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SAINT-MEDARD-SUR-ILLE

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La commune de Saint-Médard-sur-Ille (pucenoire.gif (870 octets) Sant-Marzh-an-Il) fait partie du canton de Saint-Aubin-d'Aubigné. Saint-Médard-sur-Ille dépend de l'arrondissement de Rennes, du département d'Ille-et-Vilaine (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de SAINT-MEDARD-SUR-ILLE

Saint-Médard-sur-Ille vient de saint Médard (vers 456-545), évêque de Noyon, et du cours d’eau Ille.

La paroisse de Saint-Médard-sur-Ille, qui dépendait de l’ancien évêché de Rennes, est mentionnée au XIIème siècle à l’occasion de la donation de l’église à l'Abbaye de Marmoutiers en Touraine. En 1197, Herbert, évêque de Rennes, confirma l'abbé de ce monastère dans la possession de l'église de Saint-Médard-sur-Ille, « ecclesiam Sancti Medardi super Illam » (Pouillé de Rennes).

Ville de Saint-Médard-sur-Ille (Bretagne).

L'abbaye de Marmoutiers unit à son prieuré de Gahard ce qu'elle possédait en Saint-Médard-sur-Ille. En 1319, le prieur de Gahard jouissait des dîmes de cette paroisse et du droit d'en présenter le recteur. En 1638 il déclara avoir encore en Saint-Médard-sur-Ille « les deux tiers des dixmes de toutes sortes de bled, laines, pourceaux, agneaux, etc. » ; mais il n'y avait plus un domaine de 30 journaux de terre, précédemment aliéné. Toutefois, il était encore tenu à faire dire en l'église de Saint-Médard-sur-Ille trois messes par semaine, les lundi, mercredi et vendredi (Déclaration du prieuré de Gahard).

Ville de Saint-Médard-sur-Ille (Bretagne).

Le recteur de Saint-Médard recevait des moines de Marmoutiers une pension congrue de 450 livres, d'après le Rôle ms. diocésain de 1646. Il jouissait, en outre, du presbytère et de son pourpris.

Les seigneurs les plus influents de Saint-Médard-sur-Ille résidaient au Boisgeffroy, forteresse érigée sur une terre relevant de la baronnie d’Aubigné.

On retrouve les appellations suivantes : Ecclesia Sancti Madardi super Illam (en 1197), ecclesia Sancti Medardi super Insulam (en 1516).

Ville de Saint-Médard-sur-Ille (Bretagne).

Note : liste non exhaustive des recteurs de la paroisse de Saint-Médard-sur-Ille : Jean Perrault (décédé avant 1520), Julien Le Saige (en 1589), Laurent Lorieul (1604-1618), Jacques Pellerin (1619-1640), Jacques Loritte (1640-1666), Jean Richard (1666-1684, inhumé dans l'église), Jacques Gautier (1684-1704), Jean Aubrée (1705-1723), Mathurin Aubrée (1723-1745), Joseph-Jacques Hamon (1745-1768), Guillaume Duval (1768-1786), Julien-Toussaint Passillé (1786-1788), Pierre-François Regnault de la Jouardaye (1788-1789), N... Prével (1803-1805), N... Legallays (1805-1810), Jean Lesné (1810-1822), Jean-Baptiste Méance (1822-1829), Joseph Texier (1829-1872), Gabriel Texier (à partir de 1872), ....

Ville de Saint-Médard-sur-Ille (Bretagne).

Voir   Ville de Saint-Médard-sur-Ille (Bretagne) " Le cahier de doléances de Saint-Médard-sur-Ille en 1789 ".

