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SAINT-QUAY-PORTRIEUX

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La commune de Saint-Quay-Portrieux (bzh.gif (80 octets) Sant-Ke-Porzh-Olued) fait partie du canton d' Etables-sur-Mer. Saint-Quay-Portrieux dépend de l'arrondissement de Saint-Brieuc, du département des Côtes d'Armor (Trégor / Goëlo - Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de SAINT-QUAY-PORTRIEUX

Saint-Quay vient de "Saint Ke" (surnommé Saint Coledoc). La légende prétend que Saint-Quay débarqua à la Grève des Fontaines (il venait de Cléder, dans le Finistère où il avait fondé un monastère). Saint Quay était originaire d'Irlande : il aurait traversé la Manche en auge de pierre. Il fut un des 50 enfants que le roi Léogaire, conquérant de l'île, pris pour otages. Il devint ensuite élève de saint Kieran (religieux à Tours et évêque de Duleck). Il fut chargé, en 512, d'aller réconcilier Mordrec avec son père, le roi Artus. Ami de saint Kerrien, il mourut en 550.

Saint-Quay-Portrieux est un démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Plourhan. La mention « ecclesia Sancti Coledoci cum cimiterio et dominio », au diocèse de Dol, figure dans une charte de Saint-Magloire de Léhon (Léon) intitulée " Traité passé entre Saint-Magloire de Léhon et Saint-Magloire de Paris " datée de 1181 (Anciens Evêchés, VI, 136).

Saint-Quay-Portrieux (Bretagne).

L'église de Saint-Quay (-Portrieux) est un ancien prieuré-cure de l'abbaye de Saint-Magloire de Léhon. Elle avait été attribuée à cette abbaye par l'archevêque de Dol entre 1039 et 1076 et portait alors le nom de Scophili ou Scofili (nom d'un abbé dont les reliques avaient été transportées à Paris vers 920 par les moines de Léhon). Saint Scofili est remplacé par saint Ké (surnommé Coledoc) dès 1163. Au XIIIème siècle, les moines de Léhon possédaient le manoir et l'hébergement du Portrieux, qui leur fut pris et restitué par Alain d'Avaugour, l'île de la Comtesse et la pêcherie au pied.

Saint-Quay-Portrieux (Bretagne).

« Sanctus Kequoledocus » a le titre de paroisse dès 1278 dans une charte où Henri d'Avaugour, en se faisant religieux, restitue le Port-Orieut (Portrieux), en Saint-Quay : " Universis, etc., frater Henricus de Avaugor, dominus Goloye, miles, salutem in Domino. Noverint universi quod nos in ordine Fratrum Minorum in anno probacionis statum religionis experientes, com assensu et voluntate karissimi nepotis nostri Henrici de Avaugor, domini Meduane, militis, reddidimus et restituimus religioso viro priori de Lehonio manerium et herbergamentum dicti prionis, situm apud Portum Orieut in parochia Sancti Kequoledoci plene et integre prout edificatum est et fundatum, et omne jus quod dictus prior habet et habere potest et quod antecessores sui in dicto manerio et in solo ubi situm est dictum manerium habuerunt, com omnibus edificiis, domibus et melioracionibus in dicto manerio existentibus, habendum et possidendum eidem priori et successoribus suis in perpetuum. Et quod dictus prior nobis satisfecit de omnibus edificiis, meliorationibus misiis et expensis a nobis et nostris in dicto manerio et pro ipso manerio factis. In cujus rei , etc. Datum mense marcii , anno Domini M° CC° septuagesimo octavo " (Anciens Evêché, IV, 378).

Saint-Quay-Portrieux (Bretagne) : Plage.

Durant la Révolution, la paroisse de Saint-Quay dépend du doyenné d'Etables. La paroisse de Saint-Quay-Portrieux (Saint-Quay) élit sa première municipalité au début de 1790. Par la loi du 24 octobre 1849, une partie du Portrieux en Etables est annexée à Saint-Quay. Mais, par la loi du 9 juillet 1852, la partie ouest de ce territoire est rétrocédée à Etables. Le nom du port lui est adjoint en 1875.

