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SAINT-THELO

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La commune de Saint-Thélo (bzh.gif (80 octets) Sant-Teliav) fait partie du canton d' Uzel. Saint-Thélo dépend de l'arrondissement de Saint-Brieuc, du département des Côtes d'Armor (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de SAINT-THELO

Saint-Thélo tire son nom de Thélo ou Théliau, un saint gallois, évêque de Landaff (au pays de Galles). Son père s'appelle Ensic et sa mère s'appelle Guenhaff. Thélo vient au monde vers l'année 485 (dans la partie méridionale de l'Angleterre, près de la ville de Monmouth) et accoste à Dol (Ille-et-Vilaine) où il est accueilli vers 549 par l'évêque Samson. Sa mort est assez communément fixée aux années 560 ou 565. A noter qu'il avait été sacré évêque de Landaff, pour remplacer son maître, saint Dubrice, l'année 520 et il est remplacé sur le siège de Landaff par son neveu saint Oudocée.

Saint-Thélo est un démembrement de la paroisse primitive de Cadelac, né d'un défrichement au détriment de la forêt de Loudéac.

Ville de Saint-Thélo (Bretagne).

Le nom de Saint-Thélo apparaît dans un acte de 1182 énumérant les biens des Templiers en Bretagne, acte qui leur attribue deux hommes à San Theliaut. En 1233, Geoffroi de Noial ou Noyal (Geoffroy de Noyal) donne à Geoffroy de Rohan, moine de Saint-Brieuc, ses terres de Saint-Thélo (don d'une moitié de terre), terres qui reviennent ensuite, vers 1271, au vicomte Alain VI. En 1254, une donation datée de la Motte-d'Onon, en Saint-Thélo, est faite à l'abbaye de Bonrepos, par Allain le Sénéchal. La paroisse de Saint-Thélo est évoquée, en 1271, lors d’une vente pour la somme de 20 livres d'Henri Berthelot au vicomte de Rohan de ce qu'il possédait dans les villages de Saint Ogar, de Kerdazin, de l'abbaye d'Onon, situés dans la paroisse de Saint-Thélo. Le nom d'abbaye d'Onon qui lui est donné en 1271 rappelle celui de l'ancienne châtellenie de la Motte d'Onon. Un partage qui a lieu en 1298, nous apprend que le vicomte Allain de Rohan possède alors dans la paroisse de Saint-Thélo "un chastel, une villa, des bois et des domaines variés", en un lieu appelé Bonamour (aujourd'hui en Trévé). En 1481, Jean, bâtard de Rohan, seigneur de Bonamour est garde de la forêt de Loudéac.

Saint-Thélo (Saint-Thelou) est une paroisse vers 1428 (archives de Loire Atlantique, B 2979). Elle appartient, sous l'Ancien Régime, au diocèse de Saint-Brieuc, et avait pour subdélégation Quintin et pour ressort le siège royal de Ploërmel. La cure était à l'alternative. Son revenu, en 1760, était de 600 livres. Cette portion congrue était, croyons nous, fournie par les prieurs de Lantenac, de Saint-Sauveur-Lehaut et du Clos, proche de Rohan, qui dîmaient dans la paroisse. Celui du Clos, qui y avait 3 traits de dîmes, lui rapportait 200 livres, et devait pour sa part 106 livres et 10 sous.

Au moment de la Révolution la paroisse de Saint-Thélo dépend du doyenné d'Uzel. Saint-Thélo élit sa première municipalité au début de 1790. Saint-Thélo prend le nom de Thelo d'Août ou Thélo-sur-Août ou Thelo-sur-Oût pendant la Terreur, à partir de la fin de février 1794 (état civil).

On rencontre les appellations suivantes : San Theliaut (en 1182), Par. de Sancto Eleio (en 1271), Par. de S. Teleo (en 1279), Seint Teleu (en 1298), Saint-Telou (en 1426, en 1427), Saint Thelou (en 1428, en 1438, en 1514), Sainct-Elo (en 1480) et Sainct-Helo (en 1569). Son nom Saint-Thélo est officialisé par un arrêté du 27 octobre 1801.

