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LA REGRIPPIERE |
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La commune
de La Regrippière ( |
ETYMOLOGIE et HISTOIRE de LA REGRIPPIERE
La Regrippière vient de "regis perrières" (perrières du roi).
Un prieuré de religieuses est fondé dès le XIIème siècle sur le territoire de La Regrippière par un disciple de Robert d'Arbrissel à l'époque de la création de l'abbaye de Fontevrault. L'ordre de Fontevrault avait été fondé au XIIème siècle par un breton, Robert d'Abrissel. Peu de temps après sa mort, deux filiales sont créées dans notre région : La Regrippière et Touvois. Le prieuré de La Regrippière a droit de justice et possède des moulins à eau et à vent ainsi qu'un colombier. L'auditoire et les prisons sont dans le bourg. Au XVème siècle, on compte près de cinquante religieuses. Une chronique rédigée par un serviteur de Charles IX, rapporte que le 15 octobre 1565, le roi Charles IX coucha à l'abbaye de La Regrippière : "...le mardi 9 octobre 1565, les religieuses hébergent pour une nuit le roi Charles IX et sa cour, dans laquelle se trouvait, enfant, le futur Henri IV. Il venait de Beaupréau, où l'avait accueilli somptueusement la princesse Philippe de Montespédon, dame des Montils de Bazoges, mais dont le mari, le prince de La Roche-sur-Yon, agonisait. C'est pour éviter ce spectacle au jeune roi, qu'il fut décidé qu'on irait coucher à La Regrippière, sur la route de Nantes, but du voyage royal. La ville offrira à Charles IX quatorze haquenées et plusieurs tonneaux d'excellent vin d'Anjou et de Vallet, qu'il avait apprécié". En 1638, " Jean-Jacques Olier, se rendit en Bretagne où il réforma le monastère de la Regrippière occupé par des religieuses de l'ordre de Fontevrault et où le relâchement et l'esprit du monde s'étaient introduits. Il tombe malade ensuite à son prieuré de Clisson et se fit transporter à la Visitation de Nantes, où il se lia avec la supérieure, la mère de Bressan, qui avait eu Saint François de Sales pour directeur et qui était devenue une de ses plus saintes filles " (Histoire de l'Eglise Saint-Sulpice, Charles Hamel). En 1715, la prieure était Gabrielle Bruc-Breil, en 1760 Magdeleine Bellestre et en 1780 Marguerite du Rondier (avec 25 religieuses et deux aumôniers). Le couvent est acheté nationalement par Lebreton de Beauchamp, et les terres par Clénet et Delarche.
Le bourg de la Regrippière, appelé primitivement Escublant ou Escouflant, se crée et se développe autour de ce couvent : on y trouve d'ailleurs l'auditoire et les prisons. La Regrippière devient paroisse à part entière en 1820-1821 et commune en 1863 suite à un démembrement de la commune de Vallet auquel s'ajoute une portion du territoire de la commune de La Chaussaire en Maine-et-Loire (en 1891).
Note 1 : liste non exhaustive des curés de La Regrippière : Charles Aubert (jusqu'en 1819), Pierre Coué (de 1819 à 1822), Etienne Masson (de 1823 à 1860), Jean Guilbaud (de 1860 à 1867).
Note 2 : liste non exhaustive des maires de La Regrippière : Clément Pellerin (de 1863 à 1871), Auguste Hallereau puis Joseph Hallerau (de 1874 à 1884), Jean Buron (durant 8 ans), Jean Guillay (de 1896 à 1904).
PATRIMOINE de LA REGRIPPIERE
l'église
Saint François de Sales (XIV-XVIIème siècle - vers 1825), érigée sur les ruines (dont les murs) de
l'ancien prieuré détruit en 1793. Le porche, en granit rose et en arc de triomphe, date du XVIIème siècle.
La fontaine du chœur provient de l'ancienne église abbatiale. La pierre
tombale, datée de 1600, est celle d'une religieuse de l'ancien prieuré. Les
statues de Saint-Pierre et de la "Vierge à l'Enfant" datent du XVIIIème siècle ;
la chapelle (XIXème siècle),
édifiée à la Fleurancellerie ou Florancellerie (sur un lieu de contrebande de sel) et dédiée à la Vierge.
Elle renferme une belle statue en bois ;
la croix (XIXème siècle) de
la chapelle de la Fleurancellerie ;
la fontaine (XIXème siècle),
située à la Fleurancellerie ;
le porche de la Ragotière
(XV-XVIème siècle), situé route de la Tranchaie. Le domaine appartient
successivement aux familles Lorre (au XVIème siècle), Morin du Trest (XVIIème
siècle), puis par alliance à la famille Barrin de la Galissonnière. Le
domaine passe ensuite entre les mains de la famille Le Bouvier des Mortiers
: le 6 mai 1778, en la chapelle du manoir, a lieu le mariage de demoiselle
Renée Le Bouvier (fille de l'écuyer Le Bouvier et de Marie Galbaud du
Fort) avec Amable Bidé de Chavagne. En 1828, la duchesse de Berry s'arrête
à La Ducherie en La Regrippière. Une partie de La Rogotière appartient un
moment à Bernard Laquèze (vers 1893). Le manoir passe ensuite entre les
mains des familles Leroulx de la Ville, Robert-Rappin, Coisquaud, Hallereau
et Guillay ;
A signaler aussi :
le puits
de la Ducherie (XVIIIème siècle) ;
le pont gallo-romain (Ier siècle,
Moyen Age) qui enjambe la Sanguèze. On raconte que durant la guerre de 100 ans,
une bataille terrible eut lieu au bord d'une petite rivière. Pleine de sang,
cette rivière déborda. Le nom lui en resta "la Sanguèze" ;
l'ancien
monastère de La Regrippière. Le prieuré (ou monastère) est mis à sac de
1487 à 1490 par les bandes d'un certain Mérimande, d'abord, qui en
chassèrent le prieur. Puis, par le nommé Jean Odair, avec 56 hommes à
lui, qui dévastèrent les intérieurs et rançonnèrent les gens du
monastère et les religieuses elles-mêmes à prix d'or.
ANCIENNE NOBLESSE de LA REGRIPPIERE
(à compléter)
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