Saint-Quay-Portrieux (Bretagne) : hôtel.

On rencontre les appellations suivantes : Eccl. S. Scophili (en 1138), Eccl. S. Cophili de super mare (en 1158), Eccl. S. Kecoledoci (en 1163), Eccl. S. Coledoci (en 1181), Eccl. S. Kecoledoci (en 1197), S. Ke (en 1237, en 1240), Par. S. Gue (en 1270), Portus Orieut in par. S. Kequoledoci (en 1278), S. Quequelodeco (en 1280), S. Queocus (en 1308), S. Ke (vers 1330), Saint Qué (en 1516, Cartulaire de Redon). La forme actuelle de Saint-Quay apparaît dès 1656, Saint-Quay-Etables en 1860, puis Saint-Quay-Portrieux dès 1875 (officialisé le 28 décembre 1921).

Saint-Quay-Portrieux (Bretagne) : Kertugal.

Note 1 : de septembre à novembre 1719, une épidémie de dysenterie cause une centaine de morts à Saint-Quay-Portrieux. Le 5 mars 1795 a lieu un combat entre un millier de chouans (cantonnés au manoir de la Ville-Mario) et les soldats du cantonnement de Portrieux commandé par le capitaine Redouté. La communauté de Saint-Quay est fondée, en 1825 ou 1826, par M. Auffret, recteur de Saint-Quay, et par sa soeur, qui en a été la première supérieure.

Saint-Quay-Portrieux (Bretagne) : grande-rue.

Note 2 : la commune de Saint-Quay est formée des villages : la Horvais, Kertugal, Port-Curo, le Tertre-la-Rue, les Boucavignons, le Nunihy, Ville-Robert, Ville-Aujart, les Landes, Ville-Mario, Ruello, Ville-Sero, Ville d'Enhaut, les Besaces, la Rutoie, Ville-Fréhour ou Frioul, le Portrieux (petite ville). Portrieux (Port-ès-Rieux ou Port de Saint-Quay) avait le titre de ville avant la Révolution de 1789. Parmi les villages : Le Minihy.

Saint-Quay-Portrieux (Bretagne) : foire.

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PATRIMOINE de SAINT-QUAY-PORTRIEUX

l'église Saint-Quay (entre 1879 et 1884). En forme de croix latine, elle comprend un clocher extérieur, une nef avec bas côtés de six travées, un transept et un choeur. Ce dernier, de deux travées droites et abside à trois pans, est accosté de deux chapelles dont l'une sert de sacristie. Due aux plans de M. Guépin, elle fut édifiée par MM. Maignan et J. Bellec, entrepreneurs. La première pierre est bénite le 9 août 1879, les travaux terminés au début de 1883, la bénédiction solennelle est faite par Mgr. Bouché le 10 mai 1884 et la consécration le 9 novembre 1884. Elle abrite une statue de Notre-Dame de la Ronce qui date du XV-XVIème siècle, ainsi qu'une statue de saint Quay qui date du XVII-XVIIIème siècle. Parmi les statues modernes celles de saint Samson et de saint Yves. La chaire, style XIIIème siècle, est de l'atelier Le Merer ;

