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LA SITUATION FÉODALE DE SAINT-SAUVEUR-DES-LANDES

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1° Juridictions seigneuriales.

Les principales juridictions seigneuriales s'exerçant en Saint-Sauveur (aujourd(hui Saint-Sauveur-des-Landes), sous l'appel du sénéchal de Fougères, étaient celles de Chaudebœuf, du prieuré de Saint-Sauveur, de la Haye-Saint-Hilaire, de la Rouërie par Teillay, etc...

2° Seigneuries.

1° Le BOISNOUAULT, relevant de Fougères. — Au XVème siècle, à Guillaume de la Roche ; puis, par alliance, aux Le Vayer ; en 1556, à Jean du Châtellier, sénéchal de Fougères ; en 1600, à Julienne du Châtellier, qui vendit à M. Lorfeur, lequel en prit le nom. Lors de la Révolution, Charles Le Mintier et sa femme habitaient le Boisnouault.

2° CHAUDEBŒUF (Eschau de bof, dans les anciens actes). Importante et ancienne seigneurie. Haute Justice. Cette seigneurie fut érigée en châtellenie en 1595, en faveur de René Pinel. Elle s'étendait sur un grand nombre de fiefs. Chaudebœuf est le berceau de la vieille famille des Pinel, dont le premier membre connu vivait au XIème siècle, et qui s'éteignit au milieu du XVIIème. A cette dernière époque, la terre de Chaudebœuf fut acquise par M. Porée du Parc, sénéchal de Saint-Malo, anobli en 1624, dont les descendants l'ont possédée jusqu'au début du XIXème siècle. M. de la Haye-Saint-Hilaire l'acheta alors et sa veuve la donna à la communauté de Rillé, pour établir un hospice dans le château. En 1540, il y avait encore une motte à Chaudebœuf.

3° Le PRIEURÉ DE SAINT-SAUVEUR (Haute Justice).

4° TANUT, petite seigneurie relevant de Saint-Etienne. II y eut jadis un château à Tanut. En 1578, cette terre appartenait à François de Brégel ; en 1633, à Pierre Chouet de Genevreau ; en 1670, à Jacques Chouet, seigneur de Genevreau, époux de Jacquemine Pinel.

5° TEILLAY, petite seigneurie relevant de St-Etienne. Au XVème siècle, à Jean de Plumaugat ; en 1680, à Joseph Tuffin, et unie à la Rouërie. Lors de la Révolution, Jean d'Ardenne habitait Teillay.

6° TRONÇAY (Basse Justice), relevait de Chaudebœuf. — A la fin du XIème siècle, à des seigneurs du nom de Teillay, qui étaient des juveigneurs des Pinel de Chaudebœuf ; en 1500 et 1573, aux Lasne ; à la fin du XVIème siècle, aux de Fleurville, de qui, par héritage, cette terre passa peu après aux de la Belinaye. Les deux métairies du Tronçay furent vendues nationalement, le 6 juillet 1795, pour 128.500 livres. Au Tronçay, une porte est décorée d'un écusson avec un aigle à deux têtes.

7° Les VAIRIES (Haute, 58 journaux ; Basse, 64 journaux), relevant de Fougères, avec Basse Justice. Cette terre formait le gage féodé d'une sergentise de la baronnie de Fougères, démembrée du Tiercent. Les Vairies, à la fin du XIVème siècle, appartenaient à Jehan Levayer ; en 1573, à Jehan Raoullier ; en 1680, à Jean Gérard ; au XVIIIème siècle, à M. Varnier, directeur des Devoirs.

3° Domaines seigneuriaux.

Métairie de la BOUVRIE : domaine proche de Chaudebœuf.

Métairies de CHAMPLION (Haut et Bas, 230 j.) : domaine proche de la Haye-Saint-Hilaire. Il semble que ce soit une ancienne seigneurie (en 1515, on trouve Olivier de Bourgon ou de Bourgeon, seigneur de Champ-Léon), depuis longtemps unie à la Haye-Saint-Hilaire. Cette terre fut comprise dans les domaines érigés en châtellenie en 1593, sous le titre de la Haye-Saint-Hilaire.

Métairies, domaine, bois, retenue, et deux moulins sous la même couverture, de CHAUDEBŒUF (72 journaux) : domaine proche de Chaudebœuf.

Métairie du CROISÉ : domaine proche du Boisnouault. Métairie du DOMAINE ou de SAINT-GILLEs (56 journaux) : domaine proche du Boisnouault.

Métairie de la DREURIE : domaine proche de Chaudebœuf.

Métairie de l'ECOTTAY : domaine proche du Boisnouault.

Moulin des PLANCHES, en 1574 aux Lasne, devait faire partie du domaine proche du Tronçay.

Métairie du PRIEURÉ (100 journaux) : domaine proche du Prieuré de Saint-Sauveur — c'est-à-dire du Séminaire de Rennes, tenu par les Eudistes. Cette métairie fut vendue nationalement, le 25 juillet 1792 : 32.110 l.

Moulin de RENÉ : domaine proche de la Haye-Saint-Hilaire.

Métairies de TEILLAY (202 journaux) : domaine proche de la Rouërie ; vendues nationalement, le 5 février 1795, pour 72.300 livres.

