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Historique de la chapelle Notre-Dame de Bonne-Encontre à Rohan.

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Historique de la Chapelle Notre-Dame de Bonne-Encontre.

Chaque classe de la société apporte ici-bas sa part de vertu, comme aussi son contingent d'imbéciles et d'homme pervers.

En cherchant dans la pénombre du passé, si nos familles avaient une histoire, nous verrions inévitablement des taches de boue sur quelques-uns de nos ancêtres. Rien d'étonnant si l'on en trouve au cours des siècles, chez les Rohan. Trop souvent en particulier, l'ambition les poussa à la conspiration et à la révolte contre le pouvoir royal. Du moins, est-il juste de reconnaître que dans leur sang bouillonnaient la fougue chevaleresque et l'ardeur de la bataille, et que leur âme de preux se plaisait à bâtir avec un goût artistique très pur, ici des châteaux fastueux véritables fortereses et parfois en même temps dentelles de pierre comme à Josselin, là pour la rémission de leurs fautes et leur salut éternel, des églises et des chapelles merveilleuses qui continuent à chanter l'esthétique des seigneurs de Rohan, leur générosité et leur gloire à travers les âges.

Un Rohan bâtit de l'autre côté de l'Oust, face au château, une chapelle sur le territoire de Saint-Samson. Elle existe encore. On y accède par un double escalier pratiqué dans le roc. C'est un édifice remarquable placé sous le vocable de Notre-Dame de Bonne-Encontre. Une esplanade taillée dans la pointe d'une colline — comme celle du château — sert d'assise à la chapelle. Elle remplace un monument plus ancien contemporain, peut-être, du premier château, et dont on voit encore les arasements. L'une et l'autre furent chapelle castrale, c'est-à-dire du château-fort.

Le Canal et la Chapelle Notre-Dame de Bonne-Encontre à Rohan (Bretagne).

Le Canal et la Chapelle Notre-Dame de Bonne-Encontre.

La fondation primitive du prieuré de Rohan desservie dans cette chapelle, porterait à le croire. Ce premier sanctuaire fut un jour le théâtre d'une scène violente, occasionnée par la présentation au bénéfice de la chapellenie du Clos. Le seigneur de Rohan (Alain VIII, marié à Béatrix de Clisson) la revendiquait comme un droit, en sa qualité d'héritier de ses ancêtres fondateurs de l'abbaye de Lantenac et du prieuré du Clos.

Un dimanche de l'an de grâce 1412, frère Alain Chausson se préparait à chanter messe dans sa chapelle de Notre-Dame de Bonne-Encontre, quand soudain entre furieux Geoffroy Guillo. A sa suite font irruption dans le sanctuaire Robin le Pelletier, Guillaume Marzac, Alain Escuier, Jean le Gouef et d'autres compagnons. Geoffroy se précipite sur le frère pour l'empêcher de célébrer le sacrifice, lui enlève de force livre et chasuble, pendant que la bande brise les portes et plusieurs objets, outrage la maison de Dieu, emprisonne le religieux. Leur but était d'obtenir sa démission du bénéfice.

On accusait Monsieur de Rohan d'être l'instigateur de ces voies de fait, sous le prétexte que le titulaire du prieuré n'avait pas été présenté par lui au bénéfice.

Cependant frère Alain avait demandé à la Cour de Ploërmel, réparation et dommage pour ces violences. L'affaire donna lieu à plus d'un procès.

Pour en finir, les moines de Lantenac réunis en la salle de leur chapitre, sous la présidence du frère Pierre, supérieur de l'abbaye, le 3 mai 1412, reconnaissent au vicomte de Rohan, pour lui être agréables, disent-ils, plein droit de présentation, à la chapellenie du Clos. Suivant son désir, frère Eon le Mercier, sa vie durant, sera titulaire du bénéfice [Note : Archiv. municip. de Nantes. — Extrait du fonds Bîzeul. Voir Ibid. Catalogue des Manuscrits BB, p. 230, pièce en parchemin à double queue munie de chacune un sceau. L'un d'eux contient encore en partie le sceau de l'abbaye de Lantenac. On y voit une croix et en exergue les lettres enac fin du mot Lantenac].

