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SAINT-URBAIN

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La commune de Saint-Urbain (pucenoire.gif (870 octets) Lannurvan) fait partie du canton de Daoulas. Saint-Urbain dépend de l'arrondissement de Brest, du département du Finistère (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de SAINT-URBAIN

Saint-Urbain vient du breton "lann" (ermitage) et de Urvan (saint Urbain).

Saint-Urbain est un démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Plougastel. Deux moines, arrivés de Grande-Bretagne "Urban" et "Baharn" se seraient installés sur le territoire auxquels ils donnèrent leur nom : Lan Urvan (Sant Urban) et Treb-Baharn (Trévarn).

Ville de Saint-Urbain (Bretagne).

Saint-Urbain est devenue commune en 1790, augmentée en 1792 du territoire de Trévarn. Saint-Urbain était une ancienne trève de la paroisse de Dirinon et dépendait autrefois de l'ancien évêché de Cornouaille. Elle fut érigée en paroisse en 1801.

Trévarn (Treffbarn en 1324) était une ancienne possession de l'abbaye de Daoulas, puis une trève de Dirinon.

On rencontre l'appellation Lanurvan en 1572.

Ville de Saint-Urbain (Bretagne).

Note 1 : « Au village de Kerbaol, il y a un champ qui selon la tradition aurait servi de cimetière, où seraient inhumés les habitants de Plougastel. On remarque encore des traces du chemin qui aboutissait de ce bourg à Kerbaol. On l'appelle Karren-Plougastel ; il a une largeur de 4 mètres. Dans les fouilles que l'on a faites en labourant ce champ, on a découvert les fondations (10 mètres de longueur et 4 mètres de largeur) de la chapelle qui se trouvait au milieu du cimetière et des petites habitations qui se trouvaient à l'entour. Ces cabanes ou cellules étaient habitées par des moines, en breton Manac'hed. Restent comme vestiges, la fontaine de Saint-Paul, que l'on venait visiter pour les maux de dents, et un lavoir entouré de quatre murs en pierres. On dit aussi qu'il y a des trésors cachés aux environs. Cette parcelle, nommée en breton Veret-ar-Saozon, et portant le n°189, comme la section cadastrale, n'a plus sa forme primitive ; on l'a beaucoup agrandie. Elle a maintenant la forme d'un polygone irrégulier, terminé par des lignes sinueuses. M. Marhic, Guillaume, de Kerbaol, en est le propriétaire. Dans ma dernière promenade à Kerbaol, j'ai appris que les moines de Daoulas et ceux de Kerbaol allaient une fois par an dîner à la maison de Korigans (Ty-Korrik), qui se trouve dans les montagnes de Menez-ar-Rohou, à 2 kilomètres environ de ce village. Ce que l'on désigne ainsi, n'est autre chose qu'une grosse pierre, longue de 3 mètres, large de 2 m. 90 c. et haute de 1 m. 40 c., côté ouest et 1 m. 65 c., côté est. Elle est supportée par trois autres pierres et est dans un plan incliné du nord au sud. Je l'ai mesurée en son milieu, et j'ai trouvé que son élévation au-dessus du sol est de 2 mètres. Dans le milieu de la pierre, à peu près, et au-dessous, il y a une cavité, profonde de 0 m. 09 c. et large de 0 m. 08 c. Dans ce creux il y a cinq petits trous disposés en cercle incomplet, qua l'on dit être faits par les doigts du Korrik, en soutenant cette grosse pierre. A 200 mètres de Ty-Korrik, passe un chemin dit Hent-Ménez-ar-Rohou ou Hent-Meur, qui aboutit à Landerneau. Sur la même ligne, mais plus au nord, an village de Penheb se trouvent les fortifications appelées Ar-Forchou. Ce sont trois fossés en terre ayant une largeur de 16 mètres environ. Le premier, haut de 2 mètres, a 6 mètres de largeur et est distant du deuxième de 2 mètres. Il n'y a pas de douve extérieure. Le deuxième fossé qui a 4 m, 50 c. de largeur, n'est pas aussi haut que le premier. Il est écarté de 1 m. 70 c. du troisième fossé qui n'a que 2 mètres de largeur. Ces remparts vont du village de Penheb jusqu'à Lanhouarneau. Toujours dans la même direction, cette fois un peu à l'ouest il y a au Bodan, un champ au nommé Calvez, François, dans lequel on a trouvé une pièce de 20 francs ; il n'a pas su me dire quelle effigie elle portait. Il m'a fait savoir que la pièce a été vendue à Brest, pour 15 francs, il y a de cela 14 ans. On trouve toujours des briques dans ce champ, même au dire du propriétaire, il y aurait un pavé en briques, à une certaine profondeur dans la terre. La tradition ne laisse aucun souvenir de ce champ, dont je ne saurais vous donner le numéro. — M. le Maire m'a annoncé, dimanche, qu'il n'y a sur le cadastre aucun champ portant le nom de Goarem-Huella, et le propriétaire n'en connaît pas d'autres » (Le Teurs, ancien instituteur).