Ville de Saint-Thélo (Bretagne).

Voir   Ville de Saint-Thélo (Bretagne) "La vie de Saint Thélo ou Théliau, patron de la paroisse de Saint-Thélo ".

Note 1 : Le prince Breton-Armoricain, nommé Budic et exilé en Angleterre, avait épousé Aneumède, la soeur de Saint-Thélo, et avait eu trois enfants dont Oudocée, Tiffei et Ismaël qui entrèrent tous dans la prêtrise. Le jeune prince Oudocée fut confié aux soins de saint Thélo, son oncle. Il devint prêtre, puis évêque et qui plus est, d'être un saint, sa fête se célèbre le 2 juillet. Son frère aîné, nommé Tiffei, fut religieux et martyrisé par des barbares infidèles, envahisseurs du pays. Son corps fut déposé à Pennalun, au comté de Pembroc, dit l'historien Deric. Un autre frère, nommé Ismaël, avait aussi eu pour maître saint Thélo, son oncle. Il fut prêtre aussi et évêque de Ménévic. Ainsi comme nos le voyons la famille de saint Thélo fut une famille de saints.

Note 2 : la commune de Saint-Thélo est formée des villages : la Haute-Rive, les Fontenelles, le Bouffo, la Villeneuve, Kerpriat, la Ville-Blanche, l'Abbaye, la Ville-au-Prè, la Ville-au-Galle, la Cassière, la Prise, le Pontillon, la Croix-Allain, Rosan, le Canton, le Bois-de-la-Motte, Carduna, Lande-au-Loup, la Ville-au-Breil, le Gralan, le Gouezo, Botidou, etc... Parmi les villages : L’Abbaye-d'Onon.

Note 3 : Les registres des baptêmes de la commune de Saint-Thélo, qui de 1602 à 1625, ne contiennent qu'une cinquantaine de naissances, en portent le nombre de 80 dans les 25 années suivantes. On en compte 104 en 1641, et 112 en 1673 et années suivantes. L'année 1691 nous en montre 126. Le chiffre va toujours en augmentant jusqu'à l'année 1735 où l'on fit cette année 155 baptêmes, mais à dater de 1763, on ne verra jusqu'à la fin du siècle, le nombre de cent qu'une dizaine de fois. Cette augmentation de la population était due en grande partie au commerce des toiles, implanté depuis peu dans le pays, et qui prenait une grande extension. De 1800 à 1833, les naissances sont en moyenne de 70. La fabrique des toiles était complètement tombée en 1833. Alors Saint-Thélo subit une misère extrême et les émigrations réduisent la population au chiffre de 1200 à 1300 habitants, et les naissances à celui de 40 à peine.