Les eaux de l'Oust baignent le rocher sur lequel est dressé le sanctuaire.

La chapelle affecte la forme d'une croix latine ; le pied est entouré par un joli bouquet d'arbres. Au-dessus émerge et semble sortir comme d'un nid de verdure, au printemps, un clocheton en ardoise placé à l'intertranssept. Il contemple dans sa poésie archaïque le clocher élégant de sa paroisse, dont la flèche granitique pareille à une épousée couverte de dentelles, mire son front dans les eaux de l'Oust canalisé.

L'édifice mesure 18 mètres de long sur 7 environ de large.

Les murs extérieurs sont en appareil irrégulier avec crochets aux pignons et une petite croix formée de quatre portions de cercle tangentes deux à deux [Note : Voir Dictionnaire topographique : Répertoire archéologique, par Rozenweig, p. 158-159].

Les contreforts lourds, adhérents à retraite, portent des A couronnés comme à la façade des châteaux de Josselin et de Pontivy.

Cet A ne peut être que la lettre initiale de la fière devise des Rohan : A PLUS. En effet, nous la trouvons identique sur les trois monuments dont nous venons de parler, et qui furent construits par Jean II. Or au château de Josselin, la dite lettre commence la devise A plus si conforme au caractère de l'ambitieux Jean II. C'est donc à tort que M. le chanoine le Mené suppose qu'elle est la première lettre d'Anne de Bretagne (Histoire des Paroisses du Diocèse de Vannes, t. II. — St-Samson). S'il en était ainsi, l'A serait entourée de la traditionnelle cordelière de la veuve de Charles VIII. La meilleure preuve en est que Jean II vivait en mauvais rapports avec Anne de Bretagne. Il n'est pas admissible dès lors, qu'il ait cherché à l'honorer en plaçant sur ses châteaux et sa chapelle la première lettre d'Anne de Bretagne.

L'un des contreforts était orné jadis dans sa partie supérieure, de l'écusson à sept macles avec le collier de Saint-Michel, que Jean II avait reçu du roi Louis XI en 1469. Lettres et écussons ont été martelés par les révolutionnaires en 1790.

L'édifice comprend trois travées d'architecture, indépendamment du chevet qui est à cinq pans.

Les arcades en plein cintre à retraites pénètrent des colonnes engagées.

La chapelle est l'œuvre du vicomte de Rohan Jean II, fils d'Alain IX, oncle de la reine Anne, le plus grand constructeur de sa famille. Il la bâtit en 1510, comme nous l'apprend l'inscription gothique suivante, gravée en creux sur la muraille au midi.

« L'an que dit fut mille cinq centz dix
Jehan de Rohan me fist bastir
Et revestir à honneur.
Hucheloup en fust le miseur,
Et affin que mon nom ne celle,
De Bonne Encontre l'on m'appelle »
.

Le culte de la Vierge fut toujours en honneur dans la famille de Rohan, et dans leur vicomté ils firent beaucoup pour sa diffusion. Qu'il suffise de citer quelques sanctuaires dédiés en leur fief à la Madone : à Rohan Notre-Dame de Bon-Secours, à Saint-Samson Notre-Dame de Bonne-Encontre, à la Chèze Notre-Dame de Pitié, à Pontivy Notre-Dame de Joie, à Castennec Notre-Dame de la Couarde, à Baud Notre-Dame de la Clarté, à Guéméné Notre-Dame de la Fosse, Notre-Dame de Lorette au Quillio, Notre-Dame de Bon-Repos la nécropole des Rohan.

Suivant la règle qui caractérise l'époque de transition au XVIème siècle, on constate dans le sanctuaire une grande variété et un mélange des deux styles gothique et roman. Les fenêtres très élancées sont à meneaux flamboyants avec des différences accidentelles.

Au midi deux portes en plein cintre à retraite, avec colonnettes et accolades à chou ; crosses végétales et animaux fantastiques aux extrémités. La petite fenêtre de la sacristie se trouvant sur le même plan que les portes, comme celle de la tourelle, est également romane.

