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SAINT-DONAN

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La commune de Saint-Donan (bzh.gif (80 octets) Sant-Donan) fait partie du canton de Ploufragan. Saint-Donan dépend de l'arrondissement de Saint-Brieuc, du département des Côtes d'Armor (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de SAINT-DONAN

Saint-Donan est certainement un disciple de Saint-Brieuc. En 418, saint Donan, cousin-germain de Fragan (dit-on) et originaire comme lui de Grande-Bretagne, se réfugia avec ce dernier dans l'Armorique, et fonda sur les bords de Gouët, une colonie chrétienne.

Saint-Donan est un démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Plouvara. Au XIIème siècle, la puissante famille Botherel édifie une place forte au-dessus de la vallée de la Maudouve. C'est probablement de cette époque que doit aussi dater la fondation de la paroisse. Saint-Donan (Sainct-Donnan) est mentionné comme paroisse à partir de 1540 (archives des Côtes d'Armor, 1E 2360).

Ville de Saint-Donan (Bretagne).

L'ancienne paroisse de Saint-Donan dépendait du diocèse de Saint-Brieuc, avait pour subdélégation Quintin, et pour ressort Saint-Brieuc. La cure était à l'alternative. Durant la Révolution, la paroisse de Saint-Donan dépendait du doyenné de Saint-Etienne. Saint-Donan élit sa première municipalité au début de 1790.

Par décret du 25 avril 1951, la commune de Saint-Donan cède à celle du Foeil une partie de son territoire comprenant sept villages et limitée par le ruisseau de la Ville-Goro : la Ville-Perdue, la Fontaine-aux-Perdrix, le Clos-Prido, la Ville-Goro (-d'en-Haut,-d'en-Bas et -du-Milieu) et Kergault-d'en-Haut (jusqu'au ruisseau de la Ville-Goro).

Certains lieux-dits tels que La Terre-ès-Moines (près de La Brouselle), du Cloître-d'en-Bas (près de la Ville-Tano) semblent révéler une présence monastique.

On rencontre les appellations suivantes : Saint Donan (en 1469), Saint Donon (en 1480), S. Donnanus (en 1516), Sainct Donan (en 1543). On trouve la forme Saint-Donan dès le XVIIème siècle.

Ville de Saint-Donan (Bretagne).

Note 1 : En 1646, un violent incendie détruisit les archives de Saint-Donan. En 1792, Saint-Donan est la seule commune de France à réclamer le retour de la monarchie, lors du vote du conseil municipal concernant l'acceptation de la Constitution. Son maire, Yves L'Hôtellier, est incarcéré avec plusieurs autres notables, et libéré par les royalistes lors de la prise de Saint-Brieuc le 27 octobre 1799. En 1827, il est décoré de la Légion d'honneur.

Note 2 : La commune de Saint-Donan renferme les taillis du Rufflay, de la Ville-Tannou et de la Ville-au-Roux. Son territoire se divise en haut et bas Saint-Donan. Le Haut Saint-Donan est formé des villages : la Ville-Neuve, Villes-Goro, de la Croix, de Sainte-Catherine, de Saint-Clair, de la Rue-d'Abas, de Launay, de Guicry, de Quilrin. Le Bas Saint-Donan est formé des villages : la Ville-Tannou, du Buchon, de la Transonnais, de la Frénais, de la Ville-Eruel, de Vaumartin, de la Ville-Suzanne, du Billiet, de la Forge-Martin, de Folle-Ville et de la Ville-Cabet.

Saint-Donan (Bretagne) : l'église.