Note 4 : liste non exhaustive des recteurs de la commune de Saint-Thélo : Guillaume Lucas (de 1602 à 1605), Guillaume Moisan (de 1605 à 1618), Louis Fraboulet (de 1618 à 1626), Jean Noury (de 1626 à 1648, inhumé dans l'église de Saint-Thélo), Christophe Guehenneuc (de 1648 à 1661), Julien Carré (de 1661 à 1664), Jean Audrain (de 1664 à 1666), Jean Lehuby (de 1666 à 1667), Nicolas Lefèvre (de 1668 à 1670), Olivier Lecouedic (de 1670 à 1687, date de sa mort à Saint-Thélo. Son nom est sur le porche de l'église), Jean Caillibotte (en 1687 à 1717, enterré dans le choeur de l'église le 19 juin 1717), André de Ville (de 1717 à 1719. Il disparaît en 1719, à la suite d'un procès avec la paroisse, au sujet des réparations du presbytère), Pierre Glais (de 1720 à 1744), Jacques Lemaigre (de 1744 à 1746), Guillaume Guégan (de septembre 1746 à 1751. En l'année 1750, il fit donner à la paroisse une grande mission qui dura trois semaines), Thomas Blouin (de mars 1751 à 1769, date de sa mort), Pierre Tardivel (de 1769 à 1792, exilé à Jersey), Guillaume Lecovec (de 1803 à 1833, date de sa mort), Pierre Mauxion (de 1833 à 1842. Né à Plessala vers l'année 1798, fut envoyé vicaire à Saint-Thélo en 1822, et devint recteur de la paroisse en 1833), Julien Guillaume Sablé (de 1842 à 1847. Né à Guitté en 1801, a été recteur de Saint-Thélo depuis 1842 jusqu'à son transfert au Foeil en 1847), Pierre Gaubert (de 1847 à 1854. Né à Pordic en 1797, fut transféré de Pommeret à Saint-Thélo en 1847, et de Saint-Thélo à Saint-Denoual en 1854), Victor Lesnard (de 1854 à 1864, date de sa mort), Guillaume Le Sage (en 1864 à 1886), etc ..... A noter que : - Jean Caillibotte, fils de Marc Caillibote et de Louise Taillart, né à Saint-Thélo, en 1658, prêtre en 1683, devint recteur de la paroisse de Saint-Thélo en 1687. C'est sous son administration qu'a été construite la chapelle des Saints Anges gardiens, qu'a été reconstruite celle de Saint-Pierre, qu'a été fait le chevet de l'église et la chaire à prêcher sur laquelle on lit son nom. C'est aussi au zèle de M. Caillibotte qu'on doit l'obtention des reliques de saint Thélo, dont la relation est déposée au dôme du reliquaire. M. Caillibotte procura aussi à ses paroissiens en 1689 et 1713, les bienfaits de deux missions prêchées par M. Leuduger et ses compagnons. Enfin, ce saint prêtre, après avoir fait dans son église une fondation, mourut à l'âge de 60 ans, après 30 ans de rectorat. - Pierre Glais, fils de Guillaume Glais et de Marguerite Blanchard, né à la Ville-au-Prè, en Saint-Thélo, en l'année 1667, fait prêtre en 1691, devint recteur en 1720. M. Glais fit bâtir le presbytère. La paroisse de Saint-Thélo lui donna 1 500 francs et quelques matériaux amassés. Il eut à souffrir de la part de ses paroissiens, qui voulaient tous être enterrés dans l'église, malgré le recteur et les arrêts du Parlement. D'un autre côté, M. de Beaucours, propriétaire de Bonamour, prétendait au droit exclusif de la chapelle Sainte Anne dans l'église paroissiale. Le recteur eut gain de cause dans les deux cas. M. Glais fit donner deux missiones à ses paroissiens, l'une en 1722 ou 1723 et l'autre en 1728. La première fut prêchée par les Pères Gabriel et Fulgence, capucins de la maison de Dinan, et la seconde par les Pères Leroux et Vilate, jésuites. Enfin, après 24 ans d'une bonne administration, M. Glais mourut à l'âge de 76 ans. Il fut inhumé dans le cimetière le 4 mars 1744. - Guillaume Guégan, nommé recteur de Saint-Thélo en septembre 1746, est démissionnaire en 1751. En l'année 1750, il fit donner à la paroisse une grande mission qui dura trois semaines. - Thomas Blouin, prêtre natif de Trégomeur, était recteur de Gausson quand il fut nommé à Saint-Thélo, en mars 1751. C'est sous son rectorat qu'on a fait l'acquisition de l'horloge qui est située dans la tour. Elle a coûté 500 francs, prise à Rennes. M. Blouin est mort le 9 mai 1769, à l'âge de 62 ans et après 18 ans d'administration. - M. Tardivel, né à Allineuc en 1731, remplaça M. Blouin à Saint-Thélo, dans l'année 1769. Il appela 13 prêtres pour travailler pendant 14 jours, au jubilé de l'année 1777. M. Tardivel bénit une cloche du poids de 1200 livres, qui a été remplacée en 1873. Ce vénérable recteur ayant refusé tout serment à la Révolution, fut obligé en 1792 de passer à Jersey, où il mourut le 1er février 1793, âgé de 64 ans. - Guillaume Lecovec, fils de Jean Lecovec et d'Angélique Hervo, naquit à Saint-Thélo en 1755. Il fut fait prêtre en 1779 et devint vicaire dans sa paroisse en 1781. En 1792, il émigra comme son recteur, pour refus de serment. Pendant les quelques jours de calme de l'année 1797, il rentra en France et reprit ses fonctions à Saint-Thélo. Obligé de se cacher de nouveau, il ne reparut qu'en 1800. Il fut nommé curé d'office en 1801 et recteur en 1803. Il en remplit dignement les fonctions pendant 30 ans, jusqu'au moment de sa mort arrivée le 20 avril 1833. - Victor Lesnard, né à Ploubalay en 1797, recteur de Saint-Thélo en 1854, a fait faire la balustrade de l'église, les boiseries du choeur et de la sacristie. C'est aussi à son initiative et à ses sacrifices qu'on doit l'établissement des soeurs. Il est mort à l'âge de 67 ans le 17 novembre 1864. - Guillaume Le Sage, fils de Guy Marie Le Sage et de Perrine Guillaume, né à Loudéac en 1810, est entré au grand séminaire de Saint-Brieuc en 1832, a été tonsuré en 1835, minoré en 1836, sous-diacre en 1837, diacre en 1838, et prêtre le 25 mai 1839. Après avoir été vicaire à Plédéliac et à Saint-Carné, missionnaire à Notre-Dame d'Espérance à Saint-Brieuc, il a été nommé recteur de Trédias en 1858, et transféré à Saint-Thélo en 1864. Il a donné sa démission en 1886, après 22 ans d'administration et à l'âge de 76 ans. Pendant son rectorat à Saint-Thélo, on a fait le lambris de la chapelle des Saint Anges gardiens (prix 400 fr), le lambris de l'église (2000 fr), le crépit des murs de l'église (1930 fr), la dorure des sculptures et moulures (2800 fr), l'acquisition d'une bannière (550 fr), les fonts baptismaux (750 fr), on a acquis deux cloches pesant ensemble 3450 kg (6210 fr), un dais (600 fr), un chemin de croix (400 fr), des vitraux (3571 fr), la charpente et la toiture de l'église (6000 fr).

