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SAINT-MEME-LE-TENU |
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La commune
de Saint-Même-le-Tenu ( |
ETYMOLOGIE et HISTOIRE de SAINT-MEME-LE-TENU
Saint-Même-le-Tenu vient de saint Mesmin et de la rivière Taunacus, le Tenu.
Le territoire de Saint-Même-le-Tenu était jadis occupé par un port fluvial (du nom de Portus Vitraria) sur les bords du Tenu. En 508, saint Euspice, grand ami de Clovis, reçoit de ce dernier, le domaine de Micy (Loiret) afin d'y établir un monastère. A sa mort, son neveu Saint-Maximim lui succède et reste à la tête du monastère de Micy jusqu'en 520. A cette époque, le hameau où est érigée l'abbaye de Micy porte le nom de Saint-Nicolas. Les moines du monastère de Micy (Saint-Mesmin-de-Micy) construisent une église et un prieuré au VIIIème siècle, et le village prend alors le nom du saint protecteur de l'église : saint Mesmin. Le nom de Saint Même se généralise à partir du XIème siècle.
C'est le vicaire de Saint-Même-de-Tenu qui remplit les fonctions de maître d'école, en 1689 (Livre des visites du climat de Retz, Archives départementales)
Note 1 : Durant la Révolution, le curé de Saint-Même-le-Tenu fut emprisonné mais s'en tira. Il resta dans sa cure de 1803 à 1829. Il y était déjà avant la Révolution puisqu'il comptait 48 années de ministère à Saint-Même-le-Tenu.
Note 2 : liste non exhaustive des maires de la commune de Saint-Même-le-Tenu : Nerrière, Gravouil (en 1804), Michel Rucher-Bazelais (des Trois-Boisselées), époux de Cécile Genneville et fils de Rucher de La Bazelais et de dame Chaillou de l'Etang. Ce dernier resta maire sous tout l'Empire et il avait comme adjoint Charles du Merdy de Catuëlan propriétaire de L'Hermitière. Après 1815, de Catuëlan fut maire et Rucher de La Bazelais adjoint. On trouve ensuite Vrignaud, Guilbaud (en 1830), Paul Fleury (en 1835), Sulpice Guilbaud (sous le Second Empire). Par la suite la mairie est confiée aux châtelains de L'Hermitière, puis aux châtelains du Branday (les de Chevigné). On trouve ensuite Aristide Bonneau, Philippe Reliquet, ...
PATRIMOINE de SAINT-MEME-LE-TENU
l'église
(XIXème siècle). La statue de Saint-Jean-Baptiste, en bois polychrome, date du XVIIIème siècle :
cette statue provient de l'ancienne église, détruite en 1868. Les statues de
Saint-Maxime et de Saint-Louis, en bois polychrome, datent du XIXème siècle.
La bannière date de 1806 ;
le manoir des Trois-Boisselées
(XVIIIème siècle -1840 - 1897). Propriété de la famille Rucher de La
Bazelais au XVIIIème siècle, puis des familles Piston, Vrignaud et Tardiveau.
Michel Rucher-Bazelais, ancien commissaire des guerres de Saint-Domingue,
est maire de la commune de Saint-Même-le-Tenu au début du XIXème siècle.
Le sieur Rucher de La Bazelais agrandit le domaine par l'achat des
métairies de La Vézinière à dame Anne de Gassion, veuve de Charles
Goulard, seigneur du Retail, propriétaire de La Préautée en
Sainte-Pazanne. Puis les héritiers vendent la terre à Pierre Piston
(entrepreneur de constructions navales à l'Ile Maurice) qui revend la
terre à M. Vrignaud (négociant) qui vend à son tour la terre à M.
Tardiveau. La famille Tardiveau (Emmanuel Tardiveau) réaménage la demeure en 1840, puis la revend à la
famille La Roche Billou. La famille La Roche-Billou était des négociants de
Nantes et l'unique héritière, demoiselle Anne-Anastasie, céda la
propriété à trois prêtres de la paroisse de
Saint-Donatien-de-Nantes, les abbés Hillereau, Tendron et Saillant. C'est de
cette époque que datent les petits oratoires nichés dans les bosquets. M. de La
Noue de Lamballe (époux d'une dame Maudette de Nouel), propriétaire de l'édifice en 1897,
termine les travaux du château et fait reconstruire la chapelle privée. Le
domaine passe par la suite à M. Joseph Ecomard de Sainte-Pazanne, puis à
sa fille Mme Laurichesse ;
l'ancienne ferme (XVIII-XIXème
siècle), située au lieu-dit "Le Pin". D'après la tradition, il
s'agirait d'une ancienne hostellerie gérée autrefois par les templiers. Propriété
de la famille Gouin du Planty à la fin du XVIIIème siècle ;
le château du Branday (XIXème
siècle), dont l'origine remonte, semble-t-il, au XIIIème siècle. Propriété
de la famille de Chevigné qui a succédé à la famille Leloup de Chasseloire.
On y a trouvé des vestiges d'une salle de gardes et
d'une cheminée datant des XIIIème et XIVème siècles. Ces terrasses avec
leurs bases en forme de tour à chaque extrémité, pourraient être une
défense féodale datant du haut moyen âge. La terrasse supérieure est
dominée à gauche par un vieux bâtiment du XVème siècle qui après avoir
été le château est devenu dépendance ;
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moulins dont le moulin de Branday (ou Brouday), Neuf, de la Roche, ... ;
ANCIENNE NOBLESSE de SAINT-MEME-LE-TENU
(à compléter)
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