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LA ROUXIERE |
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La commune
de La Rouxière ( |
ETYMOLOGIE et HISTOIRE de LA ROUXIERE
La Rouxière vient, semble-t-il, du germanique "raus" (roseau) et "aria" (lieu).
Au XIIème siècle, La Rouxière est une trève de Saint-Herblon, dont l'église mère est appelée Saint-Hermeland-de-la-Rouxière. Sur le territoire de Saint-Herblon, qui englobait jadis le territoire de La Rouxière, se trouve la motte féodale du château Fromont ou Châteaufromont (IX-Xème siècle). En 1230, Olivier de Châteaufromont étant mort, sa seigneurie échoit par héritage à Hervé Le Felle. A l'occasion de ce changement de seigneur, les moines de l'abbaye de Pontron (fondée au XIIème siècle) se font confirmer par Hervé Le Felle dans la possession d'une partie des dîmes de Saint-Herblon, La Roussière et Châteaufromont.
La châtellenie de Châteaufromont s'étendait en Saint Herblon et La Rouxière. Son siège était une forteresse considérable dont il ne restait au XVIIème siècle que des vestiges sur une éminence enceinte de fossés « lesquels sont en partie remplis des ruines dudit chasteau où il paraît encore d'anciennes fortifications, Casemates, etc ». (Procès verbal de l'état de Châteaufromont en 1685). Le sire de Château Fromont jouissait d'un marché tous les mardis au bourg de Saint-Herblon et de deux foires, l'une à la fête de saint Jacques (1er mai) sur le pâtis de la chapelle de ce nom ; l'autre au bourg de La Rouxière à la saint Laurent (10 août). La quintaine était due par les nouveaux mariés de Saint-Herblon et de La Rouxière.
La Rouxière est érigée en paroisse au XVème siècle sous le nom de Saint-Pierre-de-la-Petite-Rouxière. En 1790, la Rouxière est chef-lieu de canton et le reste jusqu'en 1800. En 1872, la commune est amputée d'une partie de son territoire (174 hectares) qui est rattachée à la commune de Maumusson.
Note : Instruction publique à la Rouxière. — Cette paroisse est une de celles qui reçurent les visites et les soins des soeurs de Plérin, appelées en juillet 1733 par le président de Cornulier, pour tenir les écoles et soigner les malades sur les terres de son marquisat de Château-Fromont (Table du reg. du secret. - Archives départementales, G 63). (L. Maître).
PATRIMOINE de LA ROUXIERE
l'église (1898). Cette église remplace une
ancienne église du XVIIème siècle (qui elle-même avait remplacé une plus ancienne) dont la
première pierre a été posée le mardi 29 juillet 1687 en présence de
Claude Cornulier, Soret (prêtre), Jacques Morin, Blaise Grandin et Julien
Bocé, et où "les droits honorifiques appartiennent entièrement
au sieur de Châteaufromont (famille Cornulier, au XVIIème siècle) dans les paroisses de la Rouxière et
d'Anetz où il a seul ses armes et lisières" . La statue de sainte Rita de Cascia date du XXème siècle ;
le calvaire (XVII-XVIIIème siècle - 1883 - 1932),
situé au lieu-dit "La Croix" et restauré en 1883 et en 1932 par
Moreau d'Ancenis ;
le château de
l'Eperonnière (XVIIIème siècle).
Propriété de Mathurin Dupont durant la Révolution. La cave date du XIXème siècle ;
l'ancienne digue de Château Fromont
ou Châteaufromont ou Châteaufremont (vers le XIIème
siècle), située à La Cour. Non loin de cette digue, se dresse l'ancienne motte
féodale de Châteaufromont datant du XIIème siècle ;
la demeure
(XVIIème siècle), située au Château. A partir de 1664, elle est la propriété de la famille de
Cornulier (Claude de Cornulier en 1664), seigneurs de Châteaufromont (ou
Châteaufremont), qui résidait au château de Vair à Anetz. L'édifice comprend deux tours et la porte
d'entrée date du XVIIème siècle. Il s'agit d'une ancienne châtellenie. Propriété successive
de : - Fromont (avant 1050) ; - Olivier de Châteaufromont (en 1116) ; -
Olivier de Châteaufromont (en 1196 et 1202) ; - Hervé le Felle, héritier
du précédent (en 1230) ; - Pierre l'Avoir, chambellan du Roi Charles V,
décédé en 1390 sans postérité (en 1378 et 1380) ; - Jean du Beuil, fils
d'Anne d'Avoir, soeur du précédent, et de Jean, sire de Bueil (en 1391).
