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SAINT-DIVY

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La commune de Saint-Divy (pucenoire.gif (870 octets) Sant-Divi) fait partie du canton de Landerneau. Saint-Divy dépend de l'arrondissement de Brest, du département du Finistère (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de SAINT-DIVY

Saint-Divy vient de saint Ivy ou Ivi (VIème siècle). Saint-Divy (patron du pays de Galles) est le fils de Nonne (de son vrai nom Mélarie, fille de Brécan, prince souverain du pays de Galles). Nonne est une jeune religieuse, qui a fui le Pays de Galles, sa terre natale, après avoir été violée par un prince (Xantus, prince de la Cérétique). Elle trouve refuge dans la forêt de Talarmon où elle fonde un ermitage sous des chênes. Le lieu prendra par la suite le nom de "Diri Nonn", c'est-à-dire les chênes de Nonne. Le petit Divy ou David, confié d'abord à saint Belve, alla ensuite à l'école de saint Hildut où il eut pour condisciples Paul Aurélien, Magloire, Gildas et Samson, qui devaient plus tard évangéliser l'Armorique. Saint-Divy mourut vers l'an 544.

Sainte Zite en l'église de Saint-Divy (Bretagne).

Saint-Divy est un démembrement de l'ancienne paroisse primitive de La Forest-Landerneau. Saint-Ivi (ou David) fut parmi les derniers saints bretons à émigrer en Armorique vers la fin du VIIème siècle. Il venait de l’abbaye de Lindisfarne (Northumberland), monastère dirigé par saint Cuthbert.

Saint-Divy est une ancienne trève de la paroisse La Forest-Landerneau (depuis le XVème siècle) et dépendait autrefois de l'ancien évêché de Léon. Au XVIIème siècle, les terres sont détenues par la famille Penfeunteniou. Saint-Divy, qui faisait jadis partie de la châtellenie de Landerneau, fut érigé en paroisse en 1823.

Ville de Saint-Divy (Bretagne).

En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne à la paroisse de Saint-Divy de fournir 6 hommes et de payer 39 livres pour « la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne ».

On rencontre les appellations suivantes : Sainct Ivy (en 1531), Saint Divy (en 1560), eccl. Sancti Davidis (en 1637), Sainct Ivy (en 1651).

Ville de Saint-Divy (Bretagne).

Note 1 : Sous la Révolution, le premier maire de Saint-Divy fut M. François-Gabriel Causeur, natif de Saint-Divy. Il n’exerça ses fonctions qu’en 1970 ne s’étant pas représenté l’année suivante aux suffrages de ses concitoyens. Ce M. Causeur et l’abbé Gourmelon, desservant de Saint-Divy, furent arrêtés le dimanche 23 septembre 1791 et internés au château de Brest. L'abbé Causeur survécut à la Révolution française et devint aumônier de l'hospice civil de Landerneau jusqu'à sa mort le 4 juillet 1812 à Saint-Divy ;

Note 2 : En 1843, le Frère Maxime Le Guillou ouvre une école au Manoir de Kerbiriou, en Saint-Divy. Cette école sera transférée en 1863 à Landerneau. François Mouden était le seul député représentant Saint-Divy lors de la rédaction du cahier de doléances de la sénéchaussée de Lesneven.

Ville de Saint-Divy (Bretagne).

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PATRIMOINE de SAINT-DIVY

la chapelle Saint-Jean-Baptiste ou Saint-Jean-de-la-Haye (1460). Il s'agit d'un édifice de plan rectangulaire avec chevet en hémicycle. Son clocheton à dôme porte la date de 1716 et un écusson à gauche de la porte ouest, celle de 1681. La chapelle abrite un tableau de la Nativité ;

Chapelle de Saint-Divy (Bretagne).