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PATRIMOINE de SAINT-DONAN

l'ancienne église Saint-Donan, devenue l'oratoire Saint-Joseph (XIVème siècle) et situé dans le cimetière. Seul subsiste aujourd'hui son porche qui sert d'oratoire. La nef datait du XIVème siècle et les bas-côtés dataient de 1820. En 1733 eut lieu dans l'église, près du bénitier situé au Sud, l'inhumation du corps de Jean Robin. Le 19 novembre 1748 eut lieu la bénédiction d'une des cloches de la paroisse, nommée Pierre-Françoise. Le 8 juin 1752, Julien Richard, recteur de Saint-Donan, meurt subitement à l'âge de 52 ans, au pied de l'autel. On y trouvait aussi jadis deux reliquaires en bois doré renfermant des os de saint Gonery et de trois autres saints : il s'agissait d'un don de M. Urvoy, supérieur du séminaire de Tréguier, natif de Saint-Donan ;

la nouvelle église (1896-1898), oeuvre de l'architecte Morvan. En forme de croix latine, elle comprend un clocher extérieur, une nef avec bas côtés de quatre travées, un transept et un choeur accosté de deux chapelles ouvrant également sur le transept. La bénédiction de la première pierre a lieu le 18 octobre 1896. L'église est bénie le 13 novembre 1899 et consacrée le 12 octobre 1924. " Mobilier : Statues anciennes de saint Donan, Crucifix, sainte Barbe, saint Loup, saint Gilles, saint Dominique, saint François, saint Joseph, sainte Marguerite ; et, parmi les modernes, celles de saint Brieuc et saint Guillaume. Confessionnaux du XVIIIème siècle ; autel Saint-Gilles refait par E. Le Goff et dans lequel on a réutilisé des colonnes et un tabernacle. La paroisse possède des reliques de saint Gonery et une parcelle de la vraie Croix " (R. Couffon) ;

L'église de Saint-Donan (Bretagne).

la chapelle Notre-Dame de Lorchant (XVIIème siècle). Edifice de plan rectangulaire datant du XVIIème siècle. " Fermée pendant la Révolution, Mgr. Caffarelli réclama cette chapelle comme chapelle de secours le 16 décembre 1806, le culte y avait d'ailleurs été autorisé le 31 mai 1805 " (R. Couffon). Le 30 septembre 1730, a lieu le baptême de la cloche de Notre-Dame de Lorchant : elle reçoit le nom de Marie Françoise Ambroise (le parrain est François Noël Rouxel, seigneur de Villeneuve-Botrel, et la marraine est demoiselle Marie Anne Rouxel de Carho-Taillart). Elle renferme des statues de sainte Anne tenant la sainte Vierge tenant elle-même l'enfant, de la sainte Vierge, de saint Mathurin et de sainte Philomène. La chapelle abrite de nombreux ex-voto dédiés à Notre-Dame ;

la chapelle Sainte-Barbe (XVIIème siècle). Il s'agit d’une dépendance du manoir du Rufflet ou Rufflay. Cet édifice se distingue par son petit clocher en coupole porté par quatre piliers de granit ;

la chapelle du Chesnay, aujourd'hui détruite. Il existait jadis un couvent au lieu-dit "Grand-Chesnay" ;

l'ancienne chapelle Saint-Loup, mentionnée comme désaffectée en 1937. Elle est déjà mentionnée en 1540 ;

la chapelle de La Villeneuve, bénie le 6 mars 1721. Le cloche eut pour parrain François Hamon, chirurgien royal de Quintin, et pour marraine demoiselle Marie Anne Rouxel, dame de Carho. Elle est dite " transformée en four " en 1937 ;

les anciennes chapelles, aujourd'hui disparues : - celle du Launay sous le patronage de saint Maudez ; - celle de Kermare (ou Kermarec) ; - celle de Ville-au-Roux ; - celle de Sainte-Catherine (au village de la Croix), vendue en 1809 ; - celle de la Villeboutier. Une chapellenie en l'honneur de sainte Catherine et saint Clair y avait été fondée le 3 juin 1504 par Messire Louis Le Gascoin ;

les croix de Lorchant, Thomas (XVIIIème siècle), Heurtebise (XVIII-XXème siècle), Cosson, de Villeneuve (bénie le 6 mars 1721), Sainte-Catherine ;

un socle de croix (1822), situé au Rufflet. La croix aurait été dressée par M. Cartel, propriétaire du château ;

le château du Chesnay (XVème siècle). Propriété de Guillaume Le Bigot (en 1514) et de Louis Gascoing (en 1536) ;