Ville de Saint-Thélo (Bretagne).

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PATRIMOINE de SAINT-THELO

l'église Saint-Thélo (XVIIème siècle). En forme de croix, elle comprend une nef avec bas côtés de quatre travées et un choeur avec chevet à pans coupés. Au droit de la dernière travée, deux chapelles en ailes forment les bras de la croix, celle du sud à peine débordante. La chapelle des fonts est accolée au clocher et l'église possède un petit porche au nord et un plus important au sud. La tour date de 1668. Sur le porche sud, on lit 1673, et auprès on voit le nom d'Olivier Lecoidic, recteur de la paroisse, et celui de Jean Jégo, son vicaire. Le 20 mai 1708 a lieu la bénédiction de trois cloches fondues à Morlaix par M. Guillaume Huet, à savoir : - Saint Yves et Sainte Anne pesant 975 livres (dont le parrain et la marraine sont : Yves Glais, sr. du Rodoue, et demoiselle Anne Frelaut), - Saint François et Sainte Guillemette pesant 350 livres (dont le parrain et la marraine sont François Lefresne, sr. des Guilis, et demoiselle Guillemette Raoul), - Saint Jan et Sainte Françoise pesant 60 livres (dont le parrain et la marraine sont Jean Lefranc de Kerdazin et demoiselle Françoise Lefresne). Le chevet de l'église ne date que de 1696 et a été construit avec l'autorisation du duc de Rohan, propriétaire du terrain et seigneur suzerain de la paroisse de Saint-Thélo. Les trois retables, en bois polychrome, datent du XVII-XVIIIème siècle (vers 1700). Les 10 stalles et la chaire, oeuvre des frères Etienne (de Trévé), datent du XVIIIème siècle. Le prêtre Jean Callibote y officie à la fin du XVIIème siècle (recteur de 1687 à 1717), et il est inhumé en 1717 devant le maître-autel. A signaler que la chaire porte le nom de Jean Caillibotte. L'église abrite des statues anciennes de sainte Barbe et de saint Laurent ; et, parmi les modernes, de saint Thélo ;

