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LE CLERGÉ DU DIOCÈSE DE SAINT-BRIEUC
avant, pendant et après la Révolution

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Avant cette Révolution, l'administration ecclésiastique n'était pas en tout conforme à celle d'aujourd'hui.

Nominations aux bénéfices.

Les recteurs de trêves et les vicaires étaient à la complète disposition de l'évêque qui les nommait et les destituait à volonté. Les recteurs de paroisses reconnues étaient inamovibles. On devenait recteur par nomination ou par le concours. Plusieurs cures du diocèse étaient à la nomination d'abbayes et plusieurs à la nomination de seigneurs laïques. L'abbé de Beauport nommait aux cures d'Estables, de Plélo, de Plouha, de Plouvara, de Pordic, de Plouzec (Plouezec) et d'Yvias.

L'abbé de Saint-Melaine nommait à Bréhand-Moncontour, à Planguenoual. Le prieur de la même abbaye nommait le recteur de Saint-Michel de Moncontour. Le recteur de Saint-Samson, proche Rohan (alors du diocèse de Saint-Brieuc), était nommé par l'abbaye de Rillé. Des seigneurs laïques présentaient aux cures suivantes : M. Moreau, à Cesson ; M. de la Rivière, à Plœuc ; M. de la Noüe, à Plounez ; M. Picot, à Saint-Carreuc ; M. de Lamoussaye, à Saint-Dénoual ; M. de Carcado, à Saint-Etienne-du-Gué-de-Lisle ; M. Langeron, à Saint-Julien-de-la-Côte ; le duc de Lorges, à Saint-Turion, de Quintin ; M. Boschat, à Uzel.

Ces vingt paroisses retranchées des cent quatorze qui composaient le diocèse de Saint-Brieuc, il n'en restait plus que 94. Or la nomination à ces 94 cures réservées était partagée entre le Pape et l'évêque diocésain. D'après convention entre Rome et nos ducs, le Pape avait, pendant huit mois de l'année, la nomination aux cures de Bretagne ; les évêques avaient les quatre autres mois. Plus tard, pour engager les évêques, à garder la résidence, le Pape leur accorda deux mois de plus. Par là il y eut partage égal entre le Pape et les évêques pour la nomination aux cures dans la province. Le Pape avait les mois impairs, comme janvier, mars, mai, etc. L'évêque avait les mois pairs. C'est ce qui fut appelé l'alternative. Ainsi toute cure qui n'avait pas un patron, comme les vingt, dont nous avons parlé, était dite cure à l'alternative. Les cures devenues vacantes dans les mois du Pape, étaient données à Rome, soit au concours, soit d'une autre manière. Mais il arrivait souvent que des pourvus, venus de points éloignés des paroisses obtenues, n'avaient pas les qualités requises pour les localités dont ils ignoraient même la langue. Les populations les repoussaient et leur marquaient du mépris en les appelant Romipètes. Pour remédier au désordre, Benoît XIV, en 1740, chargea les évêques du concours, chacun pour son diocèse. Certaines conditions furent exigées pour être admis à concourir : il fallait être du diocèse, connaître la langue de la paroisse qu'on désirait obtenir. Il fallait aussi avoir un certain nombre d'années de prêtrise et n'être pas déjà pourvu d'une cure, sans quoi l'on ne pouvait prendre part au concours sans l'autorisation de l'évêque. Les concours firent un bien immense, ils portèrent à l'étude et firent, dit M. Ropartz, du clergé de Bretagne le premier clergé de France.

MOYENS D'EXISTENCE DU CLERGÉ

Le titre clérical.

Pendant des siècles, on n'ordonnait de prêtres que selon les besoins de l'Eglise, pour combler un vide ou pour remplir un poste nouvellement créé. Plus tard, on fit des ordinations pour satisfaire la seule dévotion des sujets, mais ces sortes d'ordinations se multipliant démesurément, l'Eglise, pour que ses ministres ne tombassent pas dans l'avilissement pour cause de pauvreté, exigea de ceux qui voudraient être promus aux ordres sacrés, un certain revenu fixe et assuré, afin qu'ils pussent vivre dans une honnête aisance. Ce revenu exigé s'appela titre clérical.

Le Concile de Trente l'exigea (sess. 21, ch. 11 de refor...). L'Eglise de France se conforma aux ordonnances du Concile touchant le titre clérical, et plusieurs conciles provinciaux publièrent et appuyèrent ses ordonnances. Les rois ont joint leur autorité à celle de l'Eglise pour empêcher toute promotion aux ordres sans titre suffisant. Les religieux n'avaient pas besoin de titre, leur profession leur en tenait lieu.

Pour favoriser la création des titres et pour en assurer la conservation, l'Eglise et l'Etat s'entendaient. C'est ainsi qu'un père pouvait assurer à son fils un titre plus fort que la part qu'il devait avoir dans l'héritage paternel. Le titre aussi ne se perdait pas par la prescription, et il ne pouvait être saisi à moins de laisser la jouissance au titulaire. Devolant et Suavageau rapportent plusieurs décrets sur cette matière.

Mais pour que le titre eût la valeur dont nous parlons, il fallait qu'il fût rapporté par un notaire apostolique, qu'il y eût publication à la porte de l'église, qu'il y eût appropriation. Il fallait aussi qu'il fût garanti sans fraude par quatre notables de l'endroit. Les meubles, l'argent non placé d'une manière assurée, les terres domaines congéables que le propriétaire foncier avait droit de reprendre, ne pouvaient servir de titre. Malgré toutes ces précautions et ces formalités, nous pensons qu'il y avait beaucoup de titres fictifs, surtout dans les domaines de Rohan où presque toute la terre était congéable.

Quant à la valeur du titre, elle n'a pas été la même dans tous les temps et dans tous les lieux. En l'année 1528, un concile de Sens fixa le titre à vingt livres de revenu. Une ordonnance de Charles IX, qui monta sur le trône en 1560, porta le titre clérical à la somme de cinquante livres. En 1592, il était de soixante livres dans le diocèse de Vannes, comme le montre un procès de cette époque entre les habitants de Malensac et un prêtre titré par la paroisse. (Devalant, I. 11, p. 139.) Au commencement du XVIIème siècle, on le trouve fixé à soixante livres dans beaucoup de diocèses. C'est à ce taux qu'on le trouve dans les diocèses de Bretagne dans la dernière partie du XVIIème siècle. Les Statuts du diocèse de Saint-Brieuc, imprimés en 1723, disent que, conformément aux anciens Statuts, on se contente pour le titre de la rente de soixante livres tournois.

Cette somme eût été bien insuffisante pour faire vivre un prêtre honorablement, si l'argent n'avait pas eu beaucoup plus de valeur qu'aujourd'hui.

Les dîmes.

Le clergé paroissial avait aussi pour s'aider à vivre quelques terres aumônées à cet effet, et quelques traits de dîmes. Dans un temps reculé presque toutes les dîmes ont dû être ecclésiastiques, mais des mauvaises administrations, des usurpations en avaient fait passer une grande partie en des mains séculières. Aussi, à l'époque de la Révolution, il était rare qu'un recteur fût seul décimateur dans sa paroisse. Les décimateurs laïques et ecclésiastiques avaient à leur charge une partie de l'entretien de l'église et une somme à verser aux recteurs et aux vicaires qui ne dîmaient pas. C'est ainsi qu'on voit le Prieur du Clos, en Saint-Samson, proche Rohan, qui avait quelques petites dîmes dans les paroisses de Saint-Thélo et de Trévé, verser chaque année cent six livres dix sous au recteur de Saint-Thélo ; quatre-vingts livres deux sous au recteur de Trévé, et quarante livres deux sous à son vicaire.

Portion congrue.

On appelait portion congrue le minimum de ce qui était jugé nécessaire pour faire vivre un recteur et un vicaire. Elle était due par les décimateurs au clergé paroissial qui ne dîmait pas. Le taux en a varié plusieurs fois. En 1571, il fut, par un édit de Charles IX, fixé à 120 livres. Les arrêts du Parlement les portèrent à 150 et ensuite à 200 livres. Une ordonnance de 1629 le fit monter à 300 livres. Bientôt les gros décimateurs obtinrent une déclaration du roi, d'après laquelle la portion congrue ne serait pas de 300 livres en Bretagne, ni dans tout pays situé du même côté de la Loire. Les décimateurs d'au-delà de la même rivière obtinrent une déclaration semblable. Mais les Parlements, n'ayant pas enregistré ces déclarations, continuèrent à condamner les décimateurs à payer 300 livres. Pour faire cesser les contestations, Louis XIV donna une nouvelle déclaration d'après laquelle la portion congrue des recteurs et des vicaires perpétuels était fixée à 300 livres, et celle de leurs vicaires à 150 livres. Louis XV porta celle des recteurs à 500 livres et celle de leurs vicaires à 200 livres. Tel a été le taux des portions congrues jusqu'en 1789. Les recteurs de trêves étaient par rapport à la portion congrue assimilés aux vicaires de paroisses.

Le neume.

Dans un temps, le neume fut aussi droit curial, mais sans être généralement exigé. Il consistait dans le prélèvement, par le recteur, de la neuvième partie des effets mobiliers laissés par un défunt, toute dette payée préalablement. Ce droit qui donnait lieu à des procès fréquents dans le XVIème et dans le XVIIème siècle, était presque toujours refusé aux décimateurs. Il fut entièrement aboli à la fin du XVIIème siècle et au commencement du XVIIIème siècle. Les recteurs eux-mêmes demandaient cette abolition. Les paroisses sur lesquelles se levait ce droit furent obligées de trouver un autre moyen de fournir au clergé la subsistance nécessaire. Voici ce que nous trouvons dans Dufail, à l'article : Droits rectoriaux. Clémentine. Droit de neume. Pacte nuptial. Extrême-onction, page 543 :

« Le recteur levra les droits rectoriaux contenus en la Clémentine, autrement dit concordat, qui sont : droit de mortuage, autrement dit droit de neume ; droit de noçage, autrement dit le pacte nuptial ; le droit de la dernière onction, pour lesquels droits le recteur ne prendra plus grand devoir que celui qui est accordé par la dite Clémentine, savoir : pour le devoir de l'extrême onction, huit deniers ; pour le droit de noçage, trois sous tournois de ceux qui auront en meubles valant cinquante livres tournois et au-dessus ; et des autres qui auront moins de cinquante livres, valant toutefois, leurs dits meubles plus de trente livres, la somme de deux sous tournois, et sans rien prendre de ceux desquels les meubles ne se monteront jusqu'à la valeur de trente livres tournois. Et pour le regard du droit de neume, la neuvième partie en un tiers des biens de la communauté d'icelui des paroissiens qui décédra, les funérailles et tiers des debtes sur icelui tiers préalablement payées et pourvu qu'iceux biens délaissés par le défunt à départir tiers à tiers, valent quarante livres monnoye » (Arrêt du 28 août 1562).

Les oblations.

Le tiers des oblations en nature, faites soit à l'église paroissiale, soit dans les chapelles, faisait aussi anciennement partie des droits rectoriaux. C'est ce que nous affirment tous les livres de lois d'avant la Révolution. Ce droit au tiers n'avait pas lieu pour les tasses portées dans l'église. Aussi, en novembre 1622, Missire Olivier Allenic, recteur de Loudéac, fut débouté du droit, par lui prétendu, aux aumônes qui se font dans la boîte courante. (Devolant, livre II, page 2). Aujourd'hui, cet usage du tiers existe encore dans plusieurs paroisses, mais sans qu'il donne un droit comme dans le passé.

Les messes.

Dans tous temps, un honoraire a été offert au prêtre à qui l'on demandait une messe, mais le taux de cet honoraire n'a pas toujours été le même. Nous voyons dans l'Histoire de Bretagne et par Dom Lobineau et par Dom Morice, que dans les XIIIème, XIVème et XVème siècles, les plus grands seigneurs ne donnaient pour une messe qu'un sous et demi, deux sous et rarement trois.

Dans notre enfance, nous avons entendu dire à des anciens dans le sacerdoce que dans un temps qui n'était pas éloigné d'eux, les honoraires de messes étaient fixés à sept ou huit sous. Le contenu d'un arrêt du Parlement en date de 1701, nous fait savoir, en parlant d'un recteur de Paramé, qu'à dater de ce moment, le dit recteur aurait, pour les messes de services et de fondations, un cinquième d'augmentation, et que par conséquent, il aura dix sous pour une messe à voix basse. Dès l'année 1730, on trouve les messes à douze sous dans le diocèse de Dol et dans celui de Saint-Malo. Elles ont été à ce taux dans celui de Saint-Brieuc jusqu'à la fin de la Révolution. Mgr Caffareli fixa à un franc l'honoraire de la messe à voix basse. Mgr Lemée l'éleva à 1 fr. 50 vers 1854.

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RECRUTEMENT DU CLERGÉ

Avant l'établissement des Séminaires qui ne datent que de l'époque de Saint-Vincent de Paul, mort en 1660, le clergé se recrutait par les soins du clergé séculier et des communautés qui donnaient des leçons de français, de latin et de théologie aux jeunes gens qui montraient de la vocation pour l'état ecclésiastique. Pour arriver aux ordres, on n'exigeait pas une science poussée bien loin.

