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Fondations pieuses et Œuvres pieuses à Rohan.

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Le prieuré de Saint-Martin de Rohan, fondé en 1127, berceau de la paroisse, dépendant de l'abbaye bénédictine de Saint-Martin de Tours [Note : Il est mentionné comme valant 30 livres de rente annuelle dans une enquête de 1470 sur les droits et prérogatives des vicomtes de Rohan (dom Mor. hist. II, col. 191 et Pr. III, col. 207)]. Sous la Révolution on vendit nationalement 1 pré, 2 champs dépendants de la cure, la chapelle, le bosquet et 3 pièces de terre qui constituaient le prieuré de Saint-Martin du Clos. (Voir plus loin chap. N.-D. de Bonne Encontre).

Sur la question des prieurés de Rohan, de Saint-Samson et de Notre-Dame de Bonne Encontre MM. Luco, Rozensweig, le Mené et du Halgouët ne s'entendent pas mieux que les horloges dans la boutique d'un horloger.

La cause de la confusion, c'est qu'on trouve les prieurés de Rohan et du Clos en Saint-Samson et en Rohan.

Pour mettre la lumière en ce sujet, il importe tout d'abord de distinguer le prieuré bénédictin de Rohan-ville fondé par Alain de Porhoët (1127), du prieuré d'en bas dit encore de Rohan en Saint-Samson. Celuici fut fondé par Jean Ier vicomte de Rohan (1352-1396), avec réserve du patronage pour présenter un religieux de Lantenac. En 1577 la dite fondation était annexée à la cure de Saint-Samson, puisque cette année même, un abbé de Saint-Jean des Prés en fait aveu. Par suite de cette union, la présentation à la chapellenie fut réservée à l'abbé de Saint-Jean-des-Prés à Josselin, de qui relevait la cure de Saint-Samson. Par le fait ce prieuré de Rohan devient génovéfain.

Les biens en dépendant se trouvaient en Saint-Samson, entre l'Oust et la route de Rohan (vers 1926 maison et ateliers de M. Leho avec dépendances et jardins voisins, bois jusqu'à l'est de l'écluse 523 ancien moulin de Rohan, prairie des Gicquelles).

Quel prieuré de Rohan : le bénédictin ou le génovéfain possédait en Crédin 8 pièces de terre labourable ?...

Le prieuré du Clos comprenait une fondation double : l'une à Rohan connue sous le nom de Saint-Martin du Clos, l'autre en Saint-Samson dénommée le prieuré du Clos.

Les biens de ces deux prieurés provenaient en partie d'un échange fait par Pérone, veuve de Jacques de Rohan, qui, le 9 décembre 1316, légua à Olivier II de Rohan et à ses hoirs un clos muré au-delà de la rivière d'Oust, et au-dessus trois douzaines de terre environ, avec un champ dont le « chief » c'est-à-dire la tête descendait sur le cimetière aux « juex » de Rohan, en échange de biens équivalents dans la paroisse de Plélauf, diocèse de Vannes (cartulaire du Morbihan, p. 408).

L'auteur de cette fondation est sans doute un Rohan, peut-être Olivier II ?

Dans une lettre du 24 décembre 1791, M. E. Darlot, recteur constitutionnel de Saint-Samson, réclame son dû pour avoir acquitté les charges de la fondation du prieuré du Clos desservi en la chapelle de Notre-Dame de Bonne-Encontre (Arch. dép. du Morbihan L. 855, 856).

Fondation de Maître Alain Royo, laïque. — Desservie dans l'église paroissiale de Rohan, elle porte 10 sols par messe et 44 sols de revenu. Ils doivent être fournis par les Ruault de La Villemoysan en Crédin [Note : Acte passé en la Cour de Pontivy, le 7 mars 1502. L'original est aux Archiv. municipal. de Rohan sur parchemin en mauvais état].