Eglise de Saint-Thélo (Bretagne).

la chapelle des Saint-Anges-Gardiens (1695), édifiée en 1695 avec l'autorisation de la seigneurie de la Motte-d'Onon et restaurée en 1926. A la fin du XIXème siècle, la messe était dite dans la chapelle deux fois l'année. Le retable et l'autel, en bois polychrome, datent de la fin du XVIIIème siècle. Les tableaux de l'autel proviennent d'une ancienne chapelle, située jadis au lieu-dit La Fontaine-aux-Maux, dédiée à saint Tugdual et détruite vers 1750. On trouve sur l'autel plusieurs statues : les statues de saint Nicolas et d'un saint inconnu (datées du XVIIème), une statue de saint Michel (datée de 1737) oeuvre du sculpteur Pierre Hugues, ainsi qu'une statue de l'ange Gabriel (datée de 1757) oeuvre du sculpteur Antoine Gaubichet ;

l'ancienne chapelle de Saint-Pierre, dite chapelle Saint-Pierre de Malhère et aujourd'hui disparue. Elle aurait été restaurée ou reconstruite en 1689. Elle était en forme de croix latine avec chevet à pans coupés. La tradition nous dit qu'elle doit son origine à des boisseliers du bois de Malhère, qui couvrait le nord de la paroisse de Saint-Thélo et qui contenait encore 400 journaux en 1543. A la fin du XIXème siècle, dans cette chapelle, non desservie, on disait la messe le jour de saint Marc, le lundi des Rogations et le jour de saint Pierre. Son mobilier était composé de " Statues anciennes de Notre-Dame, saint Pierre et sainte Anne. Tableau de l'Annonciation avec inscription : Donné par Mademoiselle Villeaupré à l'honneur de la Sainte Vierge honorée ici sous le titre de Notre-Dame de l'Annonciation " (R. Couffon) ;

l'ancienne chapelle de Saint-Thugal ou Saint-Tugdual, située jadis au village de la Fontaine-aux-Maux, et disparue vers 1750. Beaucoup de Bas-Bretons y allaient en pèlerinage ;

la croix de l'église de Saint-Thélo (1732). Autrefois installée dans le cimetière. Yves Guillaume Glais de la Villeblanche a été enterré le 10 juillet 1735 au pied de la croix du cimetière qu'il a fait construire en 1732 ;

le manoir et le colombier de la Villeau-Breil (XVIIIème siècle) ;

le manoir de Botidoux (1729), propriété de la famille Le Deist de Botidoux. L'édifice était habité jadis par la famille Collet ;

le manoir de l'Abbaye ou Châteaupauvre (1762), propriété de la famille Glais de l'Abbaye (jusqu'en 1844), puis de la famille Féval ;

les maisons du bourg (1731, 1784, 1735 ;

les maisons de Le Breil-Glais (1735), de la Ville-au-Breil (1717, 1789, 1738, de Rozan (1621, cette terre appartient en 1514 à Amaury du Bosq), de Coëtqueff (1645) ;

la ferme de la Ville-au-Gall (1742) ;

2 moulins dont les moulins à eau de Saint-Thélo et Bizoin ;

A signaler aussi :

le centre Paul-Féval (1908) ;

