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LA PAROISSE DE SAINT-CHRISTOPHE-DE-VALAINS

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SAINT-CHRISTOPHE-DE-VALAINS (VALLEINS en 1466).

Ecclesia Sancti Christofori de Valeniis (1516).

Notes de l'Annuaire de 1792 : foin, grains et cidre.
Altitude : 82 mètres. — Superficie : 327 hectares.
Population : en 1792, 255 habitants ; en 1801, 295 ; en 1841, 290 ; en 1911, 223 ; en 1921, 191.

La paroisse de Saint-Christophe faisait partie de la subdélégation de Saint-Aubin, bien qu'elle dépendît de la baronnie de Fougères.

Le nom de Valains ou Valleins est celui d'un fief de la seigneurie d'Orange, sis en Vieuxvy, « joignant d'ung costé à la dite ripvière de Couaysnon, d'aultre costé à la parrouaysse de Saint-Christophe, et d'un bout au lieu et demaine de la Seneschaussière. » (Aveu de 1452) [Note : Voir DORANGE, Mémoire pour la commune de Vieuxvy, p. 52]. Le village de Valains se trouve un peu au sud de la Sénéchaussière. — Des aveux d'Orange du XVIème siècle disent : « Valains, autrement la Trinité d'Orange » (Voir DORANGE, Mémoire pour la commune de Vieuxvy, p. 51).

On ignore l'origine de cette petite paroisse, qui formait un prieuré-cure de l'abbaye de Rillé. Depuis longtemps, le prieur-recteur était un prêtre séculier, présenté par l'abbé de Rillé, qui lui abandonnait la totalité des dîmes de la paroisse. En 1790, le prieur estima son revenu à 730 livres, dont 700 étaient fournies par les dîmes, qu'il exploitait directement. En cette année, elles produisirent, net, 753 livres.

Le prieur-recteur, M. Salmon, prêta serment ; la paroisse de Saint-Christophe devant être supprimée (elle le fut en octobre 1791), M. Salmon fut élu, le 18 septembre 1791, pour Saint-Ouen-des-Alleux. Il obtint du District, le 22 octobre 1791, la réunion de Saint-Christophe à Saint-Ouen et s'installa dans cette dernière paroisse ainsi agrandie.

Cependant, en juin 1793, sur la demande des paroissiens de Saint-Christophe, le District autorisa M. Leray à célébrer dans l'église de Saint-Christophe et le reconnut comme curé. Ce M. Leray était l'ancien recteur de Tremblay, qui avait refusé le serment, s'était retiré en Saint-Germain-en-Cogles, et avait prêté là, le 29 novembre 1792, le serment de Liberté-Egalité. Il abdiqua le 9 avril 1794, reprit plus tard ses fonctions à Saint-Christophe et y mourut, curé constitutionnel, le 20 août 1800. Il fut remplacé par M. Thomas Orangé, ex-curé constitutionnel de Chancé, qui s'était établi instituteur à Saint-Rémy-du-Plain, puis était venu le 29 avril 1800 à Saint-Christophe, où il avait accepté les fonctions d'adjoint au maire (24 mai 1800). Il était encore à Saint-Christophe en 1804.

Il n'y eut pas, en effet, de recteur concordataire. La paroisse de Saint-Christophe fut réunie à celle de Saint-Ouen-des-Alleux jusqu'en 1826, après quoi elle fut rétablie. Le premier recteur fut Michel Vitré.

L'église est sous l'invocation de saint Christophe, martyr. Elle n'a que les proportions d'une chapelle, sans grand caractère architectural. Le rétable du maître-autel, du XVIIème siècle (classé), présente quelques sculptures bien traitées. Il est orné de statues de bois. L'écusson des de la Belinaye, seigneur fondateur et prééminencier, se voit encore à l'entrée du chœur. Quelques pierres tombales paraissent anciennes. Il y avait une chapelle à la Belinaye (ruinée).

(Emile Pautrel).

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