Les Statuts publiés en 1606, par Mgr de Marconnay, évêque de Saint-Brieuc, disent « Pour obtenir un bénéfice en vertu de la tonsure, il faut être âgé de 14 ans, savoir lire et écrire et être et instruit ès rudiments de la foi. Quant à la réception des ordres mineurs, il faut être versé dans la grammaire, entendre littéralement l'écriture sainte, les leçons qui se lisent aux matines. Pour recevoir les ordres sacrés, il faudra de plus être versé dans la science des sacrements et des mystères de la foi ».

Mgr Le Gouverneur, évêque de Saint-Malo, disait six ans plus tard : « Ceux qui veulent être promus aux ordres mineurs devront entendre la langue latine et apporter attestation de leur probité et bonnes mœurs et du devoir qu'ils font de fréquenter l'église, d'assister au service divin, laquelle attestation sera signée de leur recteur et de leur régent ».

Les études restreintes de cette époque, études faites sans déplacements et sans grandes dépenses [Note : Un père, se plaignant, disait à son fils prêtre « Vous savez pourtant que pour vous faire prêtre, il m'a coûté plus de dix écus »], la perspective de quelque petit bénéfice, de quelques honoraires de messes, c'en était assez pour pousser vers la cléricature des jeunes gens pieux, mais sans fortune. Aussi, les prêtres furent extrêmement nombreux dans la première moitié du XVIIème siècle. Les seuls registres des mariages nous en montrent trente-deux résidant en même temps dans la paroisse de Sévignac. Le souvenir de ce nombreux clergé n'est pas oublié dans la localité où l'on dit encore qu'à une époque on a vu jusqu'à dix prêtres sortant de l'église après la grand'messe, se dirigeant vers Rouillac, pour dîner chacun chez soi ; c'est qu'alors Rouillac n'était que chapelle de Sévignac.

On lit aussi dans Devolant (I. II, p. 140), qu'en 1613, Malansac au diocèse de Vannes, avait 19 prêtres titrés par la paroisse.

En 1645, un prêtre Lazariste dirigeant un séminaire, disait à Saint-Vincent de Paul, son supérieur, qu'en Bretagne où il était, on voyait dans des paroisses plus de cinquante prêtres. Ce n'était pas seulement la Bretagne qui, à l'époque dont nous parlons, comptait un nombre prodigieux de prêtres. L'évêque d'un diocèse en France, écrivait à Saint-Vincent-de-Paul que, dans son diocèse, on comptait sept mille prêtres (Abelly, t. ? , p. 477).

Ce nombre prodigieux de prêtres commença, à diminuer vers 1650.

C'est qu'alors les séminaires s'établissaient, les vocations étaient mieux éprouvées, on exigeait plus de science et par suite plus de dépenses. Néanmoins le clergé fut encore nombreux jusqu'à l'époque de la Révolution, comme le montre le tableau ci-dessous datant de 1770 et environ. C'est un carnet épiscopal qui donne pour chaque paroisse du diocèse de Saint-Brieuc, le nombre des personnes en âge de communier, la valeur du bénéfice paroissial, le nom, l'âge, l'époque de prêtrise de chaque prêtre et de l'entrée du recteur en fonction. Les lettres plus ou moins grandes qui accompagnent ou suivent chaque nom, sont des signes de convention.

Voici ce tableau :

Allineuc.
Communiants : 2,500. — Revenu du bénéfice : 1,100 livres.

Nom : Né ; Prêtre ; Recteur.

Noël-Joseph Rabeil, recteur : 1719 ; 1744 ; 1752
François Garnier, curé : 1732 ; 1760
Joseph Saget : 1712 ; 1742
Guillaume Martin : 1695 ; 1725
Jean Andrieux : 1702 ; 1730
Toussaint-Jean-François Bocher : 1724 ; 1748
Jean-Baptiste Garnier : 1730 ; 1755
Julien Côte : 1740 ; 1770

L'Hermitage, trêve d'Allineuc.
Communiants : 800.

Pierre Richard, curé : 1722 ; 1747
François Morel : ? ; 1772

Andel.
Communiants : 350. — Revenu 600.

Noël Escoublet : 1722 ; 1747
François Thémoy : 1729 ; 1766
Jacques-Nicolas Hingant : 1745 ; 1769

Bréhand-Loudéac.
Communiants : 2,060. — Revenu : 800.

Jean Jouin, recteur : 1717 ; 1746 ; 1763
Louis Courmaux, curé : 1729 ; 1753
Jean-François Mahé : 1708 ; 1733

Bréhand-Moncontour.
Communiants : 1,500. — Revenu : 600.

Louis Doré, recteur : 1734 ; 1760 ; 1767
Jean Lecrerc : 1718 ; 1746
Julien Fourchon : mort à Saint-Trimoël.

Cadélac
Communiants : 700. – Revenu : 600.

François Lesné, recteur : 1696 ; 1720 ; 1744
Pierre Conan, curé : 1722 ; 1748
Vincent Lepioufle : ? ; 1771

Cessons
Communiants 400. — Revenu : 600.

Nicolas Rufflet, recteur : 1733 ; 1758 ; 1767
René Jaffrain.

Cohiniac.
Communiants : 600. — Revenu : 600.

Mathurin Perrio, recteur : 1730 ; 1756 ; 1765
Rolland Lapersonne : 1722 ; 1753
François Ledu : 1742 ; 1869

Dollo.
Communiants : 550. — Revenu : 600.

René Soquet, recteur : 1725 ; 1750 ; 1758

Erquy.
Communiants 1,200. — Revenu 600.

Jean-Baptiste Chandemel, recteur : 1724 ; 1749 ; 1760
René Trobert, curé : 1727 ; 1753
Julien Chenu : 1732 ; 1759
Jean Pasturel : 1742 ; 1767
Jean-Jeorges Beaubra : 1743 ; 1768
Pierre Rouget : 1744 ; 1768
Anastase Pasturel : 1749 ; 1769

Etables.
Communiants : 3,000. — Revenu 800.

Pierre Robert (prémontré), recteur : 1718 ; 1743 ; 1755
Laurent Collet, infirme.
François Richard.
Mathurin Guibert : 1703 ; 1730
Jean Touroux : 1734 ; 1760
Yves Moro : 1734 ; 1760
Jean-Pierre Charmoy : 1740 ; 1767
Gilles Lecrerc : 1741 ; 1768 ; 1773.

Hénanbihen.
Communiants 1,500. — Revenu : 600.

Pierre Chambily, recteur : 1701 ; 1726 ; 1729
Jean-François Fouré, curé : 1735 ; 1760 ; 1774
Mathurin Parthenay, curé d'office (Chanoine à Hournus en 1772) : 1738 ; 1763
François Rollier, curé : 1739 ; 1765
Pierre Pinard : 1729 ; 1758

Hénansal.
Communiants : 740. — Revenu : 1,400.

Pierre Baudouart, recteur : 1738 ; 1762 ; 1768
Yves Demoy, curé : 1744 ; 1769

Hénon.
Communiants : 2,000. — Revenu : 2,000.

René de la Villéon, recteur : 1716 ; 1740 ; 1753
Jean Paitra, curé : 1729 ; 1754
Barthélemy Hervé : 1707 ; 1731
Mathurin Gautier : 1708 ; 1736
Noël Gaillard : 1741 ; 1763
Noël Lecrerc : ? ; 1772
François Rodolphe Boëtard : 1747 ; 1773

Hillion.
Communiants : 1,500. — Revenu : 1,100.

René-Julien Poret, recteur : 1735 ; 1760 ; 1767
Romain Mabille, curé : 1743 ; 1767
François Lemarechal : 1740 ; 1768
René Fremin
Jean Quintin : 1745 ; 1769
François-Olivier Rouault : ? ; 1774

Jugon.
Communiants : ? — Revenu : 600.

Louis Lemée, recteur : ? ; 1756
Pierre-Jean Josse : 1735 ; 1759

La Bouillie.
Communiants : 450. — Revenu : 500.

Pierre Droguet, recteur : 1713 ; 1737 ; 1751
Georges Fromont.

La Chéze.
Communiants : 300. — Revenu : 500.

François Jégu, recteur (Romipète) : 1702 ; 1729 ; 1739
Joseph Morin, curé : 1724 ; 1751
Jean Travaillé.

La Ferrière, trêve de La Chèze.
Communiants : 600.

Vincent Phélippot, curé : 1711 ; 1748

Lamballe.
Communiants : 1,000. — Revenu : 1,000.

Jean Ruello, recteur : 1731 ; 1755 ; 1762
Henri-Augustin Blanchet
Joseph Marbaud : 1718 ; 1742
Etienne Mettris de la Sallète : 1721 ; 1745
Charles Meheult : 1715 ; 1740
René Abgral
Charles Micault de Souleville : 1729; 1755
Pierre Belnart : 1722 ; 1748
Jean Belnart : 1732 ; 1760
François Santier : 1724 ; 1749 ; 1772
Jean-Marie Gallet : 1738 ; 1767
François Cormeaux : 1746 ; 1770
Mathurin Duchemin : 1727 ; 1752
Mahé : 1738 ; 1762
Jean Mahé.
François-Marie Blanchet : 1748 ; 1772
Michel-Louis Duclos Gallet : 1744 ; 1767
Claude Rouxel : ? ; 1770
Cezar-Pierre Grollo : 1749 ; 1773

La Malhoure.
Communiants : 230. — Revenu : 500.

Pierre-Nicolas Ruellan, recteur : 1730 ; 1755 ; 1764
François Leforestier : 1725 ; 1753
Servais Mordel : ? ; 1772

La Méaugon.
Communiants : 600. — Revenu : 600.

Valentin Gautier, recteur : 1732 ; 1758 ; 1770
Julien Boscher : 1722 ; 1749
Jean Jouanny : 1744 ; 1770

Lanfains.
Communiants : 2,000. — Revenu : 900.

Jean-Marie Legrain, recteur : 1731 ; 1755 ; 1766
Robert Marie, curé : 1745 ; 1769
Maurice Mouésan, curé : 1750 ; 1774
Guillaume Audren.
Jean-François Fraboulet : 1731 ; 1757

Langourla.
Communiants : 1,200. — Revenu : 650.

Jean-François Pincemin, recteur : 1725 ; ? ; 1759
Pierre-François Courtel, curé : 1743 ; 1768
Guillaume Collet.
Jean Hervé : ? ; ? ; ?. Mort en 1773.
Julien Cormeau : ? ; ? ; ?. Mort en 1772.
Jacques Cormeau : ? ; ? ; ?. Mort en 1772.

Langueux.
Communiants : 900. — Revenu : 760.

Jean Corbel, recteur : 1733 ; 1757 ; 1764
Pierre Blivet, curé : 1746 ; 1770
Olivier-Jacques Geffrain : 1743 ; 1770

Lannebert.
Communiants : 550. — Revenu : 1,000.

Jean Foëson, recteur : 1735 ; 1760 ; 1764
Claude Leguen, curé : 1740 ; 1767

Lantic
Communiants : 600. — Revenu : 700.

François Langlois, recteur : ? ; ? ; 1764
François Michel : 1709 ; 1738

La Prénessaye.
Communiants : 1,600. — Revenu : 800.

Christophe Levaillant : 1707 ; 1731 ; 1739
Mathurin-Marie Lefebvre, curé : 1728 ; 1752
François Samson : 1724 ; 1754
Yves-François Morel : 1741 ; 1766

Laurenan.
Communiants 800. — Revenu : 500.

Noël Doré, recteur : 1719 ; 1743 ; 1760
Julien Vautier : 1735 ; 1760

Le Gouray.
Communiants : 1,800. — Revenu : 1,000.

Pierre Ruello, recteur : 1733 ; 1759 ; 1766
Colin, recteur : ? ; ? ; 1773
Julien Ruello, curé : 1739 ; 1767
Louis-Gilles Paitra, curé : 1748 ; 1773
Pierre Houïs : 1707 ; 1731
Mathurin Morin : 1710 ; 1736
Jean Haisran, diacre.

Collinée, trève du Gouray.

Julien Ruello, curé : 1737 ; 1764
Julien Ruello (autre) : 1739 ; 1767 (Recteur à Mérillac)

Loudéac.
Communiants 5,000. — Revenu 1,300.

Yves Maignou, recteur : 1697 ; 1721 ; 1755
Cyprien Jéglo : 1723 ; 1747
Guillaume Macé : 1739 ; 1767
Pierre Lebois : 1741 ; 1766
Jean-François Guilmoto : 1742 ; 1765
François Crahan : 1742 ; 1767
Olivier La Salle.
Julien Brajeul : 1739 . 1768
Jean Lejoly : 1747 ; 1774
Yves Lebigot : ? ; 1774

Grâce, trêve de Loudéac.
Communiants : 1,000.

Mathurin Lebarbier, curé : 1707 ; 1733
François Simon : 1746 ; 1770

La Motte, trêve de Loudéac.
Communiants : 2,000.

Mathurin Cadoret, curé : 1700 ; 1725
Thomas Rochard : 1726 ; 1758.
Christophe Harnois : 1731 ; 1758
Jean Dumont : 1745 ; 1770

Saint-Barnabé, trêve de Loudéac.
Communiants : 1,000.