Jean du Beuil, son fils, décédé en 1415 ; - le domaine est vendue par
Jean du Bueil, fils du précédent à Yolande, duchesse d'Anjou. Donnée en
dot à sa fille, Yolande d'Anjou, épouse du duc François Ier de Bretagne ;
- Marguerite de Palluau, veuve de Richard de Bretagne, par suite de
l'échange effectué avec le duc François Ier (en 1448). Leur fils,
François II, duc de Bretagne ; - Son fils Antoine, seigneur de Hédé,
bâtard de Bretagne, surnommé Dolus (en 1481) ; - François Ier d'Avaugour,
dit de Bretagne, son frère, époux en 1492 de Madeleine de Brosse. Vendu
par ce dernier à Antoine du Guet et Bernard de Mesnet, marchands à Tours ;
- Acquise (en 1504) par retrait lignager par René de Brosse, comte de
Penthièvre puis rétrocédé la même année à sa soeur, Madeleine de
Brosse ; - François II d'Avaugour (fils de la précédente et de François
Ier d'Avaugour), époux de Madeleine d'Astarac (en 1529 et 1542) ; - Odet d'Avaugour,
comte de Vertus, leur fils (en 1549) ; - Donné par ce dernier à sa soeur,
Madeleine d'Avaugour, épouse de Paul, baron de Lescun (en 1556) ; - Vendue
par cette dernière, à Jean de Mésanger, seigneur de la Minaudière et à
Jean de Fescan, seigneur des Chambots. Leur héritiers se divisèrent alors
la châtellenie : René de Mésanger, seigneur de l'Isle, fils de Jean, eut
le fief et la juridiction pour lesquels il rendit hommage en 1604. Le
domaine échut à François Jallier, époux de Jeanne de Fescan, receveur
des fouages ; - En 1627, René de Mésanger vendit la seigneurie à Claude
des Houmeaux, qui en rendit hommage en 1630 ; - En 1632, sa fille unique,
Marie des Houmeaux, femme de Pierre de Cornulier qui acheta, en 1637, le
domaine de Marie Jallier ; - En 1670, Marie des Hommeaux (ou Houmeaux),
veuve de Pierre de Cornulier, seigneur de la Touche (décédé en 1656) ; -
Erigé en marquisat, en 1683, en faveur de leur fils Claude de Cornulier
avec union du comté de Vair, décédé en 1700 ; - En 1701, propriété de
son fils, Toussaint de Cornulier, comte de Largouet, Président à mortier
au Parlement de Bretagne, décédé en 1727 ; - En 1728, à Charles-René de
Cornulier, fils de Toussaint, décédé en 1738. Sa fille aînée,
Marguerite-Angélique de Cornulier, épouse de Toussaint de Cornulier, son
cousin, décédé en 1778. Toussaint de Cornulier, leur fils aîné,
décédé en 1779. Toussaint-François de Cornulier, fils du précédent,
guillotiné en 1794. Le domaine appartient encore à la famille Cornulier en 1867 ;
la maison Chesné
(XVIIème siècle), située au n° 44 rue du Coteau ;
la maison
(XVIIIème siècle), située à La Varie. Cette demeure est le théâtre d'un
combat entre les républicains et les chouans en juillet 1795 ;
le logement des instituteurs (1773), situé rue des
Châtaigniers. Cet édifice héberge la gendarmerie de 1800 à 1840, l'école
jusqu'en 1880 et la mairie de 1837 à 1977 ;
le
moulin
(XIXème siècle) de Peltré ;
A signaler aussi :
le four à chaux de La Grasserie. Ce four à chaux
était en fonctionnement de 1870 à 1895 ;
les mines de charbon situées à La Gautellerie.
Ces mines étaient exploitées de 1896 à 1911 ;
la cheminée (1895) de la mine à charbon de La
Gautellerie ;
le four à pain (XIXème siècle), situé à la
place de la Mairie ;
ANCIENNE NOBLESSE de LA ROUXIERE
(à compléter)
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