Note : Description d'armoiries aujourd'hui complètement disparues et qui existaient dans les églises de Plourhan et de Saint-Quay. En 1731 Jean Damar, sénéchal du comté de Goëllo, en vertu d'une ordonnance rendue au siége de Lanvollon le 7 avril, faisait, le 7 mai suivant, une descente de lieux, accompagné de Yves de Moenne, peintre verrier de Saint-Brieuc, et de Yves Rolland, son greffier, à l'effet de reconnaître certaines armoiries. C'était à l'occasion d'une discussion qui s'était élevée entre Michel-Henri Méhérenc, seigneur de Saint-Pierre, et Claude-René Chrestien, seigneur de Tréveneuc. Ce dernier soutenait que les armes de la seigneurie de La Villemario étaient dix billettes : M. de Saint-Pierre prétendait que ces billettes étaient sans nombre. Le sénéchal se rendit d'abord au bourg de Saint-Quay où il trouva les deux plaideurs. Au fond il s'agissait de savoir à qui la coutume et le droit sur les grains, dit Havage, de la chapelle du Rohat en Plourhan. On commença donc par relever les armoiries qui existaient dans l'église de Saint-Quay ; ceci à la requête de M. de Saint-Pierre qui présentait un procès-verbal d'armoiries dressé le 3 juillet 1605 à la requête du trésorier de l'église et avec la permission de Mme d'Acigné. M. de Tréveneuc contestait l'utilité de cette opération et demandait que l'on se transportât aussi au château et dans la chapelle de La Villemario. Laissons ici la parole au greffier : « Nous sommes transportés dans l'église paroissiale de Saint-Quay, et nous a fait observer ledit sieur le Moene et voir que dans la maîtresse vitre de ladite église il y a un écusson fait en bannière scittuée au haut de laditte vitre, le fond de gueule, sçavoir : est 4, 3, 2 et 1 billettes d'argent [Note : Dolo, seigneurs de la Villemario et de Pontlo] ; au milieu de la même vittre, un second écusson my partit de gueule à billettes d'argent, scavoir : deux entières en chef, ensuite une et demie, puis une entière et demie en pointe au premier (qui est DOLO), et au second de gueules à macles d'or, scavoir une et demie en chef, une et demie au milieu et une demie en pointe [Note : Brehand, sieurs de Boisboissel en Trégomeur. Gourdel et Raoul ont ces armoiries]. Troisième écusson de la même vitre, au premier et second de gueule en cinq billettes d'argents posées en sautoir [Note : Péan de la Rochejagu], au troisième et quatrième aussi de gueule à cinq macles d'or aussi posées en sautoir (qui est LA ROCHEJAGU). Du côté de l'Évangile, nous a fait remarquer et a vu un écusson my partit au premier de gueule à 17 billettes d'argent, et de gueule à 17 annelets d'argent [Note : Je crois que les enquêteurs se sont singulièrement trompés sur le nombre des billettes et des annelets]. Dernier écusson dans la même vittre aussi my partit scavoir : est d'argent, semé d'hermines et sur le tout du tout chargé de la fasce de gueule à trois fleurs de lys [Note : Acigné, seigneur de la Villemario. François Péan, dame de la Rochejagu, Grandbois, la Villemario, fille de Jean, épousa Guillaume d'Acigné, troisième fils de Jean V]. Ensuitte de quoy ledit seigneur de Sainpierre a requis que ledit Le Moenne en nos présences auroit fait son rapport du tombeau élevé étant du côté de l'Évangile dans ladite église ; et y procédant ledit Le Moene auroit fait remarquer en présence des partyes desur ledit tombeau un écusson au premier d'hermines à la fasce de gueule chargée de trois fleurs de lys d'or (qui est ACIGNÉ), au second à 3 billettes d'argent ; au costé du même tombeau, un autre écusson en losange contenant 14 billettes [Note : Il doit y avoir aussi une erreur sur ces deux derniers chiffres]. Nous a pareillement fait observer à vis de la porte d'entrée de ladite église dans la lisière un écusson my partit composé de 10 billettes non blasonnées ». A Notre-Dame de la Ronce, chapelle dépendant de La Villemario : « Ledit Le Moine ayant examiné lesdites armoiries et écussons en ladite chapelle nous auroit fait remarquer un écusson au Sancta Sanctorum du costé de l'Évangile, placé au-dessus de l'arcade du mausolé, taillé en pierre y étant de gueule à 10 billettes scavoir est 4, 3, 2 et 1 d'argent (qui est DOLO) ; et au lutrain scittué au bas de ladite chapelle les mêmes écussons que dessus en bois en quattre endroits ». Quand il s'agit de se transporter à La Villemario, M. de Saint-Pierre proteste et refuse d'y aller ; on continue néanmoins l'enquête : « Où étant ledit seigneur de Tréveneuc nous a conduit dans une chambre haute, au-dessus de la grande porte, où il nous auroit fait remarquer un écusson taillé et picqué en pierre, sur une ancienne cheminée contenant dix billettes, scavoir 4, 3, 2 et 1 ; ensuitte de quoy avons entré dans la chapelle du même château de La Villemario, où ledit Le Moene nous a fait remarquer un écusson blazonné et figuré semé d'hermines à la fasce de gueule chargée de trois fleurs de lys d'or, accompagné et accoté de deux écussons à champ de gueule et de dix billettes d'argent, 4, 3, 2 et 1. — Ensuite, étant dans l'église de Plourhan, en premier lieu nous a ledit Le Moene fait remarquer trois écussons, scavoir le premier du côté de l'Évangile, de gueule à 10 billettes d'argent, et le second aussi de gueule et pareil au premier posé en bande ; et le troisième un écusson en plomb figure ronde chargé de neuf annelets, savoir 3, 3 et 3 non blasonné (qui est COETMEN) ; aux niches et retable sont mêmes blason et figure ; même aux piliers et différents endroits de l'église pareilles armes. Et dans l'embrasure de la chapelle du Saint-Rosaire pareilles armoiries blasonnées en pierre ; et en la chapelle du Saint-Rosaire, en la vitre est un écusson my partit et écartelé, au premier de gueules à 7 billettes d'argent, au second d'or plein, au troisième et quatrième de gueules à trois haches d'armes de sable, deux en chef et un en pointe, et au même écusson de gueule à 9 annelets d'or, et sur le tout du tout un écusson my partit non blasonné »...... Toute cette enquête coûta 33 livres 10 sous, qui furent acquittées par M. de Saint-Pierre, savoir : 13 l. 10 s. au sénéchal, 2 l. au greffier, 15 l. au peintre verrier et 3 l. au sergent. Bien que nous n'ayons pas retrouvé la fin de la procédure, nous pensons que M. de Tréveneuc dut renoncer à ses prétentions (Anatole de Barthelemy, 1878).

