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Pour obtenir de la pluie, on s'adresse à un autre évêque de Vannes, saint Guénin ou Guenin, né au VIème siècle à Malestroit, de la noble famille de ce nom ; cette famille avait fait poser, au Vème siècle, dans l'église paroissiale, un vitrail représentant, à genoux devant l'image de saint Guénin, leur parent, Jean de Malestroit, évêque de Nantes, et nombre de ses aïeux, aux vêtements armoriés de leurs besants d'or.

C'est par suite d'un rapport phonétique qu'on demande la pluie à saint Guénin ; suivant certains étymologistes, son nom dérive du breton guennein, blanchir, laver ; suivant d'autres, il vient du roman guener, mouiller, tremper, dont l'usage est loin d'avoir disparu de nos parlers de l'Ouest.

(André Viaud-Grand-Marais).