Remarquons la voûte en pierres sur croisées d'ogives pénétrant des colonnettes. Sur les clés de voûte artistement fouillées figure l'écusson des Rohan : de gueules à 9 macles d'or 3. 3. 3. et la lettre A couronnée. Ces mêmes armes nous les retrouvons mutilées par les fédérés en 1790, sur les socles des statues de saint Julien et de Notre-Dame de Bon-Secours.

Au nord du chœur, du côté de l'Evangile, une grande arcade cintrée ouvre sur un ancien oratoire transformé actuellement (1926) en sacristie. Là jadis on voyait un enfeu surmonté de la statue d'un chevalier en prières, à genoux, les mains jointes. Etait-ce le tombeau d'un seigneur du Quengo ? Celui de Jean II le constructeur de la chapelle ? Des Vandales après avoir brisé la statue, l'employèrent avec du moellon à boucher une belle fenêtre gothique. A ce sujet les grand'mères racontent aux enfants, pour leur défendre l'injustice, la légende suivante : Certain mécréant cherchait, une nuit, à pénétrer par la verrière dans la chapelle avec le dessein de voler. Dieu châtia le malfaiteur en le transformant sur le champ en statue de granit !... Comme jadis la femme de Loth en statue de sel.

Tout le dallage recouvre des tombes. Les archives paroissiales de Saint-Samson (Archiv. département du Morbihan) nous signalent plusieurs personnages enterrés dans la chapelle :

— 1er septembre 1674, messire Michel Hanry, seigneur de Quengo et de Hardouin.
— 10 août 1675, Isaac Hanry, sieur de Kergoët, « après avoir été confessé... n'ayant pu recevoir les autres sacrements pour avoir esté blessé à mort ».
— 16 décembre 1693, demoiselle Jeanne Pérot.
— 27 mars 1694, messire Philippe Déan, écuyer, sieur du Pierny, demeurant au prieuré de Rohan inhumé dans la chapelle de N.-D. de Bonne-Encontre, « le nous ayant requis avant sa mort ».
— 22 août 1751, inhumation dans la chapelle de N.-D. de Bonne-Encontre, « au lieu et place de la pierre tombale des seigneurs et dames du Quengo, de dame Reine-Cunégonde de la Touche, dame de Kergoët du Quengo-Hanry ».
— 7 décembre 1761, messire Honorat Rolland de la Touche, seigneur de Porman, décédé à la maison du Quengo.
— 10 août 1788, inhumation en la chapelle de N.-D. de Bonne-Encontre « dans laquelle est l'enfeu de la famille », de dame Mathurine-Renée du Quengo, veuve de messire Jacques-Thomas Picault, seigneur de Quéhéon, décédée au château du Quengo.

Du côté de l'épître est une piscine à accolade et en arc surbaissé en anse de panier, vrai bijou de finesse et d'élégance.

Les trois autels Renaissance produisent dans la chapelle l'effet de trois emplâtres sur un beau visage. Il convient cependant d'arrêter nos regards sur le tableau qui domine le maître-autel. Outre les mystères en médaillons il représente, croit-on, différents personnages de la famille de Rohan en costume du temps de Louis XIII.

Autour du chœur et du transsept reposent les statues de Notre-Dame de Bonne-Encontre, de la Vierge Immaculée, de Notre-Dame de Bon-Secours, saint Laurent, sainte Anne, sainte Apolline, saintes Marthe et Madeleine, saint Julien en chevalier ; plusieurs, cette dernière entre autres, témoignent d'un curieux archaïsme.

Montons l'escalier en granit d'une tourelle cylindrique au nord. Parvenus à la dernière marche, un spectacle étrange nous frappe. Sur nos têtes la charpente à cintre brisé, flatte l'œil par la régularité de ses contours et les décors de ses coupures. Nos pieds foulent la partie supérieure de la voûte : six monticules de pierres arrondis en dôme et construits à la chaux, dont trois sur le bras et trois sur le pied de la croix, pèsent du poids énorme de plus de cinquante charretées de pierres. On croirait que sous cet amas la voûte doit céder dans un instant, pour être brisée en mille morceaux. Non. Ici l'art est un défi aux lois de la pesanteur et l'énorme poids repose en définitive sur un calcul éminent qui rejette la poussée entière sur les contreforts.

