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SAINT GOBRIEN.

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Saint Gobrien, en breton sant Covian, évêque de Vannes au VIIème siècle, était invoqué jadis contre le mal des Ardents ou feu saint Antoine, appelé en Bretagne droug ou tan sant Covian. De nos jours, on nomme mal saint Gobrien l'inflammation phlegmoneuse des doigts ; c'est à saint Gobrien que les malades demandent la guérison des panaris, des anthrax, des furoncles et même des engelures.

En la paroisse de Saint-Servant, presque sur les bords de l'Oust, existe une chapelle élevée au XVIème siècle sur l'emplacement d'une autre plus ancienne, faisant partie de l'ermitage où se retira saint Gobrien après dix-sept ans d'épiscopat ; le tombeau du saint se dresse du côté de l'évangile ; il n'a ni ornements ni inscriptions, mail sur la pierre tumulaire où les malades essuient le pus de leurs plaies, s'amassent des clous de toutes grandeurs offerts par les personnes que viennent remercier saint Gobrien ou l'implorer pour des inflammations, notamment pour les furoncles, désignés sous le nom de clous en langage populaire ; les clous déposés sont toujours en paquets ou par poignées, car, suivant la tradition, ils doivent être donnés sans compter ; le paysan superstitieux prend cette expression à la lettre, tandis qu'elle veut dire donner généreusement.

Au pays gallo, on raconte une curieuse légende sur la construction de la première chapelle ; un jour que saint Gobrien charroyait des pierres, de méchantes gens du village de Berna, dans le but de mettre l'attelage hors de service, découpèrent à la faux une énorme tranche de bifteck dans la culotte de chacun des boeufs ; pour punir, les coupables, le saint appliqua à leurs descendants la peine du talion ; depuis, en ce village, bien des gens ont une partie du corps atrophiée ; on les salue, sauf votre respect, du grossier surnom de cul pointu de Berna, déjà signalé au XVIIIème siècle par l'abbé Cillart de Kerampoul.

(André Viaud-Grand-Marais).

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