Jean-Baptiste Hugues, curé.
Joseph Lefranc : 1713 ; 1748

Saint-Hervé, trêve de Loudéac.
Communiants : 700.

Abel Lepioufle, curé : 1723 ; 1750
Jean-François Lenevedey : 1715 ; 1739

Maroué.
Communiants : 2,500 — Revenu : 1,000.

Joseph Cretual, recteur : 1728 ; 1753 ; 1762
Jean-Simon Amice, curé à Saint-Carreuc : 1745 ; 1770
François-Marie Blanchet, curé : 1748 ; 1772
Julien-Mathurin Avril : 1716 ; 1744
René-François Boscher : 1745 ; 1769
Pierre Padel, curé Saint-Barthelemi : 1723 ; 1756
Jacques Vieuxloup : 1737 ; 1763
Claude Rouxel, mort à Lamballe.
François-Marie Blanchet, curé : 1748 ; 1772

La Poterie, trêve de Maroué.
Communiants : 400.

Marie-Joseph Colas, curé : 1717 ; 1742

Mérillac.
Communiants : 500. — Revenu : 500.

Jean-Marie Richard, recteur : 1726 ; 1750 ; 1770. Mort en 1774
François Radenac, curé : 1735 ; 1762 ; ?. A Mort en 1771
Etienne Coudray : 1744 1768

Meslin.
Communiants ; 430. — Revenu : 600.

Jacques Hingant, recteur : 1715 ; 1739 ; 1753
François-Gilles Heurtaut, curé : 1733 ; 1757 ; ?. Recteur à Pléboulle en 1772.
François Cormaux, curé : 1746 ; 1770
Louis Bouvet : ? ; 1774

Moncontour.
Communiants : 1,000. — Revenu : 660.

René-Georges Loncle, recteur : 1718 ; 1743 ; 1749. Mort en 1773.
Pierre Ruello, rect., venant du Gouray : 1733 ; 1759 ; 1773
Jean-Louis Verdes, anc. rect. de Hénansal.
Augustin Lecrerc : 1701 ; 1725 ; ?. Mort en 1774.
Louis Cherdel : 1734 ; 1758 ; ?. Recteur à Trévé.
Augustin Mahé : 1740 ; 1764
Bonaventure-Lucas Harel : 1740 ; 1764
Jean-François David : 1742 ; 1768
Julien Lehesran : 1730 ; 1756

Morieux.
Communiants : 300. — Revenu :

Gilles Guillemot de la Villebior, rect. : 1721 ; 1745 ; 1757

Noyal.
Communiants : 320. — Revenu : 900.

Jean Lebigot, recteur : 1734 ; 1764 ; 1769
Louis Genty, curé : 1744 ; 1769 ; ?. Mort en 1773.
Louis Gorin, curé : 1746 ; 1771

Plaine-Haute.
Communiants 1,300. — Revenu : 1,200.

René François Caro, recteur : 1734 ; 1759 ; 1768
Jean Philippe, curé : 1723 ; 1747
Olivier-Yves Toqué : 1744 ; 1770

Plaintel.
Communiants : 2,600. — Revenu : 600.

François Duval, recteur : 1712 ; 1739 ; 1756
Toussaint-Jacques Léhérissé, curé : 1742 ; 1767 ; ?. Curé à Saint-Carreuc.
François Méheult : 1718 ; 1744
Charles Guinart : 1734 ; 1761
Jacques Donnio : 1740 ; 1765
Olivier Tangui : 1738 ; 1769
Guillaume Basset : 1744 ; 1769

Saint-Brandan, trêve de Plaintel.
Communiants : 2,200.

François Guégo, curé : 1695 ; 1720
René Jouan : 1708 ; 1739
Charles Caro : 1745 ; 1770
Gilles-Yves Cotrel : 1747 ; 1773

Plancoët.
Communiants : 400. — Revenu : 300.

Alexis Chenu, recteur : 1724 ; 1752 ; 1764

Planguenoual.
Communiants 1,200. — Revenu 1,100.

René Louis de la Villéon, recteur : 1708 ; 1732 ; 1736
Jean-François Fauré, curé : 1735 ; 1760. Recteur à Hénanbihen.
Olivier Lemée, curé : 1735 ; 1767
Servan Mordel : ? ; 1773

Pléboule.
Communiants : 640. — R.

Toussaint Basset, recteur : 1728 ; 1757 ; 1770. Mort en 1772.
Gilles Heurtaut, recteur : 1733 ; 1757 ; 1772
Gilles Boulloux.
Jean-Gilles Boudet : 1747 ; 1773

Plédéliac.
Communiants : 1,150. — Revenu : 900.

Louis-Arment-Minet, recteur : 1729 ; 1753 ; 1756
Jean-Brexel, curé : 1742 ; 1767
François-Morand : 1734 ; 1759
Yves Thébault : 1728 ; 1752

Plédran.
Communiants : 2,400. — Revenu : 1,400.

Pierre-Charles Ferté, recteur : 1721 ; 1745 ; 1753
Jacques Labbé. Mort en 1772.
Guillaume Corlay : 1719 ; 1744
Jacques Philippe : 1736 ; 1761
Pierre Hinault.
Bernard-Pierre Saillet : 1746 ; 1774
Pierre de Rainnes : 1738 ; 1772

Pléguien.
Communiants : 900. — Revenu : 1,000.

Augustin Lebourhis, recteur : 1736 ; 1764 ; 1767
Louis Lepivert : ? ; 1772. Curé à Pludual.
Jean Raoul, curé : 1744 ; 1773

Pléhédel.
Communiants : 1,000. — Revenu : 1,200.

Yves Ledauphin, recteur : 1736 ; 1760 ; 1771. Mort en 1772.
Jean Connan, nouveau recteur : 1726 ; 1755 ; 1772
François-Nicolas Allain, curé : 1740 ; 1768
Jean Nicolas : 1706 ; 1733

Pléhérel.
Communiants : 580. — Revenu : 900.

Julien Seudiez, recteur : 1712 ; 1736 ; 1744
François Orhan, curé : 1744 ; 1768

Plélo.
Communiants : 5,000. — Revenu : 700.

Franç.-Jacques Frélault (prémontré), rect. : 1714 ; 1739 ; 1742
Mort en 1773.
Thomas Hillion (prémontré), nouv. rect. : ? ; ? ; 1773
François-Claude Lecoqu, curé : 1718 ; 1742
Marc-Jean Curé : 1733 ; 1760
Julien Corrouge : 1734 ; 1764
Joseph Pascal Nains.
Nicolas Corbel : 1739 ; 1765
Louis-Alexandre Callac : 1739 ; 1767
Jean Londel : 1742 ; 1769
Olivier Quetier : 1742 ; 1768
Mathurin-Marc Millet : 1741 ; 1772. Chantre à la cathédrale.

Plémet.
Communiants : 2,800. — Revenu : 1,400.

Alain Jamet, recteur : 1723 ; 1748 ; 1766
Jean Banier, curé.
René Lemée.
Noël Chapel : 1730 ; 1756
Yves Rochard : 1738 ; 1767
Yves Poisson : 1743 ; 1767
Maurice Huet : 1736 ; 1761
Joseph Tanvieux : 1739 ; 1765
Jean Lemée : 1749 ; 1774

Plémy.
Communiants : 2,500. — Revenu : 1,400.

Maurice Dubée, recteur : 1723 ; 1747 ; 1751
Jacques-François Doré : 1720 ; 1744
Pierre Boscher.
Mathurin Doré : 1746 ; 1771
Yves-François Thual : 1748 ; 1772

Plénée-Jugon.
Communiants : 3,000. — Revenu : 500.

Georges Boqueho, recteur : 1722 ; 1747 ; 1760
Gilles Lecorvaisier, nouveau recteur : 1735 ; 1760 ; 1774
René Desmoulins, curé : 1722 ; 1747
René Pringault : 1712 ; 1741
René Rochefort : 1735 ; 1759
Louis Glehello : 1742 ; 1767
Jean Bertheleu. Mort en 1772.
Pierre Glehello. Mort en 1774.
Mathurin-Louis Lemoine, curé : 1746 ; 1773
Jean Glehello : 1743 ; 1769

Pléneuf.
Communiants : 800. — Revenu : 600.

Pierre Bertrand, recteur : 1725 ; 1750 ; 1763
Jean Eveillard : 1731 ; 1757
Jacques Bouquet, parti pour l'Amérique en 1773.
 

Plérin.
Communiants : 3,000. — Revenu : 1,000.

François-Jean Silvestre, recteur : 1711 ; 1735 ; 1741.
Jacques Michel.
Mathurin-René Burel : 1718 ; 1744
Claude-Yves Philippe : 1719 ; 1746
François Quémar : 1729 ; 1754
Jean-Michel Burel : 1740 ; 1767
Yves Lebarbier : 1742 ; 1767
François Silvestre : 1736 ; 1768

Plerneuf.
Communiants : 600. — Revenu : 600.

Louis Ferchal, recteur : 1734 ; 1759 ; 1766. Mort en 1772.
Mathurin Pincemin, nouveau recteur : 1742 ; 1767 ; 1772
François Fouré, curé : 1743 ; 1769

Plessala.
Communiants : 3,000. — Revenu : 600.

Gilles Raulois, recteur : 1706 ; 1730 ; 1764
Jean Tertre, curé.
Pierre Bagot : 1700 ; 1733
Henri Besnard : 1713 ; 1737
Etienne Goudin : 1719 ; 1748
Jean Presse : 1739 ; 1764
Joseph Donnet : 1744 ; 1768

Plestan.
Communiants : 1,800. — Revenu : 700.

Guillaume-Jacques Mignot, recteur : 1719 ; 1746 ; 1764
François Mauffray, curé : 1735 ; 1763
Gilles Dépagne : 1709 ; 1740
Yves-Marc Chevalier, curé : 1748 ; 1771

Plœuc.
Communiants : 5,000. — Revenu : 900.

Pierre Jouni, recteur : 1709 ; 1733 ; 1754. Mort en 1773.
Pierre Chevalier, nouveau recteur : 1742 ; 1767 ; 1773
Jean-François Rebindaine : 1724 ; 1749
Pierre Bertrand, curé.
Jean-Brieuc Jarnet : 1742 ; 1768
Julien-Pierre Agar : 1743 ; 1769
Olivier Ribault : 1739 ; 1765
Pierre-François Hais : 1745 ; 1773

Gausson, trêve de Plœuc.
Communiants : 1,500.

Alain Raoult, curé : 1719 ; 1743
Isidore Rault.
Pierre-Dominique Rault : 1736 ; 1765
Julien-Sébastien Amette.
Guillaume Nais : 1747 ; 1772

Pléven.
Communiants : 300. — Revenu : 500.

Yves Lenioine, recteur : 1719 ; 1745 ; 1765

Plévenon.
Communiants : 760. — Revenu : 900.

Guy Lemée, recteur : 1728 ; 1753 ; 1758
Jean-François-Joseph Patard, curé : 1741 ; 1766
Vincent Balan : 1709 ; 1735
Joseph Capet : 1727 ; 1753

Ploubazlanec.
Communiants : 1,500. Revenu : 700.

Rolland Maignou, recteur : 1727 ; 1751 ; 1758
Olivier Hérisson, curé,
Gilles-François Lebarbu.
Rolland-François Morvan : 1747 ; 1773
Claude Grandvarlet, du diocèse de Quimper, chez M. de Kersach.

Ploufragan.
Communiants : 1,500. — Revenu : 600.

Olivier-René Raoult, recteur : 1707 ; 1732 ; 1741
Claude Philippe : 1706 ; 1731
Julien Lemée : 1742 ; 1769
Joseph Marc : 1744 ; 1770
Nicolas-Marc Rainnes : 1744 ; 1773

Plouguenast.
Communiants : 2,500. — Revenu : 1,200.

Jean-Baptiste Lohier, recteur : 1708 ; 1733 ; 1740. Mort en 1773.
Pierre Pellan, recteur au concours : 1740 ; 1767 ; 1773
Julien Gorvel : 1719 ; 1743
Jacques Viet : 1722 ; 1747
Rolland Huguet : 1723 ; 1747
Pierre Lecore : 1726 ; 1752 ; ?. Mort en 1772.
François Jouny : 1732 ; 1756
Guillaume Hugues : 1145 ; 1772
Yves-François Tu.

Plouha.
Communiants : 3,000. — Revenu : 1,400.

Joseph de Trémenec (prémontré), recteur : 1710 ; 1734 ; 1742
Bernardin Michel, curé : 1714 ; 1739
Louis Lesné : 1733 ; 1759
Guillaume Lecornec : 1744 ; 1770
Charles Poences : 1698 ; 1722

Plounez.
Communiants : 1,460. — Revenu : 700.

Yves-Hyacinthe Visdeloup, recteur : 1737 ; 1764 ; 1767
François Foëson : 1722 ; 1749. Curé à Plourivo.
Simon Féger, curé : 1724 ; 1748

Paimpol, trêve de Plounez.
Communiants : 1,000.

François Gloux, curé.
Jacques Lernée, curé : 1737 ; 1761. Recteur de Corseul.
François Mauffray : 1736 ; 1763
Pierre Caro : ? ; 1744

Plourhan
Communiants : 1,200. — Revenu : 600.

