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LE CLERGE DE SAINT-MAUDEZ

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MARC LE BRANCHU, prieur-recteur, naquit à Plumaudan en 1744. du mariage de Charles et de Françoise Le Chevestrier. Il fit ses études au collège de Dinan. Au cours de ses examens pour son admission aux ordres. nous voyons son recteur attester « sa piété, sa fréquentation des sacrements, sa vie très exemplaire » ; quant à M. de la Furonnière, son professeur de philosophie, il constate « sa docilité, son caractère d'or, sa douceur et ses grands progrès, fruits d'un travail opiniâtre ». L'abbé Le Branchu fut ordonné prêtre à Saint-Méen, le 22 septembre 1770. Huit ans plus tard, à la mort de messire Martial-Hyacinthe Le Bigot, sieur de Largentais, prieur-recteur de Saint-Maudez, trépassé le 12 juillet 1778 [Note : Il administrait cette paroisse depuis le 25 août 1746], Marc Le Branchu lui succéda le 5 novembre suivant, sur la présentation de Louis-Marie de Pontual, pour lors abbé commandataire de Beaulieu, et faute de sujet appartenant à la congrégation des chanoines réguliers de Sainte-Geneviève.

A l'époque de la Constitution civile, le prieur-recteur de Saint-Maudez refusa formellement d'adhérer à cette innovation schismatique, mais n'ayant pas été remplacé, faute de candidats, il conserva ses fonctions pastorales jusqu'au mois de septembre 1792, époque à laquelle la terrible loi du 26 août précédent l'obligea de s'exiler à Jersey.

M. Le Branchu ne revint en France qu'au début de janvier 1801. Il fit à son arrivée, quelques difficultés pour faire la promesse de soumission exigée par Bonaparte. Cependant le sous-préfet Gagon écrivait à son sujet peu après son retour : « il est d'une famille honnête, mais jouissant d'une fortune modique et d'une bonne réputation, on le dit doux et pacifique. Sa figure ainsi que ses discours indiquent l'honnêteté et je pense qu'on peut, avec beaucoup de moins de risques, lui permettre l'exercice du culte qu'à beaucoup d'autres ».

L'enquête de Boullé, vers 1802-1803, nous apprend qu'il était alors rentré depuis quinze mois à Saint-Maudez. Nous l'y voyons noter comme « doux et tranquille, recommandable et très consciencieux, à laisser à sa place ». Ce fut aussi l'avis de Mgr Caffarelli qui, le 16 novembre 1804, nomma cet ecclésiastique recteur des paroisses de Saint-Maudez et de Saint-Michel réunies. Il décéda en fonctions, le 21 août de l'année suivante, âgé de 61 ans. A sa mort, Saint-Maudez, fut supprimé comme paroisse et rattaché à La Landec. Il dut attendre le 16 mai 1820 pour être à nouveau érigé en succursale.

NOTA. — L'on orthographie actuellement Saint-Maudez le nom de la localité auquel nous venons de consacrer cette notice. Mais cette addition d'un « z » est relativement récente et autrefois l'on écrivait Saint-Maudé.

(A. Lemasson).

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