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Saint Clair.

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Dans le plus ancien livre liturgique que nous ayons conservé, l'Ordinaire de 1263 [Note : L'Ordinaire de 1263 est un manuscrit conservé aujourd'hui dans la bibliothèque Sainte-Geneviève, à Paris. Ce livre, composé par le Grand-Chantre de la Cathédrale en 1263, contient l'indication des Fêtes et des Offices qui se célébraient dans le diocèse de Nantes, dès la plus haute antiquité], on lit, au 10 octobre, ces paroles : « Fête du bienheureux Clair, évêque et confesseur. Ce saint fut le premier évêque de l'Eglise de Nantes, qui, envoyé par le Pontife romain à cette même Eglise, apporta avec lui le clou que saint Pierre avait à la main droite durant son martyre, et que nous avons en grande vénération ».

Une tradition constante, consignée dans nos Bréviaires manuscrits, ajoute que saint Clair, accompagné du diacre Déodat, fut conduit par l'inspiration de Dieu dans la Bretagne, qu'il établit le siége épiscopal de Nantes, bâtit dans cette ville une église ou oratoire, en l'honneur des saints apôtres Pierre et Paul, et qu'il y déposa le clou de saint Pierre. Saint Clair ne se contenta pas de prêcher à Nantes, il évangélisa les contrées voisines, et mourut à Reguigny (aujourd'hui Reguiny), dans le diocèse de Vannes, le 10 octobre. On y montre encore aujourd'hui son tombeau.

Cependant, le corps de saint Clair ne resta pas déposé à Reguigny. On croit qu'il fut d'abord transporté à Nantes, puis à Angers en 878, par crainte des invasions normandes, et conservé dans l'église de Saint-Aubin, où il fut longtemps l'objet d'une grande vénération. On garda, jusqu'à la Révolution, dans la cathédrale de Nantes, le chef, ou plutôt une partie du crâne de saint Clair, et son anneau pastoral. Ces précieuses reliques ont été perdues pendant la Révolution.

L'histoire ne détermine pas d'une manière précise l'époque de l'arrivée de saint Clair dans nos pays. Mais l'antique tradition de notre Eglise, acceptée par les plus savants auteurs, semble indiquer que ce fut à la fin du premier ou au commencement du second siècle de l'ère chrétienne. L'apostolat de saint Clair se rattache donc à la prédication primitive de l'Evangile dans les Gaules, et Nantes eut le bonheur de posséder le premier siége épiscopal fondé en Bretagne. Il est à croire que la chaîne des successeurs de saint Clair fut plus d'une fois interrompue pendant les persécutions du second et du troisième siècle. Ennius est le seul dont le nom soit parvenu jusqu'à nous, et l'époque à laquelle il occupait le siége épiscopal de Nantes demeure incertaine. L'Eglise fondée par saint Clair grandit dans le silence et l'obscurité. Quand vint la terrible persécution de Dioclétien, à la fin du troisième siècle et au commencement du quatrième, elle apparut pleine de vie, avec son grand évêque saint Similien et ses premiers martyrs, saint Donatien et saint Rogatien. La postérité chrétienne n'a jamais cessé de reconnaître et de vénérer, dans saint Clair, le fondateur et le père de notre Eglise. Aussi, le jour de sa fête, nous aimons, en récitant son office, à y lire ces paroles qu'il a le droit d'adresser aux fidèles de Nantes, comme saint Paul les adressait autrefois aux Corinthiens : C'est moi qui vous ai engendrés dans le Christ Jésus. Soyez mes imitateurs, comme je l'ai été moi-même de Jésus-Christ. (extrait d'un ouvrage de Mgr. Richard, 1898).

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