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LE REGIMENT D'INFANTERIE de Guingamp

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Ces divers articles ont été tirés du Journal "Le Lannionnais"

Régiment militaire en Bretagne

Le 18 juin 1905

Le premier détachement du 48ème de ligne est actuellement cantonné à Saint-Michel-en-Grève pour y exécuter des tirs de guerre.

 

Le 16 mai 1909

Le 48ème Régiment d'Infanterie exécutera des tirs de combat sur la plage de Saint-Michel-en-Grève du 4 au 10 juin 1909 inclus.

 

Le 29 mai 1910

400 réservistes du 248ème d’infanterie qui viennent accomplir une période de 17 jours à Guingamp logeront chez l’habitant les 15 et 16 juin prochains en attendant leur départ pour Saint-Michel-en-Grève où ils doivent séjourner.

 

Le 19 juin 1910

Les réservistes du 248ème Régiment d’infanterie, convoqués à Guingamp pour accomplir une période de 17 jours ont quitté cette ville, vendredi matin, pour se rendre à Saint-Michel-en-Grève, où le régiment séjournera pendant 10 jours.

 

Le 21 mai 1911

Le 48ème Régiment d’infanterie exécutera des tirs sur la plage de Saint-Michel-en-Grève, du 9 au 17 juin prochain. Cette année, grâce aux démarches faites par M. Soisbault, conseiller général et maire de Lannion, près de M. le général Cret, commandant la brigade à St Brieuc, les troupes passeront à trois reprises par Lannion, où elles séjourneront les 7, 10 et 18 juin, pour repartir le lendemain matin. Le 7, l’effectif sera de 900 hommes, le 10 de 285 hommes, et le 18, la totalité des troupes repassera par notre ville.

 

Le 14 avril 1912

Les réservistes convoqués le 29 mai prochain, pour effectuer une période de 17 jours au 48ème d’infanterie à Guingamp seront dirigés aussitôt sur Plestin et Saint-Michel-en-Grève où ils effectueront des tirs.

 

Le 12 mai 1912

Le 248ème régiment d’infanterie exécutera des tirs sur la plage de Saint-Michel-en-Grève, du 2 au 12 juin 1912 inclus.

 

Le 16 mars 1913

Le 48ème Régiment d’infanterie, caserné à Guingamp, effectuera cette année ses tirs de guerre, du 11 au 23 mai, sur la grève de Saint-Michel-en-Grève. Durant cette période, les troupes seront cantonnées à Plestin-les-Grèves.

 

Le 18 mai 1913

Le 48ème Régiment d’infanterie passera le 11 juin par Lannion se rendant à Saint-Michel-en-Grève pour y exécuter ses tirs de guerre du 13 au 21 juin. Le 15 juin, trois compagnies du régiment passeront également par notre ville de Lannion.

 

Le 15 juin 1913

Deux bataillons du 48ème d’infanterie, se rendant à Saint-Michel-en-Grève, pour y exécuter leur tirs de guerre, ont cantonné à Lannion, dans la nuit de mercredi à jeudi.

Nos braves troupiers, malgré la longueur de l’étape Guingamp-Lannion, avaient l’allure dégagée en arrivant en ville à midi, où leur passage a été une fête pour tout le monde. A 5 heures, l’excellente musique du 48ème donna sur le quai un concert qui fut très suivi et très applaudi.

Le lendemain matin, à 6 heures et demie, nos petits soldats, toujours alertes, après le salut au drapeau, aux accents entraînants d’un pas redoublé, prenaient la route de Saint-Michel-en-Grève. Demain, dimanche, 300 hommes du même régiment seront de passage dans notre ville se rendant également à Saint-Michel-en-Grève.

 

Le 6 juin 1915

Le chef de Bataillon, Commandant d'Armes de Lannion, porte à la connaissance du public que des tirs de guerre avec armes portatives, seront exécutés sur la plage de Saint-Michel-en-Grève aux dates suivantes :

Mois de juin : les 10, 11, 12, 14, 15, 25, 26, 28, 29 30 ;

Mois de juillet : les 10, 12, 13, 15, 22, 26, 27, 28, 29.

 

Le 20 juin 1915

Liste des militaires cités à l’ordre du jour de la brigade .

Le Dret, de Tonquèdec, adjudant. Blessé d ‘un éclat d’obus, a continué à commander sa section, puis ayant pu se faire panser à l’ambulance est revenu prendre sa place à la tranchée.

 

Le 5 décembre 1915 (Plestin-les-Grèves – Une prise d’Armes)

Le samedi 22 novembre, les troupes cantonnées à St Efflam, formées en grande partie de poilus blessés venant du front, étaient réunis sur notre belle plage qu’éclairait un gai soleil tout de circonstance. A 11 heures ½, le clairon sonne, le capitaine commandant les détachements passe la revue, puis avec le cérémonial accoutumé épingla la croix de guerre sur la poitrine de M. Jean Le Dret, adjudant au 73ème territorial et directeur de l’école publique de Tonquédec. Le commandant, en termes vibrants rappelle ses actions d’éclat qui ont valu à M. Le Dret, la décoration réservée aux braves qui ont versé leur sang pour la patrie, les troupes défilent devant le nouveau récipiendaire que viennent féliciter les parents et les amis présents.

