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SAINT URLO.

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Les paysans invoquent sous le nom de saint Urlo, Urleu et Urlou, en breton sant Urlo, un guérisseur de la goutte et des douleurs rhumatismales, des douleurs qui font hurler, hurles au pays gallo urleu et urlo au pays bretonnant ; je connais sous ce vocable, au diocèse de Vannes, deux chapelles fréquentées par les rhumatisants, l'une à Languidic, l'autre à Lanvénégen.

Saint Urlo était identifié jadis avec Gurloës, Gurlou ou Gurlo, fondateur de l'abbaye bénédictine de Quimperlé ; mais au XIIème siècle, un pape ayant refusé à cet abbé la qualité de saint et interdit son culte, les moines lui substituèrent saint Maur, patron de la grande famille bénédictine française.

A Quimperlé, saint Gurloës était imploré aussi contre la migraine ; en 1823, l'abbé Mahé écrivait dans ses Antiquités du Morbihan : « dans le caveau de l'église, aujourd'hui paroissiale, de Quimperlé, j'ai vu une pierre verticale percée d'un trou circulaire. Ceux qui étaient atteints de céphalalgie, c'est-à-dire d'un violent mal de tête, y passaient dévotement en invoquant saint Gurlo ; après quoi ils laissaient auprès de la pierre une mèche de leurs cheveux. Je soupçonne que cette pratique s'exerce encore furtivement ; mais si elle est abolie, il n'y a pas longtemps, car il y a peu d'années que je remarquai des brins de cheveux près de la merveilleuse pierre ».

Bien qu'au pays gallo les rhumatismes soient connus sous le nom de hurles, le saint invoqué d'ordinaire pour les conjurer n'est pas saint Urlo, mais saint Maurice ; on se rend en pèlerinage à son vieux sanctuaire de la paroisse de Saint-Guyomard. Le rhumatisant, après avoir prié à la chapelle, va boire à la fontaine et frotte à nu ses membres endoloris contre un menhir voisin, haut de quinze pieds et large de neuf ; la croyance à la vertu curative de ce menhir est un reste de superstition ancestrale remontant au culte de la pierre.

(André Viaud-Grand-Marais).

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