Mathurin Hinault, recteur : 1734 ; 1762 ; 1771
Claude Hamet, curé : 1743 ; 1767
Pierre-Maurice Grangien.

Plourivo .
Communiants : 2,300. — Revenu 2,000.

Jean Lekerhic, recteur : 1743 ; 1767 ; 1771
Simon Ferger, curé : 1724 ; 1748. Curé à Plounez.
Pierre Geffrain : 1722 ; 1747
Jérôme Lelouarn.
François Foésan : 1722 ; 1749

Plouvara.
Communiants : 1,350. — Revenu 800.

Pierre Digautray (prémontré), recteur : 1695 ; 1719 ; 1723
François Garel, curé.
Olivier Quetier : 1742 ; 1768
Julien Boscher, curé : 1722 ; 1749

Plouézec.
Communiants : 2,300. — Revenu : 700.

Pierre Leny (prémontré), recteur : 1723 ; 1742 ; 1752
François Mahé : 1713 ; 1742
Yves Isaac : 1725 ; 1749
Jean-Marie Jacob : 1741 ; 1765
Vincent Martin.
Pierre-Joseph Raoult Duzel : 1743 ; 1768

Pludual.
Communiants : 700. — Revenu : 700.

Pierre Leroy, recteur : 1721 ; 1752 ; 1764
Jean Connan : 1726 ; 1755 ; 1764. Recteur à Pléhédel en 1772.
Pierre-Joseph Raoult : 1743 ; 1768
Louis Lepivert, curé : 1749 ; 1772

Pluduno.
Communiants : 1,500. — Revenu : 700.

Laurent Leborgne, recteur : 1703 ; 1730 ; 1739
Jean Brouté, curé : 1744 ; 1770
Mathurin Fouré : 1711 ; 1747. Recteur à Saint-Lormel en 1773.

Plumieux.
Communiants 3,000. — Revenu : 700.

Julien Leverger, recteur : 1721 ; 1747 ; 1770
François Glais, curé : 1716 ; 1743
Yves Cosson, curé : 1734 ; 1763. Devenu Eudiste.
René Tual : 1720 ; 1745
Pierre Jouet : 1727 ; 1754
Jean Pencolé : 1745 ; 1769
Jean Angougeart : 1747 ; 1773

Plurien.
Communiants : 1,000. — Revenu : 600.

Jean Flaigeul, recteur : 1716 ; 1743 ; 1756
Pierre Pellan, curé : 1740 ; 1767. Recteur à Plouguenast en 1773.
Marc Lemarchand.
François Lemounier : 1737 ; 1763

Pommeret.
Communiants : 700. — Revenu : 600.

Jacques-Étienne Vitel, recteur : 1740 ; 1763 ; 1765
Jean Domrault, curé : 1717 ; 1741
Charles Chapelain : 1737 ; 1761. Recteur à Saint-Germain en 1773.
Jacques Villeauffray : 1744 ; 1768

Pordic.
Communiants : 3,600. — Revenu : 800.

Pierre-Jean Couessurel (prémontré), rect. : 1719 ; 1748 ; 1771
Etienne Doméon, curé.
Gilles Lecourvoisier, curé : 1735 ; 1760. Recteur à Plénée.
Jean Jouanny : 1744 ; 1769
Yves Mahé. Mort en 1773.
Yves Duchêne.
Anastase Pasture, curé : 1744 ; 1769
Louis-Antoine Hourdel : ? ; 1774

Quessoy.
Communiants : 1,700. — Revenu : 800.

Joseph-Paul Leprevost, recteur : 1721 ; 1746 ; 1754
François Cauret, curé : 1747 ; 1769
François Morin : 1725 ; 1749
Jean-Baptiste Denisane.
René Morin : 1744 ; 1770

Quintenic.
Communiants : 260. — Revenu : 500.

François Chauvel, recteur : 1717 ; 1742 ; 1755
Pierre Lechapelier : 1724 ; 1749

Quintin.
Communiants :

Jean-Vincent Lefloch, doyen, recteur.
Charles-François Kerbœuf, curé : 1745 ; 1769
Hervé Limon : 1727 ; 1751
Pierre-Augustin Chandemerle : 1721 ; 1751
Laurent Levacon : 1728 ; 1752. Mort en 1773.
Maurice-Jacques Labbé.
Jacques-François Aumont.
Yves Pommeré.
Julien-Jean Prigeant : 1736 ; 1762
Guillaume-François Chandemerle : 1738 ; 1762
Joseph-Marie Lefebvre : 1744 ; 1769
Charles-Pierre Nau : 1747 ; 1771
Claude-François Gicquel, directeur des Ursulines.
Pierre David : 1749 ; 1773

Le Fœil, trêve de Quintin.
Communiants : 1,200.

Pierre Feillet, curé : 1720 ; 1748
Jean-Maurice Cosson : 1720 ; 1751
Joseph Guillo : 1728 ; 1755. Mort en 1773.
Pierre Bidant : 1731 ; 1767

Ruca.
Communiants : 425. — Revenu : 700.

Toussaint Leforestier, recteur : 1716 ; 1744 ; 1752
Jean Lemaitre : 1733 ; 1760

Saint-Aaron.
Communiants 350. — Revenu : 600.

François Boschier, recteur : 1704 ; 1731 ; 1743
Georges Paitra : 1726 ; 1762
Louis-Gilles-François Paitra : 1748 ; 1773

Saint-Alban.
Communiants : 800. — Revenu : 600.

François Denys, recteur : 1731 ; 1753 ; 1764
Julien-Ange Collier : 1743 ; 1769
René Tripé : 1708 ; 1733
Julien-François Denys : 1747 ; 1774

Saint-Carreuc.
Communiants : 800. — Revenu : 600.

Christophe Souvestre, recteur : 1719 ; 1744
Michel-Louis Gallet, curé : 1744 ; 1767
Jean-Simon Amice, curé : 1745 ; 1770
Toussaint-Jacques Lehérissé : 1742 ; 1767

Saint-Cast.
Communiants : 600. — Revenu : 800.

Jacques Morice, recteur : 1701 ; 1728 ; 1730
François Berest, curé : 1721 ; 1746

Saint-Denoual.
Communiants : 260. — Revenu 500.

Georges de Lamarre, recteur : 1716 ; 1740 ; 1754

Saint-Donan.
Communiants : 2,300. — Revenu : 700.

Jean-Baptiste Améte, recteur : 1733 ; 1762 ; 1768
Olivier Lenôtre, curé : 1746 ; 1770
Henri Ogé : 1709 ; 1733. Mort en 1773.
Mathurin Quintin : 1732 ; 1756
Louis Lhôtelier : 1730 ; 1759

Saint-Etienne.
Communiants : 600. — Revenu : 600.

Guillaume Gestin, recteur : 1716 ; 1742 ; 1759
Joseph Guilmot : 1749 ; 1772

Saint-Germain.
Communiants : 700. — Revenu 700.

Jean Gicquel, recteur : 1737 ; 1761 ; 1771. Mort en 1773.
Charles Chapelain, recteur : 1737 ; 1761 ; 1773
Jean Lescuyer, curé : 1729 ; 1755

Saint-Gouéno.
Communiants : 800. — Revenu : 600.

Pierre Gicquel, recteur : 1735 ; 1760 ; 1770
Jean Presse.

Saint-Jacut.
Communiants : 400. — Revenu : 600.

Louis Lassale, recteur : 1723 ; 1755 ; 1764
Mathurin Folliard : 1703 ; 1728
François Crahan, curé : 1742 ; 1767

Saint-Gilles, trêve de Saint-Jacut.
Communiants : 300.

Jean-Baptiste Presse, curé.

Saint-Igneuc.
Communiants : 430. — Revenu : 600.

Jean Becherel, recteur : 1701 ; 1725 ; 1740

Saint-Julien.
Communiants : 500. — Revenu : 550.

François Gouëdard, recteur : 1739 ; 1764 ; 1768
Guillaume Hellio : 1734 ; 1761
René-Pierre-Etienne Joüyau : 1747 ; 1772

Saint-Lormel.
Communiants 280. — Revenu : 500.

Marcel Samson, recteur : 1725 ; 1750 ; 1756. Mort en 1773.
Mathurin-Jean Fouré, nouveau recteur : 1717 ; 1747 ; 1773

Saint-Martin de Lamballe.
Communiants : 500. — Revenu : 600.

Vincent Macé, recteur : 1729 ; 1754 ; 1769
Pierre Guesnier, curé : 1738 ; 1764

Saint-Maudan.
Communiants 230. — Revenu : 600.

Pierre Cherel, recteur : 1707 ; 1736 ; 1749

Saint-Michel de Moncontour.
Communiants 600. — Revenu : 500.

Jean-Mathurin Cosson, recteur : 1718 ; 1744 ; 1760
Vincent Moulin : 1718 ; 1746
Joachim Lecrerc : 1720 ; 1747
Guillaume Lehesran : 1733 ; 1757
Jean-Baptiste Mahé : 1746 ; 1772
Pierre-Mathurin Trobert : 1748 ; 1772. Curé à Bréhan-Moncontour.

Saint-Michel de Saint-Brieuc.
Communiants : 8,000. — Revenu : 1,000.

Olivier-Nicolas Hillion, recteur : 1764
Pierre Chevalier, curé : 1742 ; 1767. Recteur à Plœuc en 1773.
Mathurin Pincemin, curé : 1742 ; 1767. Recteur à Plerneuf en 1773.
André-Nicolas Rouxel, curé : 1747 ; 1771
Blaise-Mathurin Lenormand Desportes.
Louis Leminihi.
Romain-François Ferchal : 1748 ; 1772
Pierre Le Sanquer.
Yves-Marc Chevalier : 1748 ; 1771. Curé à Plestan.
Jean-Baptiste Traoez : 1723 ; 1748
Jean-François Bougeart, curé : 1750 ; 1773
Louis Corlay.
Alexis Boyer : 1743 ; 1767
Jacques Garnesson.
Etienne Coudray : 1744 ; 1768
Norbert Bourcière.
Louis Gorin.
Jérôme Huet.
Jean-Baptiste Leboulanger : 1719 ; 1744
De Kerac, ex-Jésuite.

Saint-Potan.
Communiants : 1,000. — Revenu : 700.

Louis-Pierre-Marie de Launay, recteur : 1718 ; 1743 ; 1754
Mathurin Lemoine, curé : 1717 ; 1745
Jean-Julien Berthelot : 1737 ; 1765

Saint-Rieul.
Communiants : 200. — Revenu : 400.

Guillaume François, recteur : 1726 ; 1753 ; 1764

Saint-Samson.
Communiants : 600. — Revenu : 1,500.

Jacques Huaut Dupuis (genovefain), rect. : 1736 ; 1759 ; 1764
Alexis Lenevedey, curé : 1744 ; 1768. Mort en 1772.
Guillaume-Noël Lenevedey, nouv. curé : 1741 ; 1767
Jean-Simon Amice : 1745 ; 1770

Saint-Thélo.
Communiants : 1,800. — Revenu : 600.

Pierre Tardivel, recteur : 1731 ; 1759 ; 1769
Mathurin Taillart, curé : 1720
Mathurin-Charles Glais : 1706 ; 1730
Christophe Taillart : 1736 ; 1761
Julien Lafranc : 1737 ; 1769

Saint-Veran.
Communiants : 1,100. — Revenu : 600.

Julien Haugoumar, recteur : 1726 ; 1752 ; 1772
Julien Sorel : 1728 ; 1753

Tramain.
Communiants : 500. — Revenu : 500.

Thomas Dayot, recteur : 1730 ; 1754 ; 1764
Jean Masson, curé : 1740 ; 1765

Trébry.
Communiants : 1,000. Revenu : 1,000.

Guillaume Chandemerle, recteur : 1705 ; 1739 ; 1769
Jacques Caro.
Jacques Loncle.
Joseph Clément.
Barthélemy Saillart : 1731 ; 1758

Trédaniel.
Communiants : 800. — Revenu : 600.

Pierre Mesléart, recteur : 1703 ; 1728 ; 1736
Joseph-Guillaume Mesléart : 1742 ; 1767

Trégomar.
Communiants : 200. — Revenu : 500.

François Orieux, recteur : 1738 ; 1765 ; 1772

Trégomeur.
Communiants : 500. — Revenu : 600.

Jean-Baptiste Haméon, recteur : 1727 ; 1751 ; 1760
Jean Jouanny : 1744 ; 1770

Trégueux.
Communiants : 860. — Revenu : 700.

Hugues-Victor Manoir, recteur : 1718 ; 1743 ; 1760
Maurice Saillet : 1739 ; 1764

Tréguidel.
Communiants : 400. — Revenu : 600.

François Lecoqu, recteur : 1724 ; 1748 ; 1759

Tréméloir.
Communiants : 350. — Revenu 500.

Noël Courtel, recteur : 1724 ; 1748 ; 1755
Gilles-François Grosset, curé : 1745 ; 1769

Tréméven.
Communiants : 400. — Revenu : 600.

Yves Lebarbu, recteur : 1712 ; 1737 ; 1748
Yves Jacq : 1735 ; 1762

Trémuson.
Communiants : 400. — Revenu : 500.