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PATRIMOINE de SAINT-MEDARD-SUR-ILLE

l'église Saint-Médard (1752). Saint Médard, évêque de Noyon, est le patron de cette église. La tradition locale prétend que l'édifice primitif se trouvait assez loin et au Sud du bourg, dans un champ appelé champ de l'Eglise, où se retrouvent encore des briques et des dalles de pierre. L'église actuelle a été presque entièrement reconstruite en 1752. C'est une simple croix avec choeur en hémicycle et ouvertures en plein cintre. Le transept du Nord était considéré comme chapelle prohibitive appartenant au seigneur du Bois-Geffroy : celui-ci y avait son enfeu, où fut inhumée en 1764 Marie-Gaëtane de Mornay, dame du Bois-Geffroy, et veuve d'Anne-Bretagne comte de Lannion. Au marquis du Bois-Geffroy appartenaient aussi les droits de seigneur supérieur, fondateur et prééminencier (Déclaration du Bois-Geffroy en 1680). La confrérie du Rosaire fut érigée à Saint-Médard par le pape Clément X, le 16 janvier 1673 : elle a été rétablie en 1825. Il y avait, en outre, plusieurs fondations en cette église, entre autres celle d'un prêtre, Louis Belusson, qui en 1637 y fonda deux messes hebdomadaires. Mais ce qui attire surtout l'attention à Saint-Médard, c'est le trésor que possède la fabrique. Il se compose d'un calice, d'un ciboire et d'un ostensoir, le tout en vermeil. Ce sont de précieuses pièces d'orfèvrerie finement ciselées dans le style de la renaissance, ou plutôt de Louis XIII. Le calice est tout recouvert d'un semis de fleurs de lys et de papillons alternés rappelant les armes des anciens sires du Bois-Geffroy de la maison de Saint-Gilles : d'azur semé de fleurs de lys d'argent, et celles des Barrin, marquis du Bois-Geffroy : d'azur à trois papillons d'or. Ce dernier écusson est seul en relief sur le ciboire, au milieu d'une foule de petits anges portant les instruments de la Passion. C'est donc à la famille Barrin qu'est due cette belle collection de vases sacrés (Pouillé de Rennes). Le maître-autel contient un retable dédié à la Résurrection et daté du XVII-XVIIIème siècle, deux reliquaires en bois sculpté et doré du XVIIème siècle (provenant du couvent de la Visitation, situé à Rennes) et deux crédences Louis XV. Le retable de la crucifixion date du XVIIème siècle. On y trouve un cadran solaire en bronze qui date de 1636 ;

Eglise de Saint-Médard-sur-Ille (Bretagne).

la chapelle Sainte-Anne-des-Bateliers (1954). Saint-Anne est primitivement une chapelle bâtie en 1876 par les paroissiens de Saint-Médard-sur-Ille dans une charmante position, sur une colline dominant le cours de l'Ille. Cette construction, de style ogival, offrait sur sa façade une petite tour carrée que surmontait une statue de sainte Anne. Mgr de Forges, évêque de Ténarie, a béni ce joli sanctuaire en juin 1878. Ce sanctuaire est détruit par les bombardements alliés durant la Seconde Guerre mondiale puis reconstruit en 1954 ;

la croix de Beauregard (1591) ;

le château de Boisgeffroy ou Bois-Geffroy. Le château était jadis une place forte défendue par six tours et dont il reste encore quelques vestiges. On y voyait en 1680 une chapelle édifiée en 1409. En 1409, en effet, Jehan de Saint-Gilles, seigneur de Betton et du Bois-Geffroy, bâtit une chapelle sur les murailles de ce dernier château en l'honneur de Dieu, de la Sainte Vierge et de saint Jacques, apôtre, et y fonda le 3 septembre deux messes par semaine. Cette fondation fut augmentée plus tard, car au siècle dernier elle consistait en trois messes hebdomadaires. Jean Samson (1586), — Jacques Gaultier (1698), — Julien Guittier (décédé en 1722), — et Jacques Guillard (décédé en 1750), furent successivement chapelains du Bois-Geffroy (Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, 9 G, 44). Le domaine avait un droit de haute justice. C’était une châtellenie d’ancienneté, tenue en juveigneurie de la baronnie d'Aubigné qui fut érigée en marquisat en 1644. Propriété successive des familles Saint-Gilles, seigneurs de Betton (fin XIVème siècle), Chandrier (au XVème siècle), Denée (en 1552), Rieux, Gondy, ducs de Retz, Barrin, seigneurs de la Galissonnière (en 1582), Mornay, comtes de Montchevreuil (en 1700), Picot, sieurs de Préménil (en 1752), Vaucouleurs, seigneurs de la Villandré, Quilfistre, comtes de Bavalan (en 1768 et 1789), Montcuit, Francs, Bellamy ;

Château de Bois-Geffroy à Saint-Médard-sur-Ille (Bretagne).

