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1° Juridictions seigneuriales.

Bien qu'enclavée dans la baronnie de Fougères, la paroisse de Saint-Ouen-la-Rouërie, aujourd'hui comprise dans l'arrondissement, relevait féodalement jadis, presqu'entièrement, de la seigneurie de Combourg. Elle faisait néanmoins partie du diocèse de Rennes et du doyenné de Fougères. Au XVIIème siècle, elle entra dans la composition de la subdélégation d'Antrain.

1° Seigneuries.

1° La ROUËRIE (Haute Justice), relevant de Combourg. Terre seigneuriale de la paroisse ; érigée en vicomtée, puis en marquisat. Depuis le XIIème siècle jusqu'à la Révolution, elle appartint aux Tuffin. C'est au château de la Rouërie qu'habitait le fameux marquis de la Rouërie, le colonel Armand des guerres de l'Indépendance américaine, et le promoteur, dans l'ouest de la France, de la révolte contre la Révolution (voir à la bibliothèque municipale de Fougères : Le Bouteiller, manuscrit II, 187, une étude très complète de la Conjuration de la Rouërie).

2° Le PRIEURÉ (Haute Justice), dépendance du prieuré de la Trinité de Combourg, relevait, comme ce dernier, prochement du Roi.

3° La SURAIS, relevant de Saint-Brice, en arrière-fief de Combourg.

2° Domaines seigneuriaux.

Bois de la BANNIÈRE : domaine proche de la Rouërie.

Petite métairie du BOURG (de Saint-Ouen) : domaine proche de la Rouërie.

Métairie du CHATEAU (de la Rouërie) : domaine proche de la Rouërie.

Métairies des HAUT et BAS-CHATELLIER: domaine proche de la Rouërie.

Métairie de la COUR-DES-LANDES : domaine proche du Prieuré de Combourg.

Le PLESSIS-GUERRIER : domaine proche de la Rouërie.

Métairie de la RETENUE : domaine proche de la Rouërie.

Moulin du VAL : domaine proche de la Rouërie.

Métairie et moulin de VAUHULIN : domaine proche de la Rouërie.

3° Mouvances.

Fief du FRESNAY, relevait de Bonnefontaine.
Fief de la MARTELAIS, relevait de Bonnefontaine.
Fief de MEDROUET, relevait de Bonnefontaine.
Fief de la RENOUSERIE, devait au Roi 6 boisseaux d'avoine.
Fiefs de SAINT-AMADOUR, relevaient de la Surais et se décomposaient en 27 fiefs situés en Saint-Ouen. Fief de la TRINITÉ, relevait prochement du Roi.
Le prieuré de la TRINITÉ DE COMBOURG, possédait en redevances et en terres, dans la paroisse de Saint-Ouen, un revenu de 1.819 livres.

(Emile Pautrel).