Yves Lechaix, recteur : 1707 ; 1733 ; 1746

Tressignaux.
Communiants 500. — Revenu 550.

Jean-Joseph Gaultier, recteur : 1730 ; 1754 ; 1756
Gabriel-Nicolas Thomas : 1738 ; 1764

Trévé.
Communiants : 3,000. — Revenu : 800.

François Donnio, recteur : ? ; ? ; 1762
Louis Chardel, nouveau recteur : 1734 ; 1758 ; 1773
Jean Guilmoto.
Julien Boscher : 1721 ; 1750
Julien Lehesran : 1730 ; 1756
Jean Lassale : 1732 ; 1759
Guy Michel : 1739 ; 1764
Joseph Bridel : 1738 ; 1764
Hyacinthe Taillart : 1735 ; 1769

Tréveneuc.
Communiants : 350. — Revenu : 500.

Philippe Moreau, recteur : 1737 ; 1761 ; 1769
Guillaume Richeome : 1733 ; 1761

Uzel.
Communiants : 1,600. — Revenu : 700.

Jean-François Glois, recteur : 1708 ; 1735 ; 1747
Julien-François Gouzin, curé : 1723 ; 1735 ; 1747
Jean-François Feudé : 1703 ; 1729
Louis-François Chevé : 1736 ; 1760
Guillaume-Noël Lenevedey : 1741 ; 1767
Pierre-Joseph Raoult : 1743 ; 1768. Curé à Pludual.

Yffiniac.
Communiants : 900. — Revenu : 1,200.

Jean-Louis Trécherel, recteur : 1724 ; 1749 ; 1765.
Louis Rémon, curé : 1741 ; 1766
Mathurin Lebail.
François Degerault : 1748 ; 1772

Yvias.
Communiants : 2,400. — Revenu :

Pierre-Marie Lepouliquen (prémontré), rect. : 1730 ; 1760 ; 1767
Jean-Louis Hervé, curé,
Yves Quintin : 1739 ; 1765

 

LA RÉVOLUTION

Nous sommes arrivés à 1789, époque terrible pour la religion. Le roi, à cette époque, jugea à propos de réunir les Etats généraux, c'est-à-dire les députés de toute la France. Le 15 mai de la susdite année, ils se trouvèrent réunis à Versailles, au nombre d'environ 1,200. A peine rassemblés, ces députés se montrèrent indépendants et révolutionnaires. Ils prétendirent avoir le droit de tout réformer et de tout changer. Le roi était bon, mais il était beaucoup trop faible pour la circonstance ; il laissa faire, et bientôt l'Assemblée, qui se donna le nom d'Assemblée nationale, flatta le peuple, lui fit croire qu'il était opprimé, l'excita contre les nobles, contre les prêtres et contre toute autorité.

La population poussée attaque le peu de gendarmes qu'il y avait alors, gagne les soldats, s'empare des canons, brûle les châteaux et commet des crimes sans nombre. L'Assemblée des députés ne punit pas, elle laisse faire, elle est complice. L'année 1789 n'était pas écoulée que déjà tout était désorganisé, bouleversé, détruit, et rien mis à la place. C'était l'anarchie universelle. Bientôt c'est la religion qui est mise en cause ; les mandements des évêques sont condamnés, les biens du clergé et des églises sont mis en vente. On ne s'arrête pas là ; bientôt on fabrique un corps de lois qu'on appelle constitution civile du clergé. Cette constitution bouleversa tout dans l'Eglise. Elle détruisit soixante évêchés et des cures en grand nombre. Le concours fut aboli et remplacé par l'élection par le peuple, tant pour les cures que pour les évêchés. Le pape et le roi réprouvèrent ces lois. Alors les députés imposèrent aux évêques et aux prêtres en fonction, l'obligation de jurer l'approbation et l'observation de ces lois monstreuses. Tous les évêques, moins quatre, et les deux tiers des prêtres de l'Assemblée, et les cinq sixièmes du clergé séculier, refusèrent le serment demandé. On les chassa alors de leurs paroisses et de leurs diocèses. Les évêques furent remplacés par de mauvais évêques, faits par les quatre jureurs dont nous avons parlé. Ces faux évêques, qui étaient sans pouvoirs spirituels, acceptèrent dans leur clergé beaucoup de moines jureurs, tous les mauvais prêtres qui se présentèrent à eux et, par ce moyen, ils purent donner de faux pasteurs, dits intrus, aux principales paroisses. Ces prêtres schismatiques ne furent jamais nombreux. Les Evêchés de Bretagne disent qu'on en a trouvé que 170 ou 175 portés sur le registre de l'intrus Jacob, et cela pour le pays qui compose le diocèse actuel de Saint-Brieuc.

En Bretagne, presque personne ne suivait ces pasteurs d'une nouvelle espèce, ce qui irrita fort les députés qui, après avoir fait guillotiner le roi, firent emprisonner tous les bons prêtres qu'on put saisir. Un grand nombre était déjà passé à l'étranger. Ceux qui restaient en France étaient continuellement dénoncés et poursuivis. Le jour, ils se tenaient cachés dans des lieux sûrs, et, le soir, ils quittaient leurs cachettes pour donner des secours aux malades, pour faire des baptêmes et des mariages. Ils disaient la messe avant le jour, dans des étables, dans des granges, dans des greniers et quelquefois dans les champs. Cette persécution dura avec intensité, depuis le milieu de l'année 1792, jusqu'au milieu de l'année 1799, mais elle était commencée depuis 1789.

Pendant cette persécution terrible de sept années entières, plusieurs prêtres du diocèse de Saint-Brieuc furent, malgré toutes leurs précautions, découverts et saisis par la police et transportés à Rochefort, à l’île de Ré et à la Guyane. Là, les attendaient des tourments qui en firent mourir un grand nombre. M. Tresvaux a relevé le nom de 42 de ces infortunés qui étaient du diocèse de Saint-Brieuc. D'autres, au nombre de trente-huit, furent fusillés ou guillotinés. Voici leurs noms :

1. M. Lecrerc, prêtre de Moncontour, assassiné dans cette ville en 1790 ou 1791.
2. M. André Guillou, né à Langoat, docteur en théologie, proviseur de la maison de Navarre, vice-chancelier de Sainte-Geneviève, massacré à l'âge de 50 ans, à Saint-Firmin, de Paris, le 3 septembre 1792.
3. M. Yves-Jean Rey, neveu de M. Guillou, administrateur des sacrements dans la paroisse de Saint-Jacques du Haut-Pas, à Paris, aussi massacré à Saint-Firmin, à l'âge de 31 ans.
4. M. René-Joseph Urvoy, né en 1766, à Saint-Michel de Plouisy, docteur en Sorbonne et sujet très distingué, périt également à. Saint-Firmin.
5. M. Yves Lerey, bachelier en théologie, né comme les trois qui précèdent, dans le diocèse de Tréguier, et massacré avec eux.
6. M. Kerambrun, clerc tonsuré, arrêté chez son père à Tréguier, et mis à mort à Saint-Brieuc, le 9 décembre 1793, à l'âge de 25 ans.
7. M. Jean Lemaitre, prêtre du diocèse de Saint-Malo, pris à Hénanbihen, exécuté à Saint-Brieuc, le 6 janvier 1794.
8. M. Jean-Baptiste Boulanger, aussi exécuté à Saint-Brieuc, le 16 du même mois.
9. M. Louis Coréen du Jardin, chanoine du chapitre de Morlaix, où il était né, saisi à Plaintel et exécuté à Saint-Brieuc, le 31 janvier 1794, âgé de 38 ans.
10. M. Jean-Philippe Avril, pris chez sa mère, à Pleslin, mis à mort à Saint-Brieuc, le 10 février 1794.
11. M. Léonard Hillion, religieux bénédictin, pris et exécuté à Saint-Brieuc, le 19 février 1791.
12. M. Jean-Sébastien Rolland, né et recteur à Trébrivan, guillotiné à l'âge de 45 ans, à Brest, le 14 mai 1794.
13. M. Augustin Leclech, prêtre de Plestin, mis à mort à Brest, le 1er juillet 1794, à l'âge de 56 ans.
14. M. Tostivin, vicaire à Evran, guillotiné à Rennes dans le mois de juillet 1794.
15. M. François Lageat, né à Langoat, et vicaire à Pleubian,
16. M. André Legall, né à Pleudaniel, et vicaire à Cavan, pris à Tréguier chez la femme Taupin, et exécutés à Lannion le 3 mai 1794. M. Legall avait 35 ans et M. Lageat 31.
17. M. Servais Androuet, né et vicaire à Plumaugat, pris dans sa paroisse et mis à mort à Saint-Brieuc, le 3 mai 1794.
18. M. Charles Saint-Pez, né à Roslandrieux le 19 juin 1749, curé d'office à Sainte-Urielle, puis recteur d'Aucaleuc, guillotiné à Saint-Malo en mai 1794, à l'âge de 45 ans.
19. M. Chapelle, prêtre de Plémet, assommé par des soldats dans la paroisse.
20. M. Leveneur de la Villechapron, fusillé à Saint-Gouéno par des soldats.
21. M. François-Georges Cormeaux, le plus célèbre de tous les prêtres martyrs de notre pays, né à Lamballe en 1746, obtint au concours la paroisse de Plaintel. Il faisait un bien immense dans sa paroisse et dans les environs, lorsque l'arrivée d'un intrus le força de s'éloigner en 1791. Il se retira à Paris où il travailla avec l'ardeur d'un apôtre. Revenant un jour de confesser une malade à Pontoise, il fut arrêté, jugé, condamné à mort et exécuté à Paris, le 9 juin 1794, à l'âge de 47 ans.
22. M. Burlot, caché et pris chez sa mère, à Saint-Guen, fut exécuté au mois de septembre 1794.
23. M. Barthelemi Robert, né à Trédias le 28 décembre 1760, était vicaire à Guipry et caché dans cette paroisse et dans les paroisses environnantes fut pris, conduit à Rennes et exécuté le 6 octobre 1794.
24. M. Marc-Mathurin Leroux, né à Yvignac le septembre 1763, homme d'un esprit supérieur, était vicaire à Saint-Malo de Phili lorsqu'il fut pris avec M. Robert et exécuté à Rennes le même jour que lui.
25. M. Jean Gortais, prêtre natif de Plestan, fut pris avec M. Robert et M. Leroux et guillotiné avec eux.
26. M. Jean-Maurice Roland de Kerlouvry, chanoine de la cathédrale de Tréguier, pris à Quiberon, fut fusillé à Auray le 30 juillet 1795.
27. M. Louis Dularges, recteur de Pleumeur-Bodou, homme très vénérable, aussi fusillé à Auray.
28. M. Augustin Lemoine de la Vieuxville, homme pieux et zélé, vicaire de Gommené, mis sa mort dans le cimetière de cette paroisse en août 1795.
29. Le Père Tournois, capucin, né à Trélivan, faisait le bien dans les environs de Dinan, lorsqu'en 1796 il fut atteint et fusillé sur une lande de Quévert par des soldats qui le poursuivaient.
30. M. Gauron, recteur de Lanrelas, fusillé dans la paroisse en 1797.
31. M. Rabec, docteur en théologie et chanoine de Saint-Guillaume à Saint-Brieuc, fusillé le 22 février 1796, dans la cour de sa maison du Valmartel, en Mégrit, par une colonne mobile sortie de Broons.
32. M. Yves Josse, curé de la Crève de Caurel, se cachait dans les environs. Le 27 mars 1796 il tomba, proche le bourg de Saint-Thélo, entre les mains d'une colonne mobile qui lui dit traîtreusement de se sauver et qui le fusilla. Il fut enterré dans le cimetière de Saint-Thélo ; l'on va prier sur sa tombe.
33. M. Garnier, tué en 1796 sur la paroisse du Quiou.
34. M. Gaudin, tué la même année sur la paroisse de Caulnes.
35. M. Georgelin, né à Plœuc, fut ordonné en Angleterre pendant la Révolution. Il repassa immédiatement en France, exerça son ministère dans son pays natal et dans les environs. Un jour de l'année 1798, il fut saisi dans la paroisse de Plessala, auprès d'un malade, et fusillé à l'âge de 27 ans.
36. M. Cochon, né à Gommené et vicaire à la Trinité-Porhoët, se tenait caché dans ce pays. Sur la fin de 1798 il fut arrêté à Plumieux, conduit à Loudéac et dirigé sur Saint-Brieuc. Ses conducteurs le massacrèrent sur la lande de Fanton. Il fut enterré à Plémy et l'on y va en pèlerinage.
37. M. Lande, jeune prêtre de Plouguenast, tomba dans cette paroisse entre les mains d'une colonne mobile qui le fusilla à Plessala, sur la fin de l'année 1799.
38. M. Meheult, vicaire de Morieux, fut fusillé dans cette paroisse le 3 février de l'année 1800.

Les prêtres jureurs.

Les prêtres qui avaient fait le serment étaient les protégés, les amis des autorités et souvent leurs complices dans la persécution de leurs confrères restés fidèles à leur Dieu. Pendant que ceux-ci souffraient et mouraient pour la religion, eux, mauvais prêtres, étaient soutenus, logés et bien payés par le gouvernement. Mais, au bout de quatre ou cinq ans, la justice de Dieu se fit sentir. Ils furent délaissés, abandonnés et même persécutés.