2 moulins à eau : de Saint-Médard et d'A-bas ;

A signaler aussi :

l'ancienne maison du Tilleul ;

l'ancien menhir de la Grande Pierre ou de la Roche du Diable, détruit en 1923 ;

l'ancien menhir de la Petite-Pierre ou de la Pierre du Tombeau, détruit en 1923 ;

l'ancien manoir du Mézeray ;

l'ancien manoir du Bois-Maris. Il était à la famille Prendel en 1427 ;

l'ancienne maison de la Boulaye ;

l'ancien manoir de la Budoraye. Propriété successive des familles Robinault (en 1478), Barrin, seigneurs du Bois-Geffroy (en 1618) ;

Ville de Saint-Médard-sur-Ille (Bretagne).

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ANCIENNE NOBLESSE de SAINT-MEDARD-SUR-ILLE

Le marquisat du Boisgeffroy (ou Bois-Geffroy) : C'est vraisemblablement un Geffroy qui donna son nom au château et à la seigneurie du Boisgeffroy ; peut-être fut-ce Geffroy, seigneur du Boisgeffroy, auteur d'une fondation faite à l'abbaye de Saint-Melaine, qu'acquittait en 1229 Geffroy de Melesse ? (Cartulaire de l'abbaye Saint-Melaine, 228). Toujours est-il qu'au XIVème siècle le Boisgeffroy appartenait à Georges de Saint-Gilles, seigneur de Betton, dont les possesseurs le conservèrent jusqu'au milieu du XVIème siècle. Ce Georges de Saint-Gilles, mari de Jeanne Chesnel, mourut le 8 août 1398, laissant ses seigneuries à son fils Jean de Saint-Gilles, qui, par acte du 13 septembre 1409, fonda en son manoir du Boisgeffroy une chapelle sous l'invocation de Notre-Dame et de Saint-Jacques (Archives d'Ille-et-Vilaine, 9 G, 44). Jean de Saint-Gilles fut chambellan et conseiller du duc de Bretagne et épousa Jeanne de Montauban qu'il laissa veuve le 17 octobre 1435.