Note 2 : Liste non exhaustive des maires de Saint-Urbain : Olivier Jestin (1792), Claude Le Stir (1792), Le Billaud (1803-1804), Jean Kerdraon (1808), Noël Billant (1808-1813), Pierre Désiré de Goësbriand (1813-1821), Noël Billant (1821-1830), Alain Jan (1832-1848), Pierre Désiré de Goësbriand (1850-1851), François Billant (1853-1860), Jérôme Jan (1860-1884), Pierre de Parcevaux (1884-1900), François Diverrès (1900-1913), Maurice de Parcevaux (1913-1923), Yves Toullec (1923-1933), Pierre Bréart de Boisanger (1934-1945), Jean-Louis Billant (1945-1959), Jean Diverrès (1959-1965), Jean Cohat (1965-1977), Jacques de Parcevaux (1977-1989), René Tréguer (1989-2008), Jean-Louis Vignon (2008-2020), etc ....

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PATRIMOINE de SAINT-URBAIN

l'église Saint-Urbain (XVIIème siècle), restaurée au XXème siècle. Saint Urbain fut un pape (de 223 à 230) et un martyr du IIIème siècle. L'église ancienne avait été détruite par un incendie criminel le 13 novembre 1904. L'édifice incendié datait de 1677. L'église actuelle est en forme de croix latine, avec ailes et chevet à pans coupés. Le clocher, très élancé, possède une double chambre de cloches et deux galeries. Sur la tour est inscrite, deux fois, la date de 1677 et sur l'aile sud "1682. M. Iaques Guillerm curé". La cloche porte l'inscription "Iay été nommée Marie Thérèse désirée par haut et puissant seigneur Monsieur le Comte, Madame la Comtesse de Goesbriant missire Iean Kervella curé Tranvoez Fabrique 176. - Etienne Le Moyne mestre fondeur". Le reliquaire du XVIIIème siècle, oeuvre de A. Porcher (Paris) date de 1763-1764. Dans le bras sud du transept se trouvait un fort beau tableau d'un jeune seigneur, en costume Henri II, recevant la communion des mains d'un évêque. Dans le transept midi on voyait un ex-voto (peinture) ;

Eglise de Saint-Urbain (Bretagne).

la chapelle Notre-Dame de Trévarn (XVIIème siècle), édifiée entre 1683 et 1701. Elle était au XVIIIème siècle sous le vocable de Notre-Dame de Pitié. Il s'agit d'un édifice en forme de croix latine, avec chevet à pans coupés. Elle date du XVIIIème siècle et porte les deux inscriptions suivantes : à gauche de la porte du transept "O. Morvan et G. Gariou F. 1700" et, au-dessus de la fenêtre de l'aile sud "M. F. Rolland Curé, M. H. Miossec. P. P. Cariou. F. 1701". Le mobilier date du XVIIIème siècle. L'église abrite les statues de Notre-Dame de Trévarn, saint Etienne, saint Yves et une Pietà. Sur les piliers d'entrée se voyaient jadis saint Sébastien et saint Antoine en kersanton ;

Chapelle Notre-Dame de Trevarn à Saint-Urbain (Bretagne).