Heureusement le nombre de ces prêtres dégradés ne fut pas considérable dans le diocèse de Saint-Brieuc, parmi les membres du clergé séculier.

Voici leur nom et leur position :

Recteurs jureurs.

MM.
1. Boëtard, recteur de Pléhérel, devenu intrus à Moncontour.
2. Chevalier, recteur de Tramain.
3. Corbel, recteur de Langueux.
4. Dorlot, recteur de Saint-Samson.
5. Ernault, recteur de Saint-Germain, devenu vicaire de l'évêque intrus.
6. Gousse, recteur de Pléguien.
7. Hillion, recteur de Saint-Michel. de Saint-Brieuc, devenu
vicaire de l'évêque intrus.
8. Lemée, recteur de Plévenon, devenu recteur intrus à Jugon.
9. Le Barbu, recteur de Tréméven.
10. Le Keriet, recteur de Plourivo.
11. Leroi, recteur de Pludual.
12. Leny, recteur de Plouézec.
13. Mahé, recteur de La Chéze.
14. Odio, recteur de Pordic, devenu vicaire de l'évêque intrus.
15. Mesvel, recteur de Plouha.
16. Pharamus, recteur de Saint-Maudan, devenu curé intrus à Etables.
17. Philippe, recteur de Saint-Carreuc.
18. Saudrais, recteur de Plestan.
19. Trobert, recteur de Saint-Lormel, devenu curé intrus à Plancoët.
20. Visdeloup, recteur de Plounez.
21. Clérivet, recteur de Cohiniac, devenu curé intrus à Lamballe.
22. Jacob, recteur de Lannebert, évêque intrus à Saint-Brieuc.

Vicaires jureurs.

1. Boëtard cadet, vicaire à Pléhérel, devenu intrus de la paroisse.
2. Boisnet, vicaire à Plémy.
3. Helary, vicaire à Tréguidel, devenu recteur intrus à Lantic.
4. Hervé aîné, vicaire à Plourhan, devenu recteur intrus de la paroisse.
5. Garnier, vicaire à Allineuc.
6. Guérin, vicaire à Plouézec.
7. Hervé cadet, vicaire à Pléhédel, devenu recteur intrus à Ploubazlanec.
8. Jaffrain, vicaire à Langueux.
9. Jouan, vicaire à Saint-Germain, devenu recteur intrus d'Allineuc.
10. Jacob cadet, vicaire à Paimpol.
11. Lalléton, curé de Collinée (trêve), devenu recteur intrus de Plouguenast.
12. Leguen, vicaire à Lannebert, devenu recteur intrus à Tréguier.
13. Lemée cadet, vicaire à Plévenon.
14. Laubé, vicaire à Plessala, devenu recteur intrus de la paroisse.
15. Lecoq, vicaire à Plélo, devenu recteur intrus de la paroisse.
16. Lefèvre, vicaire à Tressignaux, devenu recteur intrus de la paroisse.
17. Lecornec, vicaire à Plouha, devenu recteur intrus à Pommerit-le-Vicomte.
18. Morice, ex-vicaire à Pléguien, devenu recteur intrus de la paroisse.
19. Mauron, vicaire à Plédéliac, devenu recteur intrus de la paroisse.
20. Pasturel, vicaire à Plurien, devenu vicaire et secrétaire de l'évêque intrus.
21. Presse, curé de la trêve de Saint-Gilles.
22. Phégères, vicaire à Plounez.
23. Petibon cadet, vicaire à, Dolo, devenu recteur intrus de Saint-Glen.

On voit, par cette liste, que dans le diocèse de Saint-Brieuc il n'y a eu que 22 recteurs à faire le serment et 23 vicaires.

Les nombreux prêtres habitués qui avaient moins de valeur que les premiers succombèrent en plus grand nombre. Voici leurs noms :

1. Hurel, prêtre de la cathédrale.
2. Robert aîné, prêtre de la cathédrale.
3. Robert cadet, prêtre de la cathédrale, devenu recteur intrus à Cohiniac.
4. Royer, prêtre de Saint-Michel, devenu recteur intrus à Plédran.
5. Corbel cadet, professeur au collège, jureur au Séminaire.
6. Philippe cadet, prêtre de Pioufragan, employé comme jureur au Séminaire.
7. Collet aîné, prêtre de Cesson, devenu vicaire intrus à Plouvara.
8. Berthelot, prêtre de Langueux, devenu recteur intrus à Hénon.
9. Raymond, prêtre d'Yffiniac, devenu vicaire de la paroisse.
10. Maréchal, prêtre de Hillion, devenu recteur intrus d'Yffiniac.
11 Dayot, prêtre de Morieux, devenu recteur intrus à Saint-Germain.
12. Josset, prêtre de Planguenoual, devenu recteur intrus de la paroisse.
13. Bouguet, prêtre de Pléneuf, devenu recteur intrus de la paroisse.
14. Salmon, prêtre de La Bouillie, devenu vicaire intrus à Hénanbihen.
15. Guesnier, prêtre d'Erquy, devenu recteur intrus à Hénansal.
16. Droguet, prêtre de Plévenon, devenu recteur intrus à Plurien.
17. Paytra, prêtre de Plévenon, devenu vicaire intrus à Dinan.
18. Renault, prêtre de Pléhérel, devenu recteur intrus à Hénanbihen.
19. Legoff, prêtre de Pléboulle, devenu recteur intrus à Saint-Alban.
20. Dobet, prêtre de Plurien, devenu jureur au Séminaire.
21. Berest, prêtre de Plurien, devenu recteur intrus à La Bouillie.
22. Petitbon aîné, prêtre de Plédéliac, devenu vicaire jureur de la paroisse.
23. Mahé, prêtre de Saint-Jean de Lamballe, devenu jureur au Séminaire.
24. Souleville, prêtre de Saint-Jean de Lamballe, devenu recteur intrus à La Malhoure.
25. Gallet, prêtre de Saint-Jean de Lamballe, devenu recteur intrus à Erquy.
26. Bichemin, prêtre de Saint-Jean de Lamballe, devenu recteur intrus à Broons.
27. Noël, prêtre de Maroué, devenu recteur intrus à Landehen.
28. Ferté, prêtre de Jugon, devenu recteur intrus à Caulnes.
29. Boscher aîné, prêtre de Moncontour, devenu recteur intrus à Quessoy.
30. André, prêtre de Plœuc.
31. Janay, prêtre de Plœuc.
32. Hémery, prêtre de Plœuc.
33. La Salle, prêtre de Trévé, devenu recteur intrus à Plémet.
34. Leverger, prêtre et recteur intrus de Trévé.
35. Chevé, prêtre d'Uzel, recteur intrus à Laurenan et trois mois à Saint-Thélo.
36. Lebris, prêtre de Loudéac, jureur à Loudéac.
37. Olivier, prêtre de Plouguenast, recteur intrus à Plessala.
38. Lamande, prêtre de Plouguenast.
39. Gicquel, prêtre de Plouguenast.
40. Nau, prêtre et recteur intrus de Quintin.
41. Pommeret, prêtre de Quintin, devenu vicaire jureur.
42. Poënce, prêtre de Plouvara.
43. Penneuc, prêtre de Plouvara, recteur intrus à Trémuson.
44. Grangiens, prêtre de Plourhan.
45. Collet cadet, prêtre de Saint-Carreuc.
46. Courson, prêtre de Trémeven, devenu vicaire intrus à Plouha.
47. Nicolas, prêtre de Plourivo.
48. Picard, prêtre de Plourivo, devenu recteur intrus à Kérity.
49. Leseh, prêtre de Plourivo, devenu recteur intrus à Yvias.
50. Armez, prêtre de Plourivo.
51. Rault, prêtre de Plouézec, recteur intrus à Corlay.
52. Yvonnet, prêtre de Plouézec.
53. Lelay, prêtre et vicaire jureur de Paimpol.
54. Lapersonne, prêtre de Cohiniac.
55. Dumond, prêtre et recteur intrus de La Motte.
56. Travaillé, prêtre de La Chèze.
57. Boudet, chanoine de Matignon.

Fin de la persécution.

En l'année 1799, le général Bonaparte s'empara du pouvoir, chassa les persécuteurs et les tyrans et fit avec le Pape des arrangements pour rétablir la religion en France. Bonaparte fit par là un acte religieux qu'on ne saurait jamais trop admirer et qui n'a peut-être pas été assez apprécié à cause des fautes qui le suivirent. Oui, Bonaparte fit ce que personne autre n'eut pu faire dans la circonstance. Par le Concordat, il éteignit le schisme, fit cesser la persécution, donna une existence légale au clergé, procura des évêques aux diocèses et assura la subsistance aux pasteurs des âmes. De tels résultats firent accueillir avec joie cette convention. Elle fut ratifiée par le Pape le 15 août 1801, et promulguée à Paris le jour de Pâques 1802.

Le préfet des Côtes-du-Nord, Boulé, voulut, lui aussi, donner une grande solennité au rétablissement du culte dans le diocèse.

Voici le procès-vérbal de cette affaire :

« Ce dimanche deux prairial, an onze de la République (20 juin 1802), Le Gorrec, secrétaire général de la préfecture du département des Côtes-du-Nord, chargé par l'article 27 de la loi du 18 germinal an X, de dresser procès-verbal de la prestation du serment que les ecclésiastiques appelés aux emplois de vicaires généraux, de chanoines en titre, de chanoines honoraires, de curés dans le diocèse de Saint-Brieuc, sont tenus, avant d'entrer en fonction, de prêter entre les mains du préfet du département, en exécution du même article 27 de la loi du 18 germinal et des ordres du gouvernement :

Certifie et rapporte qu'aux neuf heures du matin, le citoyen Boulé, préfet, le général de brigade, commandant le département, à eux réunis les autres membres des autorités civiles et militaires, rassemblés à l'hôtel de la préfecture, se sont rendus, sous l'escorte d'une garde d'honneur de la vingt-neuvième demi-brigade d'infanterie légère, jusqu'à l'église cathédrale de Saint-Brieuc, pour assister à la solennité du jour et la constater.

Les ecclésiastiques récipiendaires, revêtus de la soutane et du surplis, étaient rangés des deux côtés du sanctuaire.

Le préfet, le général Lorcet, le citoyen Coupé, président du tribunal criminel et spécial, le citoyen Thierry, maire de Saint-Brieuc, le chef de brigade commandant la vingt-neuvième légère, et le secrétaire général de la préfecture, se sont placés sur une estrade, dans le chœur, du côté de l'évangile, en face de Monsieur l'évêque, revêtu de ses ornements pontificaux et entouré de son clergé.

Les officiers de la vingt-neuvième et les membres des autorités civiles, se sont placés dans l'enceinte qui leur avait été ménagée dans la nef, attendu que le chœur n'était pas assez spacieux pour les contenir.

L'ouverture des cérémonies religieuses s'est faite par l'invocation Veni Creator.

La messe a été célébrée par Monsieur l'évêque.

Après l'évangile, Monsieur l'évêque, assis à l'autel et entouré de ses assistants, a prononcé un discours ayant pour objet d'expliquer aux nouveaux élus l'importance du serment qù'ils allaient prêter, et d'en prouver la légitimité sous les rapports religieux et temporels, et de les exhorter à l'oubli des dissensions qui avaient affligé l'Église, pour ne songer désormais qu'aux moyens de renouer les liens de la concorde, de glorifier Dieu et de servir la patrie.

Ce discours terminé, le citoyen Besson, prêtre, secrétaire de l'évêché, a commencé l'appel nominal des récipiendaires, et chacun d'eux est venu, dans l'ordre qui suit, prêter le serment dans les expressions consacrées par la formule inscrite en l'article 6 de la convention passée entre le gouvernement français et le Pape, le 26 messidor an IX.

En conséquence, les citoyens :
Jacques Dépagne, vicaire général ; Michel-Louis-Hugues Manoir, vicaire général ; Michel-Christophe Ruffet, chanoine ; Guillaume-René Floyd, chanoine ; Jean-Charles Coustin Dumasnadau, chanoine ; Pierre Duros, chanoine ; Louis-Luc Chantrel, supérieur du Séminaire, chanoine honoraire ; Pierre-Marke Odio Baschamps, chanoine ; Jacques-Jean Pasturel, chanoine ; François-Marie Boulard, chanoine ; René-Jérôme Mesléard, chanoine, à genoux sur un prie-Dieu placé devant le préfet, et la main sur le livre des Evangiles, ont individuellement proféré à haute et intelligible voix les paroles suivantes :

Je jure et promets à Dieu, sur les saints Evangiles, de garder obéissance et fidélité au gouvernement établi par la constitution de la République française. Je promets aussi de n'avoir aucune intelligence, de n'assister à aucun conseil, de n'entretenir aucune ligue, soit au dedans, soit au dehors, qui soit contraire à la tranquillité publique, et si, dans ce diocèse ou ailleurs, j'apprends qu'il se trame quelque chose au préjudice de l’Etat, je le ferai savoir au gouvernement.