Château du Chesnay à Saint-Donan (Bretagne).

le manoir de la Ville-au-Roux (XVème siècle). Propriété d'Alix de Beaumont (en 1450) et de la famille du Rufflay (en 1514 et en 1536) ;

le manoir de la Ville-Boutier (XVème siècle). On voit le blason de la famille Le Gascoing qui possède le fief aux XVème et XVIème siècles. Propriété d'Alain Le Gascoin (ou Gascoing) en 1450, de Gilles Le Gascoin en 1514 et en 1543, de François Poullain en 1569 ;

le manoir du Rufflet. Propriété de Louis du Rufflay (en 1450) et de Jean du Rufflay (en 1536) ;

le manoir de la Lande-Suzanne (XVIème siècle). Le domaine de La Lande appartenait, en 1450 à Eonnet Le Forestier, et en 1536, à Pierre Le Forestier. Le domaine de la Ville-Suzanne appartenait, en 1536, à Jean de Rosmadeuc ;

la fontaine de la Glaume (1606), fondée par le prêtre Guillaume Auffray. Plusieurs autres fontaines sont mentionnées au XIXème siècle : la Maroche, la Pisse-Près, Notre-Dame de Lorchant, le Dompierre (au village du Buchon) ;

les moulins à eau de Colvé, de Bas-Colvé, de Kergault ;

A signaler aussi :

le menhir de Lorchant (époque néolithique) ;

le souterrain du Tertre-Huet (époque gauloise) ;

le camp ou motte féodale de Launay-la-Nouette (haut Moyen Age) ;

l'enceinte de Launay-Mordrel ;

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ANCIENNE NOBLESSE de SAINT-DONAN

Avant la Révolution, les maisons nobles de Saint-Donan étaient : le Rufflay (avec moyenne justice), Châtel-Botrel, la Ville-au-Roux, la Terre-Neuve, le Billet, le Four-Jarnier, la Folle-Ville, la Ville-Boutier, l'Isle-Milon, Guicry, la Lande, Brangol, la Ville-Tannou, la Salle, la Ville-Suzanne, le Clos-Briend, le Chesnay. Au XVIIème siècle, le sol de la vieille forteresse féodale, le château Boterel, avait été afféagé à un tenancier noble, et l'aveu du comté de Quintin de 1664 en parle ainsi : "La place et chasteau de Bottrel, avec le lieu et aplacement, terres et bois qui en dépendent, à présent tenu par Me Pierre de Perrien, sieur de Crenan, par afféagement, et en doit payer par chacun an 4 livres 4 sols". C'est au château de Boterel, croyons-nous, que se trouvait le chef-lieu primitif de la grande châtellenie donnée en partage au frère puîné d'Henri d'Avaugour, et c'est pourquoi ce puîné et ses descendants prirent le nom de Boterel (ou Botherel).

Lors de la "revue et monstre généralle des nobles, ennobliz, exemptz et aultres tenantz fiefs nobles et subjects aux armes de l’Evesché de Saint-Brieuc, tenue à Moncontour par haut et puissant Messire Tristan du Perrier, Comte de Quintin ; noble et puissant Messire Guyon de la Motte, Chevalier, sieur de l’Orfeuil et de Vauclerc ; Messire Amaury de la Moussaye, Chevalier, sieur du dict lieu de la Moussaye, commissaires commis et députez par mandement patent du Duc nostre souverain seigneur, quant à ce, les viije, ixe et xe jours de janvier l’an mil iiiie lxix ", on mentionne, en janvier 1469, pour Saint-Donan :
– Philippes du Rufflay, à deux archers et luy a esté enjoinct faire lance.
– Alain Le Gascoing, par Guillaume Le Gascoing.
– Sevestre Le Charpentier.
– Guillaume Conen-Villetano.
– Guilme Josses, Hervé Hamon.
– Eonet Moro, par Bert. Moro.
– Jean Le Roux.
– Louis Brangays.
– Etienne Frigat.

