée, en date du 10 février 1852).

 

ARCHICONFRÉRIE DE NOTRE-DAME D'ESPÉRANCE ÉRIGÉE A SAINT-BRIEUC PAR BREF DE S. S. PIE IX, LE 8 AOUT 1848.

En 1927, l'Archiconfrérie de Notre-Dame d'Espérance a pour but d’obtenir par l’intercession de la Mère de Dieu : 1° le salut du monde catholique et spécialement de la France ; 2° l'exaltation de la sainte Église ; 3° la grâce d’une bonne mort pour les Associés ; la conversion des pécheurs ; la persévérance des justes.

Conditions d’admission.

1° Pour appartenir à cette pieuse Association, il est nécessaire de se faire inscrire sur le registre de l'OEuvre à Saint-Brieuc, ou sur le registre d'une confrérie affiliée.

2° Pour participer aux avantages spirituels de l'OEuvre, les Associés sont invités à réciter le matin, le Salve Regina, et le soir, le Sub tuum. On ajoute à ces prières les versets suivants :

Dignare me laudare te, Virgo sacrata.

Da mihi virtutem contra hostes tuos.

Benedictus Deus in sanctis suis. Amen.

[Ou en français : Vierge sainte, agréez que j’annonce vos louanges.

                          Donnez-moi force et courage contre vos ennemis.

                          Que Dieu soit béni, dans ses saints. Ainsi soit-il].

Saints Patrons de l'Archiconfrérie,

Priez pour la France et pour nous.

Ceux qui ignorent ces prières sont autorises a les remplacer le matin, par le Pater, le soir par l'Ave Maria.

3° Les associés sont aussi invités à verser chaque année une aumône de 0 fr. 35 pour avoir part à la Messe qui est dite chaque jour, à 8 h., à leur intention, à l'autel de Notre-Dame d'Espérance (en retour ils reçoivent un souvenir annuel par l’intermédiaire des zélateurs ou zélatrices) ; à communier aux fêtes de l'Archiconfrérie, afin de gagner les indulgences ; à assister autant qu’ils le peuvent, aux réunions de l'Archiconfrérie. A Saint-Brieuc, la réunion des Associés a lieu tous les samedis, à 8 h. du matin, et tous les dimanches et jours de fêtes, le soir, à 5 h. 1/2 en hiver et à 8 h. en été.

Fondation perpétuelle pour les vivants.

Pour s’assurer pendant la vie et même après la mort les suffrages de l'Archiconfrérie, on peut verser une seule fois 7 francs. On reçoit en retour un titre d'Associé fondateur et on a droit chaque année au Souvenir, qu’il faut réclamer au Directeur ou à une des zélatrices. Les fondations sont strictement personnelles.

Fondation pour les défunts.

La même aumône de 7 francs, faite à l’intention d’une personne défunte, associée ou non, la fait entrer, à perpétuité, en participation de la messe célébrée chaque jour, à Notre-Dame d'Espérance. Moyennant une aumône de 0 fr. 35, on peut assurer les mêmes faveurs, pour un an, aux défunts dont on envoie les noms.

Consécration des petits enfants à Notre-Dame.

Pour vouer un enfant à Notre-Dame-d'Espérance, l’offrande est de 7 fr. pour toute la vie ou de 0 fr. 35 pour un an. Envoyer les noms et l’âge de l’enfant.

L'Archiconfrérie a un bulletin mensuel, Le Messager de Notre-Dame d'Espérance. — Prix de l’abonnement : 5 fr., ou 0 fr. 50 le numéro. — S’adresser à M. le Directeur de l'Archiconfrérie de Notre-Dame d'Espérance à Saint-Brieuc (Côtes-du-Nord). — Le Messager est envoyé gratuitement à toute zélatrice qui compte 30 associés sur sa liste.

Le diplôme de zélateur ou de zélatrice de l'Archiconfrérie est accordé à toute personne qui fait inscrire au moins 12 Associés.

L’honoraire des messes célébrées à Notre-Dame d'Espérance est de 10 fr., dont 2 fr. pour la Basilique.

Indulgences accordées aux Associés.

Indulgences plénières : 1° le jour de leur admission ou l’un des sept jours suivants ; — 2° deux dimanches par mois ; — 3° une fois par mois, pourvu qu’on ait assisté à 3 réunions de l'Archiconfrérie; — 4° à l’article de la mort ; — 5° aux fêtes de l'Archiconfrérie désignées ci-après ou l’un des jours de leur octave : l'Épiphanie ; — Sainte Geneviève ; — La Purification ; — S. Joseph (19 mars et le 3ème mercredi après Pâques) ; — l'Annonciation ; — la Compassion ; — le 23 avril, S. Georges ; — le 31 mai, fête patronale de Notre-Dame d'Espérance ; — S. Jean-Baptiste ; — S. Pierre et S. Paul ; — le 25 juillet, S. Jacques le Majeur ; — le 26 juillet, Ste Anne ; — l'Assomption ; — le 25 août, S. Louis, roi de France ; — la Nativité de la Ste Vierge ; — N.-D. des Sept-Douleurs, 2ème fête patronale (15 septembre) ; — S. Michel ; — le 2 octobre, les SS. Anges Gardiens ; —       La Toussaint ; — L'Immaculée Conception.

Indulgences partielles : 1° 7 ans et 7 quarantaines les dimanches où l’on ne gagne pas l’indulgence plénière indiquée au n° 2 ; — 2° 100 jours pour l’assistance à la réunion du samedi de chaque semaine ou du 1er dimanche de chaque mois ; — 3° 100 jours pour tous les jours de l’année ; — 4° 100 jours pour chaque bonne oeuvre que fait un associé avec regret de ses fautes.

De plus toute messe célébrée pour un associé défunt, à quelque autel que ce soit, a la valeur des messes dites à l’autel privilégié.

Indulgences attachées à la visite de la Basilique de Notre-Dame d'Espérance, à Saint-Brieuc.

Indulgences plénières : 1° Un jour par an au choix ; — 2° le 30 juillet ou l’un des 7 jours suivants, à l’occasion de l’anniversaire du couronnement de la statue de Notre-Dame ; — 3° aux fêtes de la Purification, de l'Annonciation, de la Nativité de la Ste. Vierge, de l'Immaculée Conception, de la Translation de la Ste. Maison de Lorette (10 décembre), de Noël (Affiliation à la Basilique de Lorette) ; — 4° aux fêtes de la Chaire de S. Pierre à Rome (18 janvier), de la Conversion de S. Paul (25 janvier), des SS. Apôtres Pierre et Paul (29 juin) et de S. Pierre-ès-liens (1er août), ou l’un des jours de leurs octaves ; 5° le 4ème dimanche de chaque mois pour l’exercice des 7 autels privilégiés.

Indulgences partielles : 1° 7 ans et 7 quarantaines aux fêtes de S. Joseph et de Ste. Anne, aux fêtes solennelles de N.-S. et de la T. S. Vierge, et chacun des jours indiqués plus haut, si on ne communie pas, enfin chaque samedi ; —2° 500 jours chacun des jours de l’année où on ne peut gagner une des indulgences plénières ou partielles énumérées plus haut ; — 3° 50 jours chaque fois qu’on baise le pied de S. Pierre bénit par Pie IX.

Indulgence plénière pour l’assistance à la procession du Pèlerinage de Notre-Dame, le soir du 31 mai.

Toutes ces indulgences sont applicables aux défunts.

Vu et approuvé : t FRANÇOIS-JEAN-MARIE, Évêque de Saint-Brieuc et Tréguier. (J. Cadiou).

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