Saint-Quay-Portrieux (Bretagne) : église.

la chapelle Sainte-Anne de Portrieux (1770), qui a succédé à un édifice du XVème siècle, reconstruit en 1729. L'édifice du XVème siècle est bâti entre 1450 et 1475 et a remplacé un édifice primitif du XIIIème siècle. L’édifice actuel, de plan rectangulaire avec chevet à pans coupés est reconstruit à la suite d’une délibération du général de la paroisse du 29 juillet 1770. La chapelle, vendue comme bien national, est achetée par M. Desfontaines et cédée à la fabrique en 1836. L'édifice actuel, propriété de la ville, est restauré en 1929, 1962 et 2019. L'un des tableaux représente le port en 1777 avec la jetée de la Priauté. Elle renferme des statues du XVIIIème siècle de saint Clément et de saint Augustin. L'autel de marbre (XVIIIème siècle) venant de Carrare en Italie, fut presque exclusivement financé par les pêcheurs et ramené d'Italie dans les cales d'une goélette ;

Saint-Quay-Portrieux (Bretagne) : chapelle Sainte-Anne.

la chapelle Notre-Dame de la Garde de Kertugal (1828-1829), restaurée en 2005. Cette chapelle est dédiée à Notre-Dame-de-la-Garde, protectrice des marins qui en font leur lieu de culte au retour des campagnes de pêche sur les bancs de Terre-Neuve et d'Islande. Elle à la forme d'une rotonde d'environ 13 mètres de diamètre. L'autel date de 1864. Elle renferme les statues anciennes de saint Quay et de saint Samson. Un ex-voto représente le naufrage de la " Perle " en 1836 ;

