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SAINT-BRANDAN |
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La commune de Saint-Brandan ( |
ETYMOLOGIE et HISTOIRE de SAINT-BRANDAN
Saint-Brandan est un disciple de Saint-Gildas, au VIème siècle. Saint-Brandan est semble-t-il un saint irlandais du V-VIème siècle, abbé du monastère de Clonfert en Irlande.
Saint-Brandan est un démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Plaintel. La fondation du bourg semble devoir être liée à lexistence dun ermitage aux Vème et VIème siècles. Saint-Brandan (Sainct-Bedan) a le titre de paroisse dès 1599. On lappelle encore « Trefve de Sainct-Brandan » (Archives des Côtes d'Armor, 1E 2648). Elle est, sous l'Ancien Régime, une succursale de la paroisse de Plaintel qui dépend du diocèse de Saint-Brieuc. Elle ressortissait à Saint-Brieuc et avait pour subdélégation Quintin. Au moment de la Révolution, le duc de Lorge était seigneur de toute la paroisse. Saint-Brandan élit sa première municipalité le 24 janvier 1790 (2G par. de Plaintel).
Erigé en commune en 1790, Saint-Brandan n'est devenu paroisse à part entière qu'en 1803 (20 novembre 1803). La commune de Saint-Brandan est amputée en 1829 (arrêté du 24 février 1829) au profit de Lanfains d'une fraction de territoire comprise entre les déversoirs de l'étang du Pas, puis en 1837 (ordonnance du 3 juillet 1837) au profit de Quintin de sept villages.
On rencontre les appellations suivantes : Saint Bedan (en 1459, 1508, 1535, 1543, 1598, 1662), Sainct Brandan (en 1543, en 1569, en 1599).
Nota : la commune de Saint-Brandan est formée des villages : le Rillan, Carestiemble, Carbrien, Bertouhan, l'Orme, Castello, Quénébro, Roguien, Bleno, Caron, la Ville-Houar, Ville-Gourhan, le Hino, Lanvia, Ville-Haffray, le Fertay, la Ville-Cadio, Quénéblay, le Plessix, le Meurtel, la Ville-Valio, le Coudray, Lande-du-Marquet, la Ville-Fréhour, la Hutte, la Ville-au-Pilon, Saint-Eutrope, Cardry, la Ville-Neuve, Launay, Grénieux, Roquiniac, la Ville-Gaudin.
PATRIMOINE de SAINT-BRANDAN
l'église Saint-Brandan
(1750-1886), édifiée dès 1750 par Yves Le Poulain
et Joseph Kerhousse (ou Kerhouffe) à l'emplacement d'un édifice
antérieur. "A l'exception
de la tour qui date du XIX-XXème siècle, l'édifice actuel remonte au
XVIIIème siècle. Le procès-verbal de l'état du précédent édifice et
le devis de reconstruction de l'église furent dressés par Yves Le Poulain
le 23 juin 1745. Les travaux lui furent adjugés, ainsi qu’à son associé
Joseph Kerhouffe, en 1750, moyennant 13.700 livres" (R. Couffon). Elle est
bénite en 1753. Certains matériaux proviennent de l'ancienne chapelle
de Carestiemble. Le clocher est restauré en 1886. L'église comprend une
petite chapelle dédiée à la Sainte Vierge. Le maître-autel, en bois
polychrome, date du XVIIIème siècle : il conserve deux statues du XVIIème
siècle (saint Brandan et la Vierge à l'Enfant) et l'ange qui domine le
maître-autel date du XVIIIème siècle. Elle abrite les statues
anciennes de saint Brandan, sainte Vierge, saint Quentin, saint
Jean-Baptiste, sainte Philomène, Pieta et les quatre évangélistes aux
quatre angles du carré du transept. Dans les vitraux modernes : saint
Brandan et saint Guillaume ;
la chapelle Saint-Eutrope (XVIème siècle), fondée par la famille
de Robien vers 1569. Edifice rectangulaire du XVIème siècle restauré au
XXème siècle. Les voussures intérieures et extérieures de la fenêtre du
chevet, portent la maxime : « Que q l’on die de robianne,
ancore », allusion au mariage de l'héritière de Robien avec un
Gautron. C'était la chapelle sépulcrale de la famille Robien. La chapelle
abrite les statues anciennes de saint Eutrope en bois polychrome qui est datée du
XVIIème siècle, sainte Anne, saint Armel et un Crucifix. Saint Blaise y
est honoré. La cloche date de 1722 ;
la chapelle Saint-Germain
(1897), édifiée à l'initiative de l'abbé Armand Nau. Elle
remplace un ancien édifice datant du XIIIème siècle et qui
avait été restauré en 1754. Le retable, acheté par M. Louis Botrel en 1822, date du XVIIIème siècle et provient de
la chapelle Saint-Fiacre de Quintin : il est orné de plusieurs statues (saint Maudez, saint Germain, la Vierge tenant Jésus) des
XVIIème et XVIIIème siècles ;
les
anciennes chapelle aujourd'hui disparues : - la chapelle Saint-Etienne de
Cariestemble (ou Carestiemble), sous le vocable de saint Hubert et saint
Etienne. Elle relevait du Robien et ses pierres ont servi à la construction
de la tour de l'église. - la chapelle Saint-Nicodème de Quinfer ou Quinfert. Elle
avait été achetée le 21 frimaire an IX (12 décembre 1800) par Augustin-Marie Le Cardinal. -
la chapelle du Fond Ruellan (ou Pont-Ruellan). - la chapelle domestique de la Ville-Fréhour.
