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SAINT-MARS-DU-DESERT

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La commune de Saint-Mars-du-Désert (bzh.gif (80 octets) Sant-Marzh-an-Dezerzh) fait partie du canton de Nort-sur-Erdre. Saint-Mars-du-Désert dépend de l'arrondissement de Châteaubriant, du département de Loire-Atlantique.

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de SAINT-MARS-DU-DESERT

Saint-Mars-du-Désert vient de Mars, dieu romain de la guerre. Le mot "Désert" rappelle l'engloutissement des terres cultivables par les eaux de l'Erdre.

Au XIème siècle, l'abbaye de Soissons (fondée vers 1076, suite à un accord entre Thibaud de Pierrefonds et Hugues de Château-Thierry) envoie une communauté religieuse, qui s'installe, semble-t-il, sur l'île Saint-Denis et crée un lieu de culte dédiée à saint Médard. Le bourg de Saint-Mars s'organise autour de ce prieuré. En 1070, est mentionné aussi le premier seigneur de la commune, Gosselin de Mars (Goscelinus de Mars). Par la suite, la famille noble la plus importante est la famille Ménardeau, titulaire du château du Perray. Au-dessous d'eux, on trouve les Cadaran (ou Cadran) de Saint-Mars, alliés aux de Boux et de Goué (demeurant au manoir des Yonnières), puis les Boullonnois de Saint-Simon, alliés aux Babin des Ardillers, aux Rivière des Héros (demeurant aux Places), les Biguer d'Orange (demeurant à la Paillerie).

Ville de Saint-Mars-du-Désert (anciennement en Bretagne).

Le vicaire de Saint-Mars-du-Désert tient l'école, en 1683 (Livre des visites du climat d'Ancenis, Archives départementales).

Ville de Saint-Mars-du-Désert (anciennement en Bretagne).

Durant la Révolution, la chouannerie se développe dans la paroisse de Saint-Mars-du-Désert : elle a pour chef principal Esprit Blandin qui sera récompensé par Louis XVIII qui lui décernera un fusil d'honneur. Des combats ont eu lieu au Pont-Hus, à la Ceriseraie. Des châteaux comme ceux des Yonnières et du Perray en Saint-Mars-du-Désert ont été pillés et incendiés. Ils sont reconstruits comme le Pont-Hus, sous le Consulat et l'Empire. Le 12 août 1795, un détachement de républicains est exterminé au village de La Ceriseraie.

Ville de Saint-Mars-du-Désert (anciennement en Bretagne).

Note 1 : Julienne David (vers 1773-1843), née à Saint-Mars-du-Désert, sert d'abord la cause royaliste. Elle s'engage dès l'âge de 19 ans dans les Armées Vendéennes. Elle est faite prisonnière par les Républicains, puis s'évade et s'enrôle comme novice à bord du croiseur "La Jeune Agathe" puis comme corsaire sous le nom de Jacques David (Jacquot) sur un bateau ancré à Paimboeuf. Faite prisonnière par les Anglais, puis relâchée, elle est employée par la suite pendant 8 ans chez des religieuses sous le nom de Frère Arsène. Elle aurait aussi travaillé comme garçon d'écurie pour un loueur de voitures de Nantes du nom de Dardare. Elle meurt, pauvre et abandonnée, à l'hôpital de Nantes, le 30 janvier 1843.

Ville de Saint-Mars-du-Désert (anciennement en Bretagne).

Note 2 : liste non exhaustive des maires de Saint-Mars-du-Désert : Perchais, Dougé du Tertre, Michel Joseph Bouchet, Cadaran (en 1815), Jean Ganuchaud (de 1830 à 1847), Adolphe de Cadaran (de 1847 à 1852), Etienne Ganuchaud (jusqu'en 1888), Georges Ganuchaud (jusqu'en 1903), Ertaud de la Bretonnière, ....

Ville de Saint-Mars-du-Désert (anciennement en Bretagne).

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PATRIMOINE de SAINT-MARS-DU-DESERT

l'église Saint-Médard (1850), située place Jean Moulin. L'église primitive date du XIème siècle : cette dernière est édifiée sur l'île Saint-Denis où un cimetière mérovingien a été récemment mis à jour. En 1762, a eu lieu la bénédiction de la grosse cloche : Perrine, Renée (le parrain est Pierre de Cadaran et la marraine est Renée de Monti, épouse d'un Ménardeau du Perray). La fresque "la Fuite en Egypte", œuvre du peintre Paul Lemasson, date du XXème siècle ;

Eglise de Saint-Mars-du-Désert (anciennement en Bretagne).