En 1653 cette fondation était vacante depuis la mort récente de dom Gouvry Glays. Missire Guenahel le Floch, trésorier, chanoine et vicaire général, accordait des lettres de provision pour cette chapellenie, à M. Louis Delachambre, prêtre du diocèse de Saint-Brieuc en résidence à Rohan, le 15 février 1563.

Le lendemain, Guillaume Craho, appelé dans la lettre : « sacrificus ac rector ecclesiœ parœchiœ de Rohanno », sacrificateur et recteur de l'église paroissiale de Rohan, mettait en possession de la chapellenie le bénéficiaire, suivant l'usage par l'attouchement et le baiser de l'autel, la saisie dans ses mains des livres et du missel [Note : L'élu avant la prise de possession, prétait le serment de desservir la fondation bene et laudabiliter d'une façon bonne et louable, d'en défendre les droits intangibles, et si quelques-uns étaient aliénés, de les recouvrer dans la mesure de ses forces. La lettre de provision fut écrite en présence de Jean Le Guével, prêtre et Thomas Richard laïque, tous les deux du diocèse de Vannes]. La cérémonie eut lieu en présence du recteur de Saint-Samson missire Louis Exan, de nobles hommes Jehan de Bréhan, notaire de la cour séculière et ecclésiastique de Vannes, Olivier Guilbo marchand, et plusieurs autres requis comme témoins, pour donner une plus grande force et sûreté à l'acte.

Chapellenie des Jéhannots [Note : Archives municipales. Dom Pierre Jéhanno, recteur de Rohan, mort en 1605, avait été pourvu de la chapellenie fondée par son oncle Jean Jéhanno. Il augmenta cette fondation]. — C'est par testament du 20 mars 1551, que fonda cette chapellenie dom Jean Jéhannot. Elle portait les clauses suivantes : 200 messes basses à célébrer en l'église Saint-Martin, le jour de son enterrement, et dans la suite le plus tôt possible. En outre pour le repos de l'âme du fondateur, à partir de son trépas, tous les vendredis de l'année, à perpétuité, la messe « de quinque plagis » des cinq plaies de Notre-Seigneur. Pour assurer cette messe, le testateur lègue au prêtre 100 sous de rente perpétuelle, à prendre sur ses maisons et terres dans la ville de Rohan et aux environs, avec défense d'aliéner quoi que ce soit au desservant de la chapellenie. Ce dernier, en retour offrira, tous les ans à jamais, un pillet de cire de deux livres au petit poids, à la fabrique de Saint-Martin pendant l'octave du sacre, pour être mis devant le « corpus Domini » (le corps de Notre-Seigneur) en l'église paroissiale de Saint-Martin ou dans la chapelle de Saint-Gobrien. Et à son défaut, le procureur ou trésorier de la fabrique pourra contraindre le chapelain sur ses revenus jusqu'à la valeur du pillet [Note : Pillet, petite pile, cierge].

La fondation sera réservée à un écolier, clerc ou prêtre de la lignée paternelle du testateur, en commençant par son cousin François Jéhannot de Kervégan en Crédin. En attendant qu'il ait le pouvoir de dire la messe, il fera desservir la chapellenie par un prêtre présenté par l'un des plus proches parents du fondateur en l'estoc paternel, à l'assentiment de « Monsieur très Révérend Père en Dieu Monsieur de Vannes ou son Vicaire ».

Enfin dom Jean Jéhannot donne sa chapelle [Note : Chapelle : ornements sacerdotaux] toute garnie à la fabrique de Saint-Martin ; à Hélène Bouget, sa belle-mère, tous ses biens meubles avec charge à elle — ce qu'elle a promis par serment — « de faire célébrer son enterrement ou inhumation vénérablement selon l'estat de prestrize... », et de payer toutes les charges, frais funéraires et aumônes.

Le fondateur choisit comme exécuteurs testamentaires : dom Pierre Mando [Note : Parent sans doute du recteur de Rohan, Jean Meudo, mort en 1560], Guillaume Jéhanno et Hélène Bouget [Note : Les recteurs de Rohan étaient ordinairement chapelains des Jéhannots].

