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QUELQUES ANCIENS FAITS DIVERS DE SAINT-ENOGAT

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Chapelles. — Trois chapelles sont mentionnées dans les registres : 1er celle de la Magdeleinc du prieuré ; 2ème celle de la la Vicomté, où tous les membres de la famille Chauchart étaient inhumés ; 3ème celle de la Ville-ès-Meniers.

Cloches. — Le 9 septembre 1765, missire Julien Aillet, curé, bénit deux cloches : la première fut nommée par messire François Ladvocat, seigneur de la Crochais et de Saint-Enogat, vicomte de Dinan, et par dame Reine-Jeanne-Félicité Vincent, veuve de messire Henri Baude, seigneur de Saint-Père, de Pont-Labbé, du comté de Rays, du Plessis-Balisson et du Boisjean. La seconde eut pour parrain et marraine : Messire François Collas, seigneur de la Baronnais, et dame Marie-Rose Chrétien, dame de la Crochais, vicomtesse de Dinan.

École. — Jean Rochefort, originaire de Plédéliac, est cité en 1716 comme maître d'école.

Morts. — A la fin des années 1690, 1691, 1697, 1779, 1780, on trouve des listes de marins décédés au service du Roi, dans les prisons d'Angleterre, en courses, etc.

Peste. — Dans le premier registre des baptêmes, au 18 octobre 1638, on lit : « En ce temps estoit la peste et lais contagions au bourg de Sainct-Enogat, en six ou sept maisons. Dieu nous en veille préserver ! ». En décembre 1638 et en janvier 1639, plusieurs baptêmes furent faits en l'église de la Magdeleine du prieuré, à cause que la contagion estoit dans le bourg.

Prieuré. — Plusieurs fois et à différentes époques, il est fait mention du prieuré et des religieux de la Sainte-Trinité pour la rédemption des captifs.

Retables. — En 1732 et en 1733, on trouve, à la fin des registres, les deux notes qui suivent : « Le retable du grand autel de cette paroisse, avec le crucifix et figures qui l'accompagnent en haut, construit par Me Jacques Le Bonhomme, architecte de Saint-Malo, pour le prix d'onze-cent livres, dont cinq-cent furent données par feu missire Yves Nouvel, recteur, les six autres par des particuliers, fut fini entièrement et placé le neufvième août mille-sept-cent-trente-deux. DUCHESNE, recteur.

Les retables des autels du Saint-Rosaire et de Sainte-Anne, faits par Me Jacques Le Bonhomme pour le prix de sept-cent livres, fut achevé et placé le huitième août 1733. La moitié de la somme paiée par Me de la Baronnais à cause de sa chapelle. Les figures du rosaire ont été placées depuis. Le même jour, 8 août 1733 fut placée la boisure des fonts baptismaux, paiée 280 livres ».

Rosaire. — Il en est mention à propos d'un prévôt en 1729, et du retable en 1733.

Statue.« Le huictiesme janvier l'an mil-six-cent-trente et quattre fut apportée l'image Sainct-Enogat de l'église du prieuré de Dinard ; laquelle fut donnée par honneste homme Jean Loquet, marchand, sieur de Boisouze, et fut mise ledict jour en laditte église Sainct-Enogat ; en tesmoin de quoy j’ay signé ce présent mémoire comme subcuré de la paroisse Sainct-Enogat. J. ROGER ».

Terres. — La seigneurie de la paroisse était attachée à un fief qui dépendait de la Crochais, quoique cette terre fut en Ploubalay ; les autres principales terres mentionnées sont : la Vicomté, la Baronnais, la Belleissue, la Vallée, la Corbinais, Villou, les Cognets, l'Isle-Celé.

Visites. — Les évêques de Saint-Malo visitèrent Saint-Enogat le 5 septembre 1616, le 9 septembre 1620, le 15 juin 1629, le 23 juin 1633.

(P. Paris-Jallobert).

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