Saint-Quay-Portrieux (Bretagne) : chapelle de Kertugal.

la chapelle Saint-Joseph (1869), bâtie pour la communauté des Dames des Saints-Cœurs de Jésus et de Marie. En forme de croix latine et dûe aux plans de M. Angier, sa première pierre fut bénite le 30 juin 1869 et sa consécration faite le 20 avril 1873. Elle a remplacé la première chapelle construite en 1828 (R. Couffon) ;

l'ancienne chapelle Notre-Dame de la Ronce, détruite au XIXème siècle ;

Saint-Quay-Portrieux (Bretagne) : chapelle Saint-Marc.

le calvaire de la Croix Claude (1643), édifié par l'abbé Marc Glau, ancien recteur de Saint-Quay-Portrieux ;

le calvaire de la Rue-Louais (XVème siècle), démonté en 1986 et reconstruit sur la commune d'Etables ;

le manoir de la Ville Fréhour ;

le manoir du Tertre au Gac (1448), situé à Kertugal et édifié par Guillaume Jehannot ;

le manoir de la Rue-Louais (1528), édifié par Mathurin et Prigent Nicol ;

le manoir des Fontaines (1483), édifié par Jehan Berthou ;

le manoir Le Minihy (1536), édifié par Jacques Berthou ;

la fontaine Saint-Quay (1580), reconstruite en 1862 et située boulevard du Littoral. Elle serait située, dit-on, à l'emplacement d'une source qui aurait été créée par la Vierge Marie. A proximité, on y voyait encore vers 1890 des vestiges d'un établissement gallo-romain ;

la fontaine dédiée à Sainte-Anne, située à Fonteny, non loin de la grève ;

le colombier des Fontaines (vers 1500) ;

les lavoirs, dont le lavoir de La Barrique, situé en contrebas de la rue de La Fontaine ;

3 moulins à vent : de Malgrétous ou Malgré-Tout, des Fontaines, de St Michel (1875). Le moulin de Saint-Michel est édifié en 1822 (ou 1830 ?), puis reconstruit en 1875 et racheté par la commune en 1968, il fonctionne jusqu'en 1910 avant d'être totalement réhabilité en 2002 ;

Saint-Quay-Portrieux (Bretagne) : communauté des religieuses.

 

Saint-Quay-Portrieux (Bretagne) : communauté des religieuses.

A signaler aussi :

les substructions et les douves de l'ancien manoir de la Ville-Mario, propriété de la famille Chrestien de Tréveneuc depuis 1729 (Anc. év. V, 197). Le nom de la Ville Mario apparaît dans les documents dès 1380. Un combat a eu lieu à cet endroit entre les chouans et les soldats du cantonnement de Pontrieux durant la nuit du 4 au 5 mars 1795 ;

les dolmens et menhirs (au lieu-dit « Terre des druides ») de Kertugal (époque néolithique) ;

Saint-Quay-Portrieux (Bretagne) : gare.

l'île de la Comtesse. Au XIIIème siècle, Henry II, seigneur d'Avaugour en Goëlo offre cette petie île à son épouse, Marguerite de Mayenne, qui en sera propriétaire entre 1238 et 1248. Cette île, mentionnée en 1679, devient ensuite la propriété du prieuré de Léhon, avant de devenir, après la Révolution, la propriété successive des familles Tranchant des Tulayes (Julie, vers 1830), Le Maout (Amélie et Auguste, vers 1872), du parfumeur anglais Rimmel (entre autre sa fille Marie-Herminie vers 1898) et de Joseph Verhille qui vendra l'île, en 1975, à la commune de Saint-Quay-Portrieux pour la somme de 115.000 francs ;

le sémaphore, édifié vers 1860 et situé rue du Sémaphore ;

la villa Ker-Moor ou château de Calan (XIXème siècle), propriété des Calan.

