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LA MAISON DE ROBIEN

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La maison de Robien, l'une des plus anciennes de la noblesse bretonne, a pour berceau la seigneurie de Robien, dont le vrai nom est Roc'h-bihan, mot breton qui, en français, signifie Petite Roche. Cette terre est située dans l'ancienne paroisse de Saint Thuriau de Quintin, évêché de Saint-Brieuc et fait aujourd'hui partie de la commune du Foeil (Côtes-d’Armor).

La seigneurie de Robien était primitivement une possession des ducs de Bretagne et tomba dans la maison de Robien par le mariage de Jacques Boscher, chevalier mitour d'Angleterre qui épousa, en 1212, Jeanne d'Avaugour, dame de Roc'h bihan, fille puînée d'Etienne d'Avaugour et d'Havoise, comtesse de Guingamp.

Les maisons d'Avaugour et et de Guingamp étant issues en ligne directe d'Eudon, comte de Penthièvre, second fils de Geoffroy Ier duc de Bretagne, Jeanne appartenait donc, par son père et par sa mère à cette famille souveraine.

Les descendants de Jacques Boscher et de Jeanne d'Avaugour abandonnèrent, dans le cours du XIIIème siècle, leur nom patronymique pour prendre celui de Robien.

Nous citerons parmi eux :

Louis, seigneur de Robien, chevalier, qui eut, en 1349, un démêlé avec le baron de Quintin au sujet de la mouvance de son fief. Le dit baron prétendait que le seigneur de Robien était son vassal, celui-ci au contraire refusait de lui rendre hommage, alléguant pour motif que sa terre étant sortie autrefois, par partage, de la maison souveraine ne devait relever que du duc. Jean IV, duc de Bretagne, lui donna gain de cause par mandement spécial [Note : Dont Morice, Preuves, t. 1er, col. 1466. Mandement du duc Jean IV donné à Vannes le 8 mars 1349. (1350 selon notre manière de compter depuis Charles IX qui, comme on le sait, fixa le commencement de l'année légale au 1er janvier, auparavant elle commençait à Pâques)]. En 1397, Isabeau, sa fille, épousa Philippe de Coetcourden de la maison de Coetgourheden, seigneurs de Locmaria. Louis de Robien se signala au siège de Rennes en 1356, et fut établi à la garde et capitainerie de la forteresse connue sous le nom de Tour de Cesson, dont les ruines imposantes dominent encore l'embouchure de la rivière du Légué, près de Saint-Brieuc Ce Louis de Robien avait épousé Perrine de la Motte-Vauclair.

Alain seigneur de Robien, descendant de Louis, épousa, vers 1460, Alliette Péan (Dom Morice, Preuves, t. III, col. 1690). Lors de la ligue du bien public, le château de Robien, appartenant à Alain, fut « pillé et robe (volé), en quoi il fut endommagé de plus de 5.000 livres », disent les historiens, somme qui était immense à cette époque. Alain mourut sur les entrefaites en 1487.

Jean de Robien, capitaine de Nantes, en 1489, oncle de Tristan, seigneur de Robien, fils d'Alain. Tristan perdit son père étant encore mineur et Aliette de Péan, sa mère, fut chargée de la tutelle de sa personne et de ses biens.

Jehan de Robien était pannetier ordinaire de la reine Claude, femme du roi François Ier, et fut nommé en 1516 capitaine du Croisic. Il se distingua dans plusieurs circonstances contre les Anglais et les Espagnols, ce qui lui valut une lettre de la reine lui témoignant sa satisfaction (Dom Morice, Preuves, t. III, col. 959). Il se démit de ses fonctions de capitaine du Croisic en faveur de son fils Jacques de Robien, capitaine du Croisic et de Guérande, qui est le père de la dernière héritière du nom :

Claudine, dame de Robien, qui épousa, en 1569, Jacques Gautron chevalier de l'ordre du Roi. Ses descendants n'ont gardé que le nom de Robien en conservant les armes des Gautron : « d'azur à six coquilles d'argent 3, 2, 1 ».

Les Robien portaient jusqu'alors : « d'azur à dix billettes d'argent, 4, 3, 2, 1 ». Ils avaient pour devise : « Manet alta mente repostum ».

Lors du mariage de Jacques Gautron, vicomte de Plaintel et seigneur de la Ville-Mainguy, il fut stipulé que leurs enfants porteraient le nom de Robien. Leur fils Christophe Gautron en obtint l'autorisation par lettres patentes, au mois de mai 1605. Il fut gentilhomme de la chambre et chevalier de l'ordre en 1606. Il épousa Catherine de Bourgneuf.

Sébastien de Robien, chevalier, seigneur de la Ville-Mainguy, conseiller au Parlement de Bretagne en 1656, épousa demoiselle Françoise de Cleuz du Gage, dont un fils, François-Sébastien, fut baptisé à Saint-Gildas d'Auray le 8 février 1674.

André de Robien, conseiller au Parlement en 1669.

Sébastien de Robien, chevalier de Malte, en 1686, fut tué à la bataille de Nerwinde, en 1693.

Paul de Robien, vicomte de Plaintel, seigneur de la Ville-Mainguy et de Kergoalan, qui épousa Thérèse du Louët de Coëtjunval, veuve de Clément Marot, comte de la Garaye, fut reçu président à Mortier au Parlement de Bretagne en 1706, le 14 août. Sa femme mourut après deux ans de mariage en 1699, à la naissance de sa fille. Paul de Robien mourut à Rennes, le 23 juin 1744, doyen des présidents à Mortier. Leur fille Jeanne de Robien épousa, dans la suite, René le Prestre, seigneur de Château-Giron, président au Parlement.

Thomas de Robien, seigneur de Kerambourg, conseiller au Parlement en 1696, président à Mortier en 1716, dont la fille devait épouser plus tard son cousin, l'illustre président de Robien.

André-Joseph de Robien, conseiller au Parlement en 1717.

Christophe-Paul de Robien, né à Rennes le 4 novembre 1698, chevalier, baron de Kaër, vicomte de Plaintel, fut reçu conseiller au Parlement le 17 mai 1720, âgé seulement de vingt-deux ans et président à Mortier le 24 octobre 1724. Il épousa le 20 juin 1728 demoiselle Jeanne-Andrée-Françoise de Robien sa cousine, comme nous l'avons dit plus haut, qui n'avait encore que douze ans. Ce Christophe-Paul, connu sous le nom de Président de Robien fut un personnage très remarquable, aussi célèbre jurisconsulte, que versé dans les sciences naturelles et l'archéologie bretonne. Il a laissé sur toutes ces matières des ouvrages des plus recherchés. Le Président de Robien perdit sa femme, le 7 septembre 1742, et mourut lui-même en décembre 1756. Nous trouvons ensuite :

Paul-Christophe-Céleste de Robien président à Mortier en 1750.

Un lieutenant des grenadiers à cheval volontaire au combat de Saint-Cast en 1758.

Un abbé de Saint-Mathieu en 1780.

Paul, comte de Robien, présenté à la cour en 1784.

A la veille de la Révolution le château de Robien venait d'être reconstruit. C'était un monument superbe, l'un des plus beaux châteaux de Bretagne. Il fut alors pillé et saccagé, à demi détruit, avant d'avoir été habité. Ce château a été de nouveau entièrement restauré et, au début du XXème siècle, il est encore habité par la famille de Robien (J. Baudry).

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