Ensuite les citoyens:
Jacques Courcoux, curé de Saint-Brieuc, canton sud, et chanoine de la cathédrale ; André Rouxel, curé canton nord ; Yves-Marie Richard, pro-curé de Châtelaudren ; Guy Morice, curé de Lanvollon ; Pierre-François Leclech, curé de Plouha ; Guillaume Lecornec, curé de Paimpol ; Pierre Milet, curé de Lamballe ; Jean Lejolly, curé de Pléneuf, à la résidence de Saint-Alban ; François Jamet, curé de Moncontour ; François-Marie Allano, curé de Plœuc ; Jacques-Joseph Souvestre, curé de Quintin ; Pierre Collin, curé de Collinée, à la résidence du Gouray ; Ambroise Nais, curé de Plouguenast ; Michel Gouëdard, curé d'Uzel ; René Lejacq, curé de Corlay ; Jean Posnic, curé de Merdrignac ; Jean-Joseph Levexier, curé de La Chèze, à la résidence de Plémet ; Pierre Ruello, curé de Loudéac ; René Ropers, curé de Mûr ; Mathurin-Olivier Jouhanic, curé de Goarec ; Joseph Fouace, curé de Ploubalay ; Guillaume-Mathurin Nais, curé de Matignon ; Augustin Quéro, pro-curé de Plancoët ; Ange-Bonaventure Caron, curé de Dinan, canton est ; Michel Letulle, curé de Dinan, canton ouest ; Louis-François Lemée, curé de Jugon ; Joseph-Charles Esbalard, curé d'Evran ; François-Julien Phénice, curé de Broons ; Philippe Huet Brangolo, curé de Saint-Jouan-de-l'Isle ; Philippe-Ange Elles, curé de Perros-Guirec ; Charles Riou, curé de Tréguier ; Alain Jacob, curé de la Roche-Derrien ; Honoré Lallier, curé de Lannion ; Charles Leguern, curé de Plestin ; Yves Galbon, curé de Lézardrieux, à la résidence de Pleumeur-Gautier ; François-Marie Prigent, curé du Vieux-Marché ; Henri Legall, curé de Pontrieux ; Yves-Marie Leboniec, curé de Bégard ; Amateur-Olivier Dayot, curé de Guingamp ; Nicolas Jégou, curé de Belle-Isle-en-Terre ; Jean-Zacharie Bourgneuf, curé de Plouagat ; Laurent Gouriou, curé de Bourbriac ; François-Joseph Georgelin, curé de Callac ; Yves Beubry, pro-curé de Bothoa ; Mathurin Ledenmat, curé de Maël-Carhaix ; Jean Lerigoleur, pro-curé de Rostrenen, ont fait le serment de la même manière que les chanoines.

Julien-Jean-François Egault, nommé à la cure de Plélan-le-Petit, n'a pas accepté.

Après ces prestations de serment, le préfet s'est levé de son fauteuil et, debout sur l'estrade, a prononcé à haute voix le discours suivant :

« Je donne acte du serment qui vient d'être individuellement prêté, en face des autels et du public, sur le livre sacré de la loi évangélique, par les élus aux places de grands vicaires, chanoines et curés de ce diocèse ; je reçois, au nom du gouvernement, la promesse qu'ils lui ont faite de lui être fidèle et de le servir ; j'ordonne qu'il en soit, conformément à la loi, rapporté procès-verbal par le secrétaire général de la préfecture.

Ainsi achèvent de se dissiper tous les doutes que le malheur des temps avait suscités sur le dogme fondamental de la fidélité à la patrie, ce premier des devoirs de tout homme en société qui ne pouvait manquer d'être formellement consacré par la religion, puisqu'elle n'a été donnée aux hommes que comme un moyen principal de sociabilité et d'union, et, puisqu'étant universelle dans son but, elle doit toujours par sa nature demeurer étrangère à toutes les révolutions politiques et s'adapter également à toutes les formes de gouvernement. Fasse donc le ciel que cette auguste solennité qui nous rassemble, nous rattache de plus en plus au gouvernement de la République, dont elle nous rappelle la grandeur, la sagesse et les bienfaits ; qu'elle nous montre, dans la soumission aux lois, sans laquelle il n'y a que confusion, que violence et anarchie, le fondement de la morale publique, de l'ordre, de la vertu et du bonheur ; que son influence consolide de plus en plus au milieu de nous la paix domestique et la tranquillité intérieure, qu'elle concoure à prémunir en particulier ce département contre toutes les tentatives que la malveillance de l'ennemi qui semble de nouveau se déclarer, pourrait employer encore pour reproduire sur son territoire les dissensions, les troubles, les brigandages et les scènes d'horreur qui l'avaient rendu si malheureux ! Que toutes les volontés, que tous les efforts se réunissent contre ses vues perverses, contre ses moyens odieux et perfides ! Que le peuple, guidé par les exemples et les instructions de ses pasteurs, réunis désormais dans une seule profession politique, comme dans une même foi, n'offre plus qu'un cœur et qu'une âme, comme ces premiers disciples du christianisme, comme ces héros de l’Eglise primitive, devenus si recommandables dans tous les siècles par la seule pratique de la charité universelle qui est l'essence de la religion ».

« L'office a été continué avec tout l'appareil majestueux de la solennité du jour.

Aux élévations, la troupe a présenté les armes et battu aux champs.

La messe finie, le préfet, le général et les membres des différentes autorités sont sortis de l'église et se sont rendus sous l'escorte de la garde d'honneur à l'hôtel de la préfecture où ils se sont séparés.

De tout quoi le présent procès-verbal a été rédigé, pour valoir partout où besoin sera, et pour des expéditions en être délivrées aux nouveaux élus qui le souscrivent, en reconnaislance de la vérité de ce qui s'y trouve rapporté.

Suit la signature des récipiendaires.

Le préfet arrête que le présent procès-verbal sera imprimé et que des exemplaires en seront envoyés aux autorités civiles et militaires, à Monsieur l'évêque, aux nouveaux élus, et distribués dans les communes du département.

En préfecture de Saint-Brieuc, le trois prairial an onze. BOULÉ.

Par le Préfet : le Secrétaire général, C. LE GORREC ».

Le nouvel évêque de Saint-Brieuc, Mgr Caffarelli, travailla immédiatement à l'organisation de son diocèse. Les anciens intrus, les jureurs et plusieurs des autorités locales lui suscitèrent de grandes difficultés, de sorte que cette organisation ne put être terminée qu'en 1804. Jusqu'à là, les pasteurs des succursales n'avaient que le titre de curés d'office. Plusieurs paroisses, sans cesser d'être communes, furent réunies à d'autres, mais presque toutes ont été rétablies plus tard. Cependant Cadélac est resté réuni à Loudéac, et Sainte-Urielle est resté réuni à Trédias. Le nouveau diocèse de Saint-Brieuc, qui comprend tout le département des Côtes-du-Nord, se trouve agrandi de presque tout le diocèse de Tréguier, d'une grande partie de ceux de Saint-Malo et de Quimper et de plusieurs enclaves de celui de Dol. Le diocèse de Vannes donna aussi quelques paroisses, mais on lui donna Saint-Samson et Bréhand-Loudéac.

Pour desservir ce nouveau diocèse, composé de plus de 400 paroisses, dont plusieurs étaient vastes et étendues, il ne restait que 700 prêtres, dont aucun n'était jeune, et dont 500 seulement pouvaient être employés. On put néanmoins placer des recteurs dans toutes les paroisses reconnues.

Nous douons ici leurs noms et celui de leurs paroisses :

ARRONDISSEMENT DE SAINT-BRIEUC

Canton de la Cathédrale.
Cathédrale : Jacques Courcoux, curé. Hillion : Charles Chapelain, recteur. Langueux Jacques Philippe, recteur. Plédran : François Durand, recteur. Saint-Donan : Jean-Baptiste Amette, recteur. Saint-Julien : Jean Gautho, recteur. Trégueux : Antoine Alno, recteur. Yffiniac : François Degerault, recteur.

Canton de Saint-Michel.
Saint-Michel : André Rouxel, curé. La Méaugon : Guillaume Mahé, recteur. Plérin : Jacques Vitel, recteur. Pordic : Michel Gallet, recteur. Ploufragan : Jean Amice, recteur. Trémuson : Pierre Guesnier, recteur.

Canton de Châtelaudren.
Châtelaudren : Yves Richard, curé. Cohiniac : Louis Resmond, recteur. Lantic : François Langlais, recteur. Plerneuf : Pierre Botrel, recteur. Plélo : Antoine Mottay, recteur. Plouvara : François Bouëtard, recteur. Tréméloir : Jean Lescand, recteur. Trégomeur : Jean-Baptiste Haméon, recteur. Boqueho : Hervé Le Sage, recteur.

Canton de Lamballe.
Lamballe : Pierre-François Millet, curé. Andel : Jacques Hingant, recteur. Coëtmieux : Jean-Mathurin Laurent, recteur. Landehen : Marc Rouillé, recteur. La Poterie : Jean Brexel, recteur. Maroué : François Blanchet, recteur. Meslin et Trégenestre : Jean-Marie Burel, recteur. Noyal : Jean Lebigot, recteur. Saint-Aaron : Jean-Louis Nivet, recteur. Pommeret Pelage Carro, recteur. Morieux : Jacques André, recteur. Trégomar et Saint-Rieul : Jean-François Drillet, recteur.

Canton de Lanvollon.
Lanvollon : Guy Morice, curé. Etables [Note : Etables n'est devenu canton que depuis cette époque] : Marc Duval-Vilbogard, recteur. Le Faouët : Jean Lecorre, recteur. Gommenec'h : Guillaume Jouannit, recteur. Lannebert : Pierre Hervé, recteur. Le Merzer : François Clérivot, recteur. Pléguien : Claude Lefèvre, recteur. Pommerit-les-Bois : Julien Pierre, recteur. Tréguidel : Olivier Hélary, recteur. Tréméven : Jean-Yves Denmat, recteur. Tressignaux : Guillaume Lepicard, recteur.

Canton de Moncontour.
Moncontour : François Jarret, curé. Bréhand : Louis Doré, recteur. Hénon : Joseph Briend, recteur. La Malhoure : Julien Lemée, recteur. Quessoy : Jacques Boscher, recteur. Saint-Glen et Penguilly : François Fourchon, recteur. Saint-Carreuc : Pierre Lemoulnier, recteur. Saint-Trimoël : Jean Huchet, recteur. Trébry : Louis Brexel, recteur. Trédaniel : Maurice Saillet, recteur.

Canton de Paimpol.
Paimpol : Guillaume Lecornec, curé. Bulat : Julien Daniel, recteur. Kérity : Gilles Lelac, recteur. Ploubazlanec : Guillaume Macé, recteur. Plouézec : Pierre Courson, recteur. Plounez : Philippe Lebescond, recteur. Plourivo : Guillaume Nicolas, recteur. Yvias : Antoine Aufret, recteur.

Canton de Plœuc.
Plœuc : François Alno, curé. Lanfains : Jacques Duval, recteur. L'Hermitage : Joseph Hervé, recteur. La Harmoye : Eloi Galerne, recteur. Le Bodéo : Jean Fraboulet, recteur. Plainte : Guillaume Basset, recteur.

Canton de Quintin.
Quintin : Jacques Souvestre, curé. Le Fœil : Olivier Duval, recteur. Le Vieux-Bourg et Saint-Bihy : Pierre Fleury, recteur. Plaine-Haute : Pierre Guiomard, recteur. Saint-Gildas et Le Leslay : Jean-Baptiste David, recteur. Saint-Brandan : François Richard, recteur.

Canton de Saint-Alban.
Saint-Alban : Jean Lejoly, curé. Planguenoual : Jean-Louis Toublan, recteur. Pléneuf : François Hourdin, recteur. Erquy : François Maufray, recteur. Plurien : Jean Corbel, recteur.

Canton de Plouha.
Plouha : Pierre Lelech, curé. Lanloup : Pierre Jouan, recteur. Pléhédel et Lanleff Jacques Conan, recteur. Plourhan : François Ferchal, recteur. Tréguidel : Pierre Leroy, recteur. Saint-Quay : Laurent A ufret, recteur. Tréveneuc : Pierre Halnault-Vilgolvez, recteur.

ARRONDISSEMENT DE DINAN

Canton de Saint-Sauveur de Dinan.

Saint-Sauveur : Ange Caron, curé. Léhon et Tressaint : François. Galée, recteur. Lanvalay : René Escatotte, recteur. Saint-Solain : Laurent Regnault, recteur. Saint-Hélen : Charles Chauchard du Mottay, recteur. Pleudihen : Jean-Nicolas Marie, recteur.

Canton de Saint-Malo.
Saint-Malo : Michel Letulle, curé. Brusvily Michel Cochet, recteur. Calorguen François Colas, recteur. Plouër : Julien Guérin, recteur. Quévert : François Harouart, recteur. Taden et Saint-Samson : René Catanos, recteur. Saint-Carné et Bobital : Olivier Fleury, recteur. Trévron et Le Hinglé : Jean Bodin, recteur. Trélivan et Aucaleuc : Pierre Hannier, recteur.

