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Saint Pasquier, évêque de Nantes et confesseur.

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Saint Pasquier, qui vécut au septième siècle, était un enfant de la ville de Nantes, ainsi que l'ont remarqué nos anciennes légendes du Bréviaire. Toutes brèves qu'elles sont, il est facile d'entrevoir, en les lisant, que le saint évêque fut spécialement cher à nos aïeux, comme appartenant à l'une des familles chrétiennes de la cité nantaise. Ses concitoyens l'avaient vu grandir sous leurs yeux, donnant d'admirables exemples de vertu, et se consacrant à toutes les bonnes oeuvres. Il était, disent ces anciennes légendes que nous rappelions tout à l'heure, fort par la foi, patient par l'espérance, brûlant de zèle par la charité. Ses aumônes se répandaient sur les pauvres avec abondance ; la pureté de sa vie, sa mortification, sa douceur étaient merveilleuses. Fuyant le monde et tout ce qui tient au monde, il ne voulait rien avoir de commun avec lui. Ses vertus le firent choisir pour évêque, avec le suffrage unanime des Nantais. Saint Pasquier, malgré ses résistances, dut se soumettre à la volonté divine et accepter humblement la charge pastorale.

Aucun événement remarquable ne signala son épiscopat. Il fut le bon pasteur, tout entier appliqué au soin de son bercail, et pour le peindre, nous ne pouvons mieux faire que de reproduire le texte même du Bréviaire : « Afin de ne pas encourir le reproche adressé au serviteur négligent, le saint évêque exerça une vigilante sollicitude sur le troupeau qui lui était confié et il travailla de toutes ses forces à faire fructifier le talent que le Seigneur lui avait donné. Il rendait à Dieu dans la personne des pauvres les richesses terrestres qu'il avait reçues de lui, ne songeant qu'à soulager les nécessités des indigents, des veuves et des orphelins. Il visitait les prisonniers, il consolait les malades par sa présence et par ses paroles, et donnait partout l'exemple des bonnes oeuvres. Il marchait à la tête des brebis que le Sauveur avait remises entre ses mains et les nourrissait par la prédication de la parole sainte ».

La grande oeuvre de l'épiscopat de saint Pasquier fut la fondation du monastère d'Aindre, par saint Ilermeland, qu'il envoya chercher à la célèbre abbaye de Fontenelle, dans le diocèse de Rouen. Le saint évêque, en procurant l'établissement d'un ordre religieux dans son diocèse, avait voulu mettre sous les yeux des fidèles l'exemple de la perfection évangélique et leur faciliter les moyens de la pratiquer. Excités par les paroles et les encouragements du pieux pontife, les Nantais se portèrent avec ardeur à cette fondation. Ils avaient confiance dans la bonté divine, dit le biographe de saint Hermeland, et ils espéraient que de saints religieux, en venant habiter parmi eux, attireraient par leurs prières les bénédictions de Dieu sur toute la contrée, lors même que leurs exemples ne devraient pas trouver de nombreux imitateurs. Il y a dans le récit du vieil historien un trait qui fait connaître saint Pasquier et l'affection dont ses diocésains l'entouraient. L'abbé de Fontenelle hésitait à accorder quelques-uns de ses religieux aux députés envoyés par l'évêque de Nantes ; il craignait que le nouveau monastère ne fût pas fondé dans des conditions de sécurité suffisante. Ne craignez rien, lui répondirent les députés de Nantes, vous pouvez avoir pleine confiance dans la bonté de Pasquier, notre père. Ce saint évêque mourut en paix, après une vie pleine de mérites et de bonnes oeuvres, sans qu'on sache l'année précise de sa mort (Les Bollandistes, au 10 juillet). (extrait d'un ouvrage de Mgr. Richard, 1898).

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