Note : « Sur le clocher il y a une autre inscription que je n'ai pu lire. Près du portail de l'église se trouve une pierre servant de bénitier. En face du portail et à quelques mètres des fondations, il y a deux tombeaux. Sur l'un, il y a une croix, un calice et l'épitaphe suivante : MISSIRE GEROVM MIOSSEC DECEDE EN 1719. Sur l'autre tombe on ne remarque plus rien. Enfin, dans le choeur (de la chapelle), on voit la pierre-tombale de Monseigneur de Louet, né au Quinquis ; en Saint Urbain, et mort en 1505. Il n'y a qu'une croix sur la tombe. A un quart de lieu du bourg, au château de Créachbalbé autrefois manoir de la Salle, il y a une élévation de terre nommée Torghen-ar-Sal, dans laquelle on a enterré le prophète Gouinclé (c'est probablement le nom en breton). On dit aussi qu'il y a un diamant et des trésors enfouis dans cette butte de terre » (Le Teurs, ancien instituteur de Plomeur).

la chapelle de Beuzidou (XVIIIème siècle). Il s'agit d'un édifice de plan rectangulaire ;

la chapelle de Kerdaoulas (XVIIIème siècle). Il s'agit d'un édifice de plan rectangulaire ;

l'ancienne chapelle Saint-Paul, située jadis à Kerbaol et aujourd'hui détruite ;

le calvaire du placitre de la Chapelle Notre-Dame de Trévarn (1550). Ce calvaire a été restauré par Roland Doré, vers 1630. On y voit saint Baharn et une Descente de Croix à quatre personnages ;

le calvaire de Cleuz-Bras (vers 1580) ;

la croix Croas-Madec (XVème siècle), restaurée en 1570 ;

le calvaire du cimetière de Saint-Urbain (1575) ;

la croix celtique de Kerdaoulas (1942) ;

d'autres croix ou vestiges de croix : la croix de Beuzidou (XIXème siècle), la croix de Kergoat (1942), la croix du Quinquis (1518, 1630), la croix de l'église de Saint-Urbain (1894) ;

le manoir de Beuzidou (XVI-XVIIème siècle), construit à l'emplacement d'un ancien édifice appartenant à la famille Courtois, puis à la famille Le Veyer (XVIIIème siècle) et De Flotte (suite au mariage de Marie Jeanne Le Veyer, décédée le 17 juillet 1819, avec Paul de Flotte, décédé le 29 janvier 1838 à Saint-Urbain) ;

le manoir de Kerdaoulas (XV-XVIème siècle), propriété de la famille Névet, puis Buzic (suite au mariage le 18 avril 1455 de Jeanne de Névet avec Alain Buzit) et Goezbriant (ou Goësbriant ou Goësbriand) vers 1699 (suite au mariage de Gilette Urbane Buzic avec Charles, comte de Goesbriand). Pierre Désiré de Goësbriand, né le 27 avril 1784 au château de Kerdaoulas en Saint-Urbain, décédé le 6 juin 1853 au château de Kerdaoulas en Saint-Urbain, était maire de Saint-Urbain. En 1890, on y trouve la famille Bréart de Boisanger. Adrien Charles Marie Bréart de Boisanger, né le 3 février 1839 à Québlen en Quimperlé, est décédé le 26 janvier 1907 au manoir de Kerdaoulas en Saint-Urbain. A noter que Pierre Bréart de Boisanger (vice-amiral et ancien préfet maritime de Bizerte), était maire de Saint-Urbain de 1934 à 1945 ;

Château de Saint-Urbain (Bretagne).

l'ancienne fontaine de Trévarn ;

l'ancienne fontaine Saint-Paul, située à Kerbaol ;

7 moulins dont le moulin à eau de Buzidou ou Beuzidou, de Kerdaoulas, de Guern-ar-Coadic, Neuf, … ;

Château de Saint-Urbain (Bretagne).

A signaler aussi :

des traces gallo-romaines au Bodan, au Beuzidou et à Cleuz-Bras ;

la motte féodale de Creac'h-Balbe ;

le viaduc de Daoulas (1867) ;

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ANCIENNE NOBLESSE de SAINT-URBAIN

(à compléter)

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