- la chapelle de Cardry, au nord de Saint-Eutrope. Elle existait encore au
XVIIIème siècle (R. Couffon) ;
les croix de la Hutte (XVIIIème siècle,
1777), de Cardry ou Cardrix (XVIIème
siècle), de la Ville-Houart (1781), de Saint-Eutrope (1781, 1824), du cimetière (XVIIIème
siècle), de Carboureux, de la Jarroussaie ou de la Jaloussée (1777), de Caro
(1910), du Hino (XXème siècle), de Ville Haffray (XXème siècle) et de Lanvia ;
les deux croix de Carestiemble (XVIIIème siècle),
dont l'une fut restaurée en 1985 ;
le château de Grénieux (1882), construit sur les ruines dun
ancien château du XVIème siècle. Le domaine appartient à Alain Le Bras
(en 1514), à Robert Lymon, tuteur des enfants d'Yvon Le Bras (en 1569). La famille Le Frotter puis de Kerigan
(suite au mariage d'Honorine Le Frotter) en est propriétaire en 1830.
Propriété de Mme de la Grandière (veuve de M. de Callac) en 1925, puis du marquis de Bruc ;
le
manoir de Saint-Bedan (XVIIème siècle). Le domaine est la propriété de
Jean Boessel (en 1514) puis de la famille Le Gascoin (ou Gascoing) en 1536
(suite au mariage d'Isabeau Boessel ou Bouexel). Restauré dès 1999 ;
le
manoir de Carbrien (1670). Ce domaine (Kerbrien ou Carbien) appartient à
Georgette de Beaulieu (en 1514), puis au sieur de la Ville-Daniel (en 1536)
;
le
manoir du Pont-Ruellan (XVIIème siècle), édifié par la famille de La
Rivière. Ce manoir abrite au XVIIIème siècle une communauté de moines
augustins. Les armes "d'azur à la croix engreslée d'or" de la famille de La Rivière sont conservées sur l'arc
d'une porte ;
le
manoir du Fretay (XVIIIème siècle). Le domaine a appartenu à Jean Aesmes
(en 1514), à Etienne Aesmes (en 1536) et au seigneur du Bouilly de La
Frétay, tué par les chouans en 1794 ;
le
manoir de Saint-Eutrope ou La Ville-au-Vé (XV-XVIème siècle) lié, dit-on, à la famille de Robien ;
les manoirs de la Villeneuve
(XVIIIème siècle), de la Ville-Fréhour (1730), de Porte-ès-Gautrons (XVIIIème siècle
et aurait appartenu à la famille Le Coniac) ;
la fontaine Saint-Germain de
Lanvia ;
la
fontaine Notre-Dame de Délivrance (ou
Saint-Brandan et Maudez) ;
les deux fontaines de Saint-Eutrope ;
la ferme de la Noë
(1722) ;
la
ferme de la Brousse-ès-Bannier (1781 ;
la maison de Caron
(1725) ;
la
maison de la Ville-Noë (1765) ;
la
maison du bourg (1610) ;
le
lavoir de Carho (XVII-XVIIIème siècle) ;
9 moulins dont les moulins à eau
de la Perche (1803), de la Noë, Robien,
Sous-les-Feux, Renault, Bras-dArgent, de St Fiacre,..