Moulin du BAS-TEILLAY : jadis domaine proche du Prieuré, et, plus tard, de la Rouërie par Teillay.

Métairie de VILLENEUVE : domaine proche de Chaudebœuf.

4° Mouvances.

Fief de l’AUBERTIÈRE, on AUBRETIÈRE, ou LAMBRETIÈRE (50 journaux), relevait de Chaudebœuf.
Autre fief de l'AUBERTIÈRE, relevait de la Rouërie par Teillay, en arrière-fief de Saint-Etienne.
Fief de la BARAYE (100 journaux), relevait de la Haye-Saint-Hilaire.
Fief de la BARBOTTERIE, relevait de Chaudebœuf.
Fief de la BINCLINAYE (376 journaux — 4 masures), relevait du Boisnouault.
Terre noble du BOIS-SAUVÉ, relevait de Fougères.
Fief de BOYÈRE, relevait du Prieuré de Saint-Sauveur.
Fief de la BROSSE (64 journaux), relevait de Fougères.
Fief de la BRUNELAIE, relevait de Chaudebœuf.
Autre fief de la BRUNELAIE, relevait de la Rouërie par Teillay, en arrière-fief de Saint-Etienne.
Fief de BRÉVANT, relevait de la Rouërie par Teillay, en arrière-fief de Saint-Etienne.
Fief de la CARRELAIS (80 journaux), relevait du Prieuré de Saint-Sauveur.
Fief de la CAUDIÈRE, relevait de Chaudebœuf.
Fief du CHAMP-DOLENT, relevait de la Rouërie par Teillay, en arrière-fief de Saint-Etienne.
Fief du CHAMP-PIEL, relevait de la Rouërie par Teillay, en arrière-fief de Saint-Etienne.
Fief du CHATELLIER (5 masures), relevait de la Haye-Saint-Hilaire.
Fief de CHEVRIGNÉ (300 journaux en Saint-Hilaire et Saint-Sauveur), relevait de Fougères ; une partie appartenait aux de Saint-Hilaire.
Terre du CORBAY, dépendant de l'émigration de M. Exupère Froc, recteur de Gosné, qui pourtant était resté caché en France ; vendue nationalement, le 8 octobre 1794, pour 12.500 livres.
Masure de la COUR-DU-BAS (27 journaux), relevait de Chaudebœuf.
Masure de la COUR-DU-HAUT (21 journaux), relevait de Chaudebœuf.
Fief de la COURSONNAIS (22 journaux), relevait du Prieuré de Saint-Sauveur.
Terre noble de la CROCHAIS, relevait de Fougères.
Fief de la GALOFRAIS (Haute, 95 j.; et Basse, 40 j.), relevait de Chaudebœuf.
Fief du GUÉ-BOURDIN (47 j. 1/2), relevait de Chaudebœuf.
Fief de HEURTELOUP, relevait de Chaudebœuf.
Fief noble de la HOCHAIS (105 journaux), relevait de Fougères.
Autre fief de la HOCHAIS (3 masures — 35 journaux), relevait de Chaudebœuf.
Fief des LANDES (19 journaux), relevait de Chaudebœuf.
Fief de LAUNAY, relevait du Tronçay.
Fief de la MÉTAIRIE, relevait de Fougères.
Fief de la MONNERAYE (30 journaux), relevait de Chaudebœuf.
Terre noble du MOULIN-PINEL, relevait de Chaudebœuf en arrière-fief de Saint-Etienne.
Fief des PELAINE (Haute, 80 j.; et Basse, 54 j.), relevait de Fougères.
Fief des PLANCHES, en 1574, appartenait aux Lasne.
Fief de la PLANICHARDIÈRE ou PLAINCHARDIÈRE (60 journaux), relevait de Tanut en arrière-fief de Saint-Etienne.
Fief de la ROUSAIS et de CLIÇON, relevait de Chaudebœuf.
Masure de la RÉAUTÉ, relevait de la Haye-Saint-Hilaire.
Fief de la RÉAUTÉ, relevait de Rillé.
Fief du bourg de SAINT-SAUVEUR (350 journaux), relevait du Prieuré de Saint-Sauveur.
Communs du bourg de SAINT-SAUVEUR (90 journaux), relevaient de Fougères ; à leur occasion, les bourgeois de St-Sauveur devaient au Roi 90 sols.
Grande lande de SAINT-SAUVEUR, relevait du Roi. Elle fut afféagée en 1772 par le duc de Penthièvre.
Fief de la GRANDE-SENSIE (80 journaux en Saint-Sauveur et Romagné), relevait du Boisnouault.
Fief du BAS-TEILLAY, relevait de la Rouërie par Teillay, en arrière-fief de Saint-Etienne.
Autre fief du BAS-TEILLAY (2 masures), relevait de Chaudebœuf.
Terre noble du TERTRE, relevait de la Rouërie par Teillay, en arrière-fief de Saint-Etienne.
Autre fief du TERTRE, relevait du Tronçay.
Fief des TOURNÉES, relevait de Teillay.
Fief du BAS-TRONÇAY, relevait du Tronçay.

(Emile Pautrel).

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