Pour le fonds de cette chapellenie son chapelain en 1682, missire Jean Buisson, recteur de Rohan, payait 15 sous monnaie soit 18 sols de rente. (Déclaration de Marguerite, duchesse de Rohan, archiv. départem. de la Loire-Inférieure, Série B, 1998, p. 456 du folio).

Fondation Louise le Clainche. — L'acte de décès et sépulture de cette pieuse personne nous fait connaître sa fondation [Note : Registres paroissiaux (Archives municipales)] :

« Le vingt troisième jour de juillet mil six cent nonante trois (1693), le corps de demoiselle Louise le Clainche, fondatrice de l'entretien perpétuel de la lampe de l'église paroissiale de Rohan, âgée d'environ cinquante et cinq ans, décédée du jour précédent, après avoir reçu par moy soussigné recteur, les sacrements de pénitence, d'eucharistie et d'extrême-onction, a été inhumé dans le chœur de l'église de Saint-Gobrien, patron de la dite paroisse. Ont assisté au convoi messieurs ses héritiers, savoir : N. H. Mathurin Amprou sr. de Larmor, procureur fiscal de la juridiction de Rohan, nobles gens Pierre le Clainche sr. du Boslan, Pierre le Page sr. de Keraudren, demoiselles Marie le Clainche, Julienne le Clainche, Louise-Marguerite Julienne et Mathurine les Pages et plusieurs autres soussignants de ses parents, amis et voisins ».

Par acte du 8 janvier 1691 la demoiselle le Clainche avait établi une hypothèque de 17 livres 10 sols sur le revenu de la métairie du Crosquer en Moréac, pour l'entretien « de la lampe ardente » de l'église de Rohan.
La défunte appartenait à une vieille famille de robe.

Fondation Ruppe. — Nulle trace écrite de cette fondation. La tradition a gardé le vague souvenir qu'un certain Ruppe, greffier de la juridiction de Rohan en 1692, ou un sien parent missire Ruppe, vivant au commencement du XVIIIème siècle, aurait fait don à la fabrique d'un champ situé à la Hauteville, en Saint-Samson [Note : Ce champ d'environ un hectare a été enlevé à la fabrique de Rohan, ainsi que les prairies Vacon, de la Chênaie, de la Fontaine, à la suite de la loi de 1905].

Fondations des prés de la Fontaine et de la Chênaie. — Mathurin Feuméliaud et sa femme Guillemette Boulard donnèrent, après la Révolution, cette prairie à la fabrique. Elle la refusa parce qu'elle trouvait la charge trop élevée : entretien du pain et du vin de messe avec les noms des donateurs aux prières nominales [Note : Registre des délibérations de la fabrique 1811-1842, page 54, recto]. Ce que voyant M. Minier curé, dut acheter les prairies de la Chesnaie et de la Fontaine pour les léguer à ses successeurs. Le 13 avril 1828, il acceptait la jouissance du pré de la Fontaine pour pain et vin de messe.

Fondation de la prairie Vacon [Note : Archives de la fabrique et Archiv. municipal. : Registres des Délibérations de l'époque]. — Par testament en date du 17 mai 1817, enregistré à la Trinité-Porhoët, le 16 juin suivant, par devant Me Guillemot, notaire, Dame Françoise-Victoire Morel, épouse de René-Augustin le Vacon, léguait à la fabrique de Rohan la prairie de Talhoët en Saint-Gouvry (1 hectare 45 ares 50 centiares), sous la charge de faire célébrer chaque année et à perpétuité, six services dans l'église paroissiale de Rohan, pour le repos de son âme et celle de son mari et de tous leurs parents et amis. Le testament devait avoir son entière exécution, immédiatement après la mort du mari de la testataire.

La fabrique de Rohan fut autorisée à accepter ce legs, par ordonnance royale du 30 mars 1838.