Dans la poussière obscure traine une statue bizarre, monstre à deux têtes, quatre mains, et autant de bras et de jambes. Qu'est-ce ? Saint Barthélémy qu'un sculpteur a voulu représenter écorché vif.

Le 4 décembre 1509, Missire Jean Auffray, grand vicaire et chanoine en l'église cathédrale de Saint-Brieuc, prieur de Rohan et recteur de Saint-Samson, non en résidence, passait le marché suivant avec les deux frères charpentiers Jean et Raoul Cocherel, de Bréhan-Loudéac : en plus de certaines réparations au prieuré de Rohan, ils s'engageaient à refaire à neuf la grande porte de la chapelle N.-D. de Bonne-Encontre, à restaurer l'autre avec les pierres provenant de la première, à réparer également la porte du « vir » de la tourelle. Ils n'emploieront pour leur travail que du bois de chêne sec et bon. Le prix de leur salaire sera de neuf écus (Arch. du Morbihan. Série B, juridiction de Rohan, 1471-1675).

Non seulement les portes mais encore la toiture de la chapelle étaient en fort mauvais état, moins d'un siècle après sa reconstruction. L'acte de vente dont nous allons parler, nous en fournit la preuve.

L'an 1580, Jean Pédron avait donné sa part d'un jardin proche la ville de Rohan, pour l'entretien du sanctuaire de N.-D. de Bonne-Encontre. Avec l'autorisation du pasteur de Saint-Samson, M. AufFray, et de son vicaire, M. Jean Duault, le dit jardin fut vendu, le 14 septembre 1603. La vente eut lieu « suivant les bouts et débouts par ci-devant les trois derniers dymanches tant en la dicte chapelle, lors de la messe, qui y est célébrée chacun jour de dymanche que aux prosnes des grandes messes parrochiales de Rohan où les dicts bouts et débouts auraient été faicts et huchés ».

Les acquéreurs Jean Courtel et Raoulette Pédron, sa femme, versèrent trois écus, soit neuf livres tournois, indépendamment d'une rente annuelle de cinq sous payable au 1er septembre de chaque année, et de la censive et autres devoirs seigneuriaux attachés à cette parcelle de terre.

Le capital devait servir à payer Jean Larcher, pour les réparations de la toiture en ruine de la chapelle (Voir archiv. du Morbihan, série B. Juridiction de Rohan).

A travers le mur de la sacristie une lézarde laisse filtrer un jeune lierre, qui s'accroche à la muraille pour y chercher la vie, symptôme avant-coureur de la mort ou plutôt de la ruine de l'édifice. D'un autre côté un écartement assez considérable s'est produit entre le mur du midi et la voûte : une pierre même est tombée. Une restauration s'impose à l'édifice : elle est presque urgente. Les ressources de la commune de Saint-Samson sont insuffisantes à couvrir de pareils frais. Que l'Etat classe le sanctuaire parmi les monuments historiques, et fasse les dépenses nécessaires à sa restauration. Car d'une œuvre d'art toute pierre qui tombe, est une gloire dérobée au domaine national.

Nous écrivions ces lignes dans le temps où les Allemands s'acharnaient à détruire par le fer et le feu, Louvain et la bibliothèque célèbre de son Université, Arras et son hôtel de ville, Reims et sa cathédrale (1914). De tous nos vœux nous appelions le jour heureux qui nous délivrerait de ces barbares envahisseurs, odieux vandales, relèveraient les ruines par eux accumulées, le jour aussi où des mains habiles répareraient dans le sanctuaire de Notre-Dame de Bonne-Encontre, l'outrage du temps menaçant de renverser ce bel édifice.