Saint-Quay-Portrieux (Bretagne) : procession.

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ANCIENNE NOBLESSE de SAINT-QUAY-PORTRIEUX

La Ville-Mario, dont le manoir est en Saint-Quay, était une des plus hautes seigneuries relevant de Lanvollon. Je transcris ce fragment de l'aveu de 1529 : « Item, la dite damoiselle cognoist que à cause de la dite seigneurie de la Ville Mario, elle est en possession de faire le guet la nuict au paravant la foire de Sainct Que et visiter les marchands et denrées y estant et à cause de ce, elle lève ou faict lever par ses commis ou députtés une quarte de chacun beuvaige y estant tant de vin entre bochat (sic) qu'autres breuvaiges. Item, elle est en possession de lever droict de coustume le jour de la foire de ceulx qui vendront oingnons ne qui en exposseront en vente, sçavoir de chacune personne qui en vendront une trosse d'oingnon. Item, elle tient et est en possession de faire lever en la dite foire et aussy à l'assemblée le jour du Pardon de Notre-Dame de la Court et de Saint-Laurens, le jour des pardons des dits lieux, le droict havaige des poires, pommes, prunes, celisses (sic), sel, gruau et autres fruicts qui illecques y seront exposés en vante, sçavoir de chacune espesse de fruictaige, une jointée, et du sel et gruau, une poignée de chacune sachée. Et en outre cognoist la dite damoiselle tenir de nous, sous notre dicte court, et que à cause de sa dicte seigneurie de la Ville Mario, elle est en possession de avoir et faire rompre les quintaines en la parouesse de Sainct Qué, au jour du mardi de Pasques, par chacun an tant aulx nobles gens que partables. Pareillement est en possession de faire au " personne " [Note : Person est le nom breton qui répond à celui de recteur] et recteure (sic) de la parouesse frapper et rompre la première quintaine, et de pareillement au sergent de notre dicte court en la dite parouesse (le sergent de Goëllo, à Saint Quay) frapper et rompre par raison de son office, la seconde quintaine et aux d'iceux (sic) qui seront mariés en la dicte année ; et en cas de default, la dicte damoiselle peut les faire taxer par son sénéchal et officier, en une livre de cyre, et aultrement arbitrallement, et esgard de justice sur chacun des dits défaillants ». Saint-Quay n'était pas le seul lieu de Bretagne où le recteur fût obligé féodalement de contribuer aux jeux populaires ; à Saint-Denoual, le recteur devait jeter la soule, le soir de la Saint-Etienne, à l'issue des Vêpres ; mais cette redevance fut, par accord, changée en un Salut du Saint-Sacrement, ce qui était, il faut le reconnaître, plus ecclésiastique. Je ne sais quel fut le sort de la coutume encore plus bizarre que nous apprend l'aveu de la Villemario ; mais je suppose qu'on voyait rarement le recteur de Saint-Quay soumis en personne à la redevance grotesque à laquelle prétend la dame d'Acigné ; en tous cas, il pouvait s'en exempter, moyennant une livre de cire, qui probablement retournait à son église (S. Ropartz).

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Saint-Brieuc de 1480, on comptabilise la présence de 10 nobles de Saint-Quay et Tréveneuc :

Jehan BERTHO de les Fontaines (10 livres de revenu) : défaillant ;

François CHRETIEN (80 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît en archer ;

Pierre CHRETIEN (15 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît armé d’une vouge ;

Jehanne GARREL (5 livres de revenu) : défaillant ;

Yvon GARREL (10 livres de revenu) : défaillant ;

Guillaume HALENAUST (10 livres de revenu) : défaillant ;

Geoffroy JEHANNOT (40 livres de revenu) : défaillant ;

Guillaume JEHANNOT (20 livres de revenu) : défaillant ;

Guillaume JEHANNOT (120 livres de revenu) : défaillant ;

Olivier ROUAUST (5 livres de revenu) : défaillant ;

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