l'ancien manoir de la Motte-d'Onon. D'après un aveu rendu en 1543, à Henri, vicomte de Rohan, par la propriétaire de la Motte-d'Onon, le bois de cette seigneurie s'étendait depuis le manoir jusqu'au ruisseau qui avoisine le bourg de Grâce : là, commençait la forêt de Loudéac. En s'avançant vers le nord, et longeant la forêt, on trouvait la lande au loup, agrandie de cent journaux ; et au sud d'Uzel, le bois de Malhère, contenant environ 400 journaux. Bois et lande, tout a disparu. Les derniers vestiges ont disparu. Cette terre à haute justice relevait de Loudéac, et possédait la foncialité de presque toute la paroisse de Saint-Thélo, qui était domaine congéable. Le moulin de la Motte-d'Onon était le moulin de la Villeauchevalier, situé sur la rivière d'Oust. Des pièces imprimées en 1775, au sujet d'un procès entre le seigneur et les tenanciers de la Motte-d'Onon, disent que cette terre fut en 1470 vendue par la famille Molac au seigneur d'Uzel. Une descendante de ce seigneur, Françoise de Malestroit, épouse de François de Coëtquen, rendit en 1543 aveu au vicomte de Rohan pour la Motte-d'Onon, qui devait une rente de deux livres un sou et huit deniers. Dès lors le manoir était en ruines, et n'était pas habité par le propriétaire ;

l'ancien manoir du Pavillon. Il s'agit d'une terre et d'une haute justice qui relevaient prochement de la Chèze. Le manoir était situé proche du village de la Villeblanche, et dans une île formée par la rivière d'Oust. Il est vendu en 1427 par Blanche d'Avaugour de Kergrois au vicomte Alain VIII de Rohan. En 1477, le manoir est revendu par Jean II de Rohan à la famille Lelart. En 1505, Geoffroy de Bonamour (maître d'hôtel de la maison de Rohan) retire le manoir à Jeanne Lelart. Ce Geoffroy de Bonamour devient par la suite le seigneur du Pavillon. La seigneurie passe à partir de la fin du XVIème siècle, entre les mains successives des familles de Chauvraye, de Talhouët, du Boisorhant, Le Moenne, Le Vicomte, Loz de Beaucours et de Boisboissel. A noter que depuis le XVIème siècle, les juridictions de Bonamour et du Pavillon n'en font plus qu'une, sous le nom de Juridiction de Banamour et Pavillon. Le manoir aurait été démoli à la fin du XVIIIème siècle ou au début du XIXème siècle. La métairie de la Villeblanche et l'emplacement du manoir sont vendus en 1903 par M. de Boisboissel à M. Jaglin ;

Ville de Saint-Thélo (Bretagne).

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ANCIENNE NOBLESSE de SAINT-THELO

En 1543, Françoise de Malestroit est la propriétaire de la seigneurie de La Motte-d'Onon. Ses successeurs prennent ensuite le nom de Des Mottes, et possèdent le droit de haute justice sur les terres de la paroisse de Saint-Thélo, à l'exception du Pavillon et de La Ville-Blanche, qui sont les propriétés depuis 1505 de Geoffroy de Bonamour (maître d'hôtel de la maison des Rohan). La haute justice de Bonamour appartenait, au moment de la Révolution, à la famille Bonamour.

Lors de la réformation de 1426, est mentionné à Saint-Thélo le noble Raoullet Le Lou.

Lors de la "revue et monstre généralle des nobles, ennobliz, exemptz et aultres tenantz fiefs nobles et subjects aux armes de l’Evesché de Saint-Brieuc, tenue à Moncontour par haut et puissant Messire Tristan du Perrier, Comte de Quintin ; noble et puissant Messire Guyon de la Motte, Chevalier, sieur de l’Orfeuil et de Vauclerc ; Messire Amaury de la Moussaye, Chevalier, sieur du dict lieu de la Moussaye, commissaires commis et députez par mandement patent du Duc nostre souverain seigneur, quant à ce, les viije, ixe et xe jours de janvier l’an mil iiiie lxix ", on mentionne, en janvier 1469, pour Saint-Thélo : Rolland du Bosq, en brigandine, salade, épée, arc et trousse.

Lors de la réformation du 1er janvier 1514, trois maisons nobles sont mentionnées à Saint-Thélo : La Motte-d'Onon (au sieur dudit lieu), Le Paveillon ou Pavillon (à Geffroy de Bonamour), Rozan (à Amaury du Bosq).

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Saint-Brieuc de 1480, on comptabilise la présence de 1 noble de Saint-Thélo :

Roland DU BOSCQ (5 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît en archer ;

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