Remarque : M. Le Dret, père, Mme Le Dret et leurs enfants.

M. Jean Prenodou, M. J.-V. Guéguen, instituteur honoraire, dont M. Le Dret fut l’élève et l’adjoint. L’endroit choisi convenait on ne peut mieux à la cérémonie : à l’extrémité de la « Lieue de Grève », on distinguait l’antique petite ville de Saint-Michel et la maison familiale où est né M. Le Dret.

 

Le 48 Régiment d'Infanterie durant la guerre 14-18:

Le 248ème Régiment d'Infanterie, régiment de Bretagne n’a cessé pendant toute la campagne de faire preuve de belles qualités d’endurance, de mordant et d’entrain.

Une des opérations les plus importantes auxquelles a pris part le régiment fut la prise de l’ouvrage fortifié de Thiaumont. Le 30 Juin 1916, le 248ème reçoit l’ordre d’attaque. Le terrain est détrempé par les pluies, labouré par les projectiles, véritable chaos de fondrières boueuses. Malgré les vêtements couverts de boue, malgré le terrain, malgré un tir de barrage d’une intensité extrême, le régiment s’élance. Les vagues d’assaut progressent ; les abords de Thiaumont sont atteints. L’ennemi exécute de violentes contre-attaques qui sont toutes repoussées ; qu’importe, le lendemain, le 248ème renouvelle son attaque malgré la résistance acharnée de l'ennemi, les bretons prennent Thiaumont.

Le 25 août 1916, une citation à l’ordre de l’armée récompense l’héroïque Régiment dont 27 officiers, 905 hommes avaient payé de leur sang l’exploit magnifique qui dégageait Verdun.

Au cours de l’année 1917, le 248ème R.I. prend une part active aux combats acharnés qui se livrent dans les massifs de Moronvillers, au Cornillet, à Auberive, puis se distingue à nouveau dans la défense de Verdun, au Bois de Chaume, en Octobre 1917, où un de nos bataillons est cité à l’ordre de l’armée.

Après avoir contribué à arrêter la progression de l’offensive allemande de 1918, le Régiment prend part aux opérations qui devaient donner la victoire. Le 9 août, il enlève la crête de Monchel, il force l’ennemi à abandonner Montdidier, le 11, sous les yeux de M. le Président du Conseil, il s’empare de la crête de Crivillers. Les journées suivantes amènent la chute de Beuvraigne. Deux cents prisonniers, deux canons, quatre minenwerfer et trente-sept mitrailleuses sont les trophées glorieux de ces victoires.

En septembre, le 248ème, franchissant le premier le canal Crozat, chasse l’ennemi jusqu’à la ligne Hindenburg. Le 9 octobre, il la traverse et atteint l’Oise.

Dans la nuit du 10 au 11 octobre, le 248ème reçoit l’ordre de franchir l'Oise et d’établir une tête de pont sur la rive Est. L’opération présente de nombreuses difficultés. Pour arriver à la rive Est, il faut franchir successivement la rivière de Neuvillette, le Canal, l’Oise, le Bras Mort. L’ennemi qui se sent menacé a massé des forces importantes. Hauteville et Mont d'Origny ont été transformés par lui en nids de mitrailleuses. Le 11 octobre, néanmoins, le bataillon Loizillon, sous un feu intense, franchit la Neuvillette, atteint le canal et, sous les balles, jette une passerelle ; l'Oise est atteinte. Lorsque la nuit tombe, la passerelle s’achève et de hardis nageurs vont l’amarrer à la rive opposée. Le 13 octobre, l’attaque recommence. Le bataillon tout entier franchit l'Oise, refoule de violentes contre-attaques. La nuit, une crue subite de la rivière, dont l’ennemi est maître en amont et en aval, emporte les passerelles.

Le Bataillon Loisillon reste isolé sur la rive Est. La situation est critique ; mais ni chefs, ni soldats n’ont un instant de découragement. Malgré les rafales incessantes d’obus toxiques, les passerelles sont reconstruites. A l’aube, les renforts passent, l’attaque reprend, l’ennemi résiste désespérément, multipliant vainement de furieuses contre-attaques. Au soir le 248ème reste vainqueur, le passage de l'Oise est forcé.

Le premier de tous les Régiments français et alliés, le 248ème venait de franchir l'Oise, assurant ainsi le développement ultérieur des opérations offensives, il recevait pour sa belle conduite une 2ème citation à l'Ordre de l’Armée. (Le Journal "Le Lannionnais" du 28 septembre 1919)

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