Sa succession fut recueillie par son gendre et sa fille, Guillaume de Rochefort et Bonne de Saint-Gilles, qui rendirent alors aveu au duc pour Betton et le Boisgeffroy (Archives de Loire-Inférieure). Devenue veuve, Bonne de Saint-Gilles se remaria à Charles de la Feuillée, seigneur de la Rubaudière, en Montauban, dont elle eut une fille, Raoulette de la Feuillée, décédée sans postérité, quoique trois fois mariée. Quant à Bonne de Saint-Gilles, elle mourut le 15 octobre 1487, et ce ne fut que le 5 février 1496 que son héritier Pierre de Saint-Gilles rendit aveu pour Betton et le Boisgeffroy. Ce dernier décéda le 25 novembre 1537, laissant ses seigneuries à Georges de Saint-Gilles, qui mourut lui-même le 22 juillet 1552. L'héritière de ce dernier, Catherine de Saint-Gilles, rendit aveu en 1554 pour Betton et le Boisgeffroy, et s'unit peu de temps après à Nicolas de Denée, seigneur de la Motte de Gennes, qui mourut dès la fête Saint-Jean 1560. Il est probable que Catherine de Saint-Gilles mourut elle même sans postérité, et que les terre et seigneurie du Boisgeffroy furent achetées après sa mort par Jacques Barrin, président au Parlement de Bretagne, qui prenait en 1585 le titre de seigneur du Boisgeffroy. Ce furent en fait le maréchal Albert de Gondy, duc de Retz, et Claudine de Clermont, sa femme, qui vendirent le Boisgeffroy à Jacques Barrin, par contrat du 15 janvier 1582. De son mariage avec Jeanne Rhuys, Jacques Barrin eut un fils, André Barrin, qui épousa en 1603 Renée Bourgneuf de Cucé, fut conseiller au Parlement de Bretagne et devint à son tour seigneur du Boisgeffroy, dont il obtint l'érection en marquisat en 1644. 11 mourut le 10 juillet 1649. Jean Barrin, fils des précédents, conseiller au Parlement comme son père et marquis du Boisgeffroy, épousa en 1633 Perrine Harel, dame du Bois de Pacé, dont il eut à Rennes, en 1639, Henri Barrin, son successeur. Ce dernier, également conseiller au Parlement de Bretagne, et plus tard premier maître d'hôtel de Monsieur, duc d'Orléans, épousa le 6 novembre 1663 Isabelle Le Gouvello (nota : cette dame mourut au Boisgeffroy, en 1728), mourut en décembre 1699, et fut enterré le 1er janvier 1700 dans l'église de Saint-Médard où l'on voit encore sa tombe. Il laissait son marquisat à sa fille unique nommée Perrine. Dès le 19 mars 1689, Perrine Barrin avait épousé Gaston de Mornay, comte de Montchevreuil, qui ne lui donna qu'une fille Marie-Gaëtane de Mornay, née en 1691 et mariée le 12 décembre 1707, dans la chapelle de Boisgeffroy, à Anne-Bretagne de Lannion qui devint ainsi marquis du Boisgeffroy. Ce seigneur fut tué en 1734 dans une bataille en Italie, laissant un fils, Hyacinthe-Gaëtan de Lannion, vicomte de Rennes, qui épousa en 1738 Marie-Charlotte de Clermont-Tonnerre et mourut sans postérité. Le 17 janvier 1752, Marie-Gaëtane de Mornay, marquise douairière du Boisgeffroy, vendit à Michel Picot de Préménil ses château, terre et seigneurie du Boisgeffroy, pour 85 000 livres, s'en réservant toutefois l'usufruit jusqu'à sa mort. Douze ans plus tard, cette dame mourut au Boisgeffroy le 14 octobre 1764. Son corps fut inhumé en l'église de Saint-Médard « dans le tombeau de ses illustres ancestres » (Registre paroissiale de Saint-Médard). Mais M. Picot — qui rendit hommage au roi le 26 janvier 1752 pour le Boisgeffroy, — ne conserva point cette belle terre, elle passa aux mains de François-Joseph de Vaucouleurs, seigneur de la Villandré en Dingé, veuf de Madeleine Barrin. Il avait, de cette dame entre autres enfants, une fille, Marie-Anne de Vaucouleurs, mariée le 26 août 1762 dans la chapelle de la Cité, à Rennes, à Jean-François de Quilfistre, comte de Bazvalan. Ce fut cette dernière qui, à la mort de son père arrivée en 1768, apporta à son époux la seigneurie du Boisgeffroy. Jean-François de Quilfistre perdit sa mère à Vannes ; où il habitait ordinairement, le 27 avril 1790 ; lui-même émigra peu de temps après et vint mourir, le 29 février 1792, à Jersey, où il fut inhumé dans le cimetière de Saint-Hélier.

Le Boisgeffroy était à l'origine une châtellenie d'ancienneté tenue en juveignerie de la baronnie d'Aubigné. L'importance de cette seigneurie fut augmentée dès 1618 par Louis XIII qui, par lettres patentes datées du mois de mars, lui unit les fiefs du Domaine et de la Haute-Touche en Saint-Rémy-du-Plain et Romazy, et autorisa son possesseur à tenir trois foires : l'une le premier jour de mai, à la Budorais en Saint-Médard, et les deux autres les 1er août et 21 septembre, au bourg de Montreuil-sur-Ille. Ces lettres furent enregistrées le 7 juin suivant (Archives du Parlement de Bretagne). André Barrin, seigneur de Boisgeffroy, fut encore mieux traité par Louis XIV qui en 1644 érigea sa châtellenie en marquisat. Enfin, par lettres patentes de 1690, la seigneurie de Chambellé en Feins fut également unie à celle du Boisgeffroy et en augmenta l'importance (Archives du château de Combourg). Aussi au commencement du siècle dernier le délégué de l'intendant de Bretagne estimait-il « le revenu du marquisat du Boisgeffroy 12 000 livres ». Le domaine proche du marquisat du Boisgeffroy comprenait : le château du Boisgeffroy — les métairies de la Porte du Boisgeffroy, de la Budorais, de Chambellé, de Surgon, de la Boulais et des Champsblancs — les moulins du Boisgeffroy, de Montreuil-sur-Ille, du Boulet et de Saint-Médard — la forêt de Cranne, — plusieurs autres bois et plusieurs étangs, etc.