Legs [Note : Archiv. de la fabrique et archiv. municipal. : Registres des délibérations de l'époque] fait à la fabrique de Rohan par les époux Fanneau de la Horie et de Lantivy-Trédion en date du 13 novembre 1839, autorisé par ordonnance du roi, le 28 mai 1840. Objet : rente annuelle et perpétuelle de 50 francs au capital de 1.000 francs, avec obligation de compter tous les ans 30 francs en messes basses.

Les héritiers en ligne directe ayant réclamé judiciairement contre le fisc qui, par suite de la loi de dévolution (1905), cherchait à s'attribuer le capital, en ont obtenu la restitution.

Legs testamentaire de 6.000 francs fait le 8 octobre 1870, à la fabrique de Rohan par Mademoiselle Anne-Marie le Breton, demeurant à Pontivy.
Charges pour la fabrique : 50 messes basses et 2 services par an (Archives municipales. Registre des Délibérations).

10° Legs testamentaire de M. Minier, curé.

Il laisse : A) A la fabrique :

1) Une métairie située au village de la Ville au Coq, commune de Limerzel, d'une contenance de 8 hectares 85 ares 56 centiares. Elle fut vendue en 1890, 7.158 francs.
2) Une maison avec jardin contigu, joignant du nord au canal, de l'est au presbytère, du midi à la rue, de l'ouest à l'église Saint-Gobrien.
3) Un calice, des ornements et linges d'église estimés à 400 francs.

B) Au Bureau de Bienfaisance, 2.236 fr. 97 représentant la moitié de la vente du mobilier du défunt (archiv. municip., registre des délibérations du Conseil municipal, 2 juillet 1869).

11° Donation d'une parcelle de jardin contenant 15 ares 20, située à Morhéry, cadastrée section unique n° 45, faite le 13 mai 1898, par Mme Marie-Anne Caroline de Lantivy-Gillot, veuve de M. Adolphe de Lantivy de Trédion, à la commune de Rohan. Entre autres conditions la suivante : le terrain donné sera affecté sous le délai de trois ans, à la construction et dépendances d'un presbytère pour l'église curiale de la commune de Rohan.

M. Léopold Jouannic, maire de la commune, est autorisé à accepter la donation, suivant arrêté du préfet, en date du 5 juillet 1898 aux conditions indiquées dans l'acte de donation.

Aucune relation n'existe entre cette donation et le legs récupéré par les héritiers de Lantivy.

Nous remarquons en outre que la clause ou condition sine quâ non de la donation, porte que « le terrain donné sera affecté sous le délai de 3 ans, à la construction du presbytère ». Cette clause établit donc le curé locataire nécessaire de la maison.

Avant de clore la première partie de notre travail, rappelons que les prieurés et d'une manière générale les biens d'église moins les temples et presbytères étaient soumis à l'impôt des décimes royales, plusieurs siècles avant la Révolution.

Par ordonnance royale du 5 juillet 1689, Louis XIV assujettit les fondations au droit d'amortissement ou de main-morte. Ce droit était fixé en 1696 à 2 sols par livre du revenu. La fabrique de Rohan-Saint-Gouvry paya, cette même année, 4 livres 16 sols au fisc.

De plus, aux termes de l'arrêt de la Cour du 2 avril 1692, le recteur et le Général de paroisse devaient faire aveu de tous leurs biens ecclésiastiques, au duc de Rohan qui avait aussi juridiction sur les abbayes et les prieurés de son duché.

Or, malgré les avertissements et remontrances réitérées, depuis neuf à dix ans [Note : A l'audience de la Juridiction de Rohan, le 29 avril 1693, Messire Pierre Le Coq, recteur de Réguiny, au nom du général de la paroisse, était condamné à faire aveu au Procureur fiscal de Rohan pour le duc, des biens dépendants de la fabrique], par le recteur de Rohan Guillaume Loyer et le procureur fiscal Mathurin Amprou, le corps des délibérants ne bougeait pas. Il leur fallut bouger de par la loi. Le 29 septembre 1702, le Général nomme pour « fournir à Mgr le Duc de Rohan, l'aveu de leurs églises, chapelles et autres biens ecclésiastiques et ammortis, un homme capable de présenter cette chose de conséquence », Me François Amprou, procureur et ancien bourgeois.

