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LA SITUATION FÉODALE DE RIMOU

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1° Juridictions seigneuriales.

Rimou faisait partie de la châtellenie de Bazouges, membre de la baronnie de Fougères, et était par conséquent sous la juridiction du lieutenant de justice de Bazouges. S'exerçaient en outre dans la paroisse les juridictions du Boisbaudry, de Montmoron (sur 500 journaux), de Bonnefontaine, etc...

2° Seigneuries.

1° RIMOU, antique seigneurie, dont l'origine pouvait peut-être se rapporter à une fortification de terre défendant un passage du Couesnon, dont on voit encore de vagues traces, connues sous le nom de Buttes du Châtel [Note : Le presbytère et une ferme voisine ont été construits sur ses débris].

Le seigneur de Rimou devait prendre part aux plaids de Bazouges ; il était sergent féodé [Note : Aveux d'Orange des XVème, XVIème et XVIIème siècles. — Aveu de 1401 : « .... par cause de ce que en y a en la dite châtellenie de Bazoges, alanz à la main de mon dit seigneur de Rimou, qui les paye à la recepte de Fougères ... » — Aveu de 1542 : « .... confesse devoir, en la dite châtellenie de Bazouges, à la main du sergent faye de la dite court de Fougères, à Rimou .... » — Aveu de 1676 : « .... payer par chacun an... au sergent féodé de Rimou qui en faict l'acquit et payement au receveur du Roi à Fougères.... » etc... (Mémoire pour la paroisse de Vieuxvy, par M. DORANGE)] d'une circonscription comprenant les paroisses de Rimou et de Vieuxvy (Aveu de Rimou de 1540), et portant le nom de Châtellenie de Rimou, ou gage de Rimou. C'était une des divisions de la châtellenie de Bazouges, ou, si l'on veut, une subdivision de la baronnie de Fougères.

A deux reprises, cette circonscription fut distraite du domaine de Fougères. En 1427, le duc d'Alençon la vendit ou « l'engagea » pour 2.000 écus d'or, à Guillaume Pichot, de Vitré, pour payer sa rançon. En 1439, le Duc de Bretagne, devenu Seigneur de Fougères, remboursa Pichot et réunit la châtellenie de Rimou à la baronnie. Puis, en 1498, elle fut donnée, ou plutôt sans doute « engagée à vie », par la Duchesse Anne, à son chancelier Philippe de Mountauban, avec les châtellenies de Saint-Aubin, Bazouges et Marcillé-Raoul. A la mort du chancelier, celle de Rimou fit retour à la baronnie.

De l'antique château de Rimou, siège de la châtellenie, il ne restait plus, aux siècles derniers, qu'une « maison seigneuriale », dotée de deux métairies, de trois fiefs et d'un trait de dîmes. Le tout, donnant au possesseur droit de Haute Justice dans le bourg et droit de seigneur fondateur dans l'église [Note : La qualité de seigneur fondateur était contestée par le seigneur de Boisbaudry], étaient, en 1540, au mains de Julien de Maignanne, et passa, plus tard, en celles du seigneur de Montmoron [Note : Après la réunion de Rimou à Montmoron, ce fut sans doute le seigneur de Montmoron qui devint sergent féodé de la châtellenie de Rimou] (Romazy).

2° Le BOISBAUDRY (Haute Justice). Cette seigneurie relevait de Fougères. Elle appartenait, en 1574, à Christophe du Boisbaudry ; en 1680, à François du Boisbaudry ; en 1754, aux de Saint-Gilles ; en 1780, aux de Visdelou de la Villethéart.

Les fiefs du Boisbaudry, en Tremblay, furent achetés par les Ruellan du Tiercent, et annexés à leur seigneurie de la Ballue. Le domaine proche du Boisbaudry (3 métairies, jardins, bois, moulins) avait une étendue d'environ 200 journaux.

3° Domaines seigneuriaux.

Métairie de PENLIVART : domaine proche, en 1540, de la seigneurie de Rimou, et, depuis 1662, du Boisbaudry.

Moulin de QUINCAMPOIX : domaine proche de Montmoron.

Maison seigneuriale et métairie de RIMOU (400 journaux) : domaine proche de Montmoron par Rimou. — Vendues nationalement, le 28 thermidor an VIII (Delarue).

Bois taillis de la VIGNE.

Halles de RIMOU, vendues nationalement (émigration du Hallay), le 23 prairial an VIII, pour 860 livres.

4° Mouvances.

Fief du BAS-COMBOURG (24 journaux), relevait du Boisbaudry.
Lieu noble et dépendance de BÉCHEREL ou BÉCHETELLE, relev. du Boisbaudry.
Fief de la HAUTE-BERGERIE, relevait de Montmoron.
Fief du BOIS-HIDEAUX (24 journaux), relevait du Boisbaudry.
Fief du BOIS-HIDEL (35 journaux), relevait de Montmoron.
Masure du BORDAGE, relevait du Boisbaudry.
Masure des BOULAIS, relevait de Montmoron.
Lande de BRAIS (15 journaux), relevait de Fougères.
Masure des CHAPELLES, relevait du Boisbaudry.
Fief de la CLAYE (25 journaux), relevait de Montmoron.
Lieu et manoir de la FOREST (180 journaux), relevait de Fougères.
Fief noble de la FORGERIE, relevait de Fougères.
Masure de la FOURBRETAIS, relevait de Montmoron.
Fief, masure et communs de la GÉRARDAIS, relevait du Boisbaudry.
Autre fief de la GÉRARDAIS (40 journaux), relevait de Brimblin.
Maison noble du HAMEL (52 journaux), relevait de Brimblin.
Fief de l’HAUBERGERIE, relevait, en 1540, de la seigneurie de Rimou.
Mesure de la HERVELINAIS, relevait de Montmoron.
Fief et commun au village de la HOULLAYE (38 j.), relevait du Boisbaudry.
Fief de la HUNAUDIÈRE (15 journaux), relevait de Montmoron.
Fief des HAUTE et BASSE-LANDE, relevait de Fougères.
Fief de LAUNAY, relevait de Bonnefontaine.
Masure de la MONTMORAIS, relevait de Montmoron.
Fief de la NOUILLERIE, relevait de Montmoron.
Fief de la NOUMORAIE, relevait de Montmoron.
Fief de PIERRE-MOUTON (3 journaux), relevait du Boisbaudry.
Fief du BOURG DE RIMOU, relevait en 1540 de la seigneurie de Rimou.
Fief de la SAUDRAYE (100 journaux), relevait de Rimou.
Fief de la TOUCHE, relevait de Bonnefontaine.
Fief du VERGER, relevait de Bonnefontaine.
Fief de la VILLE-AUDREN (40 journaux), relevait de Montmoron ; en 1540, relevait de la seigneurie de Rimou.
La plupart des autres terres de Rimou devaient relever de Fougères et payer leurs redevances au teneur du gage ou châtellenie de Rimou.

(Emile Pautrel).

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