Canton de Broons.
Broons : François Phénice, curé. Lanrelas : Mathurin Manceaux, recteur. Mégrit : Julien Lemarchand, recteur. Rouillac : Thomas Plaine, recteur. Saint-Launeuc (alors de ce canton) : François Potier, recteur. Sévignac : Pierre Leforestier, recteur. Trédias et Sainte-Urielle : Jean-Baptiste Chauvin, recteur. Trémeur : Antoine-Guy Trumel, recteur. Yvignac : Jean Gendrot, recteur.

Canton de Saint-Jouan.
Saint-Jouan et la Chapelle-Blanche : Philippe Huet Brangolo, curé. Caulnes : Louis Mégret, recteur. Guenroc et Saint-Maden : Vincent Guillotin, recteur. Guitté : Guillaume Berge, recteur. Plumnaudan Jean Belleville, recteur. Plumaugat : René Fleury, recteur.

Canton d'Evran.
Evran et Saint-Judoce : Joseph Esbalard, curé. Le Quiou : Joseph Miriel, recteur. Plouasne : Joseph Ameline, recteur. Saint-André : Julien Egault, recteur. Saint-Juvat : Joseph Fougeray, recteur. Tréfumel : Jean-Marie Sevestre, recteur.

Canton de Jugon.
Jugon et Le Lescouët : Louis Lemée, curé. Dolo : Denys Keraufray, recteur. Plédéliac : Toussaint Redon, recteur. Plénée : Joseph Marc, recteur. Plestan, Toussaint Lecorre, recteur. Saint-Igneuc : Pierre Rouxel, recteur.

Canton de Matignon.
Matignon : Guillaume Nais, curé. Hénanbihen : Jean-François Fouré, recteur. Hénansal : Etienne Baudouard, recteur. La Bouillie : Jean-Baptiste Lefène, recteur. Plévenon : François Orhan, recteur. Pléhérel : Louis Bichemin, recteur. Pléboulle : Jean-François Trotel, recteur. Ruca : Olivier Lecouëdic, recteur. Saint-Cast : Mathurin Cosson, recteur. Saint-Denoual : Claude Rouxel, recteur.

Canton de Plancoët.
Plancoët et Saint-Lormel : Augustin Quéro, curé. Bourseul : Pierre Huët, recteur. Corseul : Pierre-Louis Le Sage, recteur. Créhen : Jean-Baptiste Mervin, recteur. Languenan : Charles Bateaux, recteur. Quintenic : René Joannin, recteur. Pléven et Landébia : Jean Brouté, recteur. Le Plessix-Balisson : Jacques Raffray, recteur. Pluduno : Julien Colas, recteur. Saint-Pôtan : Yves Demoy, recteur.

Canton de Ploubalay.
Ploubalay et Trégon : Joseph Fouace, curé. Lancieux : Alexis Richard, recteur. Langrolay : Toussaint Moncoq, recteur. Pleslin : Yves Lemoine, recteur. Saint-Jacut-de-la-Mer : Gilles Quétillant, recteur. Tréméreuc : Jean Henri, recteur. Trigavou : François Baudouard, recteur.

Canton de Plélan.
Plélan, Languedias et Saint-Méloir point de curé. Vildé : Etienne Saillet, recteur. Trébédan : Augustin Haslé, recteur. Saint-Maudez et Saint-Michel : Marc Lebranchu, recteur. Plorec : François Lemaigre, recteur. La Landec : Joseph Busnel, recteur.

ARRONDISSEMENT DE GUINGAMP.

Canton de Guingamp.
Guingamp : Olivier Dayot, curé. Grâces : Louis Briand, recteur. Moustérus et Coadout : Christophe Lebourhis, recteur. Plounez Julien Cauret, recteur. Ploumagoar : Bertrand Lediouron, recteur. Pabu : François Lesech, recteur. Saint-Agathon : Pierre Lech, recteur.

Canton de Bégard.
Bégard : Yves Leboniec, curé. Landébaëron et Kermoroc'h : Yves Godet, recteur. Pédernec : Charles Vincent, recteur. Saint-Laurent : Yves Lemat, recteur. Squiffiec : Yves Lemignot, recteur. Trégonneau : Guillaume Dollou, recteur. Trézélan : pas mentionné.

Canton de Belle-Isle.
Belle-Isle : Nicolas Jégou, curé. Gurunhuel : Yves Robin, recteur. Louargat : Joseph Gourio, recteur. Locquenvel : François Bertou, recteur. Plougonver : Yves Lediouran, recteur. Tréglamus : Louis Guenneveur, recteur.

Canton de Bourbriac.
Bourbriac : Laurent Gouriou, curé. Kerrien : Yves Tanguy, recteur. Magoar : Jean Letalec, recteur. Plésidy : Pierre Quérou, recteur. Pont-Melvez ; Jean-Marie Lecoz, recteur. Saint-Adrien : François Bougault, recteur. Senven-Léhart : Jean Lozaic, recteur.

Canton de Bothoa.
Transféré à Saint-Nicolas-du-Pélem.

Bothoa et Saint-Nicolas : Yves Beubry, curé. Canihuel : Jean-Marie Briend, recteur. Kerpert : Jean Lebris, recteur. Lanrivain : Jacques Penhec, recteur. Peumerit-Quintin : Yves Lemoing, recteur. Sainte-Tréphine : Joseph Henriot, recteur. Saint-Connan : Jacques Riaux, recteur. Saint-Gilles-Pligeaux : François Henri, recteur.

Canton de Callac.
Callac : François Georgelin, curé. Calanhel : Louis Bonhomme, recteur. Carnoët : Yves Lecoz, recteur. Duault : Laurent Bercot, recteur. Maël-Pestivien : Pierre Guillaume, recteur. Pestivien : Jean Touboulic, recteur. Lohuec : Jean Olivier, recteur. Plourac'h : Jean-François Lecouédic, recteur. Plusquellec : René Paimpolou, recteur.

Canton de Maël-Carhaix.
Maël-Carhaix : Mathurin Ledemat, curé. Locarn : Claude Leguern, recteur. Le Moustoir : Mathurin Denys, recteur. Paule : Guillaume Legoff, recteur. Plévin : Jean Laudren, recteur. Trébrivan et Treffrin : Charles Poher, recteur.

Canton de Pontrieux.
Pontrieux : Henri Legall, curé. Brélidy : Isaac Leroux, recteur. Plouëc : François Thephany, recteur. Ploëzal : Jean Lebras, recteur. Runan : Toussaint Lebail, recteur. Quemper-Guézennec : Pierre Durand, recteur. Saint-Clet : Louis Omnès, recteur. Saint-Gilles-les-Bois : Jean Perennès, recteur.

Canton de Plouagat.
Plouagat : Jean Bourneuf, curé. Goudelin : François Provost, recteur. Bringolo : Jean Levincent, recteur. Saint-Jean-Kerdaniel : Thomas Morice, recteur. Lanrodec : Julien Larmort, recteur. Saint-Péver: Jacques Toulic, recteur. Saint-Fiacre : Jacques Poulain, recteur.

Canton de Rostrenen.
Rostrenen : Jean Le Rigoleur, curé. Glomel : Vincent Guéguin, recteur. Kergrist-Moëlou : François Legarec, recteur. Plounévez-Quintin : Guillaume Magouroux, recteur. Plouguernével : François Milin, recteur.

ARRONDISSEMENT DE LANNION

Canton de Lannion.
Lannion et Loguivy : Honoré Lallier, curé. Brélévenez : Hyacinthe Lebris, recteur. Buhulien Jean-Marie Persan, recteur. Caouennec : Pierre Ledeuff, recteur. Ploulec'h : Anastase Gouëlo, recteur. Rospez : Jean Morvan, recteur. Ploubezre : Yves Leguennec, recteur. Servel : Louis-Marie Letechier, recteur.

Canton de Pleumeur-Gaultier.
Pleureur-Gaultier : Yves Galbon, curé. Lézardrieux : François Collin, recteur. Lanmodez : Charles Goasdoué, recteur. Pleudaniel : François Legall, recteur. Pleubian : François Lecorre, recteur. Trédarzec : Jean Lebarazer, recteur.

Canton de Plouaret ou Vieux-Marché.
Plouaret : François Prigent, curé. Plougras : Guillaume Bescond, recteur. Loguivy : Joseph Lequellec, recteur. Plounérin : Yves Malédan, recteur. Pluzunet : Joseph Hamon, recteur. Tonquédec : Jean Lequillec, recteur. Trégrom : Yves Leguern, recteur. Plounévez-Moëdec : Jean-Baptiste Landouard, recteur.

Canton de Plestin.
Plestin : Charles Leguer, curé. Lanvellec : François Legall, recteur. Saint-Michel et Trédrez : Yves Thomas, recteur. Plouzélambre et Tréduder : François Rouxel, recteur. Ploumilliau : Pierre Larchantec, recteur. Plufur : Jean Mesnou, recteur.

Canton de Perros-Guirec.
Perros et Saint-Quay : Philippe Ellès, curé. Louannec : Toussaint Biez, recteur. Kermaria-Sulard : Bertrand Cadoudal, recteur. Pleumeur-Bodou : Nicolas Pennec, recteur. Trébeurden : Joseph Hémeury, recteur. Trégastel : Côme Gourand, recteur. Trélévern : Pierre Bréauzec, recteur.

Canton de Tréguier.
Tréguier : Charles Riou, curé. Minihy : Claude Chefontaine, recteur. Camlez : Sébastien Lesaint, recteur. Langoat : Olivier Paris, recteur. Lanmérin et Trézény : Olivier Lermite, recteur. Penvénan : Jean-Baptiste Lejan, recteur. Plougrescant : Gabriel-Arthur Keralin, recteur. Plouguiel : François Lequillec, recteur. Coatreven : Pierre Legall, recteur.

Canton de la Roche-Derrien.
La Roche : Alain Jacob, curé. Cavan : François Leroux, recteur. Coatascorn : Charles Roverch, recteur. Hengoat : Jean Sannier, recteur. Mantallot, Berhet et Lanvézéac : François Prigent, recteur. Troguéry et Pouldouran : François Taupin, recteur. Quemperven : Guillaume Lequerrec, recteur. Pommerit-Jaudy : Yves Loas, recteur. Prat : François Nayrad, recteur.

 

ARRONDISSEMENT DE LOUDÉAC

Canton de Loudéac.
Loudéac : Pierre Ruello, curé. Hémonstoir : Guillaume Jamin, recteur. Lamotte : Louis Viet, recteur. Saint-Caradec : Guillaume Tanguy, recteur. Saint-Maudan : François Guillo, recteur. Trévé : Louis Chardel, recteur.

Canton de Corlay
Corlay : René Lejay, curé. Haut-Corlay : Joseph Baron, recteur. Plussulien : Jean Launay, recteur. Saint-Mayeux : Claude Jégou, recteur. Saint-Martin : Guillaume Lebihan, recteur.

Canton de Goarec.
Goarec : Mathurin Jouannic, curé. Laniscat et Saint-Ygeaux: Jacques Gicquel, recteur. Mellionnec : Yves Guillozou, recteur. Plélauff : Pierre Marion, recteur. Le Lescouët : François Huart, recteur. Perret : Mathurin Hamon, recteur.

Canton du Gouray.
Le Gouray : Pierre Colin, curé. Collinée : Henri Moro, recteur. Langourla : Jean-Marie Duval, recteur. Saint-Gouéno et Saint-Gilles : Joseph Juglet, recteur. Saint-Jacut : Jean Pasturel, recteur.

Canton de Merdrignac.
Merdrignac : Jean Posnic, curé. Eréac (alors de ce canton) : Yves Lecoq, recteur. Gommené : Jean-Baptiste-François Elie, recteur. Illifaut : Joseph Lemaitre, recteur. Laurenan : Jacques Martin, recteur. Le Loscouët : Jacques Esbalard, recteur. Mérillac : Anastase Pasturel, recteur. Saint-Vran : François Even, recteur. Trémorel : Michel Dreux, recteur.

Canton de Mûr.
Mûr : René Ropers, curé. Caurel : Jean Menguy, recteur. Saint-Connec : Guillaume Lebris, recteur. Saint-Guen : Jean Odie, recteur. Saint-Gilles : Pierre Legall, recteur.

Canton de Plémet.
Plémet : Jean-Joseph Levexier, curé. La Chèze : Mathurin Lestimé, recteur. La Ferrière : Yves Gouëdard, recteur. La Prénessaye : François Collin, recteur. Plumieux : Jean Angougeard, recteur. Saint-Etienne : Yves Guillemot, recteur. Saint-Barnabé : Mathurin Joyeux, recteur.

Canton de Plouguenast.
Plouguenast : Ambroise Nais, curé. Gausson : Valentin Gautier, recteur. Langast : Thomas Le Savouroux, recteur. Plémy : Yves-François Tual, recteur. Plessala : Olivier Vinçot, recteur.

Canton d’Uzel.
Uzel : Michel Gouëdard, curé. Allineuc : Mathurin Morice, recteur. Grâces : Julien Collier, recteur. Le Quillio : Jean-Paul Collet, recteur. Merléac : Mathurin Ledenmat, recteur. Saint-Hervé : Jean-Baptiste Lequilleuc, recteur. Saint-Thélo : Guillaume Lecovec, recteur.

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