Nos souhaits ont été exaucés. Classée parmi les monuments historiques, le ministre des Beaux-Arts vient d'achever la restauration de cette chapelle (mai 1926) [Note : Les Beaux-Arts ont seulement consolidé la voûte qui s'affaissait en la chapelle de Notre-Dame de Bonne-Encontre]. Cette œuvre délicate fait honneur à l'architecte départemental, M Guillaume, qui avait la direction des travaux.

Les frairiens de Kerdo, village en Crédin, devaient au prieuré du Clos 4 pérées de froment rouge, soit 1.200 livres mesure de Rohan, pour l'entretien d'une lampe dans le sanctuaire de N.-D. de Bonne-Encontre, et au surplus trois messes les mardi, jeudi et samedi de chaque semaine.

Nous avons parlé du prieuré d'en-bas dit encore de Rohan. Pour cette raison les recteurs de Saint-Samson avaient le titre de prieurs de Rohan. Annexé de bonne heure, à la cure de Saint-Samson, son revenu annuel y compris la maison, le pourpris et la dîme qui se levait sur toute la paroisse de Crédin, valait 126 livres en 1640 (Archiv. du Morbihan, série B, liasse juridiction de Rohan, 1471- 1675). Cette dîme et la fondation qui précède, nous montrent que les Crédinois avaient une grande dévotion pour N.-D. de Bonne-Encontre.

Bien qu'indépendant de la cure de Saint-Samson, le prieuré du Clos était desservi dans la chapelle de Bonne-Encontre. Il comprenait en 1640 : 2 jardins et 3 pièces de terre sises près le pont d'Oust, sur la route de Rohan à la Chèze.

Sur les bénéfices ecclésiastiques pesaient de lourdes charges. La taxe papale de 1330, marque dans le diocèse de Saint-Brieuc : Etienne Samson avec le prieuré de Rohan 30 sols (Longnon : Pouillé de la province de Tours, 1903).

Sur son bénéfice dont le revenu est de 466 livres, missire François Quéro, recteur de Saint-Samson, déclare (1640) devoir au roi pour décimes 53 liv. 18 s. tournois, à Monseigneur de Saint-Brieuc pour devoir de synode, 16 liv., et pour « divers hémologements » en cour de Rome : 150 liv. tournois (Archiv. du Morbihan, série B, liasse juridict. de Rohan. 1471-1675).

Une lettre du pape Nicolas V à Olivier Téphanie, prieur de Rohan, O. S. A. (ordre de Saint-Augustin), diocèse de Saint-Brieuc, lui accorde une indulgence plénière à l'article de la mort, le 27 novembre 1453. (Abbé Vaucelle : lettres de Nicolas V, n° 1355, 1908).

Le 29 janvier 1791, Hanry du Quengo achète nationalement pour 1350 livres : 1 maison, 1 jardin, 1 prairie, 1 petit bois émondable, le tout dépendant du prieuré de Rohan (Génovéfain en Saint-Samson) (Arch. du Morbihan, fonds Q et L 1125. Biens ecclésiastiques de 1ère origine. N° 9, folio 80).

Une masure et 3 jardins faisant partie du même prieuré, sont adjugés 800 livres, le 31 mars 1792, à Charles-François Morel, administrateur du district de Josselin (Arch. du Morbihan, fonds Q et L 1125. Biens ecclésiastiques de 1ère origine. N° 40, folio 59 (Prieuré du Clos, en Saint-Samson)).

Les Rohannais sont heureux de rencontrer sur leur chemin, à la porte de la ville, le sanctuaire, bijou architectural, de N.-D. de Bonne-Encontre. « Cette appellation populaire nous dit que la divine Vierge avec son front radieux et serein, se tient comme en embuscade le long de tous les sentiers de notre vie, épiant le moment de toucher nos cœurs, de les détacher du mal, de les conquérir à la vertu, et s'offrant à notre rencontre, les mains toutes pleines de grâces, dans les circonstances les mieux trouvées et les occasions les plus providentielles » (Discours de Mgr Pie, pour la consécration de N.-D. de Bonne-Encontre, à Agen, le 11 septembre 1856).

(P. Martin).

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