la chapelle Saint-Jean-Baptiste (début du XVIIème siècle – 1879), située au village de La Ceriseraie. Cette chapelle est fondée, semble-t-il, le 19 février 1602 par René Dupé, seigneur du Perray. Joseph Levat de Beauchêne, seigneur du Perray de La Charandière, est assassiné en 1762 et y est inhumé. Cette chapelle est restaurée et bénie le 5 novembre 1879 ;

le presbytère (1450-1739-XIXème siècle). Les communs sont remaniés aux XVIIIème et XIXème siècles et portent la date de 1739 sur un linteau ;

le château du Perray (XIXème siècle), situé au Perray. Le château est incendié par les protestants durant les guerres de Religion et reconstruit entre 1610 et 1643. Propriété de la famille Ménardeau (famille de médecins au temps des Ducs de Bretagne, et qui peu à peu avait possédé Maubreuil, La Chapelle-Basse-Mer, Saint-Etienne-de-Montluc). Le château est saccagé en juin 1793 et l'armée de Mayenne s'y installe en 1794. Le château, incendié au XVIIIème siècle, est reconstruit au XIXème siècle. Le Perray, qui se compose aujourd'hui d'un pavillon ayant remplacé la demeure Louis XIII, devient ensuite successivement la propriété de la famille Decroix, puis de la famille Bureau par héritage. Les Ménardeau s'allièrent aux Crespy, Charette de La Gascherie, Morin-Descartes, de Chevigné, puis au XVIIIème siècle avec les de Monti, d'Andigné, de la Bourdonnaye, de Tarade et Rothiacole ;

Château du Perray à Saint-Mars-du-Désert (anciennement en Bretagne).

Nota : Le château du Perray eut de tout temps à passer par de nombreuses vicissitudes. Incendié par les Protestants pendant les guerres de Religion, il avait été reconstruit sous le règne de Louis XIII. A l'époque de la Révolution, il se composait d'un grand corps de logis, flanqué de deux ailes et de quatre pavillons. Le seigneur du lieu, Jean-Baptiste de Ménardeau, dit le comte de Ménardeau, conseiller au Grand Conseil du Roi en 1785, émigra en 1791 et ne rentra en France que sous le Consulat. Il avait épousé Jeanne de la Bourdonnaye de Liré ; son petit fils Augustin de Tarade de Corbeil-Ménardeau vendit le Perray en 1853 à M. Decroix, conseiller général de la Loire-Inférieure, aïeul de Messieurs Bureau, de Nantes. La municipalité de Saint-Mars-du-Désert déclarait aux administrateurs du District de Nantes : « En 1792, deux citoyens sont venus de Nantes au logis du Perray et y ont demeuré huit jours. Ils ont consommé toutes les provisions avant de retourner à Paris. Il y avait dans la maison des meubles, outils, objets précieux, bijoux, livres rares et une foule de papiers que l'on n'a pas retrouvés après leur départ ». Ces deux inconnus, qui n'étaient peut-être que les légitimes propriétaires, n'avaient cependant pas enlevé toutes les richesses et les objets précieux du Perray. Au mois de Juin 1793, une troupe de gens armés venant de Mauves, envahirent le château du Perray, qu'ils saccagèrent de fond en comble. Ils emportèrent « le linge, des couvertures superbes et tout le mobilier, à l'exception du lit du maître et de celui du concierge. Ils forcèrent ensuite les métayers à mener tout leur butin dans leurs charrettes jusqu'à Mauves ». Après le passage de la Loire par la Grande Armée Vendéenne, les Mayençais campèrent dans les avenues du Perray et l'état-major logea dans le château. Mais en partant ils y mirent le feu ; ainsi, le même jour, les deux châteaux des Yonnières et du Perray devinrent la proie des flammes. La paroisse de Saint-Mars-du-Désert fut d'ailleurs une des premières à se révolter, le 10 Mars 1793. Tous les jeunes gens refusèrent d'un commun accord de tirer à la milice ; Delorme, commissaire de la République, envoyé pour faire le recensement, crut qu'il serait assez puissant à lui tout seul pour les faire obéir et même il disait « qu'il lui suffirait de leur montrer les boutons de son habit pour les faire tous trembler ». Mais les conscrits ne se laissèrent pas intimider ; réunis sur la place de l'église, ils lui demandèrent au nom de qui il venait leur faire un pareil commandement. « C'est au nom de la République », répondit Delorme. « La République, reprirent tous les assistants, mais nous ne la reconnaissons pas ! ». Ensuite ils se mirent à le huer, puis le maltraitèrent et finirent par l'assommer à coups de bâtons. Le père du citoyen Delorme, propriétaire à Nantes d'une partie du terrain bordant le boulevard du même nom, demanda l'autorisation de donner à la place qu'on y construisait, le nom de son fils, ce qui lui fut accordé. Berdin, domestique de René Levesque, de la Botinarderie en Saint-Mars-du-Désert, fut celui qui porta le coup mortel au citoyen Delorme. Tous deux, le surlendemain 12 Mars, se rendirent à Mauves et accablèrent de reproches les patriotes enfermés dans la cure, en leur disant ces paroles qui résument une des deux causes de l'insurrection : « Si vous n'aviez pas renvoyé nos bons prêtres pour avoir des apostats, vous ne seriez pas là ». C'est par ces paroles d'un simple paysan que je veux terminer. La guerre de Vendée fut d'abord une guerre religieuse. Puis les paysans associèrent dans leurs pensées leur Dieu proscrit et leur roi martyr, et c'est pour ces deux causes intimement liées que pendant cinq longues années, ils résistèrent aux armées de la Convention (M. Goué).