En ce temps là comme de nos jours, si les agents du fisc se montraient inexorables pour la perception des impôts d'amortissement et autres, les représentants de la fabrique veillaient de leur bord avec un soin jaloux à la conservation des titres de fondation. Nous voyons cette double vérité mise en lumière à l'audience de la Cour de Rohan, tenue le mercredi 27 août 1692. M. le Sénéchal Jean Blanchart préside. A ses côtés siègent Mathurin Amprou, procureur fiscal, le greffier, Me Yves Allio, sergent de service, les avocats et procureurs. Me Yves le Maistre Sr de Kergourio, avocat à la Cour, fabricien de Rohan, demande les titres de la fondation des Jéhannots à son chapelain missire François Foulfoin. Me le Mouel réplique « mon client Julien Jéhannot a présenté le « Sr Foulfoin à la chapellenie et lui en a remis les titres. Adressez-vous à lui pour les avoir ».
« Pour moi et les miens, déclare à l'instant Jéhannot, je renonce au patronage de la fondation, dans l'intérêt des paroissiens de Rohan et de l'église Saint-Gobrien ».

Le Sr Foulfoin est condamné à produire les titres sous huitaine.

A l'audience suivante, M. Foulfoin se rend, mais de titres point. Il revient à l'audience du 10 septembre. Toujours pas de titre. Du coup, séance tenante, il renonce à la chapellenie. « Si titres il y a, dit-il, ils doivent se trouver chez Racouet notre procureur ou le sieur le Maistre, fabricien. ».

Mais voici qu'Yves Blesteau, procureur du sr. de Kergourio, soutient énergiquement sa défense : « Vous, missire Foulfoin et vous sieur Jéhannot, vous aurez à produire les titres dont vous avez été saisis par M. Collin, l'ancien chapelain. Force sera de vous exécuter ou de supporter les frais qui pourraient vous arriver de la part du sr de Beaumond-Goular, commis pour la recette des amortissements ».

A force de recherches on dut retrouver les titres, puisque la copie de la fondation existe encore aux archives municipales de Rohan.

Parmi les œuvres pies fondées dans la paroisse signalons :

1° La Conférence de Saint-Vincent de Paul. Etablie à Rohan le dimanche 28 mai 1871, sur l'initiative du curé M. le Comte, son premier et unique président fut M. de Kersauzon de Pennandreff. La société eut pour vice-président le maire, M. de la Vigne, comme trésorier, M, Olivier, et comme secrétaire, M. Julien Jouannic.

Les membres de la Conférence, sans nombre limité, étaient choisis parmi les notables des environs ; ils se réunissaient d'ordinaire deux fois par mois au presbytère.

La réunion commençait par la prière que suivait une lecture pieuse.

Les membres se divisaient en groupes chargés de visiter et secourir les familles à eux désignées.

Une quête faite de temps à autre, à la conférence, alimentait la caisse de secours.

La prière clôturait la conférence.

Cette œuvre salutaire a duré au moins jusqu'en 1883.

2° L'école chrétienne des filles partagée en deux classes avec une garderie fut l'œuvre de M. Noury et surtout de M. Elain son vicaire, nous l'avons vu.

3° L'école chrétienne des garçons, avec théâtre, a été bâtie par M. Lefranc et ouverte en 1911.

4° Le patronage les Chevaliers de Notre-Dame, pour les garçons, a été fondé par M. l'abbé P. Martin alors vicaire à Rohan (1911), l'auteur de ces pages.

Ce patronage et cette école portent le nom d'Alain de Rohan, parce qu'ils sont bâtis ainsi que l'école libre des filles qui les avoisine, sur un terrain concédé par le duc Charles-Louis-Alain de Rohan-Chabot.

5° Le patronage Notre-Dame pour les filles remonte à 1912 ; il est l'oeuvre de Mme Galle, directrice de l'école chrétienne.

(P. Martin).

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