La juridiction en haute, moyenne et basse justice, s'étendait dans une douzaine de paroisses : Saint-Médard , Guipel, Saint-Aubin d'Aubigné, Chevaigné, Melesse, Saint-Rémy-du-Plain, Romazy, Saint-Germain-sur-Ille, Feins, Andouillé, Montreuil-sur-Ille et Dingé. Le marquis du Boisgeffroy était seigneur supérieur et fondateur de l'église de Saint-Médard et prééminencier et fondateur seulement de l'église de Montreuil-sur-Ille. L'église de Saint-Médard conserve de précieux souvenirs de la générosité pieuse des seigneurs du Boisgeffroy, C'est un calice, un ciboire et un ostensoir en vermeil finement ciselés dans le style de Louis XIII. Le calice est couvert d'un semis de fleurs de lis et de papillons alternés rappelant les armoiries des anciens sires du Boisgeffroy, les de Saint-Gilles portant d'azur semé de fleurs de lys d'argent, et les Barrin d'azur à trois papillons d'or.

Le château du Boisgeffroy devait avoir au moyen âge une réelle importance. Construit au bord d'un étang dont les eaux remplissent ses douves, il se composait en 1680 d'un grand carré flanqué de « quatre grosses tours et de quatre pavillons » ; devant cette forteresse se trouvait une avant-cour cernée elle-même de grandes terrasses et fortifiées de deux autres tours ; dans un coin de ces terrasses (Archives nationales) se trouvait la chapelle fondée en 1409 de deux messes hebdomadaires par Jean de Saint-Gilles. De cette vaste construction féodale il ne reste que les terrasses de l'avant-cour et les deux tours de celle-ci, encore ont-elles été rebâties en grande partie de nos jours. Quant au château proprement dit, vendu nationalement, le 28 pluviôse an VII, pour la somme de 4 325 fr., il dut être démoli à cette époque par son acquéreur ; mais les anciennes douves subsistant toujours permettent encore de reconnaître son emplacement ; au milieu de cette enceinte a été construite une habitation moderne qu'occupent aux XIXème siècle les propriétaires, M. et Mme de Montcuit. Quoique moins grandiose que jadis, le château du Boisgeffroy a encore fort bon air aujourd'hui, avec ses tours et terrasses, ses douves et son étang, sa position dans un vallon ombragé de grands bois, et le bel aspect que présente son entrée (abbé Guillotin de Corson).

 

Lors de la Réformation faite en 1427, dans l'évêché de Rennes, par les commissaires Jamet Baude et Jean le Gendre, plusieurs nobles sont mentionnés à Saint-Medard-sur-Ille (jadis dénommé Saint-Marc-sur-Ille) (48 contribuants) :

le sire de Beton (Betton), sr. de l'hôtel du Boaisgeffroy (Boisgeffroy) ;

Pierre Lestourbeillon, sr. du Haultbrin ;

Guillaume du Breil, représentant Pierre Heuze ;

Guillaume Joulan, sr. de l'hôtel de Goye ;

Jean le Prestre, sr. de l'hôtel de Villeguerin ;

les enfants de feu Guillaume le Prestre de Jurzeust ;

Jean Coruvel ;

Jean de Maillechat, sieur du Pleisseiz Petiezon ;

Marc Prendel, sr. de l'hôtel du Boaismarie (Bois-Maris).

(à compléter)

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