l'ancienne église de Saint-Divy (1505-1531). Il s'agit d'un édifice de plan irrégulier qui comprend une nef de trois travées avec bas-côté au nord, et de quatre travées avec bas côté au sud, un transept et un choeur à chevet droit. L'édifice, qui date du XVIème siècle, est lambrissé et conserve des restes de sablières sculptées avec notamment, la sainte Face tenue par des anges. Le porche nord date de 1629 : il porte l'inscription "F. Iestin Fabrique 1629". Le clocher menaçait ruines en 1790 et dut être réparé. Il est frappé par la foudre en 1823 (l'année même où la trève de Saint-Divy est érigée en paroisse) : il s'agit d'un clocher-mur à deux étages amorti par un petit dôme en bulbe. Le vitrail qui occupe le fond de l'abside date de 1531. La maîtresse vitre retrace le triomphe de la Vierge : les seize compartiments du vitrage contiennent au moins 80 personnages et on y distingue le portrait du donateur, messire Hervé de la Palue (recteur de Plouguernével et prieur commandataire de la Forêt). Avant sa dépose en 1939, on pouvait y lire l'inscription "Herveus Paludanus Iuris Utriusque Doctor Dotavit 1531". Les peintures du lambris de la voûte au-dessus du choeur, représentant six scènes de la vie de saint Divy, datent de 1676. L'autel du Rosaire (fin du XVIIème siècle), dans le bras nord du transept, est orné d'un beau retable à pans coupés : le panneau central, encadré de deux colonnes torses, représente la Vierge portant l'enfant Jésus sur ses genoux. Ce sujet principal est entourée de médaillons très fouillés représentant les quinze mystères du Rosaire. Dans les niches latérales semi-circulaires du retable se trouvent saint Dominique et sainte Catherine de Sienne offrant à Marie un coeur enflammé. On y voit les armes des familles Mesgral et Penfeunteniou. L'autel des Trépassés (XVIIème siècle), dans le côté midi du transept, avec ses colonnes torses, possède des niches latérales ornées de statuettes modernes (XIXème siècle) et un dôme à deux étages surmontant le tabernacle : on y voit les statues de saint Isidore et saint Zite en costumes bretons. A droite du vitrail, dans le choeur, se trouve une statue en pierre de saint Divy costumé en archevêque, portant dans la main gauche une croix : cette statue, qui porte l'inscription "D. M. Jan. Menez. 1533", date de 1533 et l'on y trouve les armes des du Ménez et Buzic. Le bénitier Renaissance date de 1685. Le confessionnal date du XVIIème siècle. Le baldaquin des fonts baptismaux octogonal date du XVIIème siècle. L'église renferme un calice, en argent, en partie doré du XVIème siècle, un calice et une patène, en argent, en partie doré du XVIIème siècle et une boîte aux saintes huiles en argent du XVIIème siècle. L'église abrite les statues de saint Divy (déjà mentionnée), saint Yves (XVIème siècle), la Vierge-Mère, saint Jean-Baptiste, saint Jean et un Crucifix. L'église a bénéficié d'importants travaux de restauration entre 1995 et 1998 ;

Eglise de Saint-Divy (Bretagne).

l'ancien ossuaire, daté du 1er juin 1506, a disparu au XXème siècle ;

les deux calvaires du cimetière : l’un date de 1562 (on y voit un écusson des Rohan), et l’autre (autrefois situé à Kerdalaës et transféré en 1966) date de 1652 ;

la croix de Pen-ar-Forest (XVIème siècle) ;

la croix de Saint-Divy (XVIème siècle), restaurée en 1951 et offerte par la famille Leziard de Kerellou ;

d'autres croix ou vestiges de croix : la croix monolithe de Saint-Divy (Moyen Age, surgravée au XVIIème siècle), la croix de Poulfanc (XVIème siècle), le socle de croix de l'entrée du placître de Saint-Divy (1505) ;

le manoir de la Haye (XVI-XVIIème siècle), édifié par Sébastien Penfeunteniou ou Penfentenyo, seigneur de Mesgrall. Propriété des familles Penfeunteniou, du Poulpry, Kerguiziau de Kervasdoué [Note : Joseph Alexandre Marie Charles de Kerguiziau de Kervasdoué, colonel de cavalerie, est né au manoir de Kervasdoué en Locmaria-Plouzané le 3 mars 1779. Il était l'époux de Marie Charlotte de la Jaille, décédé au manoir de la Haye en Saint-Divy le 11 mars 1838] et Vacheront ;

Château ou manoir de la Haye en Saint-Divy (Bretagne).

la fontaine Saint-Divy. Un édicule au pignon aigu renferme la statuette en kersanton du saint ;

Fontaine de Saint-Divy (Bretagne).

A signaler aussi :

la stèle du cimetière (âge de fer) censée rendre fertiles le corps des femmes qui venaient la toucher ;

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ANCIENNE NOBLESSE de SAINT-DIVY

Les Lézivy étaient srs. dudit lieu, en Saint-Divy, évêché de Léon. Blason : D'argent, à trois chevrons de sable. Henry de Lisivy était du nombre des chevaliers bretons qui furent tués au siège de Saint-James de Beuvron (1426). René de Lisivy ou Lésivy, seigneur du dit lieu de Lésivy et de Kerellaut (Kerlot), mourut en 1502. Le 8 novembre 1508, mariage de Jeanne de Lézivy (fille de René de Lésivy et de Marguerite de Pontplancoët), veuve de Pierre de La Lande (seigneur de Lestrémec), avec René de Kersauzon, sr de Kerven, décédé le 17 septembre 1512. Cette maison de Lézivy s'est fondue dans Mescam, qui elle-même dans Audren de Kerdrel et Huon de Kermadec. A noter que le manoir de la Haye fut aussi un temps possédé par la famille De Lézivy.

(à compléter)

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