Lors de la réformation de 1514, sont cités à Saint-Donan les nobles suivants : Tristan du Rufflay, Sevestre de Kervaneuc, Gilles Le Gascogn (Gascoin), Louis Morou, Jean, fils Charles Josses, Geffroy Brangael, Tristan de Montfort et Tristan du Tannou.

Lors de la réformation du 1er janvier 1514, plusieurs maisons nobles sont mentionnées à Saint-Donan : Le Ruflet, La Ville-au-Roux et Le Billiet (à Tristan Rufflay), La Ville-Tano (à Christophe de Rosmadec), L'Ile-Mulon (à Gilles de Kervaneuc), La Ville-Boutier (à Gilles Le Gaicogn), Forville (à Louis Morou), Brangael (à Silvestre Le Charpentier), Le Guycoie (à Jean Josses), Kergault (à Geffroy Brangael), Le Jonc (à Tristan de Montfort, fils de Jean), Le Clos-Brieus (à Tristan du Tannou), La Salle (à Christophe de Rosmadeuc), Le Four-Jarnio (à Jean du Bosboexel), La Chesnaye (aux héritiers de Guillaume Le Bigot), La Lande (à Pierre Le Forestier), Brangael (à Louis Morou), Kergault (à Jean de Castellou), La Croix-Cadio (à Yves Budes), Le Chesnay (à Louis, fils de Pierre Le Caigogn), Le Vau-Martin (à Péan Grumel), La Ville-Neuve (à Guillaume Frigas), une maison (à Hervé Hamon et Philippe Hamon).

Lors de la réformation du 18 mars 1536, plusieurs maisons nobles sont mentionnées : Le Rufflet, Bylly, la Ville-au-Roux et La Terre-Neuve (à Jehan du Ruffley), La Ville-Boutier (à Gilles Le Gascoign, fils de Tristan Le Gascoign et Olive Boucel), Le Chesnay (à Louis Gascoign), La Lande et Brengaell (à Pierre Le Forestier, sieur de Kerahuys), L'Ile-Mulon (à Silvestre de Kerevenen et son épouse Thomine Robin), La Ville-Tano et La Ville-Suzanne (à Jehan de Rozemadeuc), Guicry (à une nommée du Bodenyo, héritage de François Josses), autre maison Brangaell (à un nommé Le Charpentier, sieur de Kergouvau), Le Four-Jarnio (à Louise de Lyscoet), Forville (à Jehan Boaysart, fil d'Yvon).

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Saint-Brieuc de 1480, on comptabilise la présence de 11 nobles de Saint-Donan :

Louis BRANGEL (12 livres de revenu) : porteur d’un paltoc et comparaît armé d’une pertuisane ;

Guillaume CONNEN de Villetanno (60 livres de revenu) ;

Jehan DE MONTFORT (12 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît armé d’une vouge ;

Philippes DU RUFFLAY de Rufflay (240 livres de revenu) ;

Estienne FRIGUART (6 livres de revenu) : porteur d’un paltoc et comparaît armé d’une vouge ;

Hervé HAMON (4 livres de revenu) : défaillant ;

Guillaume JOSSES (15 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît en archer ;

Selvestre LE CHERPENTIER (50 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît en archer ;

Alain LE GASCOIGN (80 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît en archer ;

Jehan LE ROUX (10 livres de revenu) : porteur d’un paltoc et comparaît armé d’une pertuisane ;

Eonnet MORO de Folleville, représenté par Bertrand MORO (40 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît en archer ;

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