le château des Yonnières (XIXème siècle), situé aux Yonnières. Propriété successive de Jean Labbé (en 1422), de la famille Bailleul, puis des familles Massé et Cadran (par alliance). Pierre Louis Cadran (conseiller au parlement de Bretagne) en est le seigneur jusqu'à la Révolution, époque à laquelle il émigre à Jersey. Au château des Yonnières est massacré en 1793 par les "brigands" le fils Hupé de Nantes (fait consigné sur le registre de décès en 1799). Le château est incendié par l'armée de Mayenne en 1794 et reconstruit au XIXème siècle. La famille des Cadran ou Cadaran de Saint-Mars s'y est maintenue par héritage jusqu'à nos jours ;

Château des Yonnières à Saint-Mars-du-Désert (anciennement en Bretagne).

Nota : L'incendie du château des Yonnières eut lieu au mois de Décembre 1793. C'était une seigneurie importante ; le seigneur du lieu était seigneur de la paroisse de Saint-Mars-du-Désert. Jan Labbé parait comme seigneur des Yonnières en 1422. Cette terre passa ensuite à une branche de la maison de Bailleul, amie du poète Joachim du Bellay, puis, par alliances successives, aux Massé, puis aux de Cadaran (ou Cadran). Gabriel-Pierre-Louis de Cadran (ou Cadaran), conseiller au Parlement de Bretagne, en était seigneur au moment de la Révolution. Il émigra à Jersey et sous l'Empire fit reconstruire les Yonnières, qui n'avait pas trouvé d'acquéreur. Sa mère et sa soeur se réfugièrent dans les bois et chez leurs fermiers ; mais avant de quitter leur demeure, elles eurent soin de la déménager d'une partie de ses meubles. A ce propos, le citoyen Aregnaudeau commissaire civil du canton de Nort, écrivait aux Administrateurs du District de Nantes, le 21 juin 1793 « La dame Cadaran a vidé sa maison des Yonnières des meubles et effets qui y furent lorsque j'en fis l'inventaire et le séquestre. A cette exploitation, cette femme a apporté la malice de faire perdre un beau tas de paille que je destinais pour l'armée ; deux de nos collègues l'ont vu répandu ça et là dans la fange ». Malheureusement, la légitime propriétaire n'avait pas pu enlever tout le mobilier. L'armée de Mayennce, à la poursuite de la Grande Armée Vendéenne, après le passage de la Loire, campa aux Yonnières. Les soldats brisèrent les scellés qui y avaient été apposés comme propriété d'émigré, et s'emparèrent de tout le mobilier, puis en s'en allant, ils y mirent le feu. Le 9 Mai 1794, l'agent national Julien Rigaud, déclarait : « la maisons des Yonnières est à moitié démolie, le moulin a été complètement détruit par les soldats, qui s'en sont servis pour faire du feu, la chaussée de l'étang a été en partie défaite, les meubles, les fauteuils, les abat-vent ont été coupés par morceaux, les portes ont été brûlées et les vitrages cassés » (M. Goué).

la maison (XVIII-XIXème siècle), située à La Bérangerie ;

l'ancien logis des Brouaissais. Propriété de la famille Biguer d'Orange. Les familles Beauchesne et Dougé résidaient aussi à Brouassais ;

l'ancien logis des Places. Il s'agit d'une terre noble ayant appartenu à la famille Boulonnois de Saint-Simon ;

2 moulins dont le moulin (XVIII-XIXème siècle) situé au village de La Ceriseraie et le moulin (XVIII-XIXème siècle) situé au lieu-dit Le Grand-Moulin ;

Château de la Rimbertière à Saint-Mars-du-Désert (anciennement en Bretagne).

A signaler aussi :

les tourbières (VIème siècle), situées dans les plaines de Mazerolles ;

des haches en pierre polie ont été trouvées sur le territoire de la commune. On signale aussi dans les marais, la découverte de poutres équarries et d'outils de pierre aiguisés ;

la découverte d'une villa gallo-romaine, détruite en 1923 et située au champ des Pratelots. Il s'agissait, en faite, d'un hypocauste ;

Gare de Saint-Mars-du-Désert (anciennement en Bretagne).

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ANCIENNE NOBLESSE de SAINT-MARS-DU-DESERT

(à compléter)

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