A signaler aussi :
le site archéologique du Rillan
(noté Aurelianum, en latin) avec sa stèle du « dieu au
maillet » (site fouillé en 1716). Le haut
relief du Dieu au Maillet représente Sucellus, dieu gaulois de la terre et
des enfers. Il tient dans la main droite un vase à boire et dans la main
gauche, un maillet ;
la stèle du bourg (âge
du fer), encore surnommée "Roche aux viaux ;
Voir
"
Informations
diverses sur la ville de Saint-Brandan ".
ANCIENNE NOBLESSE de SAINT-BRANDAN
Lors de la réformation du 23 mars 1428, plusieurs nobles de Saint-Brandan (Saint-Bedan) sont cités : Guillaume de La Fosse, Alain du Hinio, Olivier Cadoret, Roland Bouexel. D'autres personnes de Saint-Brandan se disent aussi nobles : Alain Joces, Geffroy Le Forestier, Alain Gendrot, Guillaume de Catellou, Olivier Collet, Jehan Vuizco, Eon Linion, Raoullet Linion, Louis Linion, Guillaume Linion, Thomas Le Batart.
Lors de la "revue et monstre généralle des nobles, ennobliz,
exemptz et aultres tenantz fiefs nobles et subjects aux armes de l’Evesché de
Saint-Brieuc, tenue à Moncontour par haut et puissant Messire Tristan du
Perrier, Comte de Quintin ; noble et puissant Messire Guyon de la Motte,
Chevalier, sieur de l’Orfeuil et de Vauclerc ; Messire Amaury de la Moussaye,
Chevalier, sieur du dict lieu de la Moussaye, commissaires commis et députez par
mandement patent du Duc nostre souverain seigneur, quant à ce, les viije, ixe et
xe jours de janvier l’an mil iiiie lxix ", on mentionne, en janvier 1469, pour
Saint-Bedan (Saint-Brandan) :
– Bizien Esmez, en brigandine, enjoinct avoir
gantelets et gorgerette.
– Jean Esmez.
– Jean Bouëxel.
– Raoullet
Castello.
– Guillaume de la Roche-Rousse.
– Pierre de la Fosse.
– Dom
Sévestre Le Bastard, par Tristan Nepvou.
– Perrot Gaultier et Pierre, son
fils.
– Olivier et Jean Guillochou, excusés, pour ce que le sire de Quintin a
relaté qu’ils étoient de sa maison.
Lors de la réformation du 20 mars 1536, plusieurs maisons nobles de Saint-Brandan (Saint-Bedan) sont mentionnées : La Valle-Valio (à Jehan Aemes), Lanvia (à Jehan Poisson, sergent du roi), Le Hino (à Tristan Poisson, parent de Jehan Poisson), La Fosse (à Jehan de La Fosse), La Frétay (à Etienne Aemes), Le Castello-d'en-Bas ou Le Castello-d'en-Haut (à Jehan de Castelo), autre maison Le Castello-d'en-Bas ou Castello-d'en-Haut (à Jacques Bouexel, sénéchal de Quintin), Quinfert (au comte de Quintin), Saint-Brandan ou Saint-Bedan et Caboureux (à un nommé Le Gascoin, à cause de son épouse Isabeau Bouexel, nièce de Jacques Bouexel), Les Carbriens (au sieur de La Ville-Daniel, neveu de Jacques Bouexel), La Ville-Cadio (au sieur d'Uzel), La Ville-au-Pilon et Bonabry (à Jehan Cottes, sieur du Plessix-Cottes).
A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Saint-Brieuc de 1480, on comptabilise la présence de 10 nobles de Saint-Brandan :
Jehan AESMES (30 livres de revenu) : porteur dune brigandine et
comparaît en archer ;
Bizien AYSMES (80 livres de revenu) : porteur dune brigandine
et comparaît armé dune vouge ;
Jehan BOUEXEL (60 livres de revenu) : porteur dune brigandine
et comparaît en archer ;
Raoult DE COATALO (60 livres de revenu) : porteur dune
brigandine et comparaît armé dune vouge ;
Pierre DE LA FOSSE de la Fosse : défaillant ;
Guillaume DE LA ROCHE ROUSSE (50 livres de revenu) : comparaît en
archer ;
Pierre GAUTIER (40 livres de revenu) : porteur dune brigandine
et comparaît en archer ;
Jehan GUILLOCHON : excusé comme appartenant à la maison du seigneur
de Quintin ;
Olivier GUILLOCHON : excusé comme appartenant à la maison du
seigneur de Quintin
Selvestre LE BASTARD (20 livres de revenu